Archives de catégorie : La rue grogne

[Montabot – 50] Ca chauffe contre la THT

NdPN : voir le forum Résistances Caen pour plus d’infos

Affrontements entre opposants aux lignes Très Haute Tension et gendarmes

MONTABOT (Manche) – Opposants à la ligne à très haute tension (THT) Cotentin-Maine et forces de l’ordre se sont affrontés dimanche à Montabot, dans le bocage normand, où des centaines de militants avaient monté un « camp de résistance » et où une députée EELV a dénoncé un « harcèlement » des militants par l’Etat.

Les heurts se sont déroulés pendant à peine une heure aux abords du « camp de résistance« , des tentes montées dans un champ avec l’accord de son propriétaire depuis jeudi soir et qui a rassemblé jusqu’à 300 militants selon la police, 600 selon les militants.

Un endroit interdit aux médias par les militants aux abords duquel dimanche matin ils ont affronté les forces de l’ordre dans le brouillard, sous une pluie parfois battante, alors que des détonations retentissaient dans la vallée parsemée de pylônes en construction.

Un petit groupe de militants remontés contre la presse, équipés de masques à oxygène, a posé aux abords du camp un barrage sur une route communale parsemée de clous, avec des barbelés et de lourds rondins de bois, avant que des affrontements n’y surviennent.

En fin de matinée un militant a été évacué par les pompiers, sur un brancard, un bandeau blanc avec une tache rouge sur la tête, a constaté une journaliste de l’AFP.

« Il s’agit d’un militant d’une vingtaine d’année qui a été blessé à l’oeil, alors que les forces de l’ordre répondaient aux agressions des manifestants par tirs de gaz lacrymogène et de flashball« , expliquera plus tard à l’AFP la sous-préfète de Coutances, Anne Frackowiak-Jacobs.

Les jours du militant ne sont pas en danger, selon la préfecture.

Outre ce blessé, la préfecture a recensé un autre blessé chez les manifestants, une jeune femme de 23 ans incommodée par les gaz lacrymogène, et quatre blessés légers chez les gendarmes dont deux ont été hospitalisés pour des « radios » à la main « après y avoir reçu des coups« .

« Traités presque comme des terroristes »

Les forces de l’ordre ont « chargé alors qu’aucune infraction n’avait été commise« , a assuré de son côté l’avocat des anti-THT, Me Gervais Marie-Doutressoulle, qui lui a compté « six blessés dont deux « sérieux » chez les manifestants.

Selon le porte-parole des militants anti-THT, l’un de ces blessés a été transféré au CHU de Caen pour y être opéré à la tête.

Un seul manifestant a été placé en garde à vue « après avoir jeté un fumigène sur un gendarme« , selon la préfecture. Les militants ont commencé à quitter les lieux en milieu d’après-midi.

La ligne THT Cotentin-Maine doit acheminer sur 163 km l’électricité du polémique nouveau réacteur nucléaire EPR en construction à Flamanville dans le nord de la Manche. Pendant que certains s’affrontaient sur le barrage dimanche matin, une centaine de personnes ont ainsi défilé dans les environs du site avec des slogans antinucléaires.

La député EELV Isabelle Attard est venue sur place dans l’après-midi dénoncer un « harcèlement » ces derniers mois des opposants à la THT « traités presque comme des terroristes » par l’Etat.

Elle y a plaidé pour le lancement d’une étude épidémiologique sur les effets des THT sur la santé, déjà réclamée par les collectivités locales de droite comme de gauche.

Plusieurs études ont mis en évidence une « corrélation statistique » entre la survenue de leucémies infantiles et le fait de vivre près d’une THT, mais le lien n’a jamais été scientifiquement prouvé.

AFP, 24 juin 2012

[Poitiers] Le DAL 86 s’organise face à la répression

Compte rendu de la réunion du 19 juin + invitation 26 juin 18h30 MDS

Suite à la réunion de mardi 19 juin à la MDS, durant laquelle nous avons précisé le déroulement du Lundi 9 juillet – à partir de17h : place du marché, expo photo avec revue de presse sur le campement du 30 mars et son expulsion, le squat du 11 rue Jean-Jaurès et les problèmes de logement de certains poitevins (cette expo sera déplacée à partir du lendemain et jusqu’au 12 juillet devant le palais de justice). Café petits et gros gâteaux seront offerts. Une caisse de soutien sera proposée. – à partir de 18h : rassemblement de soutien place du marché avec distribution de tracts. – à partir de 19h : repas solidaire commun. – à partir de 20h : maison du peuple salle Jouhaux : Débat sur le logement et la répression des luttes concernant le logement en présence de JB Eyraud porte parole du DAL national, le DAL17… Une action symbolique est en outre envisagée.

Rappelons le fond des deux procès. Pour le procès du 10 juillet, il s’agit de “résistance violente en réunion”. La police comme à l’accoutumée, pour couvrir ses brutalités et récupérer des dommages et intérêts au passage, tente de charger certaines personnes ciblées et/ou qui ont été brutalisée. Nous parions que comme d’habitude, il n’y aura que des témoignages de policiers identiques au mot près. Pour le procès du 12 juillet, il nous semble que c’est un précédent. Ce sont les sinistrés, c’est-à-dire les victimes, qui sont poursuivis pour “des dégradations involontaires par incendie par bougie non surveillée”. Nous avons aussi décidé de proposer une nouvelle réunion mardi 26 juin à partir de 18h30 à la Maison de la Solidarité, 22 rue du Pigeon Blanc, 86000 Poitiers. Si vous ne pouvez pas y venir et que vous souhaitez participer quand même à ce soutien, merci de nous contacter par mel dal86@free.fr ou par tel : 05 49 88 94 56 – 06 52 93 54 44

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Le 17/06/2012 21:04, dal86 a écrit : Le 14/06/2012 08:01, dal86 a écrit :

Les 5 militants poursuivis suite à l’expulsion brutale du campement des sans logis et mal logés le 2 avril dernier pour “résistance avec violence en réunion”  passeront en procès le 10 juillet prochain et les 3 militants poursuivis suite au début d’incendie du squat du 11 rue Jean-Jaurès pour “dégradation involontaire par incendie par bougie non surveillée” le 12 juillet prochain. Pour le moment ces militants sont soutenus par le Collectif des sans logis et mal logés de Poitiers, le DAL86, Démocratie réelle maintenant – Poitiers et le Comité poitevin contre la répression des mouvements sociaux. Et JB Eyraud le porte parole de la Fédération DAL a accepté notre invitation pour la soirée de soutien le 9 juillet. Merci donc de réserver votre soirée du 9 juillet. Merci aussi d’être massivement présents au tribunal les 10 juillet à 16h et 12 juillet à 14h.

Nous vous proposons aussi de soutenir ces personnes soumises à une répression aussi brutale qu’absurde et de participer à une première réunion mardi 19 juin à partir de 18h30 à la Maison de la Solidarité, 22 rue du Pigeon Blanc, 86000 Poitiers. Si vous ne pouvez pas y venir et que vous souhaitez participer quand même à ce soutien, merci de nous contacter par mel dal86@free.fr ou par tel : 05 49 88 94 56 – 06 52 93 54 44

Deux autres point pourront être mis à l’ordre du jour. D’abord, après les articles odieux parus dans la presse, après la rafle de jeudi soir place du marché, après les multiples répressions des membres du collectif des sans logis et mal logés, la discrimination de ceux qui sont appelés bien improprement les “marginaux”. Ensuite après l ‘audition jeudi 14 de l’un des militants du DAL86, ciblé depuis longtemps par les autorités qui semblent chercher par tous les moyens à le faire tomber, en particulier en le rendant responsable personnellement – puisqu’il est solvable et a un travail d’enseignant-, des actions du DAL86, qui a été convoqué par un officier de police judiciaire de la Brigade des accidents et délits routiers pour… les affaires du squat du 11 rue Jean-Jaurès (effraction avec dégradation, et mise en danger de la vie d’autrui) et de tag (menace de mort envers le maire de Poitiers), et après l’arrestation et la mise en garde à vue durant 3 heures suite au rassemblement de jeudi dernier d’un autre des militants du DAL86, ciblé lui aussi par les autorités qui semblent chercher par tous les moyens à le faire tomber, en particulier en le rendant responsable personnellement puisqu’il est solvable et a un travail, des actions du DAL86 (il en est sorti à 22H40. Le motif était “outrage au maire de Poitiers”, selon des propos qu’il aurait tenus lors d’une conversation… privée -on croit rêver… même s’il était avéré qu’il ait tenu des propos discourtois à l’encontre du maire, un procès serait non avenu s’il s’agissait d’une conversation privée et surtout si le maire n’était pas présent au moment des faits-), la chasse aux sorcières visant le DAL86 et des militants de terrain.

DAL 86, 22 juin 2012

[Ingrandes] Les salarié-e-s de la Coop Atlantique en lutte

Le ton est encore monté à la Coop Atlantique

Les salariés de la Coop Atlantique, à Ingrandes, craignent pour leur travail. Ils veulent en appeler aux coopérateurs.

Nouvelle action de débrayage, hier matin à la Coop Atlantique d’Ingrandes

Il est tout juste 8 h, à l’entrée de la Coop Atlantique. Déjà, un camion est bloqué par le piquet de grève. Une demi-heure plus tard, à la fin du débrayage, ils seront une dizaine de poids lourds stationnés en file indienne à prendre leur mal en patience.

De la patience, les salariés de la Coop Atlantique n’en ont plus beaucoup, eux. Depuis qu’ils ont appris les lourdes menaces qui pèsent sur le dépôt d’Ingrandes où ils travaillent, la tension est palpable. Leur crainte : voir les dépôts de Saintes, Limoges et Ingrandes fermer pour être remplacés par une plateforme beaucoup plus moderne à Ruffec.

«  On veut le départ du P.-D.G.  »

« Maintenant, on veut savoir, assure Christian Triphose, le secrétaire du comité d’entreprise. Et pour cela, nous exigeons de pouvoir prendre connaissance du contrat qui a été passé entre la Coop Atlantique et Système U à la signature du partenariat entre les deux groupes. Car nous sommes persuadés que tout ce qui concerne l’avenir des dépôts y est précisé. » Alors, désormais, à chaque venue du directeur de la logistique de la Coop Atlantique à Ingrandes, les salariés entameront un débrayage… Jusqu’à obtenir satisfaction. « Aujourd’hui, le directeur de la logistique vient pour nous fixer des quotas de productivité irréalisables. Dans le même temps, la direction a engagé une action pour supprimer notre prime d’ancienneté et à chacune de nos demandes, on répond que si nous étions aussi productifs que les salariés de Système U, tout irait beaucoup mieux. Mais un chef d’équipe de Système U, il a 300 € de plus chaque mois qu’un chef d’équipe ici, c’est une sacrée motivation, non ? » Alors, les salariés de la Coop qui ont lancé une pétition et ont déjà recueilli plus de 5.000 signatures, envisagent d’en appeler au Conseil de surveillance de l’entreprise. « En nous adressant aux coopérateurs, on sera peut-être entendu. Et parmi nos demandes, désormais, figurent le départ de notre P.-D.G et celui du directeur de la logistique. Ils n’ont fait qu’accumuler les erreurs et mettent l’entreprise en danger ». Ambiance.

Nouvelle République, Laurent Pinot, 22 juin 2012

[Le Chefresne] Chronique d’un État nucléaire à l’époque du « changement »

[Le Chefresne] Chronique d’un État nucléaire à l’époque du « changement »

Depuis décembre 2011, l’administration française, RTE et son chapelet de sous-traitants ont lancé, dans la plus grande tradition oligarchique de la République française, les travaux de la ligne très haute tension Cotentin-Maine, sensée raccorder le futur réacteur EPR au reste du monde. Depuis, des centaines de riverains, soutenus par de non moins nombreux opposants à une société nucléaire, ont décidé de s’opposer physiquement à l’avancée des travaux, dernier recours pour tenter de mettre un terme à cette expropriation de nos vies. Si l’ensemble du parcours de la THT a connu, sur des modes très variés, les affres de cette colère légitime, depuis 5 mois Le Chefresne, commune du Sud Manche, est l’endroit où cette résistance est manifestement la plus active. La détermination de ses habitants, maire en tête, n’y est pas pour rien. L’assemblée du Chefresne, regroupement circonstancié d’une centaine d’individus, y a d’ailleurs pris ses quartiers, dans l’espoir d’amplifier la lutte à côté des riverains et des multiples associations constituées tout le long du trajet.

Alors que le chantier continu quotidiennement à être perturbé, l’assemblée du Chefresne a voulu appeler à un week end de résistance les 22, 23 et 24 juin 2012, afin d’amplifier la lutte et donner du courage à tous les riverains, parfois isolés, et garder intact la détermination à en finir définitivement avec cette THT (et son monde).

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Depuis que cet appel a été lancé, la situation a changé. Pas tant sur un aspect paysager, même si nous vivons comme un crève-cœur chaque nouveau pylône édifié, mais bien plus par l’occupation policière et militaire dont fait l’objet le territoire de la ligne. Si depuis le mois de mars nous assistions à une mobilisation policière inouïe à l’occasion de chaque action publique, celle-ci a longtemps montrait que peu de détermination à empêcher les interférences sur les chantiers, si ce n’est à nous dissuader par leur simple présence. Depuis quelques jours, le vent du « changement » a touché le Cotentin. L’arsenal répressif dont l’État français a toujours su faire usage, notamment quand il s’agit de s’en prendre à son industrie nucléaire, fonctionne à plein régime.

Mi-mai, garde à vue de 4 personnes, donnant lieu à l’inculpation de 3 personnes pour qui la police essaye de fabriquer des figures d’organisateurs de la mobilisation de Valognes fin novembre tentant de perturber la circulation des déchets radioactifs. Procès le 9 octobre à Cherbourg.

Fin mai, convocation d’une dizaine de militants pour au moins trois « affaires » différentes : l’action publique de déboulonnage du 11 mars 2012, l’action d’occupation d’une maison rachetée par RTE à Cerisy, fin avril et début mai, l’action de déboulonnage public au Pertre, en Ille et Vilaine, le 28 avril. Une personne (pour le moment) se retrouvera au tribunal cet été. Notons que dès le mois de mars, suite à l’action publique du 18 mars, une personne était arrêtée et convoquée au tribunal pour le 19 juin.

Début juin, suite à une action de soutien à une famille, en Mayenne, refusant un pylône sur son terrain, alors qu’une quarantaine de personnes occupe paisiblement la propriété de cette famille, les flics interviennent sans aucune raison (et en dépit de toute légalité) et expulsent tout le monde avec la violence habituelle. Comme de coutume ces violences policières donnent lieu à une arrestation avec inculpation pour « rébellion ». Procès à Laval, le 23 août 2012.

5 juin, l’incarnation du « changement » en personne débarque dans le Cotentin pour la commémoration du débarquement. Les élus du Chefresne, naïvement mais avec une détermination qui leur colle à la peau, tentent une entrevue avec le secrétaire de l’Élysée. Éconduits, « faute de temps », ils se retrouvent renvoyés à prendre rendez-vous avec le préfet. Mercredi 6 juin, 16h, entretien téléphonique avec le préfet qui accepte de recevoir une délégation le jeudi pour entendre la revendication de moratoire sur le chantier THT, à l’instar de ce qui vient de se passer autour de l’aéroport de Notre Dame des Landes. À peine raccroché le téléphone, alors que la résistance au Chefresne avait empêché jusque-là tout travaux sur la commune, les pelleteuses de terrassement débarquent au Chefresne accompagnées de leur habituel cortège bleu foncé. Le rendez-vous avec le préfet est bien entendu caduque. C’est physiquement le jeudi matin qu’il faudra faire face. Jeudi matin, une quarantaine de personnes, maire en tête, tente de s’opposer à l’arrivée des machines. Le maire brandit son arrêté municipal interdisant l’édification des pylônes sur Le Chefresne. Après deux heures, les gendarmes l’embarquent en garde à vue, avec deux autres riverains, pour entrave à la circulation, violence avec voie de faits. Trois autres personnes seront arrêtées peu après, y ajoutant le motif de rébellion. 5 gardes à vue en tout, dont on attend les éventuels suites judiciaires. Émotion dans le village, chez les militants. Les médias s’emparent de cet évènement, à la veille des Législatives. Le conseil municipal se réunit dès le jeudi soir et décide unanimement de boycotter les élections pour refuser de cautionner cette dictature nucléaire. Vendredi matin, tractation avec la préfecture pour que les élections soient prises en charge par elle-même. Le préfet accepte, s’entendant sur le fait que le maire ne fera qu’ouvrir le bureau, le premier adjoint le fermera. Fin d’après-midi, samedi, les gendarmes débarquent chez chacun des élus afin de les réquisitionner pour le lendemain, à l’encontre, une fois de plus, de l’engagement oral du préfet. Menace de 30’000 € d’amende pour le maire et 15’000 € pour le premier adjoint. Face à ces trahisons, le conseil municipal décide à l’unanimité de démissionner, refusant de se coucher devant une telle dictature. Ils tiendront le bureau de vote sous la contrainte mais digne. Le harcèlement n’ayant plus de limite, dimanche, 5h du matin, les gendarmes débarquent à nouveau chez le maire. La salle du bureau de vote aurait été vandalisée. En fait, c’est 5 communes, dont Le Chefresne, qui ont vu les serrures des bureaux de vote obstruées. La population non plus ne désarme pas…

Il est maintenant évident et nécessaire, vu ce que nous imposent les pylônes dressés sur nos terres, que beaucoup de personnes sentent l’envie en eux d’agir directement contre ce maillon faible de l’industrie nucléaire vu l’inacceptable répression des opposants, les droits fondamentaux des personnes bafoués, l’humiliation qu’infligent RTE à la population.

Chacun, à sa manière, doit pouvoir trouver les réponses pratiques à opposer à ce projet, avec un mot d’ordre commun, qui englobe toutes les formes d’actions possibles : faire taire les machines et stopper les travaux de la ligne THT Cotentin-Maine !

La solidarité est et sera notre atout majeure lors des prochains évènements qui ébranleront les travaux et les gestionnaires de la future ligne THT. Une multitude de nuisances ayant pris différentes formes ont déjà eu lieu contre ce projet. Elles sont toutes reproduisibles, populaires et démultipliables, pour peu qu’elles soient partagées, discutées.

Le rapport de force avec l’État et donc RTE, qui maintenant est notre seul but pour faire plier le pouvoir, sera d’autant plus efficace que nous serons nombreux à crier notre rage, par-delà les désillusions du nouveau pouvoir en place, par-delà nos différences.

Voilà l’un des enjeux du camp anti THT : se retrouver, partager, échanger sur les pratiques, se renforcer pour agir lors de la journée d’action du dimanche 24 juin mais évidemment dès maintenant et plus tard tout au long des 150 km la ligne.

Rien n’est fait, tout se défait.

Ce qui s’est déjà joué depuis 6 mois sur le terrain n’est qu’un début. Amplifions nos envies de révolte contre toutes les infrastructures et les projets démentiels.

Vive la lutte anti THT

Le Chefresne, le 11 juin 2012

Jura Libertaire, 16 juin 2012

[Poitiers] Rassemblement de soutien aux Syrien-ne-s

Halte au massacre en Syrie

Rassemblement à Poitiers samedi 16 juin

Depuis plus de 14 mois, le peuple syrien brave la mort pour exiger la chute de la dictature de BACHAR AL ASSAD.  De  grandes manifestations ont eu lieu spontanément dans plusieurs grandes villes : Derâa,  Hama,  Homs, Lattaquié etc..

Dès les premières manifestations,  le pouvoir syrien a répondu avec brutalité en faisant appel à l’armée avec comme conséquence des centaines de morts et de disparus.

Depuis, le pouvoir n’a cessé de manœuvrer, d’utiliser toute sa propagande et sa force militaire pour briser cette révolte légitime du peuple syrien martyrisé par tant d’années de dictature.

Au vu et au su du monde entier et sous les bombardements visant la population sans distinction, le peuple syrien continue  avec courage à réclamer sa liberté et sa dignité.

Notre devoir est de soutenir tous  les peuples en luttes contre les pouvoirs absolutistes.

Ces combats ne doivent pas être occultés par les tractations des puissances impérialistes et leurs alliées, par le biais de leurs instances, qui cherchent à sacrifier les révoltes populaires pour leurs intérêts économiques et stratégiques.

Nous dénonçons et condamnons fermement les actes de barbarie dont sont victimes des enfants et des innocents civils en Syrie. Ce qui s’est passé le mois dernier AL-HOULA et récemment est un exemple révoltant qui nous montre une fois de plus que seul le peuple syrien pâtit de ces actes.

Le régime  en place est responsable de tout ce qui arrive actuellement à la Syrie, responsable par sa violence envers la population, responsable par son incapacité à protéger la population, responsable par sa vision de l’avenir de la Syrie qui est centrée uniquement sur la survie du régime.

Comme en Tunisie,  en Lybie, en Egypte, au Yémen,  au Bahreïn etc, une famille et son clan dirige le pays, s’octroie tous les privilèges et dénie tous les droits à la majorité de sa population en faisant régner la terreur policière et cela, depuis un demi-siècle.

  • CONTRE LA DICTATURE
  • CONTRE LA TORTURE ET LES ASSASSINATS
  • CONTRE LES MASSACRES D’ENFANTS SOUTENONS LE PEUPLE SYRIEN DANS SA LUTTE POUR LA LIBERTE.
Rassemblement de soutien au combat du peuple syrien pour la liberté.   Devant le Palais de justice de Poitiers   Samedi 16 juin à 18h

A l’appel de An-Nadi Arabe   Centre socioculturel de Beaulieu, 10 Boulevard Savari,   email : annadiarabe arobase wanadoo.fr

Vu sur le site du NPA 86, 13 juin 2012