Archives de catégorie : Désinformation bourgeoise

[Notre-Dame des Landes] Hollande et Vinci, même combat

Sans surprise, dans une conf de presse, le candidat Hollande soutient Ayrault dans le projet ruineux et mortifère de deuxième aéroport, feignant ainsi d’ignorer royalement la lutte des occupant-e-s de la ZAD. Honte au parti dit « socialiste » !

François Hollande à propos de Notre-Dame-des-Landes : l’aéroport « se fera »

François Hollande, candidat du Parti socialiste à l’élection pestilentielle, a affirmé ce mercredi, à Rennes, son attachement à la construction d’un aéroport du grand Ouest à Notre-Dame-des-Landes.

Lors d’une conférence de presse improvisée quelques minutes avant son départ pour le Parc expo de Bruz, à côté de Rennes, où il effectue un meeting ce mercredi soir, François Hollande a répondu aux questions du Mensuel concernant l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes.

Il a réaffirmé la position « officielle » du PS au sujet de ce projet très controversé : « Tous les recours de contentieux ont été utilisés. Si les accords sont donnés, l’équipement se fera. »

Quid des diverses études concluant qu’un réaménagement de l’actuel aéroport de Nantes seraient plus pertinentes que la construction d’une nouvelle plateforme ? L’ex-premier secrétaire du PS semble inflexible concernant l’infrastructure tant désirée par son « camarade » Jean-Marc Ayrault, maire de la cité ligérienne.

Le favori à la présidentielle a indiqué s’être entretenu du sujet avec le député-maire de Nantes, patron du groupe PS à l’Assemblée et ministrable à souhait : « C’est plutôt vers un nouvel aéroport qu’il convient de faire l’effort », a-t-il tranché.

Blog des groupes de Béthune et d’Arras (Fédération Anarchiste), 7 avril 2012

[Poitiers] L’école, une entreprise comme les autres

ndPN : Quand « palmarès », « taux de réussite », « bons élèves » et « bons points » riment dans le même article avec « résultats », « valeur ajoutée », « performance », nos « indicateurs » d’une école émancipée virent au rouge ! Plus que jamais, la lutte pour une autre éducation s’impose.

« L’autonomie des établissements » renforce la concurrence entre des établissements sensés « éduquer », introduisant de plus en plus éhontément à l’école les logiques d’entreprise et de profit capitaliste.

Illustration avec ce superbe article de la Nouvelle République… 

Palmarès des lycées : qui sont les bons élèves ?

Le ministère de l’Education nationale a dévoilé hier son indicateur de résultats des lycées. Décryptage.

Il s’agit d’un indicateur qui se base notamment sur la valeur ajoutée que peut apporter le lycée. – (Photo archives)

Plus question de s’arrêter au seul taux de réussite au baccalauréat pour savoir si un lycée est plus performant qu’un autre. La raison ? Ils sont tous (ou presque) au-dessus de 80 % de réussite, quand ils ne sont pas au-dessus de 90 %…

Alors, pour faire son choix, il y a le bouche à oreille. Et les palmarès des lycées divers et variés, dont celui du ministère de l’Education nationale publié hier.

Un bon taux de réussite au bac ne suffit pas

Pour celui-là, n’espérez pas trouver un classement des bons et mauvais lycées. Il s’agit plutôt d’un indicateur qui mérite un minimum de décryptage. Il se base notamment sur la valeur ajoutée que peut apporter un établissement en matière de suivi des élèves, du nombre de décrochages entre l’inscription en classe de seconde et l’épreuve du bac…

Les bons points donnés par le rectorat

Si l’on croise les deux critères de l’indicateur de résultat des lycées publié hier matin sur internet (taux d’accès des classes de 2de et de 1re au baccalauréat et taux de réussite au baccalauréat), on observe que, parmi les 51 lycées de l’académie, 18 obtiennent des valeurs ajoutées positives ou nulles dans les deux cas (13 publics et 5 privés sous contrat). Ce nombre est en nette amélioration par rapport à la session 2010 (5 lycées étaient dans ce cas) et donne l’occasion aux services de l’Education nationale, de féliciter les établissements qui progressent. Selon les services du rectorat, les établissements de la Vienne qui cumulent les deux critères de réussite sont : Guy-Chauvet à Loudun, Jean-Moulin à Montmorillon, Bois d’Amour, Victor-Hugo et Saint-Jacques de Compostelle à Poitiers.

Une erreur de chiffres s’est glissée dans notre article web publié hier sur internet, nous nous en excusons. Tous les résultats des lycées de la Vienne : www.education.gouv.fr

Nouvelle République, Delphine Noyon, 5 avril 2012

[Poitiers] Réponses aux pathétiques affirmations de la mairie sur le campement pour le logement

ndPN : une pétition circule place du marché chez les sdf et mal-logé-e-s, soutien bienvenu !

Suite à l’article paru dans la Nouvelle République du 4 /04/2012, nous, sans logis ou en situation de logement précaire de Poitiers, soutenu-e-s par des personnes qui sont solidaires et par le DAL86, sommes outrés par le comportement de l’adjoint du Maire M. Michel Berthier. Suite à son attitude hypocrite, irresponsable et ses propos mensongers et diffamatoires, nous comptons bien prouver et montrer – photos, attestations… à l’appui – la réalité de nos vies et celles de nos camarades.

LA LUTTE CONTINUE !!!!

Sans-logis et mal-logé-e-s de Poitiers, 4 avril 2012

Communiqué du DAL 86 : réponse point par point aux déclarations publiques d’élus de la municipalité de Poitiers suite à l’expulsion du campement sur le parvis de Notre Dame.

Messieurs Michel Berthier et Jean-Claude Bonnefon dans la Nouvelle République du 3 avril 2012 déclarent:

1- regretter la « tentative de récupération de la halte des Indignés par certains qui, localement, tentent de faire vivre une polémique infondée sur l’hébergement des sans domicile fixe. »

A l’initiative de mal-logés et des sans-domicile en lutte, un campement commun avec la halte de la marche des Indignés a été organisé ce week-end sur le parvis de Notre Dame. Les militants du DAL86 soutiennent cette initiative de lutte qui ne porte pas seulement sur l’hébergement d’urgence des sans-logis mais vise à mettre au centre des débats les questions du logement en général. 
L’accusation de « tentative de récupération de la halte des indignés » est tout simplement ridicule. Les Indignés de la marche, les mal-logés, les sans-logis en lutte et le DAL86 ont agi de manière solidaire et coordonnée. La meilleure preuve de l’ineptie de cette accusation est que lorsque les Indignés ont repris leur marche dans la journée de dimanche, trois membres du groupe ont décidé de rester sur place par solidarité. Ils ont participé à la résistance non-violente face à l’expulsion brutale du campement et deux d’entre eux ont d’ailleurs été arrêtés. Il n’y a donc eu aucune « récupération » mais bien l’expression d’une solidarité forte entre les marcheurs et les Poitevins en lutte pour le logement. La tentative de dénigrement de cette action par les responsables municipaux est sans fondement.

2- « J’ai vu des choses choquantes samedi, des violences, et personne parmi les soi-disant cadres du DAL n’est intervenu ».

Il n’existe aucun « soi-disant cadre du DAL » au sein de l’association collégiale DAL86. Les militants agissent de manière égalitaire et prennent leurs décisions par consensus. De plus, les militants du DAL86 n’ont pas vocation à s’impliquer dans des bagarres ni à les gérer, qu’elles surviennent place du marché où à la sortie des boîtes de nuit poitevines.

Et puis, si Messieurs Michel Berthier et Jean-Claude Bonnefon on « vu » quelque chose de « choquant » samedi, c’est donc qu’ils étaient présents. Pourquoi alors ne sont-ils pas intervenus eux-mêmes et ont-ils attendu que les « les soi-disant cadres du DAL » le fasse ? Cette nouvelle tentative de dénigrement du DAL86 est d’une mauvaise foi flagrante.

3- « Autant j’ai de l’admiration pour l’action du DAL au niveau national, autant là, je ne comprends pas. On ne peut pas cautionner cela. On leur a proposé à tous un logement. Leur parcours on le connaît. La situation du logement et des conditions d’accueil ne s’est pas dégradé à Poitiers. On accepte même les chiens dans certains hébergements et on les fait vacciner ! ».

Nous comprenons parfaitement qu’il est beaucoup plus facile d’ « admirer » les actions du DAL quand elles se passent ailleurs et ne remettent pas directement en cause les instances dirigeantes locales. Ajoutons que le DAL fédération soutient la lutte locale, et déclare dans un communiqué : “DAL fédération exige l’arrêt immédiate des poursuites, s’élève contre cette répression aveugle, alors que les droits des sans-abris sont violés, et exige le relogement durable et décent par la mairie et la Préfecture, de tout les sans-logis à commencer par ceux et celles lancées dans cette lutte.”

Nous pensons d’ailleurs que les instances locales devraient se pencher sur la distinction entre hébergement d’urgence et logement pérenne. Le campement des mal-logés et sans-logis milite pour le droit à un logement décent, pérenne, gratuit, immédiatement pour les personnes sans domicile ou en logement précaire et ceci avec tous les droits d’un locataire. Cela n’a rien à voir avec des hébergements d’urgence aux règlements infantilisants voire humiliant, ni avec la vaccination des chiens.

De plus, les mal-logés et sans-domicile du campement, soutenus par le DAL-86, ne luttent pas dans une perspective égoïste servant leur seul intérêt. La remarque comme quoi « certains ont des logements » est donc complètement hors de propos. Cette nouvelle tentative de dénigrement est elle aussi vide de sens.

Alain Claeys, maire de Poitiers, dans le journal de midi de France 3 du 2 avril, déclarait, sans rire, à propos de l’expulsion du campement :

4- « ce matin restaient des sans-domicile fixe, la police les a délogés de cet emplacement, voilà. Je crois que c’était normal, il n’y a pas de manque de logement pour ces personnes à Poitiers »

Et pourquoi ne pas aussi déclarer : « Il n’y a pas de maire à Poitiers » ou encore « A Poitiers, les pauvres sont riches » ?

Monsieur Michel Berthier dans la Nouvelle République du 4 avril 2012 déclare :

5- « Je suis allé à leur rencontre, devant la mairie. Et puis j’ai reçu une délégation dans l’après-midi. On m’a donné le nom de cinq personnes qui auraient des problèmes de logement. On a proposé quelque chose à ces cinq personnes. Une n’a pas voulu du logement trop petit à son goût, l’autre ne voulait pas de l’accompagnement social qui allait avec. »

Le DAL86 dément catégoriquement avoir rencontré Michel Berthier ni aucun autre élu ni avoir été reçu dans une délégation. Certes, l’un des adhérents du DAL86 était présent sur les lieux, puisque, nous le rappelons, le DAL86 soutient les mal-logés et les sans-logis en lutte. Mais, s’il a échangé avec Michel Berthier devant la mairie, il n’avait aucun mandat pour prendre des décisions. Tout ce qu’on peut dire, c’est que Michel Berthier a essayé de l’enfumer. Donc il est faux (ou de mauvaise foi) de prétendre que « L’élu a proposé au DAL de lui organiser une visite des foyers et structures d’hébergement existantes » et surtout de dire à qui voudrait l’entendre que le DAL86 aurait refusé. Nous le répétons encore « le campement des mal-logés et sans-logis milite pour le droit à un logement décent, pérenne, gratuit, immédiatement pour les personnes sans domicile ou en logement précaire et ceci avec tous les droits d’un locataire. Cela n’a rien à voir avec des hébergements d’urgence ». C’est d’ailleurs ce qui a été dit à Michel Berthier lors de cette rencontre informelle : « nous ne voulons pas la charité mais le respect de nos droits. Ce n’est pas un hébergement qui est exigé mais un logement »

Ce n’est donc pas le DAL86 mais une délégation de mal-logés et de sans-logis qui a rencontré Michel Bertier. Le DAL86 n’a pas eu la même version de cette entrevue et aimerait bien connaître le nom de ces cinq personnes à qui il a été proposé quelque chose. Et puis comment peut-il leur avoir été « proposé quelque chose » alors qu’elles ne faisaient pas partie de la délégation ? Après les dénigrements, les tentatives de division et les amalgames, voilà les mensonges !

Nous sommes scandalisés par les six expulsions brutales, en pas moins de deux jours, du campement du parvis de Notre-Dame et de la mairie, par la répression de cette lutte et par les déclarations des responsables de la municipalité dans la presse. Le DAL86 soutient la lutte des mal-logés et sans-domicile de Poitiers, et appelle les personnes concernées par ces questions à rejoindre cette lutte.

NOUS EXIGEONS :

Un logement décent, pérenne, gratuit, immédiatement pour toutes les personnes sans domicile ou en logement précaire, assorti de tous les droits d’un locataire !

Pas d’expulsions locatives.

Car le logement est un DROIT pour tous !

DAL 86, 4 avril 2012

[Poitiers] Sur le mouvement des colibris

On a pu voir s’afficher hier place d’armes, sur la façade du Printemps, une soixantaine de portraits géants hissés et accrochés par une grue mobile… suscitant l’interrogation des passant-e-s. On aurait pu penser qu’il s’agissait d’un hommage aux personnes ayant bossé au Printemps, virées comme des malpropres il y a peu de temps ?…

Raté, il s’agit des « candidats » du mouvement des colibris. Le site de ce mouvement propose d’être « candidats à l’action« , et d’agir localement à travers des alternatives concrètes : « cantines bio, éco-lieux, création de ceintures maraîchères, AMAP, monnaie locale, plans de descente énergétique »… voilà qui a de quoi piquer la curiosité, notamment des anarchistes qui s’intéressent depuis longtemps à l’action directe, y compris à travers des alternatives autogérées en actes (potagers, squats, amap, scop, collectifs artistiques…)

A côté de cette perspective locale et à plus large échelle, le mouvement donne pourtant une perspective du politique nettement moins libertaire. Si des « actions locales », « impulsées par le bas » et « citoyennes » (mot fourre-tout pour le moins ambigü, gommant l’inégalité structurelle de la société capitaliste et étatique), sont recommandées, il s’agit aussi de « peser sur les grandes tendances économiques et politiques » en se réunissant pour élaborer un « programme » qui retienne les « propositions les plus abouties » (hum, qui les sélectionnera et sur quels critères ?) et,  » en France et en Europe, en proposant des recommandations aux élus, qu’ils soient locaux, nationaux ou européens ». Un « grand sondage » est prévu en collaboration avec… l’IFOP !

Bref, il ne s’agit en réalité pas d’être « tous candidats », mais de réunir des propositions à soumettre aux élus qui nous gouvernent sans aucune légitimité, en décidant de tout à notre place, jouant du cirque électoral et du spectacle qui va avec (dont les colibris semblent d’ailleurs adopter tous les travers, avec leurs affiches géantes et leur recours à l’IFOP…).

Dans le système actuel de la démocratie dite « représentative », les personnes élues font ce qu’elles veulent. Quand bien même elles diraient « chouette, vos propositions sont super, je les fais miennes », elles ne sont pas tenus de tenir leurs promesses.

Ce serait pourtant le cas dans le cadre d’un mandat impératif (l’article XXVII de la constitution est très clair à ce sujet) et révocable, se limitant à appliquer techniquement les décisions des assemblées, vision politique quant à elle portée par le mouvement libertaire, qui porte par ailleurs l’idée du fédéralisme libertaire, c’est-à-dire l’autonomie des assemblées, leur association libre et le principe que rien ne peut être imposé d’en haut aux assemblées refusant de s’inscrire dans un projet spécifique.

Non seulement les colibris soutiennent le système « représentatif »  étatiste, et donc autoritaire, aux antipodes d’une véritable démocratie directe ; mais de plus et ça va avec, pas une seule fois leur site n’évoque le capitalisme, consistant lui aussi en une dépossession généralisée quant aux décisions économiques. Comme dans tous les discours de la gauche, il ne s’agit que d’aménager le système, les colibris ayant pour spécificité de voguer sur le thème de la décroissance et de l’autonomie, sans tirer de ces concepts les conclusions politiques libertaires qu’ils induisent à plus large échelle.

Si l’on ajoute à cela que les colibris sont soutenus par Ecover, Weleda, la fondation Nicolas Hulot et autres nombreuses entreprises et associations faisant l’apologie du « développement durable » (d’où les moyens conséquents dont ils semblent disposer, pour pouvoir afficher des portraits géants sur la façade du Printemps), on comprendra mieux comment ce mouvement, rassemblant sans doute à sa base de nombreuses personnes sincères, n’est à l’échelle politique qu’un dispositif de plus pour canaliser les volontés de changement, pour les remettre dans l’ornière d’un système global de dépossession des décisions réelles.

Juanito, groupe Pavillon Noir (Fédération Anarchiste 86)

Sur la « force d’action rapide » de Civaux

Communiqué du 29/03/12 de la « Coordination Poitevine pour la Sortie du Nucléaire »

Le nucléaire  promettait d’être infaillible : il a fallu attendre 40 ans pour qu’EDF  s’avise d’instaurer une FARN, force d’action rapide, censée répondre à  un accident nucléaire majeur. C’est la fin d’une illusion : les  accidents arrivent, à Fukushima, bien sûr, mais aussi, plus proche de  nous, au Blayais où 3 réacteurs ont failli être inondés en 1999…

L’ « Organisation nationale de crise du parc nucléaire d’EDF » s’appuie sur quelque 350 personnes par centrale et 300 personnes au  niveau national. Son responsable, Christophe Pilleux, précise qu’il ne  s’agit « ni de liquidateurs, ni de super-héros » : cela signifie-t-il  que d’autres personnes devront intervenir en cas de difficulté de  refroidissement de réacteurs ? Rappelons que 600 000 hommes et femmes  ont, à Tchernobyl, sacrifié leur santé et leur vie pour limiter les  émissions radioactives.

Le même « responsable » assure que leur vocation est de « n’avoir à  intervenir qu’une fois tous les 10 000 ans ». Mais, les accidents ayant  la fâcheuse habitude de déjouer les calculs théoriques, cette première  intervention pourrait être nécessaire demain !

Or la FARN ne sera opérationnelle qu’en ….2014, le temps d’effectuer  sur les 19 sites regroupant 58 réacteurs, des modifications pour rendre  compatibles les points de connexion avec le matériel de la Force. Enfin, selon EDF, cette FARN sera en capacité d’intervenir en 24  heures. Or nous savons, suite à Fukushima, qu’il est vital de réagir dès les premières heures en cas de panne de refroidissement des réacteurs. La rapidité de cette « force » est donc très relative. Son action  l’est encore plus : elle ne peut pas empêcher un accident avec toutes  les conséquences sanitaires et environnementales que cela comporte.  C’est la sortie du nucléaire qui doit être rapide et active, partout !

Coordination Poitevine pour la Sortie du Nucléaire, 29 mars 2012

http://antinuc86.new.fr