[Poitiers] France 3 Poitou-Charentes en grève

France 3 Poitou-Charentes en grève aujourd’hui

Les chaînes de France Télévisions sont perturbées ce jeudi, notamment les directs et les journaux télévisés, en raison d’une grève de protestation contre le plan de départs volontaires présenté par la direction dans un contexte de crise. En Poitou-Charentes, il est question de supprimer deux postes. «Cela peut sembler un petit chiffre, mais il est basé sur une hypothèse de la direction : confier des tâches de montage (technique) à des journalistes. Une nouvelle attaque sur la qualité de l’information… et nos conditions de travail.» expliquent les représentants syndicaux.

Nouvelle République, 7 novembre 2013

Le Monde Libertaire n° 1720 (du 7 au 12 Novembre 2013)

NdPN : le ML hebdo n°1720 est sorti ce jeudi dans tous les bons kiosques, en voici le sommaire, avec des liens vers des articles lisibles en ligne. Bonne lecture !

Le Monde Libertaire n° 1720 (du 7 au 12 Novembre 2013)

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« Les progrès sociaux s’opèrent en raison des progrès des femmes vers la liberté et les décadences d’ordre social en raison du décroissement de la liberté des femmes. » – Charles Fourier

Sommaire du Monde Libertaire n° 1720

Actualité

L’incohérence bretonne, par J.-P. Aupetitgendre, page 3

Acheter la paix sociale, par E. Vanhecke, page 4

Maurice Taylor, le retour, par Justhom, page 5

Météo syndicale, par J.-P. Germain, page 6

On nous pollue la vie, par P. Schindler, page 7

International

Syndicalisme autonome algérien, par R. Pino, page 8

Arguments

Révolution dans la psychiatrie, par N. Potkine, page 10

France, tes emblèmes foutent le camp, par M. Rajsfus, page 12

Limites de la non-violence ?, par A. Bernard, page 14

Histoire

Sylvain Maréchal, le tyrannicide, par Erwan, page 15

À voir, à lire

Médecin de famille, par Mato-Topé, page 18

Chemins d’exil et d’espoir, par T. Guilabert, page 19

Expression

Au mur, le vieux monde, par Cettia Cetti, page 20

Illustrations

Aurélio, FYD, Kalem, Krokaga, Riri

Editorial du Monde Libertaire n° 1720

Les lycéens sont dans la rue, défilant contre la xénophobie d’État qui s’est déchaînée dernièrement dans l’Hexagone avec l’affaire dite « Leonarda ». On ne reviendra pas plus en détail sur cette histoire largement médiatisée, d’autant qu’il ne nous semble pas nécessaire de démontrer en quoi l’expulsion d’une personne sans papiers d’identité français est une ignominieuse pratique xénophobe. Ce qui nous intéresse, c’est la mobilisation d’une partie de la jeunesse, des collèges et des lycées, qui a rapidement pris de l’ampleur et qui, dit-on, est amenée à ne pas s’essouffler de sitôt. On s’y intéresse, et on s’en réjouit, bien sûr. Même si, déjà, on peut regretter l’absence de volonté de tisser des liens avec d’autres luttes et résistances sociales, ne serait-ce qu’avec les mouvements de sans-papiers, ceux qui n’établissent aucune distinction entre homme et femme, entre travailleur, chômeur, écolier, collégien, lycéen et étudiant, tous étant victimes des mêmes politiques et des mêmes flics qui, servilement et parfois avec zèle, les appliquent, la bave aux lèvres. Mais, après tout, peut-être que ces liens finiront par s’établir dans les jours à venir, s’imposant comme une évidence face à un gouvernement qui n’aspire qu’à faire du cas par cas médiatique pour jouer avec son image auprès de son électorat, lequel va de la gauche à l’extrême droite. D’autant que les luttes ne manquent pas, en France, quoi qu’on en dise et qu’en laissent penser les médias et leur boulimie de sondages. N’en déplaisent aux pessimistes de service ou aux chantres de la démobilisation, la colère et les résistances sociales sont là. Il ne leur manque qu’une chose : la convergence.

[Angers] Marche des femmes contre les violences sexistes et sexuelles

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Marche des femmes 22 novembre 2013

Aujourd’hui, vendredi 22 novembre 2013, nous, les femmes, marchons dans les rues d’Angers contre les violences sexistes et sexuelles qui nous sont faites.

De tout âge, de toute origine, de toute identité ou orientation sexuelle et de toute condition, nous marchons car nous voulons nous rassembler, être visibles, manifester notre solidarité. Nous voulons nous réapproprier la rue par nous-mêmes.

Nous marchons la nuit parce que l’espace public reste encore à conquérir par et pour les femmes. Théoriquement ouvert à toutes et tous, il demeure en réalité bien davantage le territoire des hommes. Il faut que disparaisse cette conviction que notre présence à nous, les femmes, dans l’espace public la nuit, n’est ni légitime ni responsable et que nous ne pouvons nous y aventurer qu’à nos risques et périls !! Nous refusons que la peur imprègne notre quotidien et nos comportements.

Nous voulons pouvoir nous déplacer seules, où nous le voulons et quand nous le voulons. Nous refusons d’être cantonnées à l’espace privé.

Nous refusons d’être considérées comme des corps disponibles : sifflées, interpellées «ma chérie», «ma belle», insultées «gros cul», «t’es moche», «sale gouine», voire agressées physiquement. Ces violences quotidiennes sont banalisées mais sont constitutives d’un véritable harcèlement. Elles peuvent être le terreau propice aux violences sexuelles et doivent nous rappeler que le rapport de domination des hommes sur les femmes existe toujours, ici et maintenant.

Non, la domination masculine n’est pas «naturelle». Construite socialement et relayée par l’éducation, elle influe sur les comportements individuels comme sur les rapports sociaux et maintient les rapports inégalitaires entre les femmes et les hommes.

«Rappelons qu’en France aujourd’hui :
– 150 à 200 femmes sont violées chaque jour
– Seulement 10% d’entre elles porteront plainte
– Seulement 2 à 5% des agresseurs seront condamnés»

Ce soir, toutes ensemble, nous réaffirmons notre droit à nous déplacer librement, sereinement, de jour comme de nuit dans l’espace public.

source : collectif d’égal à égales

[Poitiers] Manifestation pour l’arrêt des expulsions, et la réquisition des logements vides

Le petit manuel Valls (Chapitre Roms) illustré à Poitiers :

La préfecture joue la répression plutôt que l’insertion

Évacuation policière, régularisations en trompe l’œil, expulsions programmées, Voilà la réponse de la préfecture aux roms du squat des Glières !

Durant les 4 mois de délai accordés par la justice, aucune proposition de relogement, aucun accompagnement social, mais un pseudo « diagnostic social » (entretiens parfois bâclés en 1h) effectué par un organisme n’ayant pas compétence et aux conclusions inconnues..

Mais en 24h, une évacuation policière, une famille élargie de 25 personnes (dont 13 enfants) transportée dans un gymnase, puis dispersée (Chambres d’hôtel temporaires et appartement), 4 récépissés qui ne garantissent que 3 mois de séjour, 6 Obligations de Quitter le Territoire Français dans les 30jours!

Voilà comment la préfecture entend l’application de la circulaire interministérielle d’août 2012 ! Celle-ci demande aux préfets avant toute évacuation « l’établissement d’un diagnostic et la recherche de solutions d’accompagnement dans les différents domaines concourant à l’insertion des personnes (scolarisation, santé, logement/mise à l’abri). »

DNSI dénonce l’hypocrisie du discours de la préfecture

dont les initiatives viennent en fait contrecarrer toutes les démarches d’insertion entreprises par les familles accompagnées par les militants des associations.

Les OQTF visent les hommes, le plus susceptibles de travailler. La scolarisation des enfants est remise en cause, ainsi que le suivi médical notamment des jeunes enfants et des femmes enceintes. Deux domaines favorisant l’insertion et dans lesquels les associations avaient fortement investi en réponse aux demandes des familles. Enfin, face aux insuffisances notoires de l’accueil d’urgence l’ouverture de squats devient la seule réponse possible pour certains.

DNSI exige :

  • L’annulation des Obligations de Quitter le Territoire Français et l’attribution de titres de séjour apportant une stabilité préalable indispensable à toute insertion
  • L’annulation des expulsions programmées des squats de l’Étape et de Croutelle et la réquisition de ces locaux, propriétés de la ville de Poitiers et de l’État, avec des aménagements suffisants pour un habitat à moyen terme.
  • La recherche d’un hébergement permettant un regroupement familial des anciens des Glières
  • La mise en place d’une médiation accompagnant les familles vers le droit commun en matière de santé, travail, logement, éducation.

Manifestons nombreux
Mercredi 6 novembre 17h30, avec banderoles,
devant le Palais de justice de Poitiers

Arrêt des expulsions, réquisition des logements vides !
Régularisation de tous les sans-papiers !

Signataires DNSI : Groupe local La CIMADE Poitiers, Collectif contre les expulsions et pour le droit de vivre en France, DAL86, Divano, Réseau Éducation Sans Frontières 86, Romeurope Poitiers, Solidaires 86, Europe Écologie-Les Verts, Les Alternatifs, Gauche Anticapitaliste, Nouveau Parti Anticapitaliste, Parti de Gauche.

source : Démosphère Poitiers

[DAL 86] Contre les expulsions, organisons-nous !

NdPN : voir aussi le nouveau communiqué du DAL 86 en réaction aux propos de la préfète dans un magazine.

Le DAL 86 propose une réunion à toutes les personnes révoltées par la politique préfectorale à l’égard des habitant-e-s expulsé-e-s du squat des Glières (individus, orgas politiques, syndicats, associations), ce vendredi 26 octobre à 18h, à la Maison de la Solidarité (22 rue du pigeon blanc à Poitiers). Il s’agira de réfléchir aux suites, avec l’idée d’un rassemblement mercredi 30 octobre à 18h.

Le DAL 86 vous invite aussi à l’assemblée générale du squat de l’Etape, ce même vendredi 26 octobre, à 20h au squat l’Etape (rue d’Oléron à Poitiers).

Mail, 24 octobre 2013