[Toulouse] Occupation pour l’interdiction immédiate du maïs OGM Monsanto

Toulouse: occupation pour réclamer l’interdiction du maïs OGM Monsanto

Plusieurs dizaines de militants anti-OGM ont occupé mardi pendant huit heures la Direction régionale de l’agriculture à Toulouse pour exiger l’interdiction immédiate du MON810, le maïs transgénique du géant américain Monsanto, a constaté un journaliste de l’AFP.

 

Des Faucheurs volontaires, apiculteurs et militants anti-OGM devant le siège de la Direction régionale de l’agriculture, le 21 février 2012 à Toulouse

Les militants, des « Faucheurs volontaires » et des apiculteurs, au nombre d’une centaine selon les organisateurs, soixante selon la police, ont dû évacuer les locaux peu après 18H00, accompagnés par les forces de l’ordre.

« On a été un peu poussés, mais cela s’est fait sans violence » a indiqué Jacques Dandelot un des animateurs du mouvement.

« Nous demandons un arrêté conservatoire pour interdire le commerce, la cession, le transport et la culture du MON810 » a expliqué M. Dandelot au lendemain d’une opération similaire réalisée à Lyon lundi.

Le gouvernement a demandé lundi à la Commision européenne de suspendre l’autorisation de mise en culture du maïs OGM MON810 en s’appuyant sur de nouvelles études scientifiques, mais les militants estiment que la réponse de l’institution européenne, dans un délai de trois semaines à un mois, sera trop tardive.

« On note que la ministre NKM (Nathalie Kosciusko-Morizet) a respecté sa parole, mais cette mesure d’urgence demandée à l’UE n’est pas du tout satisfaisante, car ceux qui achètent du MON 810 auront tout loisir de semer légalement », a indiqué M. Dandelot. Selon lui, « le gouvernement a toute latitude pour prendre parallèlement un arrêté d’interdiction », sans attendre.

Vers 10H00 les manifestants s’étaient introduits dans les locaux de la cité administrative, dans le centre de Toulouse. Ils ont alors été reçus par le directeur adjoint de la Direction régionale de l’alimentation, l’agriculture et la forêt (DRAAF), qui a transmis leur requête au ministère de l’Agriculture.

Un premier moratoire sur les cultures transgéniques, lancé par la France en février 2008, a été invalidé par la Cour européenne de justice de Luxembourg, puis par le Conseil d’Etat, en novembre dernier.

Diverses actions ont été menées au cours des dernières semaines par les opposants aux cultures d’OGM, notamment le 23 janvier à Trèbes (Aude), dans un centre de stockage de Monsanto.

AFP, 21 février 2012

« Mademoiselle » : nous ne rentrons pas dans vos cases !

Victoire d’associations féministes contre une discrimination ordinaire !

Le terme « Mademoiselle » est critiquée depuis longtemps par nombre de féministes comme une discrimination contre les femmes. Ce terme s’oppose en effet à celui de « Madame » et crée une distinction dans l’état civil ou l’âge, qui plus est par rapport au statut marital patriarcal, alors que les hommes sont tout simplement des « Monsieur ».

La lutte continue pour l’abolition des catégories Monsieur/Madame… au-delà des formulaires !

Pavillon Noir

Les « mademoiselle » vont disparaître des formulaires administratifs

Les « mademoiselle » ont vécu. Ce terme, de même que le « nom de jeune fille » ou le « nom d’épouse », va disparaître des formulaires administratifs, selon une nouvelle circulaire des services du Premier ministre, datée de mardi.

Rappelant que « par le passé, plusieurs circulaires ont appelé les administrations à éviter l’emploi de toute précision ou appellation de cette nature », le document souligne que « ces préconisations méritent aujourd’hui d’être réaffirmées et prolongées pour tenir compte des évolutions de la législation ».

Matignon invite donc les ministres concernés et les préfets à « donner instruction » aux administrations « d’éliminer autant que possible de leurs formulaires et correspondances les termes mademoiselle, nom de jeune fille, nom patronymique, nom d’épouse et nom d’époux ».

Ils seront remplacés par « madame », « pris comme l’équivalent de +monsieur+ pour les hommes, qui ne préjuge pas du statut marital de ces derniers », par « nom de famille » (dans le Code civil depuis une loi de 2002) et par « nom d’usage » car les termes « nom d’époux » et « nom d’épouse » ne permettent pas « de tenir compte de manière adéquate de la situation des personnes veuves ou divorcées ayant conservé (…) le nom de leur conjoint ».

Le texte rappelle en outre que « madame » et « mademoiselle » ne constituent pas « un élément de l’état civil des intéressées » et que l’alternative n’est commandée « par aucune disposition législative ou réglementaire ».

Les formulaires déjà imprimés pourront toutefois être utilisés « jusqu’à épuisement des stocks », est-il encore précisé.

Les organisations « Osez le féminisme! » et les Chiennes de garde avaient lancé en septembre une campagne pour la suppression « de la case +mademoiselle+ » dans les documents administratifs, estimant qu’il s’agissait d’une discrimination à l’encontre des femmes, ainsi contraintes de faire état de leur situation matrimoniale.

En novembre, la ministre des Solidarités Roselyne Bachelot, en charge du droit des femmes, avait indiqué avoir demandé au Premier ministre François Fillon la disparition du terme « mademoiselle ».

Dans un communiqué mardi, les associations « Osez le féminisme ! » et « les Chiennes de garde » se félicitent de cette circulaire, tout en prévenant qu’elles ne se satisferont « pas de simples déclarations » et exigeant des « résultats concrets ».

Elles invitent également « les entreprises et les organismes privés à suivre le mouvement en supprimant également ces termes de tous leurs formulaires ».

La ville de Fontenay-sous-Bois (Val-de-Marne) avait annoncé la semaine dernière qu’elle bannissait le terme « mademoiselle » de ses formulaires.

AFP, 21 février 2012

[Espagne] Alerte antifasciste à Tolède

Alerte antifasciste à Tolède

Dans la nuit de samedi, un groupe de néo-nazis cagoulés, parfaitement coordonnés et organisés ont commis plusieurs agressions contre quatre camarades de gauches et antifascistes de la ville de Tolède.

Ils ont poignardé deux personnes qui se trouvent toujours à l’hôpital. Un troisième à été poignardé et à reçu 25 points de suture. Il y a aussi eu des attaques à la batte de base-ball.

A Tolède, depuis un certain temps, la présence et l’agressivité de groupes fascistes fort violents devenait évidente, sans que cela soit considéré comme un motif d’alerte par la délégation du Gouvernement à Castilla-La Mancha. Il est indispensable de monter la garde, vu qu’ils ont enlevé la muselière aux chiens de garde.

En réaction à ces faits, une manif d’urgence a été organisée tard dans la nuit de dimanche à la Place Zocodover, en solidarité avec les agressés et en réponse contre les bandes fascistes organisées, à laquelle plus de 100 personnes ont répondu présent malgré la rapidité de l’organisation. Entre autres, des camarades se sont déplacé(e)s depuis Cuidad Real et Madrid.

Nous remercions l’affection et la chaleur dégagée par tous les gens, spécialement aux gens présents lors du rassemblement. En plus de gestes de solidarité reçus dans tout l’état espagnol, des différentes Coordinations Antifascistes, comme des différents collectifs et des innombrables personnes se sont mis en contact avec nous tout au long de la journée pour nous transmettre de la force.

Nous informons que nous travaillons à de prochains appels, que nous transmettrons prochainement. Ca ne s’arrête pas là, nous ne permettrons pas plus d’agressions fascistes. Il est urgent d’activer la solidarité Antifasciste.

Solidarité maximum avec les camarades.

Face aux agressions fascistes : Unité et Lutte !

No Pasaran !

Plateforme Antifasciste Tolède Amis et voisins de Tolède

(Source : Plateforme Antifasciste Tolède, La Haine.org) Traduit de l’espagnol par Le Réveil

Le Réveil, Quetzalcoatl, 21 février 2012

Petite leçon antinucléaire à Besson

Eric Besson est rassuré, nous pas du tout !

Pour Eric Besson, le bilan sanitaire de la catastrophe de Fukushima est sans rapport avec les « chiffres astronomiques qui ont circulé ». (lien)

On rappellera juste au ministre ces quelques faits, puisqu’il apparaît qu’il n’est pas au courant !

1143 enfants (plus de 30%) sur 3765 de Fukushima ont des anomalies de la thyroïde (lien)

– Nombre total d’enfants testés : 3765

– Nombre d’enfants trouvés avec des grosseurs de 5,1 mm ou plus : 26 (0,7 %)

– Nombre d’enfants avec des grosseurs plus petites que 5,1 mm : 1117 (29,7 %)

– Nombre d’enfants trouvés avec aucune grosseur : 2622 (69,6 %)

573 décès ont été certifiés liés à la catastrophe nucléaire (lien)

Par ailleurs, on ne sait toujours pas ce que sont devenus les centaines d’employés à la centrale de Fukushima en 2011 qui ont mystérieusement disparu des listes administratives de Tepco. Pas de noms, pas de morts. (lien)

Les victimes d’une catastrophe nucléaire ne se comptent pas en décès immédiats mais en malades à venir.

7 ans après la catastrophe de Tchernobyl, quelle était la santé des enfants 

Aujourd’hui, 80 % des enfants sont malades dans les zones contaminées autour de Tchernobyl (lien). Cette catastrophe mondiale a fait 985 000 victimes dans le monde entier entre 1986 et 2004 (lien).

Le Blog de Fukushima, 21 février 2012

Désobéir à son patron : illustration !

Comment dire merde à son boss ? voici un petit document qui met du baume au coeur.  Même si ça n’empêche pas le boss de faire sa petite menace de non-reconduction du contrat. Pour dire merde, c’est comme pour tout : c’est encore plus rigolo à plusieurs ! plus on est de folles, plus on roue.

Rien à Foutre (vidéo)

En janvier 2010, Jeff, gérant d’une résidence étudiante privée toulousaine, aimait beaucoup son travail. Il avait 15 ans d’ancienneté, un salaire et des avantages en conséquence. Il était pourtant en dépression. Laure, la nouvelle chef du secteur, y voyait une perte de rentabilité de la résidence et cherchait à le faire démissionner pour le remplacer par une petite étudiante payée deux fois moins. Jeff enchaînait les arrêts maladie et tentait de résister entre deux dépressions.
De mon côté je sortais des études et ne trouvais que des contrats précaires comme beaucoup de mes camarades. Avec un colocataire en formation d’inspection du travail, on s’amusait à relever les clauses illégales de mes contrats. ça me permettait d’avoir des arguments face aux employeurs qui profitaient de l’état du marché de l’emploi pour bafouer le droit du travail.
C’est de la combinaison de ces deux histoires qu’est sorti ce court-métrage.

La vidéo

Alsace Libertaire, Georges, 21 février 2012