[Besançon] Attaque contre les “sucettes” Decaux

[BESANCON] Attaque contre les “sucettes” Decaux – Nuit du 2 au 3 janvier 2012

BESANÇON: NOUVELLES ATTAQUES CONTRE LES MOBILIERS DECAUX

Dégradations – Le mobilier urbain Decaux à nouveau la cible d’actes de vandalisme

Dans la nuit de lundi à mardi, pas moins de onze installations Decaux ont été dégradées, soit deux abribus et neuf sucettes. Une nouvelle fois, la ville est confrontée au problème, avenue Siffert, pont de la République ou ailleurs.

On s’en souvient : l’année 2010 avait été particulièrement dure pour la société Decaux dans la capitale comtoise, avec près de 400 dégradations. Un phénomène jugé unique en France. « En 2011, nous avons comptabilisé 105 dégradations », explique Daniel Mourot, directeur de la voirie. « 68 ont concerné des abribus. » Les actes de vandalisme ne sont pas constants. « Nous n’avons constaté que deux dégradations en mai contre 28 en décembre.»

Pour l’heure, difficile de savoir quels sont les auteurs de telles infractions. Le directeur de la voirie y voit l’expression de militants anti-pub.

À noter que toute dégradation doit être réparée par l’entreprise Decaux qui gère le parc de mobilier urbain dans le cadre d’une convention d’occupation du domaine public avec la ville. « Les installations sont réparées dans les 24 ou 48 heures », conclut Daniel Mourot. « Sauf quand il y a vraiment beaucoup d’actes de vandalisme. Cela entraîne des ruptures de stock… »

Presse bourgeoise locale – L’Est Republicain (Eric DAVIATTE), 03/12/2012

Voir l’article précédent sur les actions anti-pub

Chat noir émeutier, 4 janvier 2012

Nucléaire : Démantèlement tellement dément

EDF sait-elle vraiment démanteler ses centrales nucléaires ?

Que la France décide de maintenir ses centrales ou de sortir du nucléaire, le démantèlement des réacteurs est inéluctable une fois atteint l’âge limite. Interventions en milieu hostile, techniques complexes, pollutions radioactives, déchets encombrants, personnels irradiés, coûts exorbitants… Les premiers chantiers de déconstruction menés actuellement par EDF sont loin d’être maîtrisés.

[…]

Lire la suite sur Basta Mag, article de Nathanaël Rouny du 4 janvier 2012

[Fukushima] le gouvernement souhaite le retour des populations évacuées

Fukushima : le gouvernement souhaite le retour des populations évacuées

Le gouvernement japonais souhaite un retour progressif de la population autour de la centrale de Fukushima. Après la catastrophe nucléaire, plus de 80 000 personnes ont dû évacuer la « zone interdite », dans un rayon de 20 km autour de la centrale. Le gouvernement a annoncé fin décembre la création de trois nouvelles zones, dont les noms sonnent comme de doux euphémismes : une « zone de préparation au retour », là où la dose d’exposition aux radiations est comprise entre 1 et 20 millisieverts par an, qui serait décontaminée en priorité. Objectif : approcher du seuil de 1 millisievert par an, la dose limite légale. Deuxième catégorie, la « zone d’habitat limité », où la radiation est actuellement entre 20 et 50 millisieverts/an : encore interdite plusieurs années, cette zone pourrait être rendue habitable par d’importants travaux de décontamination. Une troisième zone, baptisée « zone de retour difficile », au nord-ouest de la centrale, où tout retour s’avère… impossible.

Les dernières évaluations du gouvernement montrent pourtant que 8 % du territoire du Japon est fortement contaminé par du césium radioactif, et que la zone de contamination dangereuse dépasse de beaucoup le rayon de 20 km autour de la centrale. Les autorités locales tentent de convaincre les personnes évacuées de revenir, mais celleS-ci semblent de plus en plus réticentes. Le Premier ministre japonais, Yoshihiko Noda, a déclaré que le gouvernement était prêt à consacrer près de 13 milliards de dollars pour la décontamination de ces zones. Et qu’il pourrait racheter les terres non décontaminées.

Mais les travaux prendront des années, puisqu’il faut couper les arbres et la végétation, remettre en état les infrastructures abandonnées depuis des mois, et enlever une couche de terre sur l’ensemble de ces zones, car la concentration se trouve principalement dans les dix premiers centimètres du sol. En décembre, le gouvernement a également annoncé que le démantèlement des quatre réacteurs les plus endommagés devrait prendre environ quarante ans. Difficile dans ces conditions d’imaginer un retour à la normale dans les prochaines décennies, comme veut le faire croire le gouvernement.

Basta Mag, Agnès Rousseaux, 4 janvier 2012

[Poitiers] Venue de Sarkozy : dispositif de ouf et réaction syndicale

Nicolas Sarkozy, un président protégé

La préfecture ne dit mot et respecte la consigne présidentielle : « Par mesure de sécurité, nous ne donnerons pas d’information », annonce le service de communication. « Mais, s’empresse-t-on d’ajouter, la gêne sera minimisée, les personnes pourront aller travailler dans les entreprises implantées autour des sites dans lesquels le président de la République interviendra. » Sans rire !

Qu’on ne s’y trompe pas, il n’y aura pas désordre dans le cadre de cette visite réglée par une sécurité très à cheval. Du monde sur la route du cortège présidentiel, il y en aura. Et probablement pas des Poitevins mais assurément des forces de l’ordre.

Hélicoptère et poste avancé pour les transmissions

Quelques chiffres donnent la mesure de cette protection. Quatre escadrons de gendarmerie jalonneront le parcours auxquels il faut ajouter deux compagnies de CRS sur site. Impossible qu’un président de la République puisse se déplacer sans une escorte digne de ce nom, l’EDSR 86 est mobilisé pour conduire le chef de l’État depuis l’aéroport jusqu’aux différents établissements visités. Il faudra également compter sur les réservistes qui assureront les contrôles sur les parkings pour les invités. Près de 2.500 personnes sont conviées à l’événement.

Bien sûr, les démineurs, accompagnés d’un chien, vérifieront les endroits stratégiques des locaux fréquentés par Nicolas Sarkozy. Et, s’il fallait prendre un peu de hauteur pour repérer le moindre incident, un hélicoptère de la gendarmerie est prêt. Seul le mauvais temps peut le clouer au sol. Bien évidemment, un poste opérationnel avancé pour les transmissions est prévu sur la technopole. A ne pas oublier, non plus, la centaine de policiers de la Vienne qui sera réquisitionnée pour la sortie présidentielle. Et tous les fonctionnaires attachés à la sécurité du président de la République venus préparer le terrain.

Mais on assure « qu’aucune route ne sera bloquée ». Et que les itinéraires susceptibles d’être empruntés par Nicolas Sarkozy sont classés « secret défense ».
On ne plaisante pas avec le chef d’Etat qui a débarqué le préfet de la Manche suite à son passage un peu trop bruyant à Saint-Lô.

Le programme de la visite le 5 janvier

Le président de la République se rendra ce jeudi 5 janvier à Chasseneuil-du-Poitou à l’occasion de ses vœux aux acteurs de l’Éducation, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. Le chef de l’État visitera le Centre national de documentation pédagogique (CNDP) avant de se rendre à l’École supérieure de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche (ESEN) pour un échange avec des chefs d’établissement. Il conclura ce déplacement par son discours des vœux au Palais des congrès du Futuroscope. Le président de la République sera accompagné de Luc Chatel, ministre de l’Éducation nationale, de la Jeunesse et de la Vie associative, Laurent Wauquiez, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche et Jeannette Bougrab, secrétaire d’État, chargée de la Jeunesse et de la Vie associative.

Nouvelle République, Didier Monteil, 4 janvier 2012

 » On n’a rien à attendre des voeux présidentiels « 

Les vœux de Nicolas Sarkozy au monde de l’Éducation, jeudi sur la technopole du Futuroscope, seront accueillis par l’indifférence syndicale.

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Les syndicats de l’enseignement n’attendent pas grand-chose des vœux présidentiels et manifesteront a minima. – (Photo d’archives)
 

Je n’irai pas aux vœux de Nicolas Sarkozy jeudi au Futuroscope, ce jour-là j’ai piscine. La boutade et ses dérivés circulent dans les conversations et sur les réseaux sociaux des enseignants poitevins. Le discours « au monde de l’Éducation » que prononcera le chef de l’État sera accueilli dans l’indifférence syndicale.

Dès la semaine dernière, l’Unsa-Education a fait savoir qu’elle ne demanderait pas d’audience à cette occasion : « Les cinq années du mandat de Nicolas Sarkozy nous ont enseigné une chose : notre président n’aime pas l’École publique. » Le Nouvel an n’a pas changé la donne. « On ne va pas appeler les collègues à la grève pour ça », commente Laurent Cardona, secrétaire départemental du SE-Unsa.

«  Les mêmes chances que Giulia pour tous les enfants  »

Lui et les autres responsables syndicaux se rassembleront, quand même, aussi près de l’événement que les forces de l’ordre leur en laisseront le loisir. Histoire de « marquer le coup » et de fournir « une contre-information au discours officiel ».
C’est quasiment le même son de cloche chez les instituteurs du Snuipp. Francette Popineau n’attend rien « des belles paroles qui ne sont jamais suivies d’effet ». A quoi bon aller s’entretenir « avec un conseiller du président » alors que celui-ci « méprise les enseignants ». En revanche, la syndicaliste a son propre vœu à adresser à Nicolas Sarkozy : « Je lui demande de donner à chaque enfant de ce pays les mêmes chances que celles qu’il souhaite pour sa fille Giulia. »

Le public et le privé seront sur la même longueur d’ondes sur ce coup-là. « La chanson des suppressions de postes n’est plus «  entendable  » », estime Hervé Jeanneau, de la CFDT de l’enseignement privé. Le communiqué de son syndicat ne dit pas autre chose : « C’est par un véritable dialogue social avec tous les partenaires concernés, y compris les organisations syndicales du privé, et non par des effets d’annonce, qu’une nouvelle politique éducative se construira à l’avenir. »

Voeux dangereux

L’actuel chef de l’État avait déjà délocalisé ses vœux spécifiques à l’éducation, en 2009 à Saint-Lô. Cette visite avait occasionné une manifestation dont l’écho était venu jusqu’aux oreilles de Nicolas Sarkozy. Deux fonctionnaires s’en souviennent encore. Le préfet et le directeur départemental de la sécurité publique de la Manche, qui avaient été mutés quinze jours après.

Philippe Bonnet, Nouvelle République, 4 janvier 2012

[Châtellerault] Appel d’un habitant à déposer ses ordures au lieu idoine

ndPN : Voici un petit geste écologique en forme d’action directe, qui nous fait chaud au coeur. En espérant que cet appel de Jean-Noël soit entendu !

Il dépose ses poubelles devant la mairie

Habitant du Lac, il n’accepte pas que ses ordures ne soient plus ramassées qu’une fois par semaine. De colère, il a déposé ses poubelles devant la mairie.

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Un geste symbolique. –

Après avoir attendu 19 h, l’heure légale à partir de laquelle on peut sortir ses ordures, Jean-Noël Engeamme a déposé ses poubelles devant la mairie, lundi. Symboliquement. Pour dénoncer le passage à un seul ramassage hebdomadaire dans les quartiers (il n’y a pas eu de modification concernant l’hypercentre et les immeubles collectifs de la ville).

A la retraite depuis trois mois, cet ancien chauffeur routier international de 59 ans habite le quartier du Lac. « Avant, on nous ramassait les déchets deux fois par semaine. Depuis le 1er janvier, on nous les ramasse qu’une fois par semaine le vendredi, peste-t-il. Je vais devoir les stocker dans le jardin devant la maison. On va avoir des rats, des blattes, des cafards, des hérissons… Soit disant que c’est pour faire des économies, mais nous, on paye toujours le même prix ! On est juste bon à sortir le portefeuille et à payer ! »

Sans compter que les économies pourraient être faites ailleurs, selon lui. « La patinoire de Noël, combien elle va coûter ? »

Jean-Noël Engeamme a conscience que son geste a peu de chances de changer quoi que ce soit. Mais les petits ruisseaux font les grandes rivières… Et il « invite tous les Châtelleraudais à en faire autant dans les heures légales de ramassage ! »

Nouvelle République, A.G., 4 janvier 2012