Archives de catégorie : Se trouver

[Poitiers] Rassemblement de solidarité avec les personnes expulsables

Le nouveau sinistre de l’intérieur Valls a confirmé que le changement, c’est du flan :

– dans la Vienne comme ailleurs, les OQTF (obligation de quitter le territoire français) se poursuivent. Avec leur lot de vies plongées dans l’angoisse de l’arrestation, la perte d’emploi et des revenus, le déchirement de familles.

– Le chiffre des régularisations (environ 30.000 par an sous Fillon) ne sera même pas revu à la hausse … les « critères » demeurent de fait les mêmes que sous la droite.

– Aucun des centres de rétention administrative, créés par la gauche en 1981 pour « humaniser » la rétention des étrangers, ne sera fermé. Jugés « nécessaires », ils seront juste « modernisés ».

– Le projet d’un titre de séjour prétendu « intermédiaire » de trois ans, qui remplacerait celui d’un an renouvelable, pourrait surtout remplacer peu à peu dans la pratique la carte de résident de dix ans, ce qui constitue clairement une nouvelle attaque.

Comme nous l’avons toujours dit, ce n’est évidemment pas sur quelque gouvernement que ce soit, fût-il paré d’une auréole de « gauche », qu’il nous faut compter. L’enfermement d’êtres humains dans des frontières et des taules n’a pas à être « humanisé » : il répond aux exigences morbides du profit capitaliste et du maintien de l’Etat, dispositifs dont la gauche se veut elle aussi la fidèle gestionnaire.

Pour la régularisation de tous les sans-papiers, la fermeture des centres de rétention, l’abolition des lois discriminatoires à l’encontre des étrangers, nous ne pouvons compter que sur la lutte et sur une solidarité déterminées.

Ce mercredi devant le palais d’injustice, comme chaque premier mercredi du mois à 18H, rassemblons-nous pour soutenir les migrant-e-s expulsables !

Groupe Pavillon Noir, 4 juillet 2012

[Poitiers] Invitation à la soirée de soutien le 9 juillet pour les sans logis et mal logés réprimés

Invitation à la soirée de soutien le 9 juillet pour les sans logis et mal logés réprimés

Lors de l’étape de la marche des Indignés Bayonne – Paris, le Comité des sans logis et mal logés de Poitiers soutenu par le DAL86 a monté un campement, place du marché, à partir du 30 mars dernier, pour exiger un logement décent pour tous.

Le 2 avril à partir de 9h du matin commence une expulsion brutale du campement par une cinquantaine de policiers, expulsion commanditée par la municipalité. Des personnes ont été blessées : bleus, luxation de l’épaule… Des couvertures, duvets, tentes, tivoli, matériel de cuisine, affaires personnelles… ont été saisis. Six personnes sont arrêtés et placées en garde à vue. Cinq sont poursuivies pour résistance violente en réunion. Ce qui n’est qu’une façon habile pour la police de justifier ses exactions face à des manifestants non-violent. Leur procès aura lieu le 10 juillet à 16h

Les évacuations brutales et la répression féroce ont continué. Bien qu’à la fin il n’y avait plus de tentes et de couvertures, le campement a duré trois semaines. Les problèmes de logement n’étant pas réglés, à partir du 21 avril, il a été décidé de réquisitionner une grande maison bourgeoise laissée à l’abandon depuis plus de 14 ans, au 11 Rue Jean Jaurès à Poitiers, afin d’accueillir toutes celles et ceux qui se retrouvent dans des situations de logement révoltantes. Le but était de faire un lieu d’accueil, de logement et d’hébergement autogéré pour des sans-abris et mal-logés et pour tous ceux qui le souhaiteraient.

Dans la nuit du 26 au 27 avril un début d’incendie à conduit à l’expulsion de fait et à l’interpellation des ses trois occupants. Bien que victimes d’un incendie, ils ont alors subi treize heures de garde à vue, et sont convoqués au tribunal le 12 juillet à 14h pour « dégradation involontaire par utilisation de bougie sans surveillance, et de s’être introduits et maintenus dans un domicile à l’aide de manœuvres ou menaces ou contraintes ou voies de faits, en l’espèce les portes étant déjà ouvertes, immeuble déjà squatté ».

Pour soutenir ces militants et exiger leur relaxe, nous vous invitons à la soirée du 9 juillet qui débutera à 17h avec la mise en place d’une expo photo place du marché (près du parvis Notre Dame) suivie d’un rassemblement de soutien avec information à partir de 18h. Et à partir de 19h une soirée débat à la Maison du Peuple (salle Jouhaux) sur le logement et la répression des militants, en présence de JB Eyraud porte parole du DAL national, le DAL17, le DAL37… Nous vous invitons aussi à venir soutenir les militants aux procès qui auront lieu le 10 juillet à 16h et le 12 juillet à 14h.

Relaxe pour tous les huit militants sans logis et mal logés poursuivis qui n’ont fait qu’oser relever la tête et exiger le respect de leurs droits !

Comité poitevin contre la répression des mouvements sociauxantirep86@free.fr

Démocratie réelle maintenant – Poitiersdemocratiereelle86@free.fr

DAL86dal86@free.fr – 06 5293 54 44 / 05 49 88 94 56

[La Rochelle] Des squatteurs au tribunal – appel à soutien

Des squatteurs au tribunal !

Nous occupons, depuis près d’un mois, une maison laissée vide par ses propriétaires, à savoir l’Edf. A la Rochelle, plus de 3 000 logements sont ainsi laissés à l’abandon. En les investissant, nous ne faisons qu’appliquer par nous-mêmes la loi de réquisition des logements vides de 1945. Face à l’incapacité de l’État et des associations de nous trouver des logements décents et abordables, nous avons donc choisi de squatter. Mais l’Edf et la Justice des Puissants ne l’entendent pas ainsi. Ils nous assignent au tribunal par une procédure d’urgence. Nous permettons de douter de l’urgence soudaine de notre expulsion alors que cette maison est vide depuis plus de quatre ans.

Nous vous invitons donc à un rassemblement de soutien, à l’occasion de notre procès, le lundi 2 juillet à 8 heures 45, devant le Tribunal d’Instance de la Rochelle, 67 rue de Jéricho (Bel Air).

Mail, 27 juin 2012

[Notre-Dame des Landes] 7-11 juillet : forum européen contre les grands projets inutiles

L’antinucléaire, une lutte globale contre la société capitaliste

Ainsi donc, grâce à la victoire des socialistes et au combat acharné mené par EELV contre le nucléaire, nous avons obtenu l’annonce de la fermeture de la centrale de Fessenheim d’ici à la fin du quinquennat et la promesse de ramener à 50 % la part du nucléaire dans la production d’électricité (qui est actuellement de 75 %) d’ici à… 2025 ! Bravo !

Ces quelques « même pas miettes » jetées aux écolos en échange de bons et loyaux services au système capitaliste nous montrent à quel point les tergiversations pour écarter l’orientation d’« arrêt immédiat du nucléaire » ont été improductives. Entre la décision immédiate de sortie dans 25 ans, dans 10 ans ou dans 5 ans et la diminution partielle et progressive en 15 ans, il ne s’agit finalement que de prendre en compte le fait que la fin du nucléaire ne doit pas nuire au système économique qui nous régit et à ceux qui le dirigent. Les sommes investies dans cette industrie depuis des décennies sont telles qu’il faut le temps de les rentabiliser largement avant de songer à investir et à explorer d’autres terrains et d’autres marchés à conquérir. 20, 30, 50 ans, c’est le délai qu’il leur faut pour faire du solaire, de l’éolien, de la géothermie, un gisement de profit aussi juteux que le nucléaire. Laissons-leur le temps de se reconvertir, disent de fait nos écolos de ministère et leurs soutiens, en laissant croire que ce délai est incompressible et nécessaire à nous tous, à notre société « citoyenne » comme si nous avions les mêmes intérêts que ceux qui nous dirigent.

Si les membres du COPAIN (COllectif Poitevin pour l’Arrêt Immédiat du Nucléaire) combattent le nucléaire et affirment que l’on peut arrêter immédiatement les centrales, c’est bien sûr parce qu’il représente une menace immédiate et quotidienne sur nos vies mais aussi parce qu’il est indissociablement lié à un mode de production que nous rejetons, et qu’il entérine une production énergétique centralisée qui ne laisse aucune place à la question « Quoi produire, pour qui et comment ? ».

Capitalisme et société nucléaire sont intimement liés, et on ne peut combattre l’un sans combattre l’autre.

La stratégie nucléariste s’est par ailleurs toujours accompagnée d’une volonté de développement de grands travaux, qui prennent aujourd’hui d’autant plus d’ampleur que, comme le dit Hollande, ils devraient être un vecteur essentiel du retour de la croissance. Trains à grande vitesse (TGV-TAV), méga-aéroports, lignes à très haute tension (THT), autoroutes (terriennes et de la mer), bétonnage généralisé, etc., apparaissent d’autant plus  « inutiles » au plus grand nombre qu’ils serviront essentiellement aux élites, aux industriels du tourisme et du transport, et aux projets visant à redessiner et marchandiser un peu plus encore nos espaces et nos vies en fonction des profits à réaliser.

Les luttes qui se mènent actuellement dans le Val Susa, au Pays Basque, à Notre-Dame-des-Landes, en Normandie, dans le Nord-Pas-de-Calais, contre les aéroports, les lignes à grande vitesse (LGV), les lignes THT, l’extraction de gaz de schiste et les tracés autoroutiers sont les NÔTRES.

C’est pourquoi le COPAIN ne saurait dissocier et individualiser ces luttes, et considère qu’être antinucléaire c’est lier ces combats entre eux et en être partie prenante.

Dans les jours qui viennent, des échéances importantes vont avoir lieu.

Au Chefresne dans la Manche, Normandie. Du vendredi 22 au dimanche 24 juin, week-end de résistance à la ligne THT – ateliers, animation, discussions, actions le 24.

A Notre-Dame-des Landes (près de Nantes), deuxième forum européen contre les grands projets inutiles, du 7 au 11 juillet.

Nous appelons tous les antinucléaires de la région à se rendre à ces manifestations d’opposition concrète au nucléaire et au monde qu’il sous-tend.

A Poitiers pour organiser un covoiturage, contactez un membre du copain ou écrivez  à copain@riseup.net

Le COPAIN (COllectif Poitevin pour l’Arrêt Immédiat du Nucléaire)

copain@riseup.net

[Poitiers] Le DAL 86 s’organise face à la répression

Compte rendu de la réunion du 19 juin + invitation 26 juin 18h30 MDS

Suite à la réunion de mardi 19 juin à la MDS, durant laquelle nous avons précisé le déroulement du Lundi 9 juillet – à partir de17h : place du marché, expo photo avec revue de presse sur le campement du 30 mars et son expulsion, le squat du 11 rue Jean-Jaurès et les problèmes de logement de certains poitevins (cette expo sera déplacée à partir du lendemain et jusqu’au 12 juillet devant le palais de justice). Café petits et gros gâteaux seront offerts. Une caisse de soutien sera proposée. – à partir de 18h : rassemblement de soutien place du marché avec distribution de tracts. – à partir de 19h : repas solidaire commun. – à partir de 20h : maison du peuple salle Jouhaux : Débat sur le logement et la répression des luttes concernant le logement en présence de JB Eyraud porte parole du DAL national, le DAL17… Une action symbolique est en outre envisagée.

Rappelons le fond des deux procès. Pour le procès du 10 juillet, il s’agit de “résistance violente en réunion”. La police comme à l’accoutumée, pour couvrir ses brutalités et récupérer des dommages et intérêts au passage, tente de charger certaines personnes ciblées et/ou qui ont été brutalisée. Nous parions que comme d’habitude, il n’y aura que des témoignages de policiers identiques au mot près. Pour le procès du 12 juillet, il nous semble que c’est un précédent. Ce sont les sinistrés, c’est-à-dire les victimes, qui sont poursuivis pour “des dégradations involontaires par incendie par bougie non surveillée”. Nous avons aussi décidé de proposer une nouvelle réunion mardi 26 juin à partir de 18h30 à la Maison de la Solidarité, 22 rue du Pigeon Blanc, 86000 Poitiers. Si vous ne pouvez pas y venir et que vous souhaitez participer quand même à ce soutien, merci de nous contacter par mel dal86@free.fr ou par tel : 05 49 88 94 56 – 06 52 93 54 44

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Le 17/06/2012 21:04, dal86 a écrit : Le 14/06/2012 08:01, dal86 a écrit :

Les 5 militants poursuivis suite à l’expulsion brutale du campement des sans logis et mal logés le 2 avril dernier pour “résistance avec violence en réunion”  passeront en procès le 10 juillet prochain et les 3 militants poursuivis suite au début d’incendie du squat du 11 rue Jean-Jaurès pour “dégradation involontaire par incendie par bougie non surveillée” le 12 juillet prochain. Pour le moment ces militants sont soutenus par le Collectif des sans logis et mal logés de Poitiers, le DAL86, Démocratie réelle maintenant – Poitiers et le Comité poitevin contre la répression des mouvements sociaux. Et JB Eyraud le porte parole de la Fédération DAL a accepté notre invitation pour la soirée de soutien le 9 juillet. Merci donc de réserver votre soirée du 9 juillet. Merci aussi d’être massivement présents au tribunal les 10 juillet à 16h et 12 juillet à 14h.

Nous vous proposons aussi de soutenir ces personnes soumises à une répression aussi brutale qu’absurde et de participer à une première réunion mardi 19 juin à partir de 18h30 à la Maison de la Solidarité, 22 rue du Pigeon Blanc, 86000 Poitiers. Si vous ne pouvez pas y venir et que vous souhaitez participer quand même à ce soutien, merci de nous contacter par mel dal86@free.fr ou par tel : 05 49 88 94 56 – 06 52 93 54 44

Deux autres point pourront être mis à l’ordre du jour. D’abord, après les articles odieux parus dans la presse, après la rafle de jeudi soir place du marché, après les multiples répressions des membres du collectif des sans logis et mal logés, la discrimination de ceux qui sont appelés bien improprement les “marginaux”. Ensuite après l ‘audition jeudi 14 de l’un des militants du DAL86, ciblé depuis longtemps par les autorités qui semblent chercher par tous les moyens à le faire tomber, en particulier en le rendant responsable personnellement – puisqu’il est solvable et a un travail d’enseignant-, des actions du DAL86, qui a été convoqué par un officier de police judiciaire de la Brigade des accidents et délits routiers pour… les affaires du squat du 11 rue Jean-Jaurès (effraction avec dégradation, et mise en danger de la vie d’autrui) et de tag (menace de mort envers le maire de Poitiers), et après l’arrestation et la mise en garde à vue durant 3 heures suite au rassemblement de jeudi dernier d’un autre des militants du DAL86, ciblé lui aussi par les autorités qui semblent chercher par tous les moyens à le faire tomber, en particulier en le rendant responsable personnellement puisqu’il est solvable et a un travail, des actions du DAL86 (il en est sorti à 22H40. Le motif était “outrage au maire de Poitiers”, selon des propos qu’il aurait tenus lors d’une conversation… privée -on croit rêver… même s’il était avéré qu’il ait tenu des propos discourtois à l’encontre du maire, un procès serait non avenu s’il s’agissait d’une conversation privée et surtout si le maire n’était pas présent au moment des faits-), la chasse aux sorcières visant le DAL86 et des militants de terrain.

DAL 86, 22 juin 2012