[Poitiers] Relaxe générale pour le Procès en appel du campement du 30 mars

Relaxe générale pour le Procès en appel du campement du 30 mars

À l’heure où Matignon a décidé, en collaboration avec la ministre du Logement EELV, Cécile Duflot, de mettre en œuvre sans tarder un plan d’urgence pour les sans-abri, à l’heure où les députés, sous l’impulsion du Front de gauche, durcissent la loi sur la réquisition des logements vacants, à Poitiers il est programmé le procès en appel des sans logis et mal logés qui avaient établi un campement place du marché Notre Dame à partir du 30 mars dernier et qui ont été évacués brutalement par la police du gouvernement sarkoziste sur la demande de la mairie socialiste.

Comble de l’ignominie qui montre tout le mépris que la bourgeoisie poitevine manifeste à l’égard ce qui est appelée par elle sans rire : des « marginaux », la police a fait du zèle dans l’indifférence quasi générale. Beaucoup de violence pour détruire cette cabane symbolique en bois, arracher les toiles de tentes, les couvertures, les ustensiles de cuisine, les affaires personnelles, brutaliser des sans logis et mal logés qui résistaient passivement en étant assis par terre et interpeller des personnes ciblées en soutenant qu’elles auraient été violentes

Après, c’est réglé comme du papier à musique. Le Comité Poitevin contre la répression des mouvements sociaux l’a maintes et maintes fois constaté dans le passé. Du fait que des policiers disent avoir subi des violences, le parquet se prête à cette parodie de justice en traînant au tribunal les militants ciblés et le juge, vraisemblablement choisi exprès, les condamne, en l’occurrence ici à des peines supérieures. Rappelons que les dommages et intérêts pour les policiers sont un véritable racket. Cela a très bien été démontré par le Comité Poitevin contre la répression des mouvements sociaux.

Outre les dommages et intérêts perçus aux dépends de personnes fragiles et démunies, cela a l’avantage de mettre une épée de Damoclès sur la tête de ceux qui résistent et de les dissuader de continuer la lutte pour exiger le respect de leur droits

La justice n’a donc pas été en reste concernant cette criminalisation de la misère. C’est une première nationale concernant les luttes soutenues par le DAL : deux personnes ont été condamnées à deux mois de prison ferme.

L’appel de cette décision indigne aura lieu le 9 novembre 2012 à 9h au palais de Justice de Poitiers.

Un tract de la fédération du Parti socialiste de la Vienne qui circule actuellement prétend que « l’ère Sarkozy est bien finie » et que « le changement voulu par les Français commence à prendre forme ». Cela sera-t-il vérifié à l’issue du procès ?

Réservez dès à présent cette date pour exiger la relaxe des militants. Jean-Baptiste Eyraud, porte parole de la Fédération Droit au logement, Mgr Jacques Gaillot, différents comités DAL, ont déjà répondu présent.

PROGRAMME

  • à partir de 9h : petit déjeuner solidaire devant le Palais de justice

  • 12h : Conférence de presse suivie d’un repas solidaire devant le Palais de justice

  • 18h : Table ronde sur la question du droit au logement et de la répression (probablement à la Maison du Peuple)

Nous appelons tous ceux qui veulent défendre le droit au logement et en particulier le droit à un logement pour tous à apporter leur soutien.

Pour plus d’infos :

–  Communiqué Fédération DAL : Prison ferme pour 2 militants de DAL Poitiers !

Criminaliser la misère !

Déclarations de la municipalité de Poitiers concernant le logement

Place Notre-Dame évacuée amendes et prison ferme. NR 18/07/2012

Brèves : Rendu du procès du campement des sans logis et mal logés de Poitiers

Message au DAL de Poitiers par Mgr Jacques Gaillot

Les campeurs du DAL devant le tribunal NR 11/07/2012

Récapitulatif de la répression du campement des sans logis et mal logés de devant Notre Dame – place du Marché à Poitiers

Communiqué du DAL 86 : réponse point par point aux déclarations publiques d’élus de la municipalité de Poitiers suite à l’expulsion du campement sur le parvis de Notre-Dame.

Cache-cache, interpellations… et rencontre. NR 04/04/2012

Le DAL investit la salle des mariages, la police les déloge. NR 03/04/2012

L’évacuation du campement sur Radio Pulsar 03-04-12

“Récupération et polémique infondée”. NR 03/04/2012

“On ne se laissera pas faire !”. NR 03/04/2012

Le campement du DAL délogé du parvis Notre-Dame. NR 03-04-2012

Poitiers : la police démonte le campement des sans-abris devant Notre-Dame-la-Grande. NR 02/04/2012

Poitiers : cinq interpellations et deux policiers blessés lors du démontage du campement. Centre Presse 02/04/12

L’expulsion brutale du campement le 02/04/12 (France3)

Violence contre les flics ? Vidéo Campement du 30 mars – le 2 avril

Communiqué des sans logis ou en situation de logement précaire de Poitiers

Accueil de la marche Bayonne – Paris et commencement d’un campement le week-end du 30 mars 1er avril.

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DAL86dal86@free.fr – 06 52 93 54 44 / 05 49 88 94 56

Permanences : tous les samedis matin de 11h à 12h et tous les mardis soirs de 17h à 18h Maison de la Solidarité 22 rue du Pigeon Blanc Poitiers

DAL 86, 29 octobre 2012

[Poitiers] Compte rendu de l’action du DAL86 sur le FSL

Compte rendu de l’action du DAL86 sur le FSL 26-10-12

Au sujet de M. et Mme D. VOIR nous avons interpellé le Conseil Général en la personne de M. Belin vice-président chargé de l’Action Sociale, l’Enfance, l’Insertion, les Personnes Handicapées, les Personnes Agées et les Politiques de santé, et président du FSL. Malgré l’extrême urgence de la situation et nos relances réitérées nous n’avons pas eu de réponse.

Nous avons donc décidé de faire une action sur le FSL, 10 rue Jean-Jaurès à Poitiers ce vendredi 26 octobre à partir de 11h pour essayer de débloquer la situation de M. et Mme D.

Nous sommes donc arrivés à 4 militants du DAL86, y compris la personne concernée, au FSL et avons demandé à parler à un responsable qui nous a proposé soit un rendez-vous le semaine prochaine soit un rendez d’un quart d’heure dans 10 minutes. Nous avons bien sûr accepté ce dernier.

Après s’être expliqués sur la situation de M. et Mme D., et comme ce responsable nous affirmait que le dossier devait repasser en commission et qu’il ne pouvait rien faire, nous lui avons dit que nous resterions tant que la situation ne serait pas débloquée. Il nous a menacé d’appeler les flics ce qui n’a eu aucun effet sur notre détermination.

Nous avons rapidement obtenu que l’accompagnement social demandé par la commission du FSL ne serait plus exigé. Nous avons rappelé que l’accompagnement social était un DROIT et non un DEVOIR et que nous trouvions très contestable qu’il soit exigé par le FSL. Et comme M. D. avait amené de l’argent pour commencer de suite à rembourser la dette de 1000€. qu’il avait envers le FSL le responsable du FSL nous a assurés que le cautionnement sera accordé à la prochaine commission du 12 novembre. Il nous a aussi assuré que le FSL contactera Habitat86 pour qu’il continuent à réserver le F5 promis à M. et Mme D.

Nous avons terminé par une cordiale discussion sur cette manière d’éluder les problèmes qu’ont certaines institutions en baladant les gens dans le besoin d’institutions en institutions ou pire même, dans ce cas là, de services en services d’une même institution. Outre le fait qu’avant de venir faire cette action au FSL, nous avions contacté M. Belin président du FSL et que nous n’avions pas de réponse, nous avons parlé d’Habitat86 qui a mis la balle dans le camp du FSL en demandant un cautionnement. Ce qui fait que si on rajoute le mois perdu à cause du cautionnement FSL et le mois perdu à cause de leur demande de quittance de loyer d’un bailleur privé, et puisque les logements sont restés vacants tout ce temps, 2 mois de loyers perdus bêtement. Nous avons vraiment du mal à comprendre une telle logique économique…

DAL 86, 29 octobre 2012

[Notre-Dame-des-Landes] Divers liens sur la ZAD

Manif de réoccupation le 17 novembre (voir par exemple sur le site de l’Alsace libertaire).

Aujourd’hui journée tranquille (voir ici les infos du jour).

On en profitera pour lire un compte-rendu du groupe de Vannes de la Fédération Anarchiste sur la manif d’hier à Nantes, ou pour s’écouter l’émission d’hier sur la ZAD, sur France culture, ou encore ce document sonore sur la ZAD, zone d’anarchie diffuse

Les actions de solidarité continuent un peu partout, comme à Tours par exemple.

VINCI DEGAGE !

Pavillon noir, 28 octobre 2012

[Notre-Dame-des-Landes] Ils nous mettent à la rue, on occupe la route !

Ils nous mettent à la rue, on occupe la route !

Hier, dans la nuit de 26 Octobre, on a libéré une partie de la route entre Vigneux-de-Bretagne et les Ardillères, pour en faire une zone de libre expression. Pour protéger cet espace nouvellement libéré on a construit des barricades à notre façon. C’est sûr qu’on entrave la libre-circulation des machines et voitures qui roulent au pétrole, mais on a ouvert cet espace pour la libre circulation des individus, des espèces naturelles, qui sont souvent écrasées par ces machines.

Depuis deux semaines, la Zone à Défendre est bouclée par des centaines de flics et de militaires, qui tiennent les carrefours stratégiques et bloquent les routes. Les gens se sont fait jeter de chez eux par la force, ils ont dû subir le spectacle de la destruction de leur maison et de leur lieux de vie. Ça fait déjà onze lieux rayés de la carte par l’État pour le bénéfice de Vinci. D’autres destructions et expulsions sont prévues pour cette semaine.

Ils nous jettent à la rue, donc on assume et on l’occupe ! En occupant la route, on créé un moment éphémère dans cette lutte contre l’aéroport Grand ouest. Un moment de rencontre pour celles et ceux qui participent à cette lutte, un moment pour montrer que même si des maisons sont expulsées et détruites, ainsi que des jardins collectifs et des potagers, cela n’entame en rien notre détermination. Rejoignez-nous pour faire la fête, partager de moments de joie et de rage. Nous voulons partager un moment ensemble, sur ces routes que l’on traverse à toute vitesse, nous voulons prendre le temps d’échanger nos idées et nos initiatives pour cesser de courir tête baissée vers l’abîme.

Ils nous encerclent et quadrillent la zone en contrôlant les routes, on répond par le blocage de ces axes qu’ils empruntent pour nous expulser. Ils détruisent nos maisons, nos cabanes, on détruit la route par laquelle ils acheminent les machines qui font le sale boulot. Ils pensent pouvoir se débarrasser de nous, de notre lutte contre l’aéroport et son monde, ils doivent savoir qu’à chaque fois qu’ils nous chasserons nous reviendrons occuper. Faire la fête dans un endroit qui paralysera leurs chantiers, dans les maisons qu’ils murent, sur les routes qu’ils construisent, dans les forêts qu’ils veulent raser, on ne les laissera pas tout détruire dans le silence. Nous danserons et chanterons sur leurs ruines jusqu’à ce qu’ils mettent fin au saccage organisé de ce monde.

Des occupant-e-s enragé-e-s de la D81 !

Vu sur zad.nadir.org, 27 octobre 2012

Comment un OGM, un pesticide et un système peuvent être toxiques

NdPN : petite mise au point, contre les académiciens qui critiquent ses résultats, de Gilles-Eric Seralini – le co-auteur d’une étude démontrant la nocivité de l’OGM NK603 et du roundup qui lui est associé, on en avait parlé sur le blog. Bonne nouvelle, il viendra animer une conférence sur le sujet des OGM à l’ESIP (université de Poitiers) mercredi 7 novembre prochain, à 18h.

Comment un OGM, un pesticide et un système peuvent être toxiques

Dans le domaine de la toxicologie alimentaire, Food and Chemical Toxicology est sans aucun doute la revue la plus réputée au monde. Son comité de lecture a étudié quatre mois durant notre étude et pris soin de nous demander des analyses complémentaires avant d’accepter de la publier (Tous cobayes, Flammarion, 256 p., 19,90 euros).

Nos résultats ont montré la nocivité d’une absorption sur le long terme d’un organisme génétiquement modifié (OGM) alimentaire, le maïs NK603, et de l’herbicide qui lui est associé, le Roundup. Il s’agit de la première étude toxicologique menée sur deux ans et fondée sur un tel nombre de paramètres biologiques, d’analyses anatomo-pathologiques, etc. A ce jour, plus de 160 scientifiques du monde entier nous ont apporté leur soutien ou souligné l’originalité de notre travail, dont l’unique statisticien de l’Académie des sciences.

En moins de trois semaines, différentes agences chargées de l’évaluation de ces substances ont nommé des sous-comités qui viennent de discréditer notre recherche. Ainsi peuvent-ils ne pas interdire l’OGM et le pesticide en question…

Néanmoins, il y a un premier pas : l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) et le Haut Conseil des biotechnologies (HCB) appellent à tester dorénavant à long terme ces substances. Ce que quelques autres et moi-même n’avons cessé de réclamer depuis quinze ans. Les citoyens savent désormais que la science « digne » et « bonne », les autorités garantes de leur santé, n’ont jusqu’à présent pas cru bon de devoir l’exiger.

En 2003, ces mêmes comités ont accepté la mise sur le marché par Monsanto dudit maïs NK603 à partir de tests réalisés sur une durée huit fois inférieure à celle de notre étude, sur la même souche de rats (le Sprague Dawley, qui est le mammifère utilisé dans les expériences de ce type) et des groupes d’animaux analysés n’excédant pas dix individus (comme dans notre étude). Que le nombre de paramètres biologiques et d’organes analysés ait été très largement inférieur aux nôtres ne les a nullement empêchés de donner leur feu vert (je siégeais à l’époque à la commission du génie biomoléculaire). C’est du Dr Jekyll et Mr Hyde !

Ces agences reprochent à notre étude une faiblesse statistique, elles qui n’ont jamais exigé des industriels le dixième de ce qu’elles nous intiment de fournir aujourd’hui, elles qui ont même accepté, sans sourciller, des tests sanitaires de quatre-vingt-dix jours ou moins, menés sur des groupes de quatre ou cinq rats, par exemple pour la mise sur le marché de la pomme de terre Amflora (EFSA, 2006) !

Elles ont même parfois donné leur accord sans qu’il y ait eu tests sur des animaux. Elles nous réclament des détails encyclopédiques sans lesquels il leur « serait impossible de conclure à la validité de nos résultats », mais n’ont jamais exigé des industriels la simple transmission publique des analyses de sang dont elles ont pourtant confirmé qu’elles ne révélaient rien. Ce sont elles qui ont entretenu l’omerta des industriels sur les données sanitaires de leurs tests. « Secret industriel oblige », rétorquent-elles.

Surtout lorsqu’on est juge et partie et qu’aucune loi n’empêche les scientifiques ayant des conflits d’intérêt de siéger dans des commissions d’intérêt national ou international… Mais qui s’offusque de ces collusions, de cette absence de transparence préjudiciable à la santé publique, donc aux citoyens ?

La science « digne » et « bonne » ne s’arrête pas en si tordu chemin : l’ensemble des six académies scientifiques – ou plus exactement, d’après témoins, deux personnes par académie et pas en séance plénière… – a rendu un avis sur notre étude. Tout y prête à commentaire, aussi m’arrêterai-je seulement sur trois points.

1. « Il serait particulièrement dangereux d’évoquer une nécessité éventuelle d’expériences à long terme à l’occasion de cet article… ».

On croit cauchemarder en boucle. Ces académiciens qui, en leur temps, ont minimisé les dangers de l’amiante, etc., ne sont même pas capables de préconiser le minimum du minimum, des tests obligatoires de trois petits mois pour la mise sur le marché d’un OGM ; ni d’imposer qu’un pesticide soit testé dans sa formulation commerciale, tel que l’agriculteur ou le jardinier l’utilise (ce que nous avons fait dans notre étude).

Car l’industriel n’a l’obligation de tester à long terme que la molécule active (le glyphosate dans le cas du Roundup). Des adjuvants sont intégrés pour potentialiser l’effet d’un produit chimique ou d’un vaccin, mais cette synergie n’a aucune conséquence sur les organismes vivants… C’est bien connu puisque ce n’est pas testé.

2. Contrairement à ce qu’ils me reprochent, je n’ai pas employé indifféremment les mots « tumeur » et « cancer«  dans notre étude : le Roundup s’avère un perturbateur endocrinien, et nous avons constaté qu’il provoquait plus de cancers chez les femelles que chez les mâles.

3. « La mobilisation médiatique savamment orchestrée autour de travaux sans conclusion solide pose un problème éthique majeur. » Vraiment ?

Mais minimiser les effets sanitaires, fermer les yeux sur les lacunes du système d’évaluation et les conflits d’intérêts, soutenir l’omerta industrielle, est-ce éthique et responsable ? Enfin, qui peut penser que nous avons organisé la médiatisation de nos résultats simultanément en Russie et en Inde, pays qui ont pris immédiatement des mesures sur les OGM agricoles, en Chine, aux Etats-Unis, en Amérique du Sud, au Canada, en Afrique, et j’en passe ?

Des personnes « expertes » sont allées jusqu’à demander, avec une violence exceptionnelle dans notre milieu, à l’éditeur de Food and Chemical Toxicology de retirer notre publication. Certains comprendront pourquoi nous avons choisi de ne pas avertir à l’avance les autorités sanitaires du pays : si nous l’avions fait, c’est l’étude elle-même qui n’aurait pu être conduite jusqu’à son terme. Et il importe plus que jamais que notre étude soit examinée et prolongée, mais par des scientifiques indépendants.

On lit ici ou là que des millions d’animaux et d’Américains mangent des OGM tous les jours depuis des années, sans conséquence aucune : comment proférer une telle contre-vérité ? Outre-Atlantique, les filières ne sont pas séparées, les OGM pas étiquetés, aucune épidémiologie n’est donc possible.

La transparence des données sanitaires, les études de long terme et l’expertise contradictoire sont des nécessités absolues. Nous pouvons contribuer à les mettre en place. L’explosion des maladies chroniques depuis une soixantaine d’années devrait inciter nos responsables politiques à prendre en compte les alertes en matière de santé et d’environnement, et à ne pas cautionner la réfutation précipitée, la mise au pilori organisée.

C’est de conscience et de solidarité que notre société a besoin ; en un mot, de sagesse. Les scientifiques ont le droit de se tromper. Mais ils ont le devoir d’éviter ce qui peut être évitable : la plupart des grands scandales de santé publique le sont. La science que je pratique n’est pas faite pour nourrir l’ogre insatiable de la finance mais pour protéger les êtres humains d’aujourd’hui et de demain.

Gilles-Eric Séralini, professeur de biologie moléculaire à l’université de Caen, Criigen

Vu dans le Monde, 26 octobre 2012