Archives de catégorie : Décroissance libertaire

[Poitiers] Colère d’usager-e-s du gymnase contre sa destruction par La Poste et Vinci

Maillochon :  » Honte à vous si vous laissez faire cela  »

La destruction du gymnase continue de secouer le petit monde de l’ASPTT. Hier, la réunion d’information n’est pas passée comme une lettre à la poste.

Le gymnase Maillochon est promis à la destruction.

 

Le gymnase Maillochon est promis à la destruction. – (dr)

Le dossier est complexe, la réalité est toute simple : à l’orée de l’été des centaines de basketteurs et gymnastes volontaires, de tout âge et toute condition, vont se retrouver à la rue. D’abord prévue au 15 mars, la destruction du gymnase Maillochon est programmée pour fin mai. Un sursis jusqu’au 15 juin est espéré.
Hier, l’ASPPT Poitiers omnisports qui compte près 3.400 membres avait invité ses adhérents… Salle Lawson-Body. Le président Patrice Arson et le secrétaire général Frédéric Guignard ont présenté le dossier épineux. Entreprise désormais totalement privée, la Poste ne fait guère plus dans la philanthropie (1). La structure de ses clubs sportifs complique la tâche des ardents défenseurs du vieux gymnase : l’ASPTT Poitiers est un club omnisports dont les sections n’existent que par délégation. Le secrétaire général est employé de La Poste. Difficile d’aller à l’encontre de sa propre entreprise. Enfin, La Poste, comme au bon vieux temps du service public, contribue au fonctionnement de ses équipements. « 12.000 € nous sont versés pour Maillochon par exemple, détaille Frédéric Guignard, On nous a fait remarquer que seuls 4 % des utilisateurs étaient des postiers. » Les temps changent.
Le secrétaire général n’a guère apprécié que des adhérents de la section basket manifestent lors du conseil municipal de lundi ou initient une pétition qui a déjà recueilli 800 signatures. « Il ne faut pas écorner l’image de l’ASPTT Poitiers J’aurais préféré des actions concertées. » Le président de la section basket Jean-François Bouchet s’explique. « Nous voulions juste sensibiliser les élus et les médias à cette décision unilatérale et brutale de la Poste. »
Ses troupes se sont montrées beaucoup plus virulentes hier soir. Extraits. « Il faut se bouger, battons-nous, lance un monsieur remonté. Mettons en place des actions fortes. » Cet autre homme est mélancolique. « Ce gymnase représente quelque chose de fort pour nos enfants. Ils y ont grandi au sein de la famille ASPPT. On n’a pas le droit de détruire tout cela. »
 
 » Ce n’est qu’une histoire de fric  »

Un gaillard s’emporte et lance à l’adresse des dirigeants de l’omnisports : « Réveillez-vous, bon sang ! Honte à vous si vous laissez faire cela. » Cette gymnaste volontaire résume le fond de sa pensée. « Tout ça n’est qu’une histoire de fric. » Il y a sans doute du vrai là-dedans. Le constructeur du fameux futur viaduc des Rocs a acheté à La Poste le gymnase. Le premier procédé choisi pour construire l’ouvrage – le « lançage » – épargnait Maillochon. L’option a brutalement changé : le viaduc sera édifié par levage qui nécessite une base logistique le temps des travaux. Elle remplacera, provisoirement, l’ancien gymnase rasé.
La municipalité cherche désormais un nouveau nid pour les oiseaux perdus. Parmi les options : le complexe Saint-Nicolas ancien haut lieu de l’ASPTT désormais propriété de Grand Poitiers. Mais le retour au bercail n’est pas sans obstacles…
 
(1) La Poste va vendre d’ici 2015 les 12 sites sportifs encore en sa possession sur le territoire national.

Nouvelle République, Loïc Lejay, 16 décembre 2011

Journée d’ « action » intersyndicale : tou-te-s uni-e-s… pour le capitalisme !

Un article de la Nouvelle République (daté de ce mardi 13 décembre 2011)  nous montre des « représentants » syndicaux bien unis. Pour plus d’Etat au lieu de sa démolition. Pour une régulation du capitalisme au lieu de son abolition. Pour plus d’industrie au lieu de son sabotage. Florilège (nos commentaires en gras) :

Article 1 : Pelloutier, Pouget, Griffuelhes, Monatte… où êtes-vous ?

Appel intersyndical  » contre l’austérité  »

Contre l’austérité injuste, pour une austérité juste

L’unité n’aura jamais été aussi palpable lors de la préparation du rassemblement interprofessionnel de ce mardi devant la préfecture de Poitiers. CFDT, CGT, FSU, UNSA pour le public et le privé, pour les actifs comme les retraités seront donc main dans la main pour « dénoncer les plans d’austérité injustes proposés par le gouvernement ». Phrases choisies.

Aménageons le capital

> Pascal Briant (CGT). « Il faut arrêter les exonérations fiscales sur les heures supplémentaires ; revoir la politique des services publics avec la suppression d’un fonctionnaire sur deux ; faire barrage à la délocalisation des grandes entreprises et aux fraudes sociales ; taxer les capitaux et éradiquer les paradis fiscaux… »

 

La privatisation c’est le mal, car l‘Etat c’est le bien

> Christophe Mauvillan (FSU). « Les fonctionnaires sont souvent montrés du doigt et accusés d’être la cause de la dette. On peut faire le constat que même en supprimant des postes, notamment dans l’Éducation nationale depuis 5 ans, nous ne sommes pas sortis de la crise. »
> Gérard Ameteau (UNSA/FSU). « Un fonctionnaire sur deux n’est pas remplacé. Mais l’économie de la RGPP [NDLR : révisions générales des politiques publiques] représente 0,19 % du déficit de l’État. Soit presque rien. »

Le salariat, ça nous va

> Véronique Estevenet (CFDT). « Dans le privé, il y a une obligation de négociation annuelle des salaires. Pourquoi le gouvernement ne met pas en application cette obligation dans le public, là où il n’y a plus d’augmentation des salaires ? »

 

Pour un pays plein de vie, que fleurissent mille machines et usines

> Franck Renard (Métallurgie Vienne). « Un emploi en moins dans l’industrie correspond à trois emplois induits. Un pays sans industrie est un pays mort. »

 

 

Etre en bonne santé, c’est être un « patient au coeur du système »

> Catherine Giraud (CGT CHU). « Il n’y a plus d’accès équitable à la santé. Au CHU sur 5.000 employés, il y a 900 à 1.000 contractuels. On ne met plus le patient au coeur du système. »

 

 

Un autre monde capitaliste est possible !

> Myriam Liéby (FSU). « Le 13, nous serons dans la rue une nouvelle fois pour dénoncer mais aussi parce que nous sommes force de propositions. Il y a des alternatives possibles. »

 

 

Aujourd’hui, happening Romero pour amuser l’autorité

Rassemblement aujourd’hui à 17 h 30 sur la place devant la préfecture.

 

 

 

Nouvelle République, 13 décembre 2011

Un autre article dans la même édition a retenu notre attention : les solutions de la députée PS Vergnaud ! Nous nous contenterons de souligner ses propositions « socialistes », en gras :

 »Au-delà de la monnaie, un fédéralisme de crise va s’imposer »

1. En quoi cette crise de l’Europe est-elle profonde ?
« C’est la structure politique de l’Europe qui est en crise. La monnaie commune devait fédérer un continent, à condition d’être suivie par des politiques communes. Or, on a fait entrer de nouveaux pays sans évoluer sur l’intégration économique, fiscale et budgétaire. C’est un échec de l’intergouvernemental. »

2. Comment sortir aujourd’hui de cette situation ?
« Il faut investir dans la croissance et pour cela, il faut pouvoir emprunter. On pourrait demander à la Banque centrale européenne d’acheter de la dette, comme l’ont fait les banques centrales américaines et japonaises. Prendre cette décision redonnerait confiance aux marchés et tous les pays européens pourraient emprunter à un taux correct. La mise en application de la taxe sur les transactions financières votée au parlement européen permettrait aussi d’abonder le budget européen et d’investir dans les pays de l’Union européenne. Cette crise est une opportunité historique pour avancer. Il faut perdre un peu de souveraineté budgétaire pour donner de la légitimité à la zone euro. Le traité de Lisbonne nous permet déjà de le faire. Le groupe Euro ++ créé hier entre le conseil européen et le Parlement va nous y aider. L’union monétaire ne suffit plus, un fédéralisme de crise va s’imposer. »

3. Comment cette crise est-elle ressentie au Parlement européen ?
« Ici, on pense européen depuis longtemps. Je suis fière d’être française mais aujourd’hui la France n’est rien sans l’Europe. Nous sommes dépendants les uns des autres et au parlement européen, on le comprend dès le premier jour. »

 

4. La fin de l’Euro est-elle possible ?
« Il est impossible qu’on puisse en arriver là. Les conséquences économiques seraient énormes, les économies des pays seraient plombées pour des décennies. Je fais confiance à nos chefs d’Etat, surtout ceux à venir, pour l’éviter. Il est grand temps d’agir. »

 

Nouvelle République, 13 décembre 2011

Quant à nous, nous n’analysons la « crise » ni comme une mauvaise « gestion politique » ; ni comme une « conséquence » de la financiarisation, que nous voyons plutôt comme un symptôme ; mais comme la nature même du capitalisme en crise permanente, indissociable de ses mécanismes intrinsèques de valorisation par le travail aliéné, de technologisme surproductif, de concurrence généralisée, de domination sociale et de destruction du vivant.

L’endettement et la financiarisation ne sont qu’une étape logique du processus de développement historique de cette forme de non-vie sociale qu’est le capitalisme, qui est devenu incapable d’investir dans l’activité productive réelle, et n’a pu pour perdurer qu’investir dans des prévisions et assurances foireuses sur l’exploitation salariale et le développement productif futurs. Après avoir étendu sa destruction croissante à la planète entière, le capitalisme dévore ses populations. 

Nous voulons détruire le capitalisme et l’Etat et toutes les formes d’exploitation et de domination. En finir avec l’argent, l’autorité et la résignation, comme formes de médiations sociales aberrantes.

Etendons nos luttes à tous les champs de la dépossession.

Ne comptons que sur nous-mêmes.

Groupe Pavillon Noir, Fédération Anarchiste 86, 13 décembre 2011

Sirventès de la ligne dure

Sirventès de la ligne dure

Pensez à votre vie,
La vie telle que vous la ressentez dans votre chair.
On a beau vous bourrer continuellement le crâne,
Votre corps, lui, ne vous ment jamais.

Entendez-vous le cliquetis bourdonnant des claviers
Dans la ruche fluorescente aux cloisons rembourrées?
Combien d’heures par jour passez-vous
Devant un écran d’ordinateur?
Devant un écran de téléphone portable?
Devant un écran de télé?
Derrière un pare-brise de voiture?
Est-ce que votre patron est un logiciel?
Combien d’heures dormez-vous par nuit?
Comment ressentez-vous le bruit de votre lieu de travail?
Comment ressentez-vous sa lumière?
Comment ressentez-vous sa chaleur?
L’air qu’on y respire est-il climatisé?
Les fenêtres sont-elles inamovibles et scellées?
Et qu’en est-il de l’espace qui vous est attribué?
Quel est votre degré de liberté de mouvement?
Êtes-vous limité à un certain nombre de gestes?
Vous sentez-vous dans une situation de passivité forcée?
Êtes-vous continuellement assaillis par des voix de synthèse
Des messages imprimés, pixélisés, numérisés
Des forêts de symboles qui vous observent
Avec des regards familiers?
Quels gestes vous incitent-ils à poser?
Ressentez-vous le besoin de contemplation?
Vous vous souvenez de quoi il s’agit?
Diriger vos pensées vers l’intérieur
Plutôt que de réagir à des stimuli extérieurs…
Est-ce difficile de détourner le regard?
Comment vous sentez-vous dans une foule?
Quel espace vous est nécessaire pour vous y sentir bien?
Vous sentez-vous contraints de réprimer votre empathie
Envers les autres êtres humains
Pour être en mesure de survivre?
Qu’est-ce que ça vous fait de vivre
Dans des espaces quadrillés à trois dimensions?
Qu’est-ce ça vous fait de ne jamais voir l’horizon?
De ne voir l’eau couler que dans votre baignoire?
De n’être en contact qu’avec une vie domestiquée
Chiens, chats, poissons rouges et plantes vertes?
Qui prépare vos repas?
Mangez-vous debout?
Ou alors encore assis devant un écran?
Avez vous confiance en ce que vous mangez?
Quel effet a sur vous le temps normalisé
Qui sert à synchroniser vos mouvements
Avec ceux de milliards d’individus?
Combien de temps passez-vous
Sans savoir l’heure qu’il est?
Qui ou quoi contrôle vos minutes et vos heures,
Celles qui découpent votre vie en morceaux monnayables?
Comment vous sentez-vous
Lorsque vous êtes passivement transportés
Par des ascenseurs, des métros, des tapis roulants?
Qu’est-ce que ça vous fait d’attendre?
D’attendre en ligne, d’attendre dans les bouchons
D’attendre pour aller pisser
D’apprendre à discipliner et réprimer
Vos envies spontanées?
Vous retrouvez-vous souvent
Obligés de rester à un certain endroit
Au lieu de pouvoir déambuler à votre guise?
Quand avez-vous réellement fabriqué quelque chose
De vos propres mains pour la dernière fois?
Que savez-vous faire, au juste,
À part appuyer sur le bon bouton au bon moment?
Comment vous sentez vous
Après avoir réprimé vos désirs depuis tant d’années?
Après avoir réprimé vos pulsions sexuelles
Après avoir réprimé vos désirs d’action
Après avoir supprimé tout ce qui peut se rapprocher
De votre essence de mammifère primate?
Le plaisir est-il pour vous source de danger?
Le danger est-il pour vous source de plaisir?
Comment vous sentez-vous face à l’obligation d’efficacité
Qui place les fins devant les moyens
Qui ne valorise que le futur
Jamais le moment présent
Ce présent qui rapetisse
Comme une peau
De chagrin
Alors que
L’on doit
Courir
Sans
Ces-
Se?
Tous les objets qui vous entourent
Et qui sont vos seuls compagnons
Vous permettent-ils vraiment de sauver du temps?
Et si oui, pour quoi faire?
Et si oui, avec qui?

Vivez-vous une solitude si profonde
Qu’aucun mot n’arriverait à exprimer?
Vous sentez-vous parfois sur le point
De perdre le contrôle?

Vous venez d’en recevoir le signal.

Blog flegmatique d’Anne Archet, 9 décembre 2011

NO-TAV : brutalités policières et criminalisation de la mobilisation

NO-TAV événement du 8 décembre

NO-TAV : Compte-rendu des comités de mobilisation du 9/12/11, rapport aux événements du 8/12

Le mouvement NO-TAV s’oppose depuis une vingtaine d’années à la mise en place du TGV dans la vallée de Susa. Ce projet européen est purement économique et ne tient aucunement compte de l’avis de ses habitants. Une journée de mobilisation intense a eu lieu jeudi 8 décembre. Au départ, trois points de rassemblement. Un blocage de l’autoroute partait de Susa. A Giaglione et à Chiomonte, les manifestants se sont rassemblés puis rejoint dans la vallée pour couper les grilles qui encadrent la zone du futur chantier. Ils ont ensuite tenter de tenir le campement face aux forces de l’ordre. Deux aspects ressortent de cette conférence de presse ; deux aspects qui tentent de mettre à mal la mobilisation.

1. La violence des policiers, une violence de bande

Jet de pierre sur les manifestants en train de couper les grilles ainsi que sur des journalistes, tirs tendus de bombe lacrymogène…De nombreuses scènes de tensions dans cette journée du 8. On dénombre trois blessés graves : une personne a reçu une bombe lacrymogène dans l’oeil(il a d’ailleurs perdu son oeil), une autre a été blessé au crane(traumatisme cranien). Les représentants des differents comités de la mobilisation dénoncent la volonté manifeste des forces de l’ordre de faire du mal. Il ne s’agit plus de bloquer ou de “protéger”. Les policiers ont empeché les blessés graves de sortir de la vallée pendant 1h malgrés l’insistance des médecins.Il s’agit d’une situation totalement anormal ; meme en temps de guerre, les blessés ont le droit d’etre secouru. Les forces de l’ordre ont également saccagé le campement de la mobilisation et sont repartis avec des effets personnels, le générateur d’électricité et des outils.

 2. La volonté manifeste des politiciens et des jouralistes de criminaliser la mobilisation

Le nouveau ministre de l’intérieur utilise le terme de “terrorisme” pour qualifier la lutte de Susa. La répression de cette lutte sert d’exemple dans tout le pays pour empecher le reste de l’Italie de se révolter dans ce contexte global de crise et de mesures d’austérité. Le nouveau gouvernement utilise Susa pour doner le ton. Tous les partis politiques de gauche comme de droite tentent de délégitimer le mouvement. Les médias servent de rampe de lancement à cette volonté politique. Ils corroborent les dires du ministre de l’intérieur en parlant d’un climat de peur et d’insécurité dans la vallée provoqué par le mouvement No-tav. Cette représentation tente de créer une frontière qui n’existe pas entre les gens de la vallée et d’autres personnes pertubatrices. En réalité, ce sont les habitants de Susa qui tiennent la lutte. Ils dénoncent également l’organisation d’une manifestation d’enfants lors du blocage de l’autoroute. Les enfants auraient été utilisés comme “barricades” faces aux forces de l’ordre. En réalité, le blocage de l’autoroute permettait une manifestation familiale et festive contrairement aux autres points de rendez-vous, plus violents. Ils tentent de donner l’image d’un mouvement désuni : les pacifistes légalistes d’un coté, les violents illégalistes de l’autre. Ce conflit n’existe pas. Leur plus gros mensonge est de dire que le chantier pour le TGV a déjà commence pour toucher les subventions européennes : les seuls travaux en réalité effectués sont la mise en place d’un grillage encerclant un camp policier à ciel ouvert. Les gens du coin appellent cet enclos, le “chantier qui n’existe pas”.

Cette lutte résonne étrangement avec d’autres combats en Europe ; par exemple, avec celle de la ZAD près de Nantes qui s’oppose à la construction d’un aéroport international.

Indymedia Paris-IDF, 11 décembre 2011

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[Lyon] Rassemblement de soutien à Pierre-François, intoxiqué par le Lasso de Monsanto

Défendons notre santé, soutenons le combat de Paul François !

Lundi 12 décembre au Tribunal de Grande Instance de Lyon, s’ouvre le procès qui oppose Paul François à la firme Monsanto. Ce céréalier charentais a été intoxiqué par le puissant pesticide Lasso, en avril 2004. Par ce procès il tente de faire reconnaître la responsabilité de l’entreprise multinationale.

La Confédération Paysanne soutient ce combat, contre toutes les firmes qui commercialisent des produits dangereux au détriment de la santé de ceux qui les utilisent. Alors que le pesticide Lasso était interdit dans de nombreux pays, la compagnie avec la complicité de l’Etat, sans prévenir de ces dangers, continuait à le vendre. Comme pour l’amiante, le médiator ou le cruiser, la santé et l’environnement passent après les profits des multinationales !

La Confédération Paysanne dénonce ces choix politiques qui enferment les paysans dans le piège de l’agriculture intensive, qui n’assure ni revenu ni santé ni environnement décents.

La Confédération Paysanne appelle à se rassembler devant le TGI de Lyon (67, rue Servient , arrêt metro ligne B : Place Guichard, arrêt tram T1 : Moncey), Lundi 12/12 à 13h30 en solidarité avec Paul François et toutes les victimes des pesticides!

Contact :

Véronique Léon, secrétaire nationale : 06 22 16 13 99
Jean-Luc Juthier, Confédération Paysanne de la Loire : 06 38 85 43 38
Jean Sabench, commission pesticides : 06 73 91 23 78

Confédération paysanne, 8 décembre 2011