[Mauléon – 79] Le travail au cimetière

NdPN : tandis que le train du désastre social et écologique s’emballe, des salarié.e.s de Micheletti ont manifesté leur colère d’être sans doute bientôt jeté.e.s comme des déchets en érigeant un cimetière dans une zone économique du bocage bressuirais… les salarié.e.s de CEIT Loudun (dont Micheletti est une filiale) les soutiennent. Voir les photos sur le lien ci-dessous vers le site de la NR.

CEIT : croix tombales et drapeaux en berne

Dans le bocage bressuirais et le Loudunais, des salariés du groupe CEIT ont manifesté à nouveau hier leurs inquiétudes sur l’avenir de l’entreprise.

Une cinquantaine de croix tombales ont été plantées hier midi à l’entrée du parc de la zone économique de Rorthais, prés de Mauléon dans le Nord Deux-Sèvres. Elles portent le nom de chacun des cinquante salariés de la société Micheletti, sise à deux pas de là. Un panneau indique également « 1987- ? ». Ils ont été suivis par d’autres salariés à Thouars. En réponse et pour les soutenir, les salariés de CEIT Loudun ont mis les drapeaux du siège en berne.

Le fabricant de pièces en polyester Micheletti est en effet une filiale du groupe loudunais CEIT, de qui son activité dépend à 70 %. Or, ce dernier (qui emploie 200 personnes à Loudun et une quinzaine à Thouars), pourtant leader en matière d’aménagement des trains, a déposé le bilan la semaine dernière. Le tribunal de commerce de Poitiers statuera sur son sort vendredi prochain.

Un paradoxe

Si elle devait être négative, la décision du tribunal aura forcément des incidences sur le sort de Micheletti car ses autres clients à eux seuls ne peuvent pas faire vivre le site de Rorthais. La situation de CEIT est un paradoxe. En effet, son carnet de commandes est plein, mais ses caisses sont vides, notoirement depuis son rachat par le groupe d’investisseurs américains Stockdale en avril 2013.

Nouvelle République, 2 avril 2014

[Poitiers] Composition du théâtre de Guignol à l’hôtel de ville

Pour les curieux.ses, la Nouvelle République évoque aujourd’hui la nouvelle composition du conseil municipal (et aussi du conseil d’agglomération), avec les expressions des divers figurants de « l’opposition »…  qui ne pourront de toute façon peser en rien, dans un système où le parti gagnant est mis en situation ultramajoritaire.

Tant pis ou tant mieux, car nous n’avons envie d’obéir ni aux uns ni aux autres. Aux camarades sincères qui ont investi tant d’énergie dans les élections pseudo-représentatives, à notre sens pour rien, nous souhaitons bon courage… et surtout de nous retrouver dans les luttes réelles, loin du spectacle moisi de la politique professionnelle. Car peu nous importe ce mauvais sitcom, parodie grotesque et fort éloignée des assemblées populaires : seules les luttes sont payantes, et elles ne se jouent certainement pas dans les lieux institutionnels du spectacle de la dépossession.

Pavillon Noir, 2 avril 2014

NdPN : voir ou revoir cette quatrième partie du film de J.-F. Brient, De la servitude moderne. Cliquer sur l’image pour lire la vidéo sur youtube ( notamment à partir de 4’24) :

De la servitude moderne (4ème partie)

[Nantes] Flics et juges travaillent suite à la manif du 22 février

NdPN : Le sinistre Ayrault a peut-être dégagé, pour autant la nomination de Valls n’augure rien de meilleur : une nouvelle vague de répression contre les anti-aéroport s’est abattue à Nantes suite à la manif du 22 février, et l’enquête poursuit son cours. Solidarité ! La lutte continue de plus belle !

Soutien contre la rafle suite à la manif du 22

Au lendemain de la fin des municipales (tiens tiens), la presse, et donc la préfecture, fait l’état de l’arrestation de 8 à 10 personnes en rapport avec la lutte de l’aéroport et plus précisemment de la manif du 22.

Rassemblement en soutien toute la journée devant Waldeck. RDV à 18h à la prefecture pour protester contre les  arrestations !!!

Nantes_ville_socialiste_finie-medium

Peu de détails pour l’instant, rien ne permet d’indiquer qu’elles seront effectivement poursuivies.

Il s’agit en tout cas d’un démonstration de force, visant à intimider le mouvement et racheter un peu de crédibilité à ce gouvernement en déroute. Celui là même qui refuse d’écouter « sa » population et préfère la force, comme on s’en apreçoit encore.

Un appel est lancé à se retrouver devant le commissariat de Waldeck-Rousseau le plus rapidement possible pour soutenir les personnes qui se sont fait arrêtées.

http://www.ouest-france.fr/fait-divers-premier-coup-de-filet-apres-les-emeutes-de-nantes-2069534

http://www.presseocean.fr/actualite/nantes-interpellations-apres-la-manifestation-du-22-fevrier-contre-laeroport-31-03-2014-10

http://pays-de-la-loire.france3.fr/2014/03/31/notre-dame-des-landes-des-arrestations-en-cours-en-loire-atlantique-449495.html

Vu sur Indymedia Nantes, 31 mars 2014

Lundi 31 mars

Dans la lutte contre l’aéroport

- 19h deux personnes sont sorties à Nantes. L’une n’a pas de charges et l’autre sera convoquée plus tard. Quatre personnes passeraient en comparution immédiate demain mardi, ce qui est confirmé par les médiasbourgoises collabosdupouvoir. Deux mineurs passeraient devant le tribunal pour mineurs. Tous sont accusés de « violences sur les forces de l’ordre » et/ou de « dégradations ». Voir le résumé.

- 17h Des nouvelles du rassemblement à Nantes. Jusqu’en début d’après midi, les flics n’avaient pas confirmé que des garde à vue ont été notifiées. Il semblerait que jusque là les personnes retenues le soient sur le régime de l’audience dans le cadre d’une enquête préliminaire depuis 6 à 8h ce matin. Une personne s’est fait saisir ordinateurs et habits qui auraient été restitués. Deux mineurs feraient partie des personnes retenues. Les autorités n’ont toujours pas communiqué et les médias disent tous a peu près la même chose

Vu sur Zad.nadir.org, 31 mars 2014

Mardi 1 avril

19H30 des nouvelles de la legale team

il y a eu plusieurs comparutions immediates aujourd hui, plusieurs personnes ont été condamnées a 5 ou 4 mois ferme sans mandat de depot.  une personne a été condamnée a 1 an ferme avec mandat de depot pour port d’arme et engins explosifs et violence sur agent.
en general, les pesonnes ont été condamnées plus fermement que le requistoire de la procureur.
Toutes les condamnationos se basent plus sur les auditions que sur des preuves reelles.
il y aura un bilan plus precis de la legale team demain ou apres demain.

Vu sur Zad.nadir.org, 1er avril 2014

ND des Landes. De 2 mois de sursis à un an ferme contre 4 manifestants

Deux mois de prison avec sursis à un an ferme ont été prononcés à l’encontre des 4 prévenus jugés pour dégradations et violences sur les policiers à la manif anti-aéroport.

Le procureur avait requis entre six mois de prison avec sursis et six mois ferme, à l’audience des comparutions immédiates du tribunal correctionnel de Nantes ce mardi après-midi.

Les décisions viennent de tomber : des peines de 2 mois de sursis à un an ferme ont été prononcées à l’encontre des quatre prévenus jugés pour dégradations et violences sur les forces de l’ordre lors de la manifestation anti-aéroport qui avait dégénéré violemment le 22 février dernier.

Salle évacuée

La peine d’un an ferme a été prononcée à l’encontre d’un des prévenus qui avait fabriqué des fumigènes, objets incendiaires destinés à être lancés sur les forces de l’ordre. Il avait déjà un casier judiciaire.

De nombreux militants anti-aéroport étaient venus soutenir les prévenus. Ils ont manifesté bruyamment leur désapprobation lors de l’énoncé des peines.

La salle a été évacuée.

Ouest France, 1er avril 2014

[Poitiers] Repaire sur le thème de la santé

Repaire de « Là-bas si j’y suis » sur la santé

Le 2 avril 2014 au Plan B, à 20h / Entrée libre

Droit constitutionnel ? Marché juteux ? Enjeu individuel, collectif, économique ? Qu’est-ce que la santé ?

Si mon corps m’appartient, qu’en est-il de ma santé ? Est-ce un capital que je dois gérer ?

Un patrimoine mondial de l’humanité ? Les enjeux de santé sont-ils solubles dans l’économie ?

Ou nous faudra t-il un jour repenser l’économie pour préserver notre santé ?

Mail de la liste du repaire AMG Poitiers

[LGV] Le progrès passe par l’insomnie

NdPN : encore un râleur qui s’insurge contre l’intérêt de Vinci commun…

LGV : des travaux de nuit autorisés mais contestés

Depuis le début de la semaine, les engins de chantier sont autorisés à travailler toute la nuit sur le viaduc de l’Auxance. Un riverain est furieux.

Benoît Tercier, l’un des plus proches riverains de la future LGV au niveau des viaducs de l’Auxance, à Chasseneuil-du-Poitou, est furieux. Dans la nuit de mercredi à jeudi, vers 4 heures du matin, il a été réveillé par des bruits liés aux travaux de construction, censés s’arrêter de nuit. Après avoir tenté d’obtenir des explications tant auprès de sa mairie que de la gendarmerie, Benoît Tercier a appris que la préfète de la Vienne avait signé, fin février, un arrêté dérogeant à l’arrêté initial et autorisant à titre exceptionnel de tels travaux durant deux fois six semaines.

La bête noire

Ces travaux de nuit permettent de poser les corniches de protection acoustique des deux côtés des viaducs, « de nuit afin de réduire les risques d’hygiène et de sécurité pour les équipes, l’espace sur le tablier étant restreint ». Explication de cette formulation sibylline par la direction de Lisea, maître d’ouvrage du chantier : le positionnement de la grue qui soulève les panneaux d’isolation phonique ne permet pas à d’autres ouvriers que ceux préposés à la pose de ces panneaux de circuler sur le tablier. Les travaux de nuit sont la seule solution pour éviter d’arrêter l’ensemble du chantier durant cette opération longue et délicate. Peu convaincu par cette explication, Benoît Tercier, qui se dit le porte-parole de ses voisins, pense qu’il s’agit plutôt de rattraper le retard pris par le chantier, ce que nie la direction de Lisea. Il se dit prêt à saisir le tribunal administratif d’une procédure de référé suspension, les travaux de nuit pouvant s’étaler, selon l’arrêté, sur deux périodes de six semaines s’achevant le 11 juillet. A noter que Benoît Tercier est en train de devenir la bête noire de Lisea : en janvier, il avait protesté de la même façon contre des travaux effectués le week-end, en contravention cette fois avec l’arrêté préfectoral. Selon certaines sources officielles, ces travaux supplémentaires étaient liés à la venue, le lundi, du ministre du Travail Michel Sapin sur le chantier. Une explication que Lisea a toujours contestée.

V. B., Nouvelle République, 31 mars 2014