Les fidèles cathos qui voyaient naïvement en l’Eglise une opposition au désastre moderne par son ancrage local devront se rendre à l’évidence : l’Eglise n’est qu’une entreprise comme les autres.
Alors que le capitalisme pousse aujourd’hui toutes les instances de pouvoir à une dynamique de redéploiement majeur, se traduisant par la subordination d’espaces toujours plus vastes à des pôles, avec la métropolisation des territoires et la rationalisation bureaucratique (voir le remaniement des régions), l’Eglise catholique n’échappe pas à la règle… d’autant plus que cette entreprise est pour le moins en perte d’influence sur le marché lucratif du contrôle des esprits. Passée de 600 paroisses à 75 secteurs dans la Vienne, l’Eglise franchit un seuil supplémentaire dans la rationalisation de ses effectifs et de ses rendements, avec une réduction à 28 paroisses en septembre prochain.
A.T., Pavillon Noir, 4 juillet 2014