Le jugement du procès en appel des habitant-e-s des yourtes de Bussière Boffy (relaxé-e-s en décembre 2012) est tombé. La cour d’appel de Limoges a tranché en faveur du maire ! Les yourtes devront être démontées, le terrain remis en état sous trois mois, sous peine de 75 euros d’astreinte par jour de retard. Pour les habitant-e-s, qui n’emmerdent personne, et tous leurs nombreux soutiens, c’est l’incompréhension et la consternation face à l’acharnement de ce maire.
Nous sommes face à des autorités qui font tout pour empêcher les gens qui le souhaitent de vivre tout simplement autrement, qui aspirent à une vie plus en accord avec leurs aspirations et essayent de s’en sortir en-dehors du cadre d’un consumérisme stérile ou du salariat. Tout est fait pour contraindre à travailler dans un boulot de merde, payer un logement de merde, vivre une vie de merde, nous contraindre à ramper.
Voilà qui ne fait que renforcer notre détermination à en finir avec ce système de domination. Il n’y a pas d’en-dehors, et aucune alternative ne peut se pérenniser sans s’inscrire dans une dynamique de lutte plus globale. Rendons coup pour coup, organisons-nous.
Pavillon Noir, 16 juin 2013