Archives de catégorie : Se trouver

[Poitiers] Solidarité face à la répression !

Hier procès en appel d’un camarade le matin, convocation d’un autre camarade l’après-midi, convocation d’un autre camarade encore le 8 avril… et convocation aujourd’hui d’un quatrième camarade, pour participation à un rassemblement « illégal » en soutien à des familles sans toit ni papiers, en butte à une politique répugnante de harcèlement et d’expulsions. Les bras armés du Capital seraient-ils à ce point aux abois face au fait que nous ne baissions plus la tête face à leurs attaques ? Encore une fois, dès que les gens commencent à s’organiser de façon autonome et solidaire, en-dehors de la machine politicarde à perdre, l’Etat nous ressort son plus vieil argument : la répression. Cette nouvelle « affaire » (voir plus bas), consistant à attaquer un militant pour tenter d’étouffer dans l’œuf la solidarité avec des familles entières dans la galère de la répression administrative appliquant des lois et des directives xénophobes, montre tout l’illégitimité de l’Etat… qui n’a pour toute pitoyable logique que la domination et la soumission. Les multiples procédures policières et judiciaires en cours à Poitiers, relayées par des fonctionnaires obéissants, ne sont qu’une tentative grotesque d’intimider les gens qui s’engagent pour leurs libertés indiscutables. Ne nous y trompons pas, ces procédures nous visent tou.te.s à terme, si nous restons passifs.ves. Répondons par la solidarité à ces piteuses prétentions à nous faire peur, à nous faire payer pour notre désobéissance légitime. Nos droits de nous rassembler, de circuler, de nous exprimer, d’avoir un toit, d’être solidaire avec des familles et des mômes harcelés sous prétexte d’être « étrangers », ne se demandent pas, ne se discutent pas, ne se négocient pas ! Nous lutterons jusqu’à foutre à terre toutes leurs oppressions, parce que nous nous aimons et que nous nous tenons les coudes ! Que la peur change de camp !

Pavillon Noir, 28 mars 2014

Venez nombreux soutenir JF le 28-03-14 à 10h devant le commissariat de Poitiers

Après Bertrand, militant des Alternatifs et du Dal86, qui a été convoqué au commissariat de Poitiers à l’Unité de police administrative et des étrangers le jeudi 27 mars 2014 à 14h30 pour une mystérieuse « affaire vous concernant » en fait il s’agissait d’une sombre affaire d’attestation de domicile faite par le Dal86 pour l’un des habitants du squat des Glières en septembre dernier, c’est au tour de JF autre militant du Dal86 est convoqué demain vendredi 28 mars 2014 à 10h “au sujet du rassemblement de mercredi 19 mars dernier”.

Dal86 appelle à venir le soutenir massivement. Merci de diffuser largement autour de vous.

Vu sur le site du DAL 86, 27 mars 2014

Mise à jour 29 mars 2014 : nouvel article sur le site du DAL 86

[Poitiers] Solidarité contre la répression !

NdPN : Profitons de l’occasion pour appeler au soutien d’un autre copain, finalement convoqué au comico le mardi 8 avril à 11h, lui aussi pour une « affaire vous concernant ».

Et soutien bien sûr au copain passant en appel au TGI, ce jeudi 27 avril à 9h. Pour rappel, dix personnes le soutenant par un tractage dans la rue ont été contrôlées il y a une semaine.

Il fait toujours aussi bon militer à Poitiers 🙂 On a toujours les flics avec soi, on se sent protégé et choyé !

Venez nombreux soutenir Bertrand le 27-03-14 à 14h30 devant le commissariat de Poitiers

Bertrand, militant des Alternatifs et du Dal86, dont tout le monde sait qu’il ne ménage pas ses engagements, est convoqué au commissariat de Poitiers à l’Unité de police administrative et des étrangers le jeudi 27 mars 2014 à 14h30 pour une mystérieuse « affaire vous concernant ».

Dal86 appelle à venir le soutenir massivement. Merci de diffuser largement autour de vous.

Vu sur le site du DAL 86, 24 mars 2014

[Poitiers] Autodéfense contre la répression ! (le retour…)

[Poitiers] Autodéfense contre la répression ! (le retour…)

Texte d’un tract diffusé cet.te après-midi dans le centre-ville de Poitiers. Les camarades qui le distribuaient ont eu droit à la visite de quelques uniformes (autant qu’une voiture et un fourgon peuvent en contenir). Toutes les identités ont été relevées. Bonne ambiance…

AUTODÉFENSE CONTRE LA RÉPRESSION !

Le 5 juin 2013, Clément, un militant anticapitaliste et anti-autoritaire, était tué à Paris par un fasciste. Le lendemain, des manifestations ont eu lieu dans plusieurs villes de France. À Poitiers, trois cents personnes ont défilé dans les rues du centre-ville pour rendre hommage à Clément et exprimer leur rejet de l’extrême-droite et de ses idées. La police a laissé faire tant que certaines personnalités de la gôche poitevine, venues là se faire un petit coup de pub à bon compte, sont restées dans le cortège. Mais dès la fin de cette manifestation elle a prétexté un outrage (le refrain d’une chanson : « Flics porcs assassins ») pour arrêter deux copains. Le premier a été jugé en CRPC pour cet « outrage » et s’est vu condamné à 200€ d’amende l’an dernier.

Le second a refusé la procédure en CRPC et a comparu devant le tribunal correctionnel, le 7 janvier dernier. Au cours de cette audience, le procureur, François CASASSUS-BUILHE, a requis une peine d’un mois de prison avec sursis avec mise à l’épreuve, avec obligation de s’insérer (trouver un travail [NdT]) et de suivre un stage de citoyenneté (afin de se mettre en conformité avec l’idéologie républicaine bourgeoise dont on ne saurait dévier [NdT]). La juge, Isabelle FACHAUX, l’a reconnu coupable et finalement condamné à une peine de 200€ d’amende et à verser 150€ à la « victime » (le commissaire divisionnaire Laurent SIAM, qui lui réclamait 500€) en réparation du « préjudice moral » qu’elle a subi. Le copain a fait appel de ce jugement.

UNE NOUVELLE AUDIENCE AURA DONC LIEU LE JEUDI 27 MARS 2014 À 9H AU PALAIS DE JUSTICE DE POITIERS. L’entrée est « libre », si vous avez un peu de temps, venez voir comment on rend la justice, c’est riche d’enseignements…

Nous, individus s’organisant collectivement pour l’abolition de toutes les formes d’exploitation et de domination, appelons à la solidarité avec le copain qui passe en procès, et avec toutes les personnes qui font face à la répression et à l’enfermement. Ce procès constitue une nouvelle tentative de briser celles et ceux qui, à Poitiers ou ailleurs, cherchent à lutter en dehors des cadres institutionnels. Car, malgré les discours pacificateurs et le catéchisme social-libéral, des gens prennent acte de la guerre quotidienne et diffuse qui leur est faite et tentent de riposter en conséquence.

Les classes dominantes, leurs avatars parlementaires et leurs chiens de garde en uniforme, utilisent tous les jouets légaux à leur disposition pour nous faire rentrer dans le rang. Pas question de se laisser faire, ni de se laisser crever à petit feu.

ORGANISONS-NOUS ET DÉTRUISONS CE QUI NOUS DÉTRUIT !

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Vu sur Indymedia Grenoble, 17 mars 2014

[Poitiers] Assemblée populaire autonome

LE CHANGEMENT C’EST NOUS

Sans réelle surprise, le gouvernement de gauche poursuit sa politique de détricotage des acquis sociaux. Profitant d’un rapport de force écrasant, il nous retire les quelques miettes qu’on a bien voulu nous concéder au cours des luttes passées. Élu par défaut pour faire dégager Sarkozy, Hollande (et son gouvernement) n’a pas promis beaucoup de progrès social et tient à merveille son non-agenda./p>

Il y a de toute façon bien longtemps que la gauche gestionnaire a abandonné toute perspective de révolution voire de réforme et cherche à maintenir le statu quo dont elle bénéficie. Ce n’est pas très étonnant, quand on examine la composition sociale du Parti Socialiste par exemple : c’est un parti de notables qui défendent leurs intérêts, ce qui est bien la moindre des choses.

Nous n’avons pas voté pour des dangereu.ses.x révolutionnaires mais pour des petit.e.s gestionnaires de la dépossession et de la domination. Inutile de s’en indigner, illes savent pour qui illes roulent et n’en ont pas spécialement honte. Nous pourrions nous soulever et prendre le pouvoir. Mais nous aurions tôt fait de devenir les crevures que deviennent tou.te.s celles et ceux qui posent leur cul sur n’importe quel trône. Le pouvoir et son exercice poussent au compromis, à la trahison, à la volonté de soumettre et de déposséder.

Il n’est de changement possible sans destruction de l’institution, sans transformation radicale des rapports sociaux qui sont les fondations sur laquelle toute cette merde repose. Il nous faut tout changer pour pouvoir nous changer. Il nous faut nous changer pour pouvoir tout changer. Expérimentons d’autres choses et affrontons l’état des choses, ici et maintenant.

Pour en finir avec la domination et l’exploitation

Assemblée populaire autonome
Kiosque du parc de Blossac – 18/3/2014 – 16:30

source : Indymedia Nantes

Communiqué du CSP86 : Rassemblement devant la préfecture mercredi 19 mars à 14h

Communiqué du CSP86 : Rassemblement devant la préfecture mercredi 19 mars à 14h

Trop d’histoires de vies, humainement insoutenables, nous conduisent à nous insurger : question de dignité.

Nous, familles et personnes seules sans papiers ou en situation administrative précaire et ayant des problèmes de logement, nous vous informons que nous sommes constitués en Collectif au sein du Dal86 pour défendre nous-mêmes nos droits et nos intérêts. VOIR

Nous appelons toutes les familles et personnes seules, qui sont dans la même situation que nous, à nous rejoindre pour défendre ensemble nos droits et nos intérêts ;

Nous appelons aussi tous ceux qui sont scandalisés par la politique indigne, injuste, inégalitaire et inhumaine des pouvoirs publics à venir nous soutenir

Rassemblement devant la préfecture mercredi 19 mars à 14h

Que vont devenir les familles et personnes seules sans papiers ou en situation administrative précaire qui sont hébergées à l’hôtel en particulier après après l’expulsion des squats ? Dans ce Collectif nous sommes six familles dans ce cas soit 25 personnes, 15 enfants dont deux de quelques semaines nés alors que leur parents étaient hébergés à l’hôtel ! Resterons-nous à l’hôtel ? En serons-nous expulsés comme l’annoncent cyniquement à qui veut l’entendre les pouvoirs publics ? Serons-nous jetés à la rue ou irons-nous au « 115 » ? Ce qui, en passant, serait à peine un peu mieux que la rue puisque les pères sont séparés de leurs femmes et de leurs enfants et sont jetés à la rue 5 jours par semaine. Non tout cela serait scandaleux et inacceptable.

Nous exigeons des conditions dignes d’existence. Nous exigeons des papiers nous permettant d’entrer dans le droit commun et un logement décent pour tous !

Qu’en sera-t-il des familles roms roumaines en particulier celle qui ont été expulsés des squats ? Dans ce Collectif nous sommes 13 familles (plus 2 déjà comptées à l’hôtel) dans ce cas soit 53 personnes dont 31 enfants. Répression forcenée, assistanat voire l’aliénation sociale, la préfecture et ses hommes de mains nous ont franchement pourri la vie à nous qui étions il y a quelques mois déjà bien intégrés.

Nous exigeons des conditions dignes d’existence. Nous exigeons des papiers nous permettant d’entrer dans le droit commun et un logement décent pour tous !

Qu’en sera-t-il des autres familles et personnes seules du Collectif qui sont sans papiers ou en situation administrative précaire et ayant des problèmes de logement ? Dans ce Collectif nous sommes 7 familles et 5 personnes seules dans ce cas soit 31 personnes dont 2 femmes enceintes et 11 enfants. Malgré les tentatives éhontées de nous désintégrer, nous pouvons affirmer haut et fort que nous sommes sur-intégrés. Nous sommes ici depuis de nombreuses années, parfois 7 longues années ! Nous avons de nombreuses attestations qui justifient de nos engagements auprès d’associations et de nos excellentes relations avec nos voisins et amis français. Nous avons appris le français. Nous avons même travaillé jusqu’à ce que l’on nous interdise de le faire. Nos enfants sont brillants scolairement et excellents dans les clubs sportifs auxquels ils participent. Nous faisons tout ce qu’on nous demande pour mériter nos papiers mais tout cela n’est jamais suffisant. Aussi nous exigeons que la préfecture jette au moins un œil dans les dossiers qu’elle instruit. Mais nous savons bien aussi que le problème n’est pas seulement là. Nous exigeons que la préfecture arrête de nous trier sur le mérite. Nous exigeons que la préfecture se préoccupe plutôt de nos besoins et respecte scrupuleusement nos droits fondamentaux : droit des enfants, droit au logement, droit à avoir une vie digne.

Nous exigeons des conditions dignes d’existence. Nous exigeons des papiers nous permettant d’entrer dans le droit commun et un logement décent pour tous !

csp86@free.fr – dal86@free.fr – 06 52 93 54 44 / 05 49 88 94 56 Réunions du Collectif tous les jeudis à 18h à la maison de la solidarité 22 rue du Pigeon Blanc 86000 POITIERS

Vu sur le site du DAL 86, 15 mars 2014

Mise à jour PN : une soixantaine de personnes au rassemblement. Contrairement à ce qu’indique la presse, la préfecture a refusé de recevoir une délégation.