Archives de catégorie : Okupa y resiste

Ca pète en Val de Suse !

Ca pète en Val de Suse !

Aujourd’hui, soit moins de 48h après la manifestation NO TAV qui a réuni 75’000 personnes, a eu lieu une opération militaire surprise pour l’élargissements de la zone de chantier du TAV en Val de Suse. Des appels à se rassembler fleurissent un peu partout tandis que des autoroutes ont été bloquées.

On peut suivre l’info en direct (en italien) ici.

Un agriculteur du coin, Luca Abbà, âge de 37 ans, a été blessé en s’électrocutant et en chutant d’un pylône électrique qu’il tentait d’escalader durant une action de protestation. Il est actuellement à l’hôpital dans un état grave.

Un rassemblement est prévu à Bussoleno, dans la vallée, à 18h, un autre se déroule actuellement à Turin.

Actualisations :

18h Des actions de solidarité et de blocage, ainsi que des manifestations, ont lieu en ce moment dans plusieurs villes (Rome, Palerme…)

18h50 Action de solidarité d’Anonymous : le site de la police nationale italienne est down.

Le Réveil, 27 février 2012

[Florange] Occupation et tentative de dégager la direction

ArcelorMittal de Florange: les salariés tentent de « déloger la direction »

Des salariés de l’aciérie ArcelorMittal de Florange Moselle) tentaient lundi de déloger la direction du troisième étage du site, après avoir vidé le bureau du responsable de la sécurité, a-t-on appris auprès d’une source syndicale.

« Nous avons déplacé le bureau du responsable de la sécurité sur le perron. On a refait le bureau à l’identique en plein air », a déclaré Jean Mangin, délégué syndical CGT au comité d’entreprise de Florange.

« A présent nous sommes montés au 3e, nous essayons de déloger la direction qui ne veut pas sortir », a-t-il ajouté.

Les syndicats reprochent à la direction d’avoir essayé de « remettre des gardiens » pour « filtrer les entrées ».

La direction du site n’a pu être jointe lundi matin.

Lundi dernier, plus d’une centaine de « métallos » ont pris leurs quartiers au premier étage des bâtiments adm inistratifs du site, contraignant la direction à se réfugier au 3e étage, a-t-il rappelé. Lors d’une assemblée générale la semaine précédente, l’intersyndicale CFDT-CGT-FO-CFE/CGC avait promis de faire de Florange « le cauchemar du gouvernement » s’ils n’étaient pas épaulés dans leur lutte.

Les syndicats dénoncent la mise à l’arrêt du dernier haut-fourneau lorrain en activité, annonciatrice selon eux de sa fermeture définitive. ArcelorMittal, qui a décidé récemment la fermeture définitive de hauts fourneaux à Liège Belgique) et Madrid, assure qu’en Lorraine il ne s’agit que d’une mise en veille temporaire rendue nécessaire par une demande insuffisante.

5.000 personnes travaillent à Florange, dont plus de 2.500 en CDI. La fermeture du haut-fourneau P6 menace directement 600 emplois.

AFP, 27 février 2012

NO-TAV : grosse manifestation au val de Suse… et répression en gare de Turin.

Manifestation monstre au val de Suse, et répression à Turin…

Plus de 75000 personnes ont défilés ce samedi 25 Février de Bussoleno à Susa contre le projet de ligne ferroviaire entre Lyon et Turin.
Pas d’affrontement mais une répression féroce le soir-même à Turin.
Retour en photo.
Lire aussi sur Rebellyon.info :
- Lavanda
- Autour du No TAV du 24 février au 4 mars à Torino
- Les arrêtés des NO TAV protestent dans leur prison. Traduction de leur lettre

Pendant envi­ron 3 heures, les dizai­nes de mil­lier de mani­fes­tants ont défilé de Bussoleno jusqu’à Susa sous un soleil de plomb pour réaf­fir­mer leur enga­ge­ment à l’encontre du projet de ligne fer­ro­viaire reliant Lyon et Turin et également pour deman­der la libé­ra­tion des cama­ra­des et acti­vis­tes arrêté(e)s le 26 Janvier.

La mani­fes­ta­tion d’envi­ron 7 kilo­mè­tres s’est dérou­lée dans le calme, sûre­ment à cause de l’absence quasi totale de pré­sence poli­cière (seul un héli­co­ptère sur­vo­lait le par­cours toute l’après midi).

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Répression …

Alors qu’aucun affron­te­ment avec les flics n’avait eu lieu lors de la mani­fes­ta­tion elle-même, les per­son­nes ren­trant de la manif par le train de Turin ont eu la mau­vaise sur­prise de décou­vrir sur le quai de la gare de nom­breux flics armés et équipés. La suite en vidéo ci-des­sous.

répression des NO-TAV à Turin

Rebellyon, 26 février 2012

[Moscou] Chaîne humaine contre Poutine sur seize kilomètres

Une chaîne humaine à Moscou pour ne pas laisser Poutine « entrer au Kremlin »

L’opposition russe a mobilisé des milliers de personnes dimanche à Moscou, constituant une chaîne humaine le long du boulevard circulaire autour du centre-ville avec pour slogan « Ne laissons pas Poutine entrer au Kremlin », à une semaine de la présidentielle du 4 mars.

Les militants d’opposition, se tenant par la main, constituaient une chaîne pratiquement ininterrompue le long de ce périphérique d’une circonférence de 16 kilomètres, ont constaté plusieurs Journalistes de l’AFP.

Beaucoup de participants portaient des rubans blancs à la poitrine ou d’autres emblèmes de cette couleur, choisie par l’opposition comme le symbole de la contestation depuis les manifestations de décembre.

La police de Moscou a estimé le nombre de participants à 11.000, l’opposition à 30.000.

Un des leaders de l’opposition libérale, Boris Nemtsov, s’est félicité de la réalisation de ce « cercle blanc » autour du centre de Moscou.

« Ne laissons pas Poutine entrer au Kremlin », a-t-il lancé, dans un reportage de la chaîne de télévision privée Dojd, un des rares médias à couvrir la manifestation.

Alexeï Navalny, un leader nationaliste et pourfendeur de la corruption, l’ancien champion du monde d’échec Garry Kasparov, engagé dans l’opposition libérale, l’écrivain Boris Akounine, le leader du Front de gauche Sergueï Oudaltsov ont aussi participé au rassemblement.

Les manifestants se tenaient par endroit sur le trottoir, ailleurs étaient descendus sur la chaussée, faisant des signes de la main aux automobilistes.

Nombre de voiture klaxonnaient en passant, certains conducteurs ralentissant pour faire des signes ou brandissant eux aussi par la fenêtre de leur véhicule des rubans ou écharpes blanches.

Des cars de police anti-émeute OMON étaient garés de place en place, ont constaté les Journalistes de l’AFP. Des hélicoptères se faisaient également entendre dans le ciel de Moscou.

« Nous sommes venus parce que nous n’acceptons pas les fraudes qui ont eu lieu lors des législatives en décembre (remportées avec près de 50% par le parti au pouvoir Russie unie, ndlr), nous ne voulons pas que cela se reproduise le 4 mars », a déclaré à l’AFP Mikhaïl, un participant de 22 ans.

« Les gens sont venus parce qu’ils espèrent que cette fois leur voix sera prise en compte », a dit un autre participant, également Mikhaïl, 48 ans.

« Nous voulons un gouvernement démocratique. Ce que nous avons en Russie s’appelle une dictature », a-t-il ajouté.

Selon l’agence Interfax, des manifestants pro-Poutine se sont rassemblés sur une portion du boulevard circulaire. « Poutine aime tout le monde! », disaient leurs pancartes ornées d’un coeur, selon l’agence.

La manifestation s’est achevée sans heurts. Une bagarre a cependant éclaté par la suite Place de la Révolution, près du Kremlin, où des militants d’opposition s’étaient rendus, selon Interfax.

Une autre manifestation a réuni dimanche environ 3.000 personnes à Saint-Pétersbourg, selon l’estimation d’une correspondante de l’AFP sur place.

Des manifestations ont également eu lieu dans d’autres villes de Russie, rassemblant notamment selon l’opposition plusieurs centaines de personnes à Ijevsk, Oufa, Saratov, Rostov-sur-le-Don, Tomsk, Kemerovo.

La présidentielle russe se tiendra le 4 mars dans un climat de contestation sans précédent depuis l’arrivée au pouvoir il y a plus d’une décennie de Vladimir Poutine, l’actuel Premier ministre qui ambitionne de revenir au Kremlin.

L’ex-agent du KGB, président de 2000 à 2008, est resté l’homme fort du pays après avoir laissé en 2008 la présidence à son subordonné Dmitri Medvedev, faute de pouvoir enchaîner plus de deux mandats consécutifs.

Les sondages lui accordent entre 50 et 66% d’intentions de vote, rendant probable son élection dès le premier tour comme en 2000 et 2004.

AFP, 26 février 2012

[Poitiers] Rassemblement de solidarité avec le peuple grec

Manif sur la dette publique de la Grèce

Distribution de tracts hier matin à Poitiers.

Distribution de tracts hier matin à Poitiers.

La Grèce est le laboratoire de l’austérité en Europe. Non au sacrifice des peuples sur l’autel de la finance. Les tracts distribués hier matin devant l’agence du Crédit agricole de la rue du Marché Notre-Dame à Poitiers donnaient le ton de la manifestation. Une quinzaine de personnes, issues des formations de gauche et altermondialistes, s’est mobilisée samedi en fin de matinée pour dénoncer « les complices de la mainmise du monde de la finance sur le droit de vie ou de mort des populations ». Le Crédit agricole, l’un de groupes bancaires propriétaires de la dette publique grecque, se retrouve donc, dans les tracts distribués, parmi les accusés, au côté de l’Union européenne, de la Banque centrale européenne et du Fonds monétaire international… Les manifestants réclament notamment « la nationalisation et le contrôle public et citoyen du secteur bancaire, le contrôle des mouvements de capitaux et l’interdiction des mécanismes spéculatifs et un impôt sur le revenu réellement progressif ».

à suivre

Rassemblements le mercredi 29 février à 10 h devant la mairie de Châtellerault et à 14 h devant celle de Poitiers en réponse à l’appel de la Confédération européenne des syndicats « pour une Europe sociale, de justice et de cohésion sociale ». Réunion de travail du collectif 86 pour un audit citoyen de la dette publique, jeudi 15 mars, 18 h, à la M3Q de Poitiers.

Nouvelle République, S. D., 26 février 2012

ndPN : l’appel était lancé par un « collectif pour un audit citoyen de la dette publique » rassemblant des militant-e-s de gauche. Mentionnons néanmoins la présence de militant-e-s dont les analyses divergent d’une « nationalisation » des banques. Un autre tract, de l’Epine noire, a été aussi diffusé. En solidarité avec « la résistance et l’insurrection d’une grande partie du peuple grec ». Portant la critique non sur une dérive « libérale » ou « financière » du capitalisme, mais sur la logique même du capitalisme. Critiquant « l’union sacrée » de la gauche et de la droite pour faire passer les mesures que le capital réclame contre celles et ceux qu’il exploite. Et appelant à suivre l’exemple grec de la démocratie directe, la désobéissance civile, l’autogestion.