[Poitiers] Salarié-e-s des Greta contre le démantèlement de la formation continue

Quid des Greta et de la formation continue ?

Les formateurs, administratifs et conseillers en formation continue ont manifesté devant le Greta du lycée Auguste-Perret.

 

Les formateurs, administratifs et conseillers en formation continue ont manifesté devant le Greta du lycée Auguste-Perret.

Même si les cinq Greta (groupement d’établissements de l’Éducation nationale qui mutualisent leurs compétences et leurs moyens pour proposer des formations continues pour adultes) de l’académie affichent un chiffre d’affaire global de 11,3 millions en 2010 (8,6 millions en 2008), leur existence dans leur forme actuelle est plus que menacée. Un projet gouvernemental de les transformer en GIP (Groupement d’intérêt public) autonomes n’est pas du goût des personnels qui refusent « le démantèlement de la formation continue ». Réunis au lycée Auguste-Perret de Poitiers, hier midi, sous plusieurs bannières syndicales (CGT Educ’action, FSU, Sgen/CFDT, Unsa Éducation), les personnels ont manifesté leur opposition à ce projet. « Ce qu’on sent arriver, c’est que la formation continue gagne trop d’argent pour ne pas avoir la tentation de la faire glisser vers le privé. De plus, 99 % de ce qui va faire fonctionner les GIP ne sont pas encore arrêtés. Pour l’instant, il n’y a aucun cadrage. »

Nouvelle République, 10 février 2012

[Châtellerault] Les grévistes de Thalès n’obtiennent qu’une augmentation égale à l’inflation

Conflit à Thalès : la grève est terminée

A peine arrivé de Singapour où il était en déplacement professionnel, Stéphane Quancard, le directeur d’établissement au Sanital, Thalès CSF-FR où on répare des pièces pour avions et hélicoptères (effectif : 415 CDI), a dû enchaîner avec une réunion de près de cinq heures avec ses salariés, en grève depuis mardi contre la politique salariale du groupe Thalès Avionics.

«  Une hausse de 45 € garantie  »

Son rôle de médiateur entre l’intersyndicale CFE-CGC (cadres), CGT et CFDT, et, la direction générale à Meudon-la-Forêt (Hauts-de-Seine), s’est avéré payant dans la résolution du conflit. Une « solution locale » a été trouvée et le piquet de grève levé hier matin, 9 h. A 22 heures, mercredi soir, les deux parties sont tombées d’accord sur le montant de l’augmentation générale brute mensuelle pour les non-cadres (ouvriers, techniciens et administratifs) : « La direction du groupe a proposé une augmentation générale minimale garantie de 45 €(NDLR : le double était réclamé) au lieu des 33 € proposés initialement (*), et ce pour garantir le pouvoir d’achat des plus bas salaires. 45 €, ça représente + 2,5 % d’augmentation de salaire pour un salaire de 1.800 € brut », indique Silvain Ruffin, de la CFE-CGC, qui ne se satisfait toutefois pas de cet accord : « 45 € d’augmentation générale, ça couvre juste la hausse de l’inflation. C’est bien pour le maintien du pouvoir d’achat. Mais ce n’est pas suffisant. »

Retour au boulot

Toujours est-il que les salariés ont repris, hier, le travail et le chemin des ateliers. Le site est débloqué. Toutefois, l’intersyndicale de Thalès Sanital, le service après-vente du groupe, a obtenu un rendez-vous, prévu ce matin au siège à Meudon, pour « expliquer la spécificité méconnue de Châtellerault et les raisons qui ont conduit à la grève. »

(*) Pour les cadres et ingénieurs, les dernières propositions de la direction restent inchangées : +2,4 % d’augmentation individuelle et pas d’augmentation générale.

Sylvain Ruffin (CFE-CGC), de l’intersyndicale, tient à préciser que « dans le groupe Thalès Avionics, la banche support client du site du Sanital a les plus bas salaires ».

Nouvelle République, Denys Frétier, 10 février 2012

[Fessenheim] Folie nucléaire, déni de démocratie

Nucléaire: Sarkozy confirme la poursuite de l’exploitation de Fessenheim

Nicolas Sarkozy a confirmé jeudi à Fessenheim la décision du gouvernement de poursuivre l’exploitation de la centrale nucléaire alsacienne, la plus ancienne du parc français, après le feu vert en janvier de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN).

« On ne la fermera pas cette centrale, il n’en est pas question (…) pourquoi est-ce qu’on la fermerait pour des raisons politiques », a assuré M. Sarkozy à des salariés de la centrale EDF, que son rival socialiste dans la course à l’Elysée François Hollande souhaite fermer s’il est élu. « Ce serait une erreur magistrale », a insisté le chef de l’Etat.

AFP, 9 février 2012

ndPN – pour rappel: pourquoi faut-il fermer Fessenheim

[Toulouse] Deux nouvelles personnes libérées dans « l’affaire » de labège

Dans « l’affaire » de Labège, une bonne nouvelle est tombée hier. Après une première libération en janvier dernier, deux nouvelles personnes ont été libérées hier (elles aussi sous contrôle judiciaire) ! Il reste une inculpée en taule, depuis bientôt trois mois.

Le soutien aux inculpé-e-s de Labège continue : à Poitiers, manifestation de solidarité le 18 février prochain, rassemblement devant le palais d’injustice à 14 heures. Un concert de soutien est envisagé pour le début du mois prochain, plus d’infos ultérieurement. Des tractages du Comité poitevin contre la répression des mouvements sociaux continuent d’avoir lieu.

Liberté pour tou-te-s les engeôlé-e-s ! Arrêt immédiat des poursuites !

 

 

 

 

 

 

 

Groupe Pavillon Noir (Fédération Anarchiste 86), 9 février 2012