« L’égalité des chances » est un concept semblable aux « commerce équitable », « méritocratie » et autres « égalité devant la loi »… des mots pipés de la novlangue bourgeoise, portés par les John Rawls, Friedrich Hayek et autres Milton Friedman, chantres du capitalisme sauvage. Il s’agit de promouvoir le travail aliéné et l’obéissance inconditionnelle à l’Etat, tout en légitimant l’inégalité économique et sociale au fondement même du pouvoir.
Cette notion d’égalité des chances vient en fait de Philippe Pétain, collabo soutien des nazis. Voici un extrait du discours de Pétain du 11 octobre 1940, où il lance la fameuse expression… aujourd’hui reprise en cœur par l’ensemble des partis au pouvoir et du patronat.
« Le régime nouveau sera une hiérarchie sociale. Il ne reposera plus sur l’idée fausse de l’égalité naturelle des hommes, mais sur l’idée nécessaire de l’égalité des chances données à tous les Français de prouver leur aptitude à servir.
Seuls le travail et le talent deviendront le fondement de la hiérarchie française. Aucun préjugé défavorable n’atteindra un Français du fait de ses origines sociales à la seule condition qu’il s’intègre dans la France nouvelle et qu’il lui apporte un concours sans réserve. On ne peut faire disparaître la lutte des classes, fatale à la nation, qu’en faisant disparaître les causes qui ont formé ces classes, qui les ont dressées les unes contre les autres.
Ainsi renaîtront les élites véritables que le régime passé a mis des années à détruire et qui constitueront les cadres nécessaires au développement du bien-être et de la dignité de tous. »
Alors, « égalité des chances » ou égalité réelle ?
Juanito, 22 avril 2014