NdPN : voir aussi cet article du DAL 86 : Squat des Glières : histoire de tentatives de désintégration
Après le squat des Glières, au squat de l’Etape, la préfecture fait vraiment n’importe quoi !
Pour la deuxième fois en moins d’une semaine les flics sont rentrés dans le squat l’Etape jeudi matin vers 9h20. Si vendredi dernier vers 9h30, il n’avaient effectué qu’un contrôle d’identité général avec prise de photos, ce jeudi ils ont en plus interpellé 5 personnes, 4 hommes roms et une femme Kazakh. Cette dernière a été relâchée rapidement. Les 4 roms étaient encore en garde à vue ce soir et ont annoncé par téléphone qu’ils allaient être conduit en centre de rétention pour être expulsés en Roumanie. Si c’était vraiment le cas ce sera encore une grave inconséquence de la préfecture qui fait vraiment n’importe quoi. En effet, il y a toute les chances que le juge des libertés jugent l’arrestation illégale et les libèrent comme cela avait le cas pour un ressortissant géorgien lors d’une précédente descente de police. D’autre part, l’un d’eux étant convoqué au Tribunal de Grande Instance le 14 mars prochain est inexpulsable. Un autre, non seulement a la preuve qu’il est en France depuis moins de 3 mois, mais, séparé de sa femme, il a une fille scolarisée en élémentaire et ses trois autres enfants scolarisés vivant avec sa femme à Poitiers. Le troisième, non seulement a la preuve qu’il est en France depuis moins de 3 mois, mais est responsable de sa fille de 16 ans qui est en France et dont la mère est en Roumanie. Nous n’avons pas d’infos pour le quatrième qui était en visite au squat. La Cimade est d’ores et déjà à la recherche du centre de rétention où ils auraient pu être envoyés et prête à fournir toute les pièces justificatives pour le recours si besoin.
Halte à la répression !
Régularisation !
Vu sur DAL 86, 22 novembre 2013