Archives de catégorie : Okupa y resiste

Logement d’urgence : premier accroc pour la ministre Duflot

Logement d’urgence : premier accroc pour la ministre Duflot

La toute nouvelle ministre du Logement a annoncé la fermeture des places d’hébergement hivernal… tout en militant contre une politique « au thermomètre ». Un premier renoncement, pour    les associations du secteur.

C’est son premier accroc de ministre. Jeudi 28 juin, Cécile Duflot, ministre en charge du Logement, annonçait la fermeture, sous trois jours, des 2 650 places d’hébergement hivernales qu’elle avait maintenues ouvertes au-delà de la trêve, sur les 16 500 places ouvertes en période hivernale selon le ministère (19 000 places selon les associations). La ministre s’en remet aux services intégrés d’accueil et d’orientation (Siao) pour proposer « systématiquement une solution de relogement adaptée aux personnes et aux familles […] : logement accompagné, accueil dans une structure pérenne d’hébergement ou à l’hôtel ».

Pour la Fédération nationale d’accueil et de réinsertion sociale (Fnars), c’est un premier coup de canif aux engagements de l’ex-secrétaire générale d’Europe Écologie-Les Verts, qui promettait le 22 mai d’en finir avec la gestion de l’hébergement hivernal « au thermomètre ».

Elle annonçait sur Canal+ une prolongation du dispositif hivernal pour l’hébergement d’urgence :

La Fnars milite, au sein d’un collectif de 33 associations de terrain, contre « l’hypocrisie » d’une gestion saisonnière de la crise du logement. « Les SDF meurent plus l’été que l’hiver, en particulier à cause des chutes thermiques », rappelle ainsi la Fondation Abbé-Pierre, cité par l’AFP.

Arbitrage de Bercy

Cécile Duflot réaffirme pourtant sa volonté de « rompre avec le système saisonnier ». Trois centres d’hébergement de la région parisienne, « où les besoins sont les plus pressants », restent ouverts après le 1er juillet, et le ministère réaffirme que des solutions seront proposées à tous les sans-logis.

Mais ces déclarations n’ont pas suffi à rassurer les associations. « L’absence de crédits complémentaires » rend plus qu’incertaine la probabilité que tous les sans-logis soient orientés vers une solution acceptable, selon la Fnars, qui prévoit que les personnes hébergées jusqu’alors se retrouvent à l’hôtel ou dans la rue.

Les associations critiquent surtout la « brutalité » de la décision de Mme Duflot. « Des annonces subites, pour la Croix-Rouge française, alors qu’une rencontre était prévue le 5 juillet avec le collectif des associations unies ».

De quoi nourrir quelques inquiétudes sur la gestion de la « crise majeure » de l’accès à l’hébergement, pour l’association Droit au logement (DAL), car cette décision émane selon elle d’un arbitrage du ministère du Budget, qui aurait refusé à Cécile Duflot la rallonge qu’elle demandait. « Tout n’est pas joué, estime Jean-Baptiste Eyraud, porte-parole du DAL, contacté par téléphone, mais on voit s’éloigner l’objectif du droit à l’hébergement. C’est malheureux que [Cécile Duflot] ait cédé sur cette histoire pour des raisons budgétaires. C’est avec l’argent des riches qu’il faut faire des économies, pas sur le dos des sans-logis. »

« Pousser le bouchon »

Le mécontentement remonte aussi des centres qui ont dû subitement fermer leurs portes. À Neuilly-sur-Marne, une vingtaine d’occupants du foyer d’urgence de Ville-Évrard craignaient d’être mis à la rue. Ils sont finalement hébergés dans un autre centre maintenu ouvert, à Pantin, dans des conditions qu’ils jugent « insatisfaisantes », sans avoir de certitude de pouvoir y rester. « Il faut voir les conditions de vie indécentes dans ce centre d’hébergement, prévient aussi Jean-Baptiste Eyraud. Ils vivent avec parfois moins de 2 m2 par personne. »

Ils se sont donc mobilisés collectivement pour tenter d’obtenir des droits et « pousser le bouchon », raconte Guillaume Farny, un des porte-parole du groupe : « Il faut reconnaître que les personnes du CEFR [qui gèrent certains centres d’hébergement d’urgence] font ce qu’ils peuvent. Ils sont coincés : ils ont développé certaines pratiques inacceptables, mais ils ont réalisé la prouesse de nous trouver des places. Mais ce n’est pas à ces gestionnaires d’inventer des solutions. Il faut dessolutions politiques courageuses. »

En la matière, tout n’est pas dépendant des moyens financiers, assure Jean-Baptiste Eyraud. « Il faut appliquer la loi et réquisitionner les logements vides », demande-t-il. En France, selon les chiffres de l’Insee cités par le DAL, 2,4 millions de logements sont vides.

CGT Logement, 5 juillet 2012

[Anti-THT] Normandie : un été sous haute tension (article du Canard Enchaîné)

Normandie : un été sous haute tension – Article « Le Canard enchaîné » du 4 juillet 2012

Préfet survolté, gendarmes nerveux, agriculteurs en colère et déboulonneurs à l’ouvrage, l’installation de la ligne à très haute tension fait des étincelles.

Alors que le chantier de l’EPR de Flamanville accumule les retards, les travaux de la ligne à très haute tension (THT) chargée d’acheminer l’électricité qu’il fournira (normalement) en 2017 ont commencé à marche forcée au début de l’année. Plus de 160 km ! Un pylône tous les 400 mètres environ ! Dans une région qui compte déjà trois lignes de 400000 volts ! Visite au pays des pylônes flambant neufs.

Pylônes 102-105 , poste de transformation de Taute. Le chantier de la ligne démarre ici, à 60 km de Flamanville. Au pied d’un pylône, une équipe d’ouvriers fait une pause. A peine l’envoyé du « Canard » leur a-t-il posé une question que surgissent les gendarmes : « Vos papiers ! » Après un contrôle d’une demi-heure, le voilà invité à déguerpir…

Pylône 108. A la suite d’un « déboulonnage » symbolique de pylône à Saint-Martin-d’Aubigny, Michel Houssin, président de l’association Marais sous tension, a été jugé le 19 juin. RTE, filiale d’EDF chargée du transport de l’électricité, demande 5000 euros de dédommagement : les 14 boulons devaient être de qualité. Tout au long de la ligne, élus et associatifs ont déposé des recours en justice par dizaines (dont six devant le Conseil d’Etat), pour des raisons sanitaires et environnementales. Les blocages s’étant multipliés, depuis fin mars le tribunal de Coutances, sur requête de RTE punit tout rassemblement sur le chantier d’une astreinte de 2000 euros par heure et par personne. Du coup, les sabotages nocturnes ont pris le relais : pylônes sciés, sacs de ciment crevés, sables dans les réservoirs des engins… Sur le chantier, RTE met les bouchées doubles pour avoir fini à la fin de l’année.

Pylône 205. Au Guislain, village de 117 habitants, c’est plus calme. « On ne peut pas s’opposer à l’Etat. L’argent est là, il faut le prendre », explique le maire. Sa commune qui reçoit cinq pylônes, touchera pas moins de 177000 euros. Rappel : la construction de la ligne coûte 200 millions ; les « mesures compensatoires » s’élèvent à 100 millions. D’où son surnom : la « ligne t’es acheté ».

Pylône 207. Une ferme de Maupertuis. « Ce qui m’intéresse, ce n’est pas l’argent, c’est la santé et le paysage ! » témoigne un éleveur qui écopera bientôt d’un pylône dans son paturage. Voilà quatre ans, les associations du coin ont fait réaliser une étude sur les rayonnements électromagnétiques qui montre, chez les riverains vivant à moins de 300 mètres d’une THT, une nette augmentation des états dépressifs, vertiges et insomnies ; le bétail, lui, souffre d’agressivité, de troubles de la croissance et d’infections mammaires. L’électricien reconnaît tacitement ces nuissances : il rachète les maisons (plus d’une centaine) se trouvant dans la bande des 100 mètres de part et d’autre de la ligne. Et, quand les éleveurs se plaignent que leurs bêtes sont malades, il leur fait signer des protocoles de recherche confidentiels. Si ça ne s’arrange toujours pas, l’électricien signe de gros chèques : en 2007, Dominique Vauprès, éleveur de bovin particulièrement remonté, a reçu plus de 74000 euros d’indemnités. « Le plus souvent, quand un éleveur se plaint, explique Dominique Fourmont, éleveur et membre de l’association Monderbréal, RTE dépêche un véto, qui examine l’élevage et accuse d’abord le paysan de mal s’occuper de ses bêtes. » Oh, les vaches !

Pylônes 220-223. Colline de Montabot. Deux hélicoptères se relaient sur le chantier : l’un sert à monter les pylônes hauts de 50 mètres, l’autre à surveiller les regroupements d’opposants. Dimanche 24 juin, quelques 500 manifestants antinucléaires ont été dispersés par autant de CRS à coups de Flash-Ball, lacrymo et grenades. Bilan : 25 blessés.

Pylône 226. Début juin, brandissant un arrêté municipal interdisant les travaux sur sa commune, Jean-Claude Bossard, maire du Chefresne, tente de s’opposer au chantier de terrassement. Il est placé en garde à vue. Il démissionne pour protester, suivi par le conseil municipal. Ils devront être réquisitionnés pour tenir le bureau de vote lors des législatives. Cerise sur le pylône : l’association pour les espaces verts bio créée par Bossard a été privée de subventions.

Pylône 227. Vision ubuesque : des gendarmes munis de longues-vues montent la garde au somment du château d’eau du Chefresne. Loué par la municipalité aux opposants, ce bâtiment désafffecté leur servait de QG jusqu’à ce que , le 20 juin, Adolphe Colrat, préfet de la Manche, prenne un arrêté d’expulsion prétextant des « raisons de sécurité ». A 5 heures du matin, les gendarmes défoncent la porte à coup de bélier et chassent les occupants. Subtilité : l’arrêté devant être affiché en mairie avant l’expulsion, les gendarmes avaient pris soin d’aller casser la vitrine municipale au milieu de la nuit pour y glisser le document… Deux plaintes ont été déposées par le maire, l’une contre l’Etat, pour « excès de pouvoir », l’autre contre le préfet et le commandant de gendarmerie, pour destruction de biens, effraction et atteinte à la liberté de réunion.

Pylônes 547-552. Forêt du Pertre, Ille-et-Vilaine. Pas de chance, ces pylônes vont être construits sur le périmètre du captage d’eau de Vitré, 16000 habitants. Le 20 mars, l’Agence régionale de santé (ARS), décelant « un risque pour la ressource en eau », s’oppose à la construction du pylône 547, à cheval sur un drain. Une semaine plus tard, arrière toute ! L’ARS rend un avis favorable. La fée électricité fait de ces miracles… La mairie de Vitré qui a déposé un recours pour excès de pouvoir, a été débouté au nom de l’ « intérêt public ». Le plus simple serait en effet que les Vitréens déplacent leur ville.

Base d’aménagement, Saint-Martin-des-Champs. Rendez-vous téléphonique est pris avec le cerveau de la ligne THT, Jean-Michel Ehlinger. Mais l’envoyé spécial du « Canard » étant dans le coin, il décide de faire un saut au quartier général de RTE, dont une brochure vante la façon dont elle « s’inscrit dans la continuité de la concertation de terrain ». Le hic, c’est qu’il n’existe aucune adresse, juste une boite postale. Nous entrons au Grand Chien, modeste bar-pizzeria au bord de la route. Incroyable mais vrai : le QG de RTE se trouve ici même, au premier étage du bar, auquel on accède par une porte dérobée. La chargée de com’ commence par essayer de nous enfumer : « La ligne servira à l’éolien offshore… » Voyant notre scepticisme, Ehlinger met fin à l’entrevue : « RTE ne communique plus. » Décidément, le courant a du mal à passer…

Professeur Canardeau, Le Canard Enchaîné, 4 juillet 2012

[Poitiers] Invitation à la soirée de soutien le 9 juillet pour les sans logis et mal logés réprimés

Invitation à la soirée de soutien le 9 juillet pour les sans logis et mal logés réprimés

Lors de l’étape de la marche des Indignés Bayonne – Paris, le Comité des sans logis et mal logés de Poitiers soutenu par le DAL86 a monté un campement, place du marché, à partir du 30 mars dernier, pour exiger un logement décent pour tous.

Le 2 avril à partir de 9h du matin commence une expulsion brutale du campement par une cinquantaine de policiers, expulsion commanditée par la municipalité. Des personnes ont été blessées : bleus, luxation de l’épaule… Des couvertures, duvets, tentes, tivoli, matériel de cuisine, affaires personnelles… ont été saisis. Six personnes sont arrêtés et placées en garde à vue. Cinq sont poursuivies pour résistance violente en réunion. Ce qui n’est qu’une façon habile pour la police de justifier ses exactions face à des manifestants non-violent. Leur procès aura lieu le 10 juillet à 16h

Les évacuations brutales et la répression féroce ont continué. Bien qu’à la fin il n’y avait plus de tentes et de couvertures, le campement a duré trois semaines. Les problèmes de logement n’étant pas réglés, à partir du 21 avril, il a été décidé de réquisitionner une grande maison bourgeoise laissée à l’abandon depuis plus de 14 ans, au 11 Rue Jean Jaurès à Poitiers, afin d’accueillir toutes celles et ceux qui se retrouvent dans des situations de logement révoltantes. Le but était de faire un lieu d’accueil, de logement et d’hébergement autogéré pour des sans-abris et mal-logés et pour tous ceux qui le souhaiteraient.

Dans la nuit du 26 au 27 avril un début d’incendie à conduit à l’expulsion de fait et à l’interpellation des ses trois occupants. Bien que victimes d’un incendie, ils ont alors subi treize heures de garde à vue, et sont convoqués au tribunal le 12 juillet à 14h pour « dégradation involontaire par utilisation de bougie sans surveillance, et de s’être introduits et maintenus dans un domicile à l’aide de manœuvres ou menaces ou contraintes ou voies de faits, en l’espèce les portes étant déjà ouvertes, immeuble déjà squatté ».

Pour soutenir ces militants et exiger leur relaxe, nous vous invitons à la soirée du 9 juillet qui débutera à 17h avec la mise en place d’une expo photo place du marché (près du parvis Notre Dame) suivie d’un rassemblement de soutien avec information à partir de 18h. Et à partir de 19h une soirée débat à la Maison du Peuple (salle Jouhaux) sur le logement et la répression des militants, en présence de JB Eyraud porte parole du DAL national, le DAL17, le DAL37… Nous vous invitons aussi à venir soutenir les militants aux procès qui auront lieu le 10 juillet à 16h et le 12 juillet à 14h.

Relaxe pour tous les huit militants sans logis et mal logés poursuivis qui n’ont fait qu’oser relever la tête et exiger le respect de leurs droits !

Comité poitevin contre la répression des mouvements sociauxantirep86@free.fr

Démocratie réelle maintenant – Poitiersdemocratiereelle86@free.fr

DAL86dal86@free.fr – 06 5293 54 44 / 05 49 88 94 56

[La Rochelle] Des squatteurs au tribunal – appel à soutien

Des squatteurs au tribunal !

Nous occupons, depuis près d’un mois, une maison laissée vide par ses propriétaires, à savoir l’Edf. A la Rochelle, plus de 3 000 logements sont ainsi laissés à l’abandon. En les investissant, nous ne faisons qu’appliquer par nous-mêmes la loi de réquisition des logements vides de 1945. Face à l’incapacité de l’État et des associations de nous trouver des logements décents et abordables, nous avons donc choisi de squatter. Mais l’Edf et la Justice des Puissants ne l’entendent pas ainsi. Ils nous assignent au tribunal par une procédure d’urgence. Nous permettons de douter de l’urgence soudaine de notre expulsion alors que cette maison est vide depuis plus de quatre ans.

Nous vous invitons donc à un rassemblement de soutien, à l’occasion de notre procès, le lundi 2 juillet à 8 heures 45, devant le Tribunal d’Instance de la Rochelle, 67 rue de Jéricho (Bel Air).

Mail, 27 juin 2012

[Notre-Dame des Landes] 7-11 juillet : forum européen contre les grands projets inutiles

L’antinucléaire, une lutte globale contre la société capitaliste

Ainsi donc, grâce à la victoire des socialistes et au combat acharné mené par EELV contre le nucléaire, nous avons obtenu l’annonce de la fermeture de la centrale de Fessenheim d’ici à la fin du quinquennat et la promesse de ramener à 50 % la part du nucléaire dans la production d’électricité (qui est actuellement de 75 %) d’ici à… 2025 ! Bravo !

Ces quelques « même pas miettes » jetées aux écolos en échange de bons et loyaux services au système capitaliste nous montrent à quel point les tergiversations pour écarter l’orientation d’« arrêt immédiat du nucléaire » ont été improductives. Entre la décision immédiate de sortie dans 25 ans, dans 10 ans ou dans 5 ans et la diminution partielle et progressive en 15 ans, il ne s’agit finalement que de prendre en compte le fait que la fin du nucléaire ne doit pas nuire au système économique qui nous régit et à ceux qui le dirigent. Les sommes investies dans cette industrie depuis des décennies sont telles qu’il faut le temps de les rentabiliser largement avant de songer à investir et à explorer d’autres terrains et d’autres marchés à conquérir. 20, 30, 50 ans, c’est le délai qu’il leur faut pour faire du solaire, de l’éolien, de la géothermie, un gisement de profit aussi juteux que le nucléaire. Laissons-leur le temps de se reconvertir, disent de fait nos écolos de ministère et leurs soutiens, en laissant croire que ce délai est incompressible et nécessaire à nous tous, à notre société « citoyenne » comme si nous avions les mêmes intérêts que ceux qui nous dirigent.

Si les membres du COPAIN (COllectif Poitevin pour l’Arrêt Immédiat du Nucléaire) combattent le nucléaire et affirment que l’on peut arrêter immédiatement les centrales, c’est bien sûr parce qu’il représente une menace immédiate et quotidienne sur nos vies mais aussi parce qu’il est indissociablement lié à un mode de production que nous rejetons, et qu’il entérine une production énergétique centralisée qui ne laisse aucune place à la question « Quoi produire, pour qui et comment ? ».

Capitalisme et société nucléaire sont intimement liés, et on ne peut combattre l’un sans combattre l’autre.

La stratégie nucléariste s’est par ailleurs toujours accompagnée d’une volonté de développement de grands travaux, qui prennent aujourd’hui d’autant plus d’ampleur que, comme le dit Hollande, ils devraient être un vecteur essentiel du retour de la croissance. Trains à grande vitesse (TGV-TAV), méga-aéroports, lignes à très haute tension (THT), autoroutes (terriennes et de la mer), bétonnage généralisé, etc., apparaissent d’autant plus  « inutiles » au plus grand nombre qu’ils serviront essentiellement aux élites, aux industriels du tourisme et du transport, et aux projets visant à redessiner et marchandiser un peu plus encore nos espaces et nos vies en fonction des profits à réaliser.

Les luttes qui se mènent actuellement dans le Val Susa, au Pays Basque, à Notre-Dame-des-Landes, en Normandie, dans le Nord-Pas-de-Calais, contre les aéroports, les lignes à grande vitesse (LGV), les lignes THT, l’extraction de gaz de schiste et les tracés autoroutiers sont les NÔTRES.

C’est pourquoi le COPAIN ne saurait dissocier et individualiser ces luttes, et considère qu’être antinucléaire c’est lier ces combats entre eux et en être partie prenante.

Dans les jours qui viennent, des échéances importantes vont avoir lieu.

Au Chefresne dans la Manche, Normandie. Du vendredi 22 au dimanche 24 juin, week-end de résistance à la ligne THT – ateliers, animation, discussions, actions le 24.

A Notre-Dame-des Landes (près de Nantes), deuxième forum européen contre les grands projets inutiles, du 7 au 11 juillet.

Nous appelons tous les antinucléaires de la région à se rendre à ces manifestations d’opposition concrète au nucléaire et au monde qu’il sous-tend.

A Poitiers pour organiser un covoiturage, contactez un membre du copain ou écrivez  à copain@riseup.net

Le COPAIN (COllectif Poitevin pour l’Arrêt Immédiat du Nucléaire)

copain@riseup.net