Archives de catégorie : Se trouver

[Poitiers] Une formule gratuite du Monde libertaire 8 pages arrive, en diffusion militante !

Pour toper un exemplaire du nouveau Monde Libertaire gratuit de 8 pages, rendez-vous comme tous les samedis, de 11h à 12H devant le parvis de Notre-Dame à Poitiers. On va commencer avec une centaine et si ça marche, on en demandera plus, alors viendez donc !

Et le ML 24 pages alors ? Rassurez-vous y’en aura aussi, et comme d’habitude à prix libre !

Pour les frileux-euses, y’a toujours moyen de lire en ligne quelques articles de la semaine en cours, et tous ceux des semaines passées, sur le site du Monde Libertaire.

Anarchie vaincra !

Groupe Pavillon Noir (Fédération Anarchiste 86), 19 janvier 2012

Pour expliquer la démarche, rien ne vaut un bon coup de pub du copain mandaté à l’administration du ML ! 🙂

Monde libertaire gratuit numéro 1 du 19 au 25 janvier 2012 : POURQUOI CE JOURNAL ?

Il y a plus d’un an, Presstalis, quasi monopole de la distribution de presse en France, lançait une offensive contre la presse libre. Par une révision drastique des tarifs, elle condamnait les journaux anarchistes et révolutionnaires à l’asphyxie économique. Le Monde libertaire (ML), le plus vieux titre de la presse anarchiste française, et l’un des plus anciens de la presse tout court, ne pouvait pas rester passif. Nous nous sommes d’abord défendus. En augmentant le prix de notre journal, puis en lançant une souscription de soutien, nous nous sommes adressés à vous. Parce que c’est grâce à vous que nous existons. Parce que c’est grâce à votre solidarité active que nos efforts constants ont un sens. Grâce à vous, ce vieux mais solide bateau n’a pas chaviré sous la bordée des vendeurs de papier. Nous ne sommes pas encore tirés d’affaire. Mais la meilleure défense c’est l’attaque. Et nous avons choisi d’attaquer. Lors d’un congrès extraordinaire, la Fédération anarchiste a décidé d’éditer non pas un, mais deux hebdomadaires ! Le premier, c’est celui que vous connaissez peut être : le ML et ses 24 pages, disponible chaque jeudi dans tous les bons kiosques. Le second, c’est celui que vous découvrez : un ML de 8 pages diffusé gratuitement, chaque semaine, par les militants de la Fédération anarchiste ! Le but de cette publication est de faire connaître au plus grand nombre ce qu’est réellement la Fédération anarchiste : un journal, une organisation fédérale, une association d’individus oeuvrant, fraternellement, à la réalisation de notre idéal libertaire : une société débarrassée des maîtres et des dieux ! Chaque semaine, les militants de la Fédération anarchiste vous feront connaître les points de vue, les outils et les propositions développés par les libertaires. Chaque semaine, les militants de la Fédération anarchiste se feront connaître auprès de vous afin de vous permettre, si la révolte gronde en vous, de les rejoindre et de travailler ensemble à la révolution sociale. Et chaque semaine, la Fédération anarchiste fera, par ses propres moyens, la démonstration qu’il est possible d’organiser un réseau de diffusion de presse hors d’atteinte de la vérole capitaliste. Vive l’anarchie !

L’administration du Monde libertaire

[Poitiers] Ca suffat comme ci

L’insécurité à Poitiers. Ça suffit comme ça ! Relaxe pour les personnes poursuivies !

Le Comité poitevin contre la répression des mouvements sociaux affirme sa solidarité sans faille avec les militants poursuivis et appelle à venir les soutenir :

– Au rassemblement organisé samedi 21 janvier à 16 heures devant les Cordeliers (côté place du Marché).
– Le jour du procès, lundi 23 janvier à 14 heures, au palais de justice.

B.A.C à poubelle !

Il est environ 23h le 28 décembre, nous nous trouvons sur le parking du nouveau Spar de Saint-Benoît. Ces poubelles ne nous ont jamais trahi sur l’abondance de nourriture, encore tout à fait consommable, qu’elles contiennent. Triste constat du consumérisme ambiant, mais grande réjouissance face à la semaine de survie qu’elles nous offrent.

Un seul détail nous échappe : ces poubelles sont privées. Alors, au même titre que de se servir dans les rayons sans payer, se servir dans les poubelles, c’est du vol. On ne voulait pas y croire, mais les flics, eux, ont bien profité de l’occasion. Une voiture de la BAC (Brigade Anti Criminalité) nous intercepte donc sur le parking nous ayant vu, de loin, garés près du local à poubelle. « Surveiller les zones économiques, ça fait partie de notre travail ». Nous n’avons pas nos papiers sur nous, mais ce n’est plus qu’un détail. Ils nous connaissent bien ce qui suffit largement pour nous emmener au poste après recherche d’éventuelles traces d’effraction de notre soi-disant introduction dans le local. La voiture est emmenée au commissariat, le chien à la SPA et nous deux en cellule.

Pas d’effraction. Mais ils ne nous lâcheront pas comme ça. C’est un beau délit qu’ils ont intercepté ce soir-là : vol en réunion avec ruse ! Les flics ne manquent pas de nous le mentionner : « votre physique le permet… ». On se serait donc faufilés, mais quelle ruse !

Après une quinzaine d’heures de garde à vue, nous sommes présentés au tribunal. Comparution immédiate, nous la refusons. Le procureur, M. CASASSUS-BUILHE, demande notre placement en détention provisoire. Est-ce encore une ruse pour nous empêcher de réitérer cet abominable délit ? Après 20 minutes de délibéré, le juge nous laisse libre avec une convocation au tribunal le 23 janvier 2012 à 14h. Un peu plus et une poubelle nous emmenait à Vivonne !

La démesure de cette affaire nous laisse sans voix. Mais nous en tirons une bonne leçon : certaines ordures ne se trouvent pas dans les poubelles…

Si comme nous vous trouvez cette répression totalement injustifiée, venez nous soutenir le 23 janvier 2012 à 14h au palais de justice à Poitiers.

L’insécurité à Poitiers. Ça suffit comme ça !

Trois événements récents résument à eux seul l’irrésistible montée de l’insécurité dans notre ville « bonhomme ».

Le 5 novembre, 47 personnes ont été placées en garde-à-vue dont 5 ont été jugées et relaxées lors du rendu le 12 janvier pour avoir osé occuper une maison vide propriété de la commune dont la destruction promise entrait dans le projet urbain « cœur d’agglo » réalisé conjointement par les bétonneurs du groupe Vinci et par la mairie socialiste.

Le 28 décembre vers 23 h deux personnes sont interpellées par la BAC pour avoir osé récupérer de la nourriture dans les poubelles du Spar de Saint-Benoît. « Vol en réunion avec ruse »,  convocation au tribunal le 23 janvier, le procureur avait même demandé la mise en détention provisoire.

Le 4 janvier la police « politique » de Poitiers interpelle 6 personnes qui distribuaient un journal de contre information et un tract de solidarité avec les inculpés de Labège devant le cinéma de la Place d’Armes au moment de la projection du film « Tous au Larzac ». Tous les exemplaires du journal, L’Epine noire, ont été saisis.

Evidemment ces événements ne sont que la suite d’une logique répressive qui s’exerce à Poitiers depuis plusieurs années et qui a entraîné pas moins d’une trentaine de procès et la condamnation de plus de 40 personnes, en grande majorité des jeunes. Une logique qui s’inscrit dans la politique de l’Etat pour mettre sous le boisseau toute tentative d’expression sortant des cadres préétablis.

Pourtant cette fois-ci le « laboratoire poitevin » a expérimenté une escalade avec un tir groupé qui s’attaque à la fois à la liberté d’expression (déjà largement entamée par les difficultés à obtenir une salle) et de diffusion de la presse ainsi qu’à la volonté de dénoncer les énormes gâchis qu’engendre la société capitaliste. Quoi de plus normal et logique que de se servir de lieux vides alors que les mal-logés sont légions ; quoi de plus normal et logique que de refuser la destruction massive de nourriture alors que beaucoup en manquent.

Le plus souvent les « coupables » sont désignés par la presse comme par la Justice comme anarchistes. Soyons lucides il s’agit-là, bien au-delà de l’idéologie stigmatisée, de tenter de marginaliser toute forme de contestation de l’« ordre des choses ». Et soyons certains que les « cadres préétablis » dont nous parlions ont des contours tellement flous et incertains que les frontières reculent chaque jour et que ce qui était toléré hier ne le sera plus demain si nous ne réagissons pas ensemble et de manière déterminée. Les récents procès contre le refus de prise d’adn en sont un exemple, et les réactions qu’ils suscitent nous montrent le chemin.

Société policière. Ça suffat comme ci

Comité poitevin contre la répression des mouvements sociaux. antirep86@free.fr – www.antirep86.fr

Notre triple A : anticapitalisme, autogestion, anarchie

L’agence de notation « Norme et pauvres » a donc dégradé la note de la France – qui en a perdu son fameux « Triple A » – ainsi que celle d’autres pays d’Europe.

Nul doute que dans les mois à venir, la pression étatique et capitaliste va s’accentuer, plus âprement encore, contre les populations. Au prétexte de cette prétendue « dette« , qui n’est que le reflet de leur pouvoir, et de notre esclavage.

Sous les coups de boutoir du profit à tout crin, le vernis des institutions « sociales » dont avaient dû autrefois se parer les Etats pour briser nos solidarités et récupérer nos luttes, tombe chaque jour un peu plus en morceaux – mettant à nue leur véritable nature régalienne : celle d’une institution fondée sur la guerre et le contrôle des populations, sur le pillage social et environnemental, sur l’aliénation politique et idéologique.

Mais revoilà la vieille lune électoraliste. Elire les administrateurs d’un système par essence totalitaire, fondé sur le profit, la concurrence et la hiérarchie ? Comme si l’on pouvait « humaniser » la rapine capitaliste, comme si l’on pouvait « démocratiser » la servitude généralisée ! Ce vieil attrape-nigaud historiquement élaboré par la bourgeoisie pour nous enfumer, et qui conduit une fois de plus les électeurs et électrices d’hier (et peut-être de demain) à embrasser le discours nauséabond de la droite, ou les promesses ridicules de la gauche. Cette urne funéraire de nos rêves qui, en des temps de crise du capitalisme pas si reculés, a conduit aux drames les plus atroces en détournant l’humanité des luttes, laissant libre cours à tous les fascismes.

Ce n’est qu’en nous mobilisant, en autonomie de toute prétendue représentation, en fédérant librement nos luttes et nos alternatives, que nous pourrons riposter aux attaques conjointes de l’Etat et du capital, que nous pourrons inventer et construire ensemble un monde libre et solidaire, qui soit enfin le nôtre, à nous tous et à nous toutes !

Organisons-nous dès maintenant.

Notre triple A, c’est anticapitalisme, autogestion, anarchie !

Groupe Pavillon Noir, 13 janvier 2012

pavillon-noir [arobaz] federation-anarchiste [point] org

[Tours] Appel antifasciste

Appel AntifA Samedi 28 janvier à Tours

 

Non au Fascisme et au Nationalisme, A Tours comme Ailleurs !

« Le fascisme est l’index d’une révolution ratée. » (W. Benjamin)

Nos néo-fascistes (nazis…) tourangeaux ont franchi un cap en attaquant une manifestation de solidarité avec les demandeurs d’Asile et sans-papiers lors du mouvement qui avait mené à une réquisition de logement sur Tours avant les vacances. En applaudissant le préfet, la Mairie, l’Université de ne pas laisser la racaille gauchiste permettre aux immigré-es d’envahir le pays… Cela s’ajoute à une longue liste d’agressions et d’intimidations à caractère raciste, homophobe et à l’encontre des militants du mouvement social.

Prochainement, Vox populi appelle ces défenseurs de l’Ordre, nazis-skins, petits et grands bourgeois réactionnaires, à manifester à Tours lors d’une marche au flambeau digne du IIIe Reich. De telles démonstrations constituent pour nous la pire des horreurs et nous renforcent dans l’idée que l’État est prêt à tout pour briser toutes formes de solidarité dans les luttes sociales. Pour nous, il s’agit de les combattre en continuant de s’attaquer à ce qui rend leur existence possible, notamment la supercherie d’une « unité » nationale là où l’État déclare la guerre aux pauvres, aux travailleur-euses, aux chômeur-euses et aux migrant-es.

La présence de ce groupe n’est pas non plus un simple fait du hasard. Il fonctionne comme le signe clair, net et annonciateur qu’il existe bien un antagonisme irréductible au sein de cette société. Ce que l’État et le patronat assument puisqu’en les laissant s’organiser, ces néo-nazis leur servent de petites mains pour gérer les conflits sociaux de manière plus violente s’il le faut. Ils ne sont qu’un élément parmi d’autres dans un processus de gestion, de répression et de contrôle déjà en place. De plus, le problème en soi n’est pas l’existence de tels groupes, mais le fait que leurs idées soient déjà au pouvoir comme celles du Front National avec la complicité et la lâcheté de la « Gôche » sur laquelle nous ne pouvons plus compter et qui n’a jamais constitué une alternative : le salut commun est dans la Rue et non dans les Urnes. Voter ne changera rien, s’organiser et lutter si !

Partout, formons des communautés de vie et de lutte, sur nos lieux d’étude, de travail, dans les quartiers :

Réapproprions-nous la Rue contre l’invasion publicitaire, contre la Loi du Fric et de la marchandise, contre le flicage total de nos existences (contrôles au faciès, caméras…), contre les loyers trop chers, les salaires de misère. Réapproprions-nous les campagnes contre l’industrie agro-alimentaire qui ravage la terre, les sols et falsifie les aliments que nous consommons.

C’est une question de mode de vie, de vie commune et de lutte collective, de détermination de solidarité pour sortir de l’isolement et du bonheur de consommateur que ce monde nous offre.

Ne nous laissons plus séparer gérer, contrôler en catégories sociales, raciales, culturelles, religieuses dont le racisme n’est qu’une des expressions.

Ce Monde faux et nul qui nous vend l’Abondance, la Richesse, la Raison et autres fictions périmées n’en finit pas de précariser la population, de construire des prisons, et de réprimer toute contestation et toute contradiction.

Ces fascistes veulent nous ramener dans le Rang des dépossédés, de ceux et celles qui ne travaillent jamais pour eux-mêmes mais pour des États et des Patrons.

Ils ne sont qu’un élément parmi d’autres pour tenter de conserver un Ordre fondé sur l’exploitation sociale, l’Argent. Ces gens-là ne peuvent nous promettre qu’un État totalitaire comme forme de communauté et comme manière de gérer précarité et misère.

Partout, organisons-nous contre le capitalisme et l’Empire policier, Gestionnaire, Nucléaire et Militaire qui l’accompagne !

Organisons-nous contre ses miliciens dont la violence n’existe que pour terroriser ceux qui veulent rompre vraiment avec le capitalisme.

Face à cette parade paramilitaire en famille, glauque, macabre, mortifère, Nous répondrons par la dérision, la festivité et l’exaltation collective. Tous en Manifestation contre l’État et sa milice Le samedi 28 janvier à 19h Place Anatole France !

Déguisements bienvenus.

[Poitiers] B.A.C à poubelle ! – Appel à soutien au procès d’une récup

Les 2 inculpé-e dans l’affaire de la récup’ au spar de Saint-Benoît à la fin du mois dernier ont produit un petit texte en vue de leur procès qui aura lieu le 23 janvier prochain.

Rappelons que l’affaire avait été relatée de façon lamentable par le torchon local qui, en plus de répéter la version volaillère, en profitait pour réitérer des salades sur l’un des inculpé-e : la personne en question n’ayant été condamnée ni à un mois de sursis ni à des TIG dans l’affaire citée par le journal…

Face à la répression policière, judiciaire et merdiatique, soyons nombreux-ses le jour du procès !

 

B.A.C à poubelle !

Il est environ 23h le 28 décembre, nous nous trouvons sur le parking du nouveau Spar de Saint-Benoît. Ces poubelles ne nous ont jamais trahi sur l’abondance de nourriture, encore tout à fait consommable, qu’elles contiennent. Triste constat du consumérisme ambiant, mais grande réjouissance face à la semaine de survie qu’elles nous offrent.

Un seul détail nous échappe : ces poubelles sont privées. Alors, au même titre que de se servir dans les rayons sans payer, se servir dans les poubelles, c’est du vol. On ne voulait pas y croire, mais les flics, eux, ont bien profité de l’occasion. Une voiture de la BAC (Brigade Anti Criminalité) nous intercepte donc sur le parking nous ayant vu, de loin, garés près du local à poubelle. « Surveiller les zones économiques, ça fait partie de notre travail ». Nous n’avons pas nos papiers sur nous, mais ce n’est plus qu’un détail. Ils nous connaissent bien ce qui suffit largement pour nous emmener au poste après recherche d’éventuelles traces d’effraction de notre soi-disant introduction dans le local. La voiture est emmenée au commissariat, le chien à la SPA et nous deux en cellule.

Pas d’effraction. Mais ils ne nous lâcheront pas comme ça. C’est un beau délit qu’ils ont intercepté ce soir-là : vol en réunion avec ruse ! Les flics ne manquent pas de nous le mentionner : « votre physique le permet…». On se serait donc faufilés, mais quelle ruse !

Après une quinzaine d’heures de garde à vue, nous sommes présentés au tribunal. Comparution immédiate, nous la refusons. Le procureur, M. CASASSUS-BUILHE, demande notre placement en détention provisoire. Est-ce encore une ruse pour nous empêcher de réitérer cet abominable délit ? Après 20 minutes de délibéré, le juge nous laisse libre avec une convocation au tribunal le 23 janvier 2012 à 14h. Un peu plus et une poubelle nous emmenait à Vivonne !

La démesure de cette affaire nous laisse sans voix. Mais nous en tirons une bonne leçon : certaines ordures ne se trouvent pas dans les poubelles…

Si comme nous vous trouvez cette répression totalement injustifiée, venez nous soutenir le 23 janvier 2012 à 14h au palais de justice à Poitiers.