[Vivonne] Un détenu met le feu à sa cellule

VIVONNE Un détenu met le feu à sa cellule

Branle-bas de combat, hier, vers 17 h, au centre pénitentiaire de Vivonne. Un détenu de la maison d’arrêt a mis le feu à des papiers et des vêtements. Le feu était déjà éteint par le personnel pénitentiaire à l’arrivée des pompiers. Deux agents ont été pris en charge par les secours après l’inhalation de fumée. Le détenu a été pris en charge sur place. « Il ne posait pas de problèmes particuliers », réagit le directeur de la prison, M. Ramir. C’est la deuxième fois qu’un détenu met le feu dans sa cellule. La dernière fois, c’était en février 2011.

Nouvelle République, 4 janvier 2012

[Afrique du sud] Moratoire sur les gaz de schiste

Gaz de schiste en Afrique du Sud : un moratoire sous haute pression !

A l’occasion de la conférence internationale sur le climat qui s’est tenue à Durban en décembre dernier, Alter-Echos (www.alter-echos.org) a interviewé Jonathan Deal, président de l’association Treasure the Karoo Action group et pourfendeur des gaz de schiste en Afrique du Sud, notamment dans sa région, le Karoo. L’Afrique du Sud disposerait des cinquièmes réserves mondiales en gaz de schiste, la rendant potentiellement indépendante sur le plan énergétique. Confronté à d’importantes vagues de protestation, le gouvernement a du s’engager sur deux moratoires consécutifs.

[…]

Lire la suite sur Alter Echos, article du 3 janvier 2012

Lancement du journal en ligne Zones Subversives n°3

Editorial n°3

Inutile d’attendre les élections pour rigoler un peu. L’extrême gauche nous en fournit gentiment l’occasion. Depuis que le ridicule du « communisme » ne peut plus tuer, en dehors de l’anachronique Corée du Nord, les gauchistes français peaufinent toujours leur sens du burlesque. Dernière trouvaille: un audit citoyen de la dette.

Dans un contexte de crise du capitalisme et de révoltes sociales à travers le monde, l’extrême gauche renoue pourtant avec ses réflexes citoyennistes. « Cette dette a-t-elle été toute entière contractée dans l’intérêt général, ou bien peut-elle être considérée en partie comme illégitime ? » pourfend un tonitruant tract d’appel. Petite nouveauté: les niaiseries réformistes prennent une forme interrogative. Sans doute pour ne pas choquer les gouvernants auprès desquels ATTAC et tous les groupuscules altermondialistes activent un lobbying indécent. A l’heure où les capitalistes surfent sur la crise pour accroître leurs profits, où les gouvernants démissionnent, où les peuples s’enragent, seule l’extrême gauche aspire à sauver l’État et le capitalisme. 

Les plans d’austérité affament les peuples pour soutenir le capital. Et les États, loin de se faire les arbitres impartiaux d’un improbable « intérêt général », n’hésitent pas à réprimer les soulèvements populaires comme en Grèce. Lorsque la pression de la rue accule le gouvernement Panpandréou à concéder un référendum, tous les États capitalistes, à commencer par la France, refusent cette potentielle expression populaire. Mais le NPA, le Front de gauche, Solidaires, Attac et la Fondation Copernic pensent que les analyses foudroyantes de Trouvé, Harribey ou Pelletier, recrachées par des audits citoyens grotesques et insignifiants, vont convaincre le gouvernement français de réévaluer la dette.

 A rebours de ses pleurnicheries citoyennes, ce journal en ligne propose une rupture avec l’État et le capitalisme à travers une radicalisation des luttes et des assemblées populaires. Contre le marxisme lénifiant et l’altermondialisme d’État, ce numéro revient sur l’actualité des luttes. Aux Etats-Unis et en Grèce, la contestation s’amplifie et surtout s’organise sans dirigeants ni la moindre avant-garde. Au contraire, des pratiques libertaires se diffusent. 

Surtout, le mouvement anarchiste révolutionnaire peut permettre d’ouvrir des perspectives dans la période actuelle. Les analyses de Marx et l’histoire de la Première Internationale révèlent la nécessité d’une auto-organisation de tous les exploités pour détruire l’État et le capitalisme. L’anarchisme des années 1960 se renouvelle pour impulser de nouvelles pratiques de lutte, illustrées par le mouvement du 22 mars en mai 68.

Mais la lutte des classes et la perspective de révolution sociale doivent s’accompagner d’une critique radicale de la vie quotidienne. La transformation des rapports sociaux doit permettre de changer l’ensemble des rapports humains et bouleverser tous les aspects de la vie. Les squats politiques et communautés alternatives proposent de nouvelles manières de vivre et de penser, en rupture avec le conformisme ambiant, malgré leurs limites. Les mouvements dada et surréaliste critiquent l’art pour permettre une généralisation de la créativité et construire un monde fondé sur la liberté, le désir, le plaisir, la passion.

 Sommaire de ZS n°3:

  Actualité des luttes

En Grèce, la lutte sociale s’amplifie

Occuper Wall Street contre le capitalisme

 Entre anarchisme et communisme

Marx penseur de l’anarchie selon Rubel

La Première Internationale: des débats et des luttes

L’autre anarchisme

Le mouvement du 22 mars, entre théorie et pratique

 Squats et utopies communautaires

Des utopies immédiates

Les limites des squats alternatifs

L’expérience des squats parisiens

 Insurrection poétique

L’explosion Dada

La révolution des surréalistes

 Articles liés:

Editorial n°1

Editorial n°2

 Zones subversives, 2 janvier 2012

Suites judiciaires de Valognes Stop-Castor

Valognes – Cherbourg : départ immédiat ! (Suites judiciaires de Valognes Stop-Castor)

Valognes – Cherbourg : départ immédiat !

Nous nous sommes croisé-e-s à coté de Valognes, un matin brumeux de novembre. Retrouvons-nous le mardi 31 janvier 2012 à Cherbourg pour soutenir les 6 personnes poursuivies.

Le 23 novembre, une action massive contre le train de déchets nucléaires “CASTOR” a permis d’imposer, ce qu’on peut appeler pudiquement, des “interférences” avec l’opération de communication d’AREVA et de l’Etat.

Ces derniers ont pris pour cibles quelques personnes aux abords des voies pour tenter de leur faire porter le chapeau d’une action qui est assumée collectivement. Il est important pour nous de soutenir ces 6 personnes, quelque soit ce qui leur est reproché. Qu’ils et elles soient innocent-e-s ou coupables n’est pas le débat face à l’horreur du nucléaire. Mais devant la justice, rarement encline à comprendre la légitimité d’actions aussi fortes, les prévenu-e-s auront besoin de notre soutien pour trouver la force de se défendre sur les quelques points d’accroches judiciaires que les flics ont tenté de trouver : intrusion sur les voies, détention “d’armes” dans leur véhicule, vol… Il y a 2 jours de procès (31 janvier et 7 février) mais nous préférons accentuer la mobilisation dès le premier jour.

Venez prendre votre petit-dej’ le mardi matin 31 janvier dès 8h30 devant le tribunal de grande instance de Cherbourg (15 rue des Tribunaux).

Nous lançons aussi un appel à dons pour couvrir les frais judiciaires :

chèques à l’ordre de APSAJ-Valognes

Association Pour la Solidarité et l’Aide Juridique, 6 cours des Alliés, 35000 Rennes

IBAN : FR76 4255 9000 5541 0200 1473 207

CODE BIC : CCOPFRPPXXX

N’hésitez pas à relayer ce message !

mail du 4 janvier 2011

[Russie] Nouvelle action des « artivistes » de Voïna

[Nique l’art moderne] Performance antiflic à saint Pétersbourg

Posted on 3 janvier 2012 by juralib

 

Des « artivistes » russes brûlent un fourgon de police, en l’honneur des « prisonniers politiques »

Le groupe russe d’art contestataire, Voïna, a affirmé lundi avoir brûlé un camion de police le soir du Nouvel An. « Un tel feu doit brûler en l’honneur de tous les prisonniers politiques », a écrit sur son blog Alexeï Ploutzer-Sarno l’un des militants de Voïna (la Guerre), décrivant l’incendie dans la deuxième ville de Russie comme « une flamme éternelle ».

http://pix.toile-libre.org/upload/original/1325598010.png

Des photos et une vidéo misent en ligne sur ce blog montrent un des militants de Voïna se rapprocher d’un camion de police, le même type que ceux utilisés pour interpeller les manifestants d’opposition lors des rassemblements, et y mettre le feu.

Contactée, la police a confirmé qu’« un camion de police (…) avait été endommagé par un incendie dans la nuit du 31 décembre au 1er janvier », ajoutant qu’une enquête était en cours pour « élucider les circonstances de cette affaire ».

Voïna a obtenu en 2011 un prix du ministère de la Culture russe pour son action La bite prisonnière du FSB. Des membres de Voïna avaient dessiné un phallus d’une soixantaine de mètres sur le pont Liteïni de Saint-Pétersbourg, qui se lève la nuit pour laisser passer les navires, en plein centre de l’ex-capitale impériale russe.

Le pont relevé, l’énorme dessin se dressait juste en face du siège local du FSB (service fédéral de sécurité, issu de l’ex-KGB).

Lors d’une autre performance, baptisée Le coup du palais, ces artistes avaient renversé des voitures de la police pour protester contre l’arbitraire et la corruption des forces de l’ordre.

Deux militants du groupe, Oleg Vorotnikov et Leonid Nikolaïev, ont passé trois mois en prison pour cette action.

Leur presse (Agence Faut Payer), 2 janvier 2012.