Nouvelle fédération à la CNT : Transports, logistiques et activités auxiliaires

Une nouvelle fédération à la CNT : la FTTLA !

La CNT se dote d’une nouvelle arme syndicale : la Fédération des travailleurs des transports, de la logistique et activités auxiliaires.

Elle a pour but de réactiver l’esprit combatif des travailleurs des transports, trop longtemps assommé par la classe dominante, le patronat et ses sbires.

Cette Fédération se donne comme objectif, de regrouper les travailleurs des transports et de la logistique afin de réunir les différentes luttes qui permettront de reconquérir nos acquis sociaux et surtout d’en gagner de nouveaux.

La « FTTLA » de la CNT englobe tous les secteurs des transports et de la logistique, qu’ils soient de marchandises ou de personnes, quels que soient leur statuts, public ou privé, quels que soient leur mode, aérien, maritime, fluvial, ferroviaire, routier…..ect.

La CNT un syndicalisme autogestionnaire ?

- Pour le contrôle des négociations par la base
- Pour des assemblées générales souveraines
- Pour le refus des permanents syndicaux
- Pour le refus des hiérarchies salariales
- Pour des délégué(e)s élu(e)s et révocables
- Pour la défense de tous les travailleurs, quelle que soit leur nationalité

Nous ne sommes pas des chiens ! Il est grand temps qu’un syndicalisme de lutte de classe se développe dans notre secteur d’activité et au delà !

Face à ton exploiteur, ne reste pas seul, syndique toi !

 

FÉDÉRATION DES TRAVAILLEURS DES TRANSPORTS,DE LA LOGISTIQUE ET ACTIVITÉS AUXILIAIRES
Confédération Nationale du Travail
6, rue d’Arnal,30000 Nîmes
federation.transports@cnt-f.org

[Marseille] Camp des « indignés » délogé par les flics

Le premier camp des « indignés » à Marseille délogé par les forces de l’ordre

La police est intervenue samedi soir pour démanteler le campement des « indignés » installé depuis seulement quelques heures cours Julien, dans le centre-ville de Marseille, a constaté un journaliste de l’AFP.

Des Indignés à Lyon, le 11 novembre 2011

Des Indignés à Lyon, le 11 novembre 2011

Vers 21H, un bataillon de CRS a délogé une centaine de manifestants après les avoir encerclés et évacué leurs duvets et bâche constituant leur campement.

« Le rassemblement prévu en début d’après-midi était autorisé, mais pas l’installation avec des toiles de tente et des duvets », a indiqué la préfecture à l’AFP.

Tandis que les policiers chargeaient la foule, équipés de boucliers, des « indignés » les appelaient à « ranger leurs armes », en criant « non-violence ». « Expliquez-nous la loi qui nous interdit d’être là », lançait un jeune homme.

Jean-Paul Delanaud, militant de la Ligue des droits de l’homme (LDH), a qualifié cette évacuation de « musclée », même si les forces de l’ordre n’ont pas eu recours à leurs grenades lacrymogènes et flash-ball. Aucun blessé n’a été signalé.

« Ils ont peur de ce mouvement. Des camps se montent partout à l’heure actuelle, à La Défense (près de Paris), à Nantes, à Montpellier, à Bordeaux ou Angoulême », a assuré l’un des manifestants, Leck, ajoutant: « j’y suis, j’y reste, on bougera pas ».

Les « indignés » avaient décidé de s’installer cours Julien dans l’après-midi après un rassemblement devant l’hôtel de ville.

Selon Chloé, c’est « la première fois » qu’ils essaient de monter un campement à Marseille. « C’est pour montrer aux gens qu’il se passe quelque chose en France », a-t-elle expliqué.

AFP, 10 décembre 2011

Compte-rendu de la manifestation à Moscou

Compte-rendu de la manifestation à Moscou

Lors de l’immense manifestation à Moscou le 10 décembre contre le régime de Poutine, 400 personnes se sont retrouvées dans le “bloc anarchiste et antifasciste”, cortège qui a regroupé des anarchistes comme les militant(e)s de l’Action Autonome (Автономное действие) mais aussi des marxistes révolutionnaires comme les militant(e)s de l’Action Socialiste de Russie (РСД) et autres internationalistes. Un affrontement verbal a opposé le bloc anarchiste et antifasciste à des nationalistes mais ces derniers ont préféré prendre leurs distances avec une unité de lutte antifasciste.

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Lors de la manifestation, ce bloc a lancé des slogans opposés à tous les politiciens et au système parlementaire et pour l’auto-organisation.

Tract distribué à Moscou le 10 décembre par l’Action Autonome :

Notre candidat : l’auto-organisation

Le 4 décembre ont eu lieu les élections à la Douma d’État. 450 membres sont sensés représenter pendant 5 ans les intérêts de 140 millions de citoyens russes. Ils continueront à piller le pays et à se pavaner dans de grandes limousines noires dans les rues de Moscou. Il en a toujours été ainsi et il en sera toujours ainsi, peu importe que la majorité soit Russie Unie ou un autre parti.

Il n’y a qu’un seul moyen pour mettre fin à cette pratique vicieuse ; le chemin que nous ont montré nos grands-parents en 1917.

L’opposition libérale accuse le gouvernement de fraude. Les élections ont probablement été truquées, mais même si cela n’avait pas été le cas cela ne changerait pas grand chose.

La démocratie représentative n’est pas la démocratie. Démocratie, c’est quand les gens se gouvernent eux-mêmes avec leurs propres structures d’auto-organisation, fondées sur une base socialiste. Il peut y avoir de démocratie quand des gens contrôlent tout au nom du peuple.

Le groupe de Moscou de l’Action Autonome

Traduit du russe (Автономное действие) par Solidarité ouvrière, 10 décembre 2011.

Manifestation anti-carcérale à Corbas : un rassemblement vibrant, une colère partagée avec les taulard-e-s

Manifestation anti-carcérale à Corbas : un rassemblement vibrant, une colère partagée avec les taulard-e-s 

Ce soir de 8 décembre a été l’occasion de mettre en lumière différemment la brutalité du système carcéral. Un moment de colère spontané, parfois offensif, partagée avec les prisonnier.es. Heureux hasard, un prisonnier échappera à la surveillance de ses matons et arrivera à se faire la malle ce soir-là ! Ambiance donc, des 2 côtés de cette saloperie de murs.

Petit à petit, une cin­quan­taine de per­son­nes se sont réu­nies Esplanade des Arts à St-Priest pour par­ti­ci­per à cette mani­fes­ta­tion pour dénon­cer le sys­tème car­cé­ral et le nombre impres­sion­nant de décès dans leur nou­velle prison modèle de Corbas (record de France du nombre de morts cette année…).

Les ban­de­ro­les accro­chées sur le camion de tête, sono en marche, le cor­tège entre dans une artère du centre ville de St-Priest. L’occa­sion de crier des slo­gans poli­ti­ques en ban­lieue est fina­le­ment trop rare, les habi­tants du quar­tier regar­dent les mani­fes­tant.es avec curio­sité. Les pre­miè­res tor­ches sont allu­mées pour mettre en évidence la manif, les pre­miers pétards explo­sent, quel­ques per­son­nes dis­tri­buent le 12 pages qui a été imprimé pour l’occa­sion par les dif­fé­rents col­lec­tifs anti-car­cé­raux et de sou­tien aux pri­son­niers ainsi qu’à leur pro­ches. Une infor­ma­tion cir­cule, un pri­son­nier vient de se faire la malle ! Les gens trou­vent ça super.

Bientôt la mani­fes­ta­tion emprunte la pas­se­relle SNCF (où visi­ble­ment des gens sont venu.es taguer pour la cir­cons­tance…) et de l’autre côté de la voie les attend… un héli­co­ptère ! Ambiance chasse à l’homme, ces fumiers éclairent le groupe, les mani­fes­tants leur répon­dent par des majeurs judi­cieu­se­ment tendus. Le cor­tège se marre, les flics ne doi­vent rien com­pren­dre, entre l’évasion et cette mani­fes­ta­tion. Une hypo­thèse com­mence à germer : et si ce soir les condés étaient bien trop occu­pés par autre chose que cette contes­ta­tion ?

Le cor­tège rentre sur le bou­le­vard des Nations et le mira­dor de la prison appa­raît. Le groupe hurle, la sono est pous­sée à bloc, les pre­miers slo­gans sont enton­nés. Pour mieux éclairer le groupe, une torche pro­fes­sion­nelle est « cra­quée ». La lumière rouge enva­hie la rue et les pri­son­niers (quar­tier des gar­çons) se logent der­rière leur bar­reaux. Les pri­son­niers et les mani­fes­tant.es se répon­dent dans un vacarme incroya­ble, toute la prison est au cou­rant. L’héli­co­ptère est main­te­nant au dessus de nous et des pro­jec­teurs balayent les fenê­tres de la prison et la rue où se trouve le cor­tège.
Soudain un feu d’arti­fice éclate, ce qui a pour effet de donner des idées aux pri­son­niers qui n’hési­te­ront pas à brûler du tissu aux fenê­tre pour nous répon­dre. Les vacar­mes s’enchaî­nent les uns aux autres et un stock impres­sion­nant de fusées est tiré à l’inté­rieur de l’enceinte.

L’envie démons­tra­tive d’en finir avec ces mou­roirs est trop forte et un groupe part à l’assaut des grilles qui déli­mi­tent l’enceinte de la prison. Iles com­men­cent à secouer l’ensem­ble et bien­tôt une bonne partie du reste de la manif’ les rejoint. Les tau­lards qui peu­vent nous voir sont visi­ble­ment heu­reux de cette ini­tia­tive, ils crient avec rage. En coor­don­nant leur force et le mou­ve­ment de balan­cier sur une lar­geur de 25 mètres, le grillage de 4 mètre de haut com­mence à sérieu­se­ment vaciller, les poteaux en vien­nent à se déter­rer légè­re­ment. Malheureusement, iles ne par­vien­dront pas à faire tomber le grillage. Les pre­miè­res voi­tu­res de gen­dar­me­rie se pla­cent à l’entrée de la prison.

Des bagno­les et des camions qui pas­sent dans cette zone indus­trielle klaxon­nent, cer­tains res­tent un peu pour voir ce qui se passe. Les mani­fes­tants se diri­gent vers l’entrée où les gen­dar­mes en pren­dront pour leur grade.
Ensuite ça cafouille un peu. Doit-on faire le tour de la prison ? Par où passer ? Le camion doit-il suivre ? Tous et toutes regret­tent de ne pas pou­voir être visi­bles par l’ensem­ble des détenu.es qui se trou­vent dans d’autres bâti­ments. Décision sera prise de ren­trer par le même chemin avant que les flics s’orga­ni­sent et vien­nent en nombre.

Une nou­velle torche est allu­mée, le 2e pas­sage devant les grilles sera plus rapide, une mous­ta­fette (esta­fette de gen­dar­mes mous­ta­chus ou pas) est posi­tion­née dans une des rues per­pen­di­cu­lai­res. Un inci­dent pyro­tech­ni­que fait peur à l’un des gen­dar­mes qui ordonne à son auteur.e de sortir de la manif. Les gens for­ment immé­dia­te­ment un bloc bar­rant la route du condé et lui expli­quent que per­sonne ne sor­tira du cor­tège, point à la ligne. L’arti­fi­cier se fond dans la masse et devant la réso­lu­tion des mani­fes­tants, les gen­dar­mes lâchent l’affaire. Joie.

A mesure que nous emprun­tons le chemin de retour, les pre­miers gardes mobi­les arri­vent, une dizaine pas plus. Une fois l’enceinte de la prison dépas­sée, le cor­tège rentre à pas pres­sés sur St-Priest. Au fur et à mesure des inter­sec­tions, la gen­dar­me­rie dis­pa­raît.
Sur le chemin du retour, nom­breu.ses sont ceu.lles qui pen­sent à la suite de ce ras­sem­ble­ment. Quel sens donner à la lutte anti-car­cé­rale, com­ment établir de nou­veaux liens avec les pri­son­niers, qu’est-ce que la peine, la puni­tion ? Autant de ques­tions sus­pen­dues le temps de cette mani­fes­ta­tion vibrante et colé­ri­que.

Rebellyon, 10 décembre 2011

[Lyon] Plusieurs actions directes

Plusieurs actions directes à Lyon ces derniers temps

Communiqué résumant plusieurs actions menées à Lyon.

Avertissement de la modère de Rebellyon : nous n’avons pas moyen de vérifier si ces actions ont effectivement eu lieu ou pas.

Les actions citées ici, ont été réa­lisé par des grou­pes dif­fé­rents, mais elles dénon­cent un ras le bol géné­ral. La méthode paci­fiste est répri­mée par la vio­lence per­ma­nente des forces de l’ordre, il est peut être temps de remet­tre en cause nos métho­des et de passer à l’offen­sive.

Depuis plu­sieurs années, le peuple s’exprime sans être entendu, des mani­fes­ta­tions d’une très grosse ampleur comme l’année der­nière pour les retrai­tes, à un vote contre la cons­ti­tu­tion euro­péenne. Les poli­ti­ques res­tent sourds aux cris de la rue.

La rue, elle essaie de s’expri­mer de diver­ses maniè­res. Notamment, en atta­quant les sym­bo­les du capi­ta­lisme oppres­sant. Les pubs, les ban­ques, les partis, police, les gran­des sur­fa­ces.

Ces der­niers mois, on a cons­taté dans Lyon, plu­sieurs détour­ne­ment publi­ci­tai­res sur la presqu’île, entre Perrache et Bellecour.
Plusieurs atta­ques contre des dis­tri­bu­teurs auto­ma­ti­ques de billets, nous en avons comp­ta­bi­lisé 8 sur 5 ban­ques dif­fé­ren­tes dans le centre et à Villeurbanne.
La vitrine d’un tatoueur faf à Monplaisir a également été atta­quée, ainsi que le centre d’entrai­ne­ment de la police natio­nale, et le siège régio­nal de l’UMP dans le 6e.

Ce genre d’actions, consi­déré pour beau­coup comme de la casse, s’ins­crit dans une logi­que de loi du Tallion. Le sys­tème actuel brise des vies conti­nuel­le­ment, nous le bri­se­rons jusqu’à ce qu’il dis­pa­raisse.
La pub bourre le crane du peuple pour les trans­for­mer en consom­ma­teur modèle, stop­pons ça et ser­vons nous de ces espa­ces comme des espa­ces d’expres­sion. Pour pro­fi­ter de ces consom­ma­teurs modè­les, les ban­ques ven­dent des cré­dits qui trans­forme le peuple en esclave du rem­bour­se­ment, détrui­sons les tant qu’elles conti­nue­ront de détruire nos vies.
Les partis poli­ti­ques ne sont que des pions des mul­ti­na­tio­na­les, ils créent un sys­tème basé sur la peur et la répres­sion, nous men­tent à lon­gueur de jour­née, et se fichent de nos inté­rêt tant qu’ils peu­vent s’enri­chir sur nos taxes, ne votons plus, réap­pro­prions nous nos vies sans passer par eux, et ne lais­sons pas leurs petits pions vêtus de bleus nous pour­rir la vie.
Les atta­ques de fachos sur­tout en région lyon­naise, sont de plus en plus fré­quen­tes et sans limi­tes.

Les cibles sont nom­breu­ses, orga­ni­sez vous.

Les actions citées ici ont été réa­li­sées par des grou­pes dif­fé­rents, mais elles dénon­cent un ras le bol géné­ral. La méthode paci­fiste est répri­mée par la vio­lence per­ma­nente des forces de l’ordre, il est peut être temps de remet­tre en cause nos métho­des et de passer à l’offen­sive.

Rébellyon, 10 décembre 2011