NdPN : savourons aujourd’hui dans la NR cet énième article chantant les louanges du patronat pédagogue, fabriquant des élèves autonomes pour les aider à y voir « plus clair »… On ne sait pas si on doit rire ou pleurer.
Le défi d’avenir pour les jeunes
Pour faciliter des projets entre école et entreprise, une convention a été signée, au collège Joachim-du-Bellay, entre l’académie et le Medef.
Jacques Moret, recteur de l’académie de Poitiers, Nicolas Renaudin, vice-président du Medef Poitou-Charentes et Joël Mazet, président de l’association Entreprendre pour apprendre (EPA) se sont retrouvés lundi, au collège Joachim-du-Bellay dans le cadre de la semaine Ecole-Entreprise. Une animation visant à mettre en valeur et à promouvoir les échanges entre les entreprises et le monde éducatif.
« Les élèves ont gagné en autonomie »
L’occasion pour les différents acteurs de prendre connaissance du bilan réalisé par Johan Ouvrard, professeur d’anglais, sur le projet mené par des collégiens volontaires autour de la création d’une mini-entreprise, l’année précédente. Une « première expérience et bonne expérience » qu’est venue relater Kenjy Germont, directrice adjointe de la mini-entreprise et lycéenne à Guy Chauvet. « Les élèves y ont beaucoup gagné en autonomie, en aisance, en confiance et certains se sont réellement révélés », explique le professeur. C’est une nouvelle équipe de quinze collégiens qui repartira cette année avec trois idées : un panier à linge sale en forme de panier de basket, un pupitre à livre et une poubelle de voiture. Des idées qui seront affinées avec l’étude de marché que doivent réaliser les futurs entrepreneurs. D’ores et déjà, ils peuvent bénéficier de l’expérience de Kenjy qui leur a conseillé « de ne surtout pas perdre de temps » ainsi que du soutien de leur parrain, le chef d’entreprise, Sébastien Douville. Quant à Jacques Moret et Nicolas Renaudin, ils ont signé une nouvelle charte de partenariat pour des actions en faveur du rapprochement Ecole-Entreprise, histoire de développer, chez les élèves, « le goût d’entreprendre, de mieux s’informer » et s’orienter en ayant une vision plus claire.
Corr. Marie-Pierre Pineau, Nouvelle République, 21 novembre 2013