Archives de catégorie : La rue grogne

[Nigeria] Déploiement de l’armée pour enterrer la grève générale

Parallèlement au désossement de la grève générale par les accords passés entre bureaucrates syndicaux et Etat, l’armée nigériane est intervenue pour réprimer les manifestants, puis s’est déployée pour briser toute velléité de reprise des manifestations. Les manifestants éventuels sont arrêtés et taxés de « trahison ».

Nigeria: critiques contre le déploiement de l’armée, retour à la normale

Les autorités nigérianes essuyaient mardi de virulentes critiques après l’intervention massive de l’armée contre des manifestations au terme d’une semaine de grève générale provoquée par la suppression d’une subvention sur les carburants.

Une ambulance passe devant un soldat en faction le 16 janvier 2012, à Lagos.

Une ambulance passe devant un soldat en faction le 16 janvier 2012, à Lagos.
 

Les syndicats ont mis fin lundi à la grève, quelques heures après que le président Goodluck Jonathan eut annoncé une concession permettant une baisse d’environ 30% du prix de l’essence.

Le gouverneur de l’Etat de Lagos, où est située la capitale économique éponyme, a dénoncé l’important déploiement lundi de soldats et de policiers qui ont tiré en l’air, fait usage de gaz lacrymogènes et intimidé les manifestants avec des véhicules blindés.

La presse locale citait mardi un communiqué de l’écrivain nigérian Wole Soyinka, prix Nobel de littérature, demandant « le retrait immédiat et inconditionnel de ces soldats ».

Mardi, une cinquantaine de soldats occupaient toujours le parc où s’étaient rassemblés des milliers de manifestants tous les jours la semaine dernière. Les points de contrôle sur les principaux axes routiers avaient cependant disparu.

Après une semaine de grève nationale, l’activité reprenait à Lagos. Bureaux et commerces avaient rouvert et la circulation était à nouveau dense.

Des journaux ont aussi dénoncé l’important dispositif de sécurité déployé la veille à Lagos mais aussi à Abuja, la capitale fédérale. Aucun blessé n’avait été rapporté suite à cette mesure.

Pour certains, « la vue de soldats armés sur tous les grands axes routiers de la ville Lagos) ne pouvait signifier qu’une chose: un coup », pouvait-on lire dans le quotidien Punch. « Ce que Lagos a connu, c’est une occupation militaire ordonnée par le président ».

La grève générale entamée le 9 janvier avait paralysé le pays le plus peuplé d’Afrique et premier producteur de pétrole du continent, tandis que des dizaines de milliers de personnes étaient sorties manifester leur colère après la brusque annoncé, le 1er janvier, de la fin des subventions sur les prix du carburant.

Dimanche soir, à l’issue de négociations avec le président, les syndicats avaient annoncé la poursuite de la grève mais la fin des manifestations, pour des raisons de sécurité. Lundi, des groupes politiques ou de la société civile avaient cependant décidé de poursuivre Les marches, et tenté de manifester en dépit de la présence de l’armée et de la police.

Lundi, Goodluck Jonathan a finalement annoncé à la télévision que « compte tenu des difficultés rencontrées par les Nigérians (…), le gouvernement a approuvé une baisse du prix du carburant à 97 nairas le litre ».

La suppression des subventions a entraîné le doublement du prix de l’essence à la pompe, passé de 65 nairas le litre (0,40 dollars, 0,30 euros) à 140 nairas ou plus, du jour au lendemain.

Lundi après-midi, le chef de la puissante centrale Nigeria Labour Congress, Abdulwahed Omar, a annoncé la fin de la grève. Les responsables syndicaux ont toutefois souligné ne pas être d’accord avec le nouveaux prix de l’essence et être prêts à poursuivre les négociations avec le gouvernement.

La police a averti quelques heures après la fin de la grève que tout manifestant sur la voie publique serait arrêté et ceux appelant à un « changement de régime » seraient poursuivis pour trahison.

Le gouvernement a justifié l’arrêt des subventions aux carburants, quelque 8 milliards de dollars en 2011, pour financer la modernisation des infrastructures du pays. Mais la hausse du prix de l’essence frappe durement une population de 160 millions d’habitants dont la majorité vit avec moins de deux dollars par jour.

Beaucoup estimaient que ces subventions étaient le seul bénéfice qu’ils tiraient à vivre dans une puissance pétrolière dont le développement est largement entravé par la corruption

AFP, 17 janvier 2012

[Saint-Denis] Mairie PCF : soutien ou répression contre le campement des expulsés du 76 Gabriel Peri ?

Le campement des habitants expulsés du 76 Gabriel Peri menacé d’évacuation par la Mairie.

« Avec le renouveau de La Plaine et Pleyel, la requalification du centre ancien et la rénovation urbaine de Floréal-Saussaie-Courtille à Saint-Rémy-Joliot-Curie, en passant par Franc Moisin et Sémard, c’est toute la ville qui se transforme sans exclure personne. »

Didier Paillard, Maire de Saint-Denis, discours prononcé le vendredi 6 janvier 2012 pour les voeux à la population.

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Suite à la saisie du Tribunal Administratif de Montreuil par la ville de Saint denis, les habitant-e-s du 76 Gabriel Peri, expulsé-e-s de leur logement (voir ici) qui campent sur le parvis de la mairie depuis plus d’un mois sont aujourd’hui « enjoint d’évacuer le domaine publique sans délais » et menacé-e-s d’une intervention policière. « la Commune de Saint-Denis pourra faire procéder à leur expulsion, au besoin avec le concours de la force publique. » (décision du T.A. du 11 janvier 2012)

Expulsé-e-s de chez eux, de chez elles,  bientôt expulsé-e-s de la rue…

Depuis le début de la lutte, la mairie mène un double jeu : les élu-e-s répetent à qui veut bien l’entendre que la municipalité soutient les expulsé-e-s, qu’elle est de leur côté… mais dans les faits, le maire à refusé de les recevoir à plusieurs reprises, refusé de les reloger ou même de leur fournir un soutien materiel concret (Une salle pour se mettre à l’abris du froid). La ville rejette en permanence la faute sur la préfecture et l’Etat, qui seraient les seuls responsables.

Dans un tract signé par 36 élu-e-s de la majorité et distribué le 12 janvier, au lendemain du rendu de la procédure d’expulsion demandée par la ville, la mairie affirme sans honte : « nous sommes aux côtés des expulsés dont la situation ne peut évoluer qu’en situant les responsabilités à leur niveau véritable c’est-à-dire l’Etat ».

Comme la mairie de saint Denis etait déjà au côté des 300 personnes sans papiers qui occupaient l’ancienne piscine boulevard Felix Faure en décembre 2006 quand elle a demandé leur évacuation par les CRS ? (voir ici)

Comme l’étaient les mairies de plaine-commune,  PCF dans leur majorité, lors des expulsions successives par la police, les 28 mai, 29 mai et 2 juin 2009 des habitant-e-s expulsé-e-s de l’immeuble du 4 rue Brise-Echalat  qui campaient dans le hall puis devant le siège de la communauté d’agglomération ?

Comme l’est la mairie PCF de la Courneuve lorsqu’elle demande l’évacuation de la place de la fraternité des expulsé-e-s de la barre Balzac le lundi 7 novembre 2011 ? (voir ici)

des exemples parmi d’autres…

Malgré l’hypocrisie et les attaques de la mairie et de nos dirigeant-e-s « communistes » , la lutte continue :

Rendez vous tous les matins a partir de 6 heures sur le campement pour contrer une possible intervention policière.

Mercredi 18 Janvier à 18h : MANIFESTATION du campement vers la sous préfecture

20h : Réunion du comité anti expulsions à la bourse du travail, Metro porte de Paris.

Vendredi 20 janvier à partir de 19h : Concert de soutien aux expulsé-e-s à la ligne 13

L’autrement 93, 14 janvier 2012

[Yssaingeaux, Haute-Loire] 90 salarié-e-s occupent leur usine

Lejaby: des salariés passent la nuit dans leur usine menacée

Les quelque 90 salariés du fabricant de lingerie Lejaby à Yssingeaux (Haute-Loire) passe la nuit dans leur usine d’assemblage, la dernière de la marque en France, menacée de fermeture, avant l’audience mardi à Lyon devant le tribunal de commerce, a-t-on appris lundi de source syndicale.

Des salariées du fabricant de lingerie Lejaby occupent le siège de l'entreprise, le 19 septembre 2010 à Rillieux-La-Pape.

Des salariées du fabricant de lingerie Lejaby occupent le siège de l’entreprise, le 19 septembre 2010 à Rillieux-La-Pape.
 

« Avant la décision du tribunal sur un repreneur, nous voulons dire que l’on n’est pas d’accord pour délocaliser », a déclaré à l’AFP Bernadette Pessemesse, déléguée CGT.

Dans la matinée lundi, entre 70 et 80 des 93 salariés de l’usine, selon les gendarmes ou les organisateurs, ont manifesté dans les rues d’Yssingeaux.

Pour la nuit, les salariés ont apporté matelas et sacs de couchage pour s’installer dans le réfectoire. La direction du site ne s’y est pas opposée.

Mardi matin, ils rendront en cars à Lyon où une action est prévue à midi sur les pentes de la Croix-Rousse, avant l’audience qui doit débuter à 14H30 concernant le sort de Lejaby, qui emploie 450 personnes en France et est en liquidation depuis le 22 décembre.

« Selon ce que dira le tribunal, nous envisagerons la suite », a ajouté la déléguée CGT.

L’un des repreneurs potentiels, Alain Prost, entend fermer l’atelier, dont la distance avec le siège de Rillieux (Rhône) induit de lourds frais de port. 194 personnes seraient conservées à Rillieux, où « une petite équipe de production » serait cependant constituée.

L’autre offre, celle de la PME Canat, spécialiste de la lingerie de nuit basé à Millau (Aveyron), prévoit de garder la moitié des effectifs d’Yssingeaux, ainsi qu’une centaine de salariés à Rillieux, soit 170 personnes au total.

La fédération textile-habillement-cuir de la CGT craint que le repreneur ne vise qu’à « reprendre la marque » et « licencie les infrastructures productives ».

« Nous voulons sauvegarder l’emploi en France », martèle la fédération dans un communiqué. « Le président de la République et le gouvernement font beaucoup de tapage électoral contre les délocalisations à l’étranger, mais tout cela n’est que poudre aux yeux. En fait, en catimini, ils encouragent les repreneurs qui cassent l’emploi en France », estime-t-elle.

AFP, 17 janvier 2012

[Saint-Savin] La justice de classe a frappé les ex-salariées d’Aubade

ndPN : pour rappel, un article de la CNT 86

Prud’hommes : la requête des ex-Aubade rejetée

Les 66 ex-Aubade qui contestent le motif économique de leur licenciement n’ont pas été entendues, hier, par les prud’hommes. Leur avocat fait appel.

Le combat des ex-salariées n'est pas terminé.

 

Le combat des ex-salariées n’est pas terminé. – (Photo archives)

Le délibéré est tombé hier, quatorze mois après l’audience : la requête des 66 ex-salariées de l’usine de lingerie Aubade de Saint-Savin est rejetée par le conseil des prud’hommes.

Le juge valide donc le motif économique des 101 licenciements de décembre 2009, mis en avant par la société, et non leur caractère « boursier » dénoncé par Me Giroire-Revalier, l’avocat des plaignantes.

«  Il faut rester optimiste  »

« Très déçu », ce dernier annonce qu’il va faire appel au nom des ex-salariées. Pour lui, les conclusions du juge sur le fond ne sont pas satisfaisantes : « Il est resté sur une appréciation des comptes de la société Aubade France, et pas des comptes de la holding suisse Calida. Or, il est impossible de statuer sur le bien ou le mal-fondé de licenciements sans se mettre à la hauteur de Calida, qui détient 100 % d’Aubade et qui est donc celui qui tire les fils. Par ailleurs, pour statuer, le juge a seulement pris en considération l’activité luxe de la société. Or, à nos yeux, on ne peut pas étudier la viabilité de l’entreprise sans prendre en compte l’ensemble du secteur textile du groupe. »
Lors de l’audience, l’avocat avait pointé du doigt la « volonté capitalistique de Calida de démanteler la production française d’Aubade au profit des filiales tunisiennes. » Une analyse qui n’a donc pas été entendue.
Me Giroire-Revalier soulève un autre point de désaccord : « Le juge n’a pas répondu à une question fondamentale que nous avions soulevée, à savoir l’absence de motivation explicite sur les lettres de licenciement. »
Me François Gaston, l’avocat représentant l’union départementale CGT, associée à la demande des 66 ex-Aubade, partage le sentiment de son confrère : « C’est une grande déception dans la mesure où nous avions énormément investi pour essayer de démontrer le caractère irrégulier des licenciements. »
Il n’en démord pas : « Il s’agit de licenciements d’économies, liés à des choix stratégiques d’entreprise, et non économiques. »
Pour lui aussi, il est « nécessaire d’aller en appel pour avoir une clarification sur les appréciations juridiques. Il faut rester optimiste. »

à chaud

 » Je suis très déçue et révoltée « 

Invité à réagir, Brigitte Péris, ex-déléguée CGT d’Aubade, est « très déçue et révoltée » par la décision prise hier par le conseil des prud’hommes de Poitiers. « Je ne comprends pas la décision des juges. Il n’y en a que pour les patrons. Je ne demandais pas spécialement de l’argent, juste qu’ils soient punis et qu’on reconnaisse notre combat. Il y avait de l’argent et du travail dans cette boîte. On a privé des gens de boulot pour aller produire là-bas (en Tunisie, N.D.L.R.), où les coûts de production sont moins élevés, et ainsi faire deux fois plus de bénéfices. Ça ne va pas s’arrêter là, nous allons faire appel, en espérant, à la longue, être entendues. »

Nouvelle République, Anthony Floc’h, 17 janvier 2012

Appel à une journée d’action contre le capitalisme – 31 mars 2012

31 mars 2012 – journée d’action européenne contre le capitalisme

L’Europe est dans un état d’urgence ! Depuis des mois, la crise du crédit et de la dette souveraine s’intensifie. On tente de sauver le capitalisme lors d’innombrables sommets inter-gouvernementaux à coup de programmes d’urgence. A en croire les politiques et les médias- c’est une menace d’effondrement, de récession et de pauvreté de masse qui pèse sur l’Europe. Avec cette rhétorique de la catastrophe, des réformes radicales du marché sont adoptées. Si nous ne résistons pas, celles-ci vont définir notre société et nos vies pour les décennies à venir. Au début de la crise, il était question de réguler le capitalisme. Les banques et les entreprises devaient payer le prix des dérives qu’elles avaient eux-mêmes engendrées. Mais en fait, c’est le contraire qui s’est passé : L’Union Européenne (états membres et candidats à l’adhésion) renforcent la concurrence et ont amorcé des politiques d’austérité pour regagner la confiance des investisseurs. C’est de cette manière que la logique destructive du capitalisme est renforcée. Les crises, l’impuissance, les inégalités face à la richesse sont des éléments inhérents au capitalisme. Organisons-nous pour changer cette société !

Le système est la crise

La globalisation des décennies dernières a intensifié la concurrence des entreprises et des sites économiques. Les grandes puissances industrielles ont dérégulé leurs marchés par tous les moyens. Elles ont supprimé de nombreuses couvertures sociales, privatisé le domaine public, réduit les droits des travailleurs salariés et renforcé le contrôle de la société ; pour servir le développement optimal du système capitaliste. Pourtant, même en Europe, du bon côté de ce système capitaliste, nos vies deviennent d’année en année de plus en plus précaires et le clivage social s’accentue. Les pays dit « émergents » sont de leur côté dans une sorte de crise sociale permanente. Cela se traduit par des expropriations brutales et des exploitations impitoyables avec la complicité de leurs gouvernements. Il est question de permettre la croissance nationale au travers de ces mesures, mais dans les faits seul un petit groupe de privilégiés en bénéficie. Ce n’est pas un phénomène nouveau. La transformation néoliberale a aussi fait exploser les marchés de capitaux. Que ce soit le DotCom-Boom, les fonds immobiliers et le commerce de produits dérivés – cela fait des années que ces bulles spéculatives éclatent les unes aprés les autres. Chaque boom économique est suivi d’une dépression. Ce ne sont pas l’ « avidité » et la « corruption » d’une petite élite capitaliste qui sont responsables, comme beaucoup le prétendent. La faute en revient à la logique quotidienne du profit à laquelle nous sommes toutes et tous assujetis, nous en déplaise ou non.

Mettons à bas le régime de l’Union européenne !

En 2011, la crise européenne de la dette et de la monnaie a dégénéré. Quelques pays sont face à la faillite, ce qui met l’euro en danger. Ces pays sont accusés d’avoir vécu « au-dessus de leurs moyens ». En réalité, ils ont seulement essayé de stimuler la croissance économique en recourant au crédit. Ils ont adopté les mêmes pratiques que tous les autres pays, mais avec moins de succès. En contrepartie de l’aide apportée aux pays en crise par la Banque centrale européenne (BCE) et par le Fonds de sauvetage européen, ces derniers sont obligés de mettre en place des mesures d’austérité. Une limitation de la dette européenne est censée apaiser les marchés, au détriment des travailleurs salariés, des chômeurs et des étudiants. Les profits privés quant à eux ne sont pas affectés. Tous cela est mis en place pour protéger la concurrence européenne et évidemment pour servir les intérêts des grandes puissances économiques. Malgré quelques petites mésententes, la France et l’Allemagne ont réussi à faire prévaloir leurs intêréts sans grandes difficultés. Partout en Europe, nous avons alors assisté à de grands mouvements de résistance. Des initiatives locales et populaires ont vu le jour afin de palier à l’impuissance politique. Mais jusqu’à ce jour, même les grêves générales sont restées sans succés. Les grands syndicats nationaux n’ont pas réussi à dépasser leurs frontières et à se solidariser au sein de l’UE. Ils se sont pliés à la logique du capital et ont au final soutenu les politiques économiques de leurs pays respectifs. C’est en agissant par nous même que nous sortirons de cette situation !

Nous pouvons faire mieux !

La gestion européenne de la crise est aussi spéculative que le système capitaliste en soi. « Faire des économies » a exactement le même effet pervers que générer de la croissance à tout prix. Il n’y a dans le capitalisme aucune voie sûre. C’est une gestion de crise permanente. Alors pourquoi devrions nous continuer à gaspiller nos vies pour un tel système ? Ne devrions nous pas plûtot nous organiser tous ensemble, au niveau européen, contre la dictature du capital ? La journée d’action européenne est un premier pas dans cette direction. Les manifestations simultanées en Grèce, Espagne, Italie, Allemagne et autres pays européens sont plus qu’un simple signe de solidarité. Ces manifestions représentent en quelque sorte déjà une partie des discussions et connexions qui ont lieu à l’echelle européenne. Nous invitons tous les mouvements émancipatoires à rejoindre ce processus. Nous devons nous organiser hors des sentier institutionalisés et nous avons besoin pour cela de beaucoup d’énergie, car la lutte risque d’être de longue haleine. La crise prend des formes multiples dans nos pays. Mais nous avons un but commun : nous ne voulons pas sauver le capitalisme, mais le dépasser. Nous sommes contre les égoismes et ressentiments nationaux.
La défense des droits sociaux acquis est primordiale, mais nous devons penser au-delà. Il faut stopper les effets pervers du capitalisme. C’est la seule manière de réaliser une Vraie Démocratie !


Cet appel est disponible en anglais, allemand, néerlandais, italien, turc, grec et suédois.
Visite www.march31.net

cordialement solidaire !

Indymedia Lille, 16 janvier 2012