Archives de catégorie : Propagande marchande

Quelques voix discordantes -et instructives- contre le téléthon

Quelques voix discordantes -et instructives- sur le téléthon :

http://leplus.nouvelobs.com/contribution/219470;pourquoi-je-boycotte-le-telethon-alors-que-je-suis-myopathe.html

http://archives.plumedepresse.net/spip.php?article1024

http://www.plumedepresse.net/le-scandale-du-telethon/

http://www.marianne2.fr/Telethon-les-dons-d-aujourd-hui-font-les-profits-de-demain_a200512.html

http://sntrscgt.vjf.cnrs.fr/IMG/pdf/EN_BREF_No244.pdf

Groupe Pavillon Noir, 4 décembre 2011

[Poitiers] Gauche et droite d’accord pour déverser des millions d’argent public dans une nouvelle chiure de béton et de boutiques…

L’avenir des zones d’activités passera par la République

La future zone de la République IV est en bonne voie. Un élément parmi d’autres pour développer l’attractivité de Grand Poitiers.

Les zones d'activités économiques de Grand Poitiers veulent attirer de nouveaux entrepreneurs.

 

Les zones d’activités économiques de Grand Poitiers veulent attirer de nouveaux entrepreneurs. – (dr)

Ce ne sont pas les collectivités qui créent des emplois mais elles peuvent faciliter les conditions d’accueil des entreprises sur leurs territoires. En la matière, Grand Poitiers s’emploie à attirer les entreprises sur ses ZAE (Zones d’activités économiques). Les élus, droite et gauche confondues, semblent d’accord sur ce point.

 » Chercher de nouvelles zones  »

Parmi les dossiers évoqués hier soir lors du conseil communautaire, on a évoqué celui de la future zone d’activités économiques de la République IV, située sur les communes de Poitiers et de Migné-Auxances.
République IV devrait ainsi s’étendre sur quelque 150 hectares. Même impactée par le tracé de la future ligne LGV, celle-ci est en bonne voie. Des négociations sont en cours avec les propriétaires pour la récupération des terrains. « Nous avons trois priorités, a martelé hier Alain Claeys, président de Grand Poitiers, réaménager les zones existantes en y consacrant 5 M€, y installer, très prochainement, le très haut débit, et chercher de nouvelles zones de développement. Même si les choses ne sont pas simples en ce moment. » Sur Poitiers, la zone des Montgorges semble avoir fait le plein et sur Chasseneuil, l’aménagement de la zone des Grands Philambins est achevé. On y prévoit notamment une jardinerie et plusieurs autres activités commerciales.

 

Nouvelle République, J-.M.G., 26 novembre 2011

[Poitiers] Bidasses en « territoire hostile » de Poitiers ? Bidasses hors de nos villes !

L’état-major se déploie dans la ville

L’état-major, basé au quartier Abboville, réalise un exercice grandeur nature à Poitiers sur un déploiement en territoire hostile.

La mission s'est déroulée sur une semaine.

 La mission s’est déroulée sur une semaine. – (dr)
 

Cela a de quoi surprendre. Des mouvements d’engins en pleine ville, en l’occurrence Poitiers, ont été aperçus ces derniers jours par plusieurs automobilistes. Une nécessité pour l’état-major de la 9 e Brigade blindée légère de marine, basé dans le quartier Aboville, qui réalise là une opération grandeur nature. Récit…

Sur ce territoire hostile, il faut deux heures au centre opérationnel de l’état-major pour débuter sa mission en totale autonomie. En six heures, la totalité du dispositif est dressée. Le général Lecointre et ses hommes, basés au quartier Aboville de Poitiers, sont prêts à remplir leur rôle de chef d’orchestre.

Ils viennent de débarquer dans un pays déchiré, à la demande des Nations Unis pour une phase de stabilisation. Sur place, il faut empêcher les camps ennemis de s’affronter, faire face aux déplacements de population, sécuriser le territoire et assurer l’évacuation des ressortissants. Le rôle de l’état-major : élaborer les ordres qui seront diffusés aux militaires présents sur place, contrôler leur exécution et surtout anticiper l’ordre suivant. Le lieutenant-colonel Fine, chef du centre opérationnel, explique : « Le centre opérationnel de l’état-major est composé d’une soixantaine d’hommes aux ordres du général et de son chef d’état-major. Chacun des cinq régiments qui composent la brigade est également présent. Ils apportent leur compétence spécifique pour les prises de décisions. »

Concrètement, sans rentrer dans les détails, le centre de commandement est composé de plusieurs tentes selon un ordre bien précis. Chaque militaire a son rôle : collecter les informations, suivre les mouvements, transmettre les informations. Aujourd’hui, bien sûr, tout est géré par un réseau internet local mais les bonnes vieilles cartes sont toujours là.

A chaque fois qu’une zone est sécurisée, le poste de commandement avance selon une manoeuvre bien rôdée : le PC au contact pose les bases du centre opérationnel, suivi ensuite de l’ensemble des moyens.

Nouvelle République, Samy Magnant, 25 novembre 2011

Brève : un numéro collector de 7 à Poitiers

Brève : un numéro collector de 7 à Poitiers

Le N° 101 de l’hebdo « gratuit » « 7 à Poitiers » (*) restera dans les annales.

Après dépouillage minutieux et répété de ce célèbre journal d’investigation, réputé pour la qualité de ses analyses…

il faut se rendre à l’évidence :

Cette semaine, il n’y a AUCUN article vantant les mérites de l’armée ou de la police !

Que le lectorat pictavien se rassure : le journal présente néanmoins, hormis sa bonne trentaine d’encarts publicitaires bigarrés (indispensables à l’indépendance et à la qualité d’une information gratuite digne de ce nom), des articles conformes à sa ligne éditoriale habituelle :

-un édito et un article dénonçant le parti socialiste avec un courage exemplaire,

-une enquête sur la revente de l’or des particuliers, s’achevant sur le judicieux conseil de revente au « circuit classique des bijoutiers« ,

-un encart enthousiaste sur « Vente academy », un concours sélectif permettant de « gagner » un « emploi de commercial » pour les « dix meilleurs« ,

-un article sur « l’american way of life » déferlant sur Poitiers avec l’installation d’un « What’s up coffee » et d’un restau bio « raw food« ,

-un encart sur l’engagement de L’Oreal dans « Coiffeurs contre le SIDA« , un autre sur l’initiative de Cultura d’accueillir Sidespoir pour l’emballage des cadeaux de Noël,

-un encart sur le « Green Day » de la très écologiste enseigne Auchan, offrant cinquante arbres pour son 50ème anniversaire,

-un article sur l’engagement de la mairie pour la démocratie chez les « jeunes » (des élus collégiens du CJJ disposent d’une enveloppe de 17.000 euros pour réaliser « leur projet pour la ville« ) ; un jeune étant par ailleurs un individu terminant sa scolarité « vers l’âge de 16 ans » « jusqu’à l’entrée durable sur le marché du travail« , avec un remarquable exemple de « représentant » de « sa génération » (Jules Aimé, qui a « intégré l’équipe du maire Claeys »),

-un article sur Costantini, un champion de handball aujourd’hui consultant pour des entreprises, qui lui « font souvent appel pour mon expérience managériale« ,

-pas moins de quatre articles compatissant avec les « professionnels de l’immobilier » contre la fin de la loi Scellier (« un dispositif performant et séduisant« ), déplorant que « l’encouragement à investir dans la pierre » ne constitue plus une « priorité« , ou donnant des conseils pour réduire ses impôts grâce à ce dispositif  : « Achetez, c’est pour louer ! »,

-un article sur un passionné de « l’Opel Calibra« , évoquant le « coup de foudre » et le « charme » de cette « belle » voiture qui l’a « séduit » dans sa « sémillante robe de soirée« ,

-un article sur l’habillement des hommes, avec des « idées fraîches aux accents de virilité » pour avoir un « look de Don juan« , un « charme animal » d’ « homme énergique et sauvage » conféré par des « fourrures« , et se concluant en un émancipateur : « le mâle de cet hiver a des allures de tombeur« ,

-un article enfin sur la candidate à Miss France pour la région Poitou-Charentes, au « sourire ensorcelant« , évoquant sa « destinée de Reine de beauté« , malgré un « échec » temporaire la renvoyant pour un temps aux études… « Soyez chauvins, votez pour elle » !

Chaque numéro de 7 à Poitiers est un florilège d’informations aussi impertinentes avec l’ordre établi, que pertinentes pour analyser avec lucidité le monde merveilleux dans lequel nous vivons. Merci 7 à Poitiers, nous attendons le prochain numéro avec impatience et fébrilité.

Jeannette, Pavillon Noir, 24 novembre 2011

« J’ai appris à me vendre »

Le speed meeting ou l’autre moyen de se jauger

08/11/2011 05:39

 

Speed meeting. Derrière ces mots barbares se cache une nouvelle façon de mettre en relation l’univers du travail et celui de l’université.

Tête-à-tête de quinze minutes pour se présenter, écouter et débattre.

 

Tête-à-tête de quinze minutes pour se présenter, écouter et débattre. – (dr)

La Faculté des sciences de Poitiers et le Safire (programme d’insertion professionnelle des étudiants) organisaient ce lundi leur premier speed meeting à la Technopole du Futuroscope. Derrière ces mots barbares se cache une nouvelle façon de mettre en relation l’univers du travail et celui de l’université. Quinze représentants du monde du travail et une soixantaine d’étudiants en Master 2 informatique et télécommunications, mathématiques ou économie de marché avaient répondu à l’appel. Ces outils essentiels permettent une communication pour mieux préparer l’insertion de futurs acteurs du monde professionnel avec des chefs d’entreprises au cours de mises en relations directes.

Tester son argumentaire, sa présentation

« Chaque étudiant a dû choisir au moins deux entreprises à rencontrer. Il dispose de quinze minutes : cinq pour se présenter, cinq pour établir une relation « questions-réponses », les cinq dernières étant consacrées au débriefing. Ces rencontres ont un aspect pédagogique car elles préparent aux entretiens de demain » explique Philippe Meseure responsable informatique à l’université de Poitiers. Placée au coeur du dispositif la mise en relation s’inscrit donc dans une démarche tant économique que sociale tout en créant une dynamique où chacun trouve sa place. L’étudiant qui se prête au « jeu » du speed meeting découvre une formule très efficace où il peut tester son argumentaire et sa présentation en les intégrant dans une notion d’échanges. Romaric un étudiant en Master 2 informatique sort réjoui de son premier entretien de l’après-midi « J’ai reçu une aide et enregistré des conseils qui me serviront pour corriger mon CV et/ou ma lettre de motivation. J’ai appris à me vendre. Cette rencontre fut très enrichissante ». Dans le speed meeting l’énergie et la concentration des participants caractérisent ces rencontres plutôt agréables qui lèvent certaines inhibitions.

Leur presse, Nouvelle République, Marc Wast, 8 novembre 2011