Archives de catégorie : La rue grogne

[Poitiers] Les pistonniers de Federal Mogul en opération escargot

NdPN : les camarades de Federal Mogul sont encore dans l’expectative, mais les opérations coups-de-poing risquent de prendre une autre tournure à l’ouverture probable du livre 1 (prévue début juin) !

Poitiers : opération escargot des Federal Mogul

Les salariés de l’usine Federal Mogul condamnée à la fermeture ont organisé une opération escargot, cet après-midi, entre Chasseneuil-du-Poitou et Poitiers, avant d’être reçus par le député-maire de la ville, Alain Claeys. « On attend toujours des nouvelles de la table ronde qui nous a été promise par le ministre de l’Economie ; si ça ne se fait pas, le ton va monter », prévient Stéphane Moreau, le délégué CGT de Federal Mogul qui annonce d’autres actions dans les prochains jours.

Nouvelle République, 19 mai 2014

[Poitiers] Première marche des fiertés réussie

Première marche pour  » des citoyens comme les autres « 

La marche voulait tordre le cou aux préjugés notamment véhiculés pendant les manifestations contre le mariage pour tous.

Près de 800 participants à la Marche des fiertés ont donné des couleurs à la ville. Celles de l’arc-en-ciel, du nom des apéros mensuels organisés par LGBTI.

Marche des fiertés ou rassemblement aux couleurs de l’égalité, peu importe la dénomination, le collectif LGBTI Vienne – Deux-Sèvres (Associations Contact, David et Jonathan, Les Sœurs de la perpétuelle indulgence, rando’s Poitou, Out’rageantEs et En tous genres) a réussi à rassembler dans une ambiance à la fois festive et militante près de 800 personnes, hier après-midi, à Poitiers.

Sœurs de la perpétuelle indulgence en tête du cortège, musique des icônes de l’univers gay et lesbien et pas seulement, kiss in, pancartes revendicatives, fanions politiques et associatifs… ont donné des couleurs et créé une ambiance chaleureuse dans les rues de l’hyper-centre.

Se sentir citoyen

Point final d’une Semaine des visibilités pour lutter contre l’homophobie et la transphobie, ce rassemblement est né d’une demande forte des membres des associations locales. Un besoin de solidarité pour lutter contre toutes les discriminations. « Il est important de soutenir les initiatives de ce type, précisent Nicolas Neiertz et Élisabeth Saint-Guily, coprésidents de l’association chrétienne David et Jonathan. Car les actes et paroles homophobes ont doublé en 2013. Un chiffre lié aux manifestations contre le mariage pour tous. Les animateurs de ces manifestations ont pris en otage les arguments religieux et ont trahi les valeurs chrétiennes que nous partageons. Comme l’amour de notre prochain. »
« Aujourd’hui, nous nous sentons complètement citoyens », ajoute Nicolas Neiertz qui vient de se marier après quinze années de vie commune avec son compagnon.
Cette égalité pour toutes les orientations sexuelles et identités de genre sont aussi au cœur des apéros Arc-en-Ciel organisés chaque mois à Poitiers par « En tous genres » ; une association très impliquée notamment dans la défense des droits amenée parfois à se porter partie civile. Une soirée de clôture était organisée hier soir au Confort moderne.

Voir vidéo et diaporama sur notre site Internet.

M-L A, Nouvelle République, 18 mai 2014

[86] Un beau jeudi de mai (2)

Les fonctionnaires réunis manifestent leur ras-le-bol

Les agents de la fonction publique se sont retrouvés sur le pavé pour dire non au plan gouvernemental en général, au gel du point d’indice en particulier.

Ils sont venus, ils n’étaient pas tous là. Loin de là. Environ 1.200 personnes, dont une petite partie de l’académie de Poitiers (9.40 %) à Poitiers et 200 à Châtellerault ont manifesté leur ras-le-bol dans une significative unité revendicative. Les agents de la fonction publique dans toute leur diversité de métiers (personnels hospitaliers, services sociaux judiciaires, des impôts, enseignants, territoriaux…) et d’engagement syndical (CFDT, FO, CGT, Solidaires, UNSA, FSU…) étaient hier réunis sous le même slogan « Stop à la baisse du pouvoir d’achat. »

Alain Barreau évoque la grève générale

Le gel du point d’indice jusqu’en 2017 fait monter la température de fonctionnaires en colère. Le slogan « Ça va péter » repris sur l’air des lampions donnait le ton tandis que Zebda avec sa version actualisée du chant des partisans, rythmait le tempo a grands coups de « Motivés, motivés » crachés par amplificateurs.
Aux grands maux, les grands moyens : dans le cortège, les leaders syndicaux du département n’entendaient pas en rester là. « Nous devons aujourd’hui sortir du catégoriel, martelait Alain Barreau patron de Force Ouvrière 86. Il faut tendre à un nouvel élan interprofessionnel associant le public et le privé. Je pense qu’une grève générale va s’imposer. C’est l’intérêt commun. La situation du pays et son avenir nécessitent une mobilisation de tous pour dire d’une même voix au gouvernement qu’il ne peut pas continuer une telle politique. Cette orientation est économiquement et socialement délétère, Suicidaire. Rien ne laisse présager d’amélioration. Bien au contraire. Les actifs et les retraités doivent se faire entendre. »
Parti sous le soleil de la Promenade des Cours, le cortège poitevin est arrivé dans le calme à la préfecture avant une dispersion sans nuage. Sans un adieu ; Chacun s’est dit au-revoir et à bientôt.

Ici et là

A Châtellerault, une petite centaine d’agents hospitaliers se sont rassemblés devant l’hôpital en début d’après-midi. Rejoints en cours de route par autant d’agents territoriaux, ils ont ensuite fait une opération escargot jusqu’au centre-ville, où une délégation a été reçue par la députée Véronique Massonneau.
> Piquet de grève. Une centaine d’agents poitevins de la CGT Territoriaux ont tenu un piquet de grève aux portes du Centre technique municipal de 7 h 30 à 11 heures. Les grévistes ont rejoint leurs camarades de Federal Mogul lors d’une opération escargot de la zone de la République au siège de Chasseneuil-du-Poitou. Rocade et nationale ont connu alors quelques embarras de trafic.

Loïc Lejay et AG, Nouvelle République, 16 mai 2014

Non aux restrictions budgétaires à l’hôpital

Accompagnés d’agents territoriaux, une petite centaine d’agents hospitaliers ont protesté hier contre la dégradation de leurs conditions de travail.

Les syndicats CGT et FO du Groupe hospitalier Nord-Vienne font le même constat que la Coordination nationale infirmière : depuis que l’État a commencé à réduire le budget du centre hospitalier Camille-Guérin, l’année dernière, les conditions de travail des personnels paramédicaux (infirmiers, aides-soignants…) se dégradent. Alors qu’elle avait de son côté organisé une journée de grève le 17 avril dernier, eux ont choisi de le dénoncer hier à l’occasion de la journée d’action nationale des syndicats de la Fonction publique.

«  Les services sont toujours à flux tendu  »

« On a raboté les contractuels de remplacement, donc les services sont toujours à flux tendu », déplore Dominique Gougeon, secrétaire général du syndicat CGT, majoritaire au sein du Groupe hospitalier Nord-Vienne. Un « manque de personnel dans les services », qui, selon lui, a de nombreuses conséquences. « C’est un épuisement du personnel, c’est un rappel sur les repos ou les congés, c’est des changements d’horaire au dernier moment… » Et, avec les nouvelles mesures qui se profilent à l’horizon, la situation risque de ne pas s’améliorer pour les agents… « Le pacte de responsabilité, c’est 10 milliards d’euros d’économie sur la protection sociale, dont 5 sur les hôpitaux, peste Dominique Gougeon. Manuel Valls a aussi annoncé le maintien du gel de notre indice, qui est gelé depuis 2010, jusqu’en 2017. Marisol Touraine a également annoncé qu’elle voulait fusionner sur un seul territoire tout ce qui concerne la logistique (les cantines, les buanderies…) et certains secteurs médico-techniques, c’est-à-dire, entre autres, les laboratoires. Pour Châtellerault, ça conduit directement à la fermeture de la buanderie et des cuisines, qui seront au CHU. »

Opération escargot

En début d’après-midi, une petite centaine d’agents se sont rassemblés devant l’établissement. Rejoints en cours de route par autant de territoriaux, ils ont ensuite fait une opération escargot jusqu’au centre-ville, où une délégation a été reçue par la députée Véronique Massonneau.
La parlementaire écologiste, « solidaire de leur démarche », prévient : « On attend le vote du budget. Si la copie n’est pas acceptable, on sortira de la majorité ! »

Alain Grimperelle, Nouvelle République, 16 mai 2014

La filière auto entre en résistance

Deux cents salariés de la filière auto ont manifesté, hier, devant Federal Mogul à Chasseneuil-du-Poitou. La CGT promet “ des actions coup-de-poing dès lundi ” en réponse à la fermeture du site.

Deux barbecues d’où se dégagent d’immenses flammes ont été installés devant le site de Federal Mogul. À côté, sur la table, des baguettes coupées en morceaux serviront à faire des sandwichs pour le déjeuner. Les salariés de Federal Mogul ont désormais décidé d’occuper le terrain pour mieux se faire entendre.

 » C’est un gâchis… On nous a laissé mourir à petit feu.   »

Il est 11 h 30 quand Gérard Prébost, ancien délégué syndical CGT, appelle ses ex-camarades à se révolter : « Battez-vous ! », lance-t-il, des trémolos dans la voix. La dernière usine de production de pistons de moteurs diesel, où il a travaillé, va fermer à la fin de l’année, laissant sur le carreau 241 salariés et leurs familles. Gwenaël Autexier, secrétaire général de la CGT Federal Mogul, annonce dans la foulée « des actions coup-de-poing dès lundi » sans préciser lesquelles.
Au milieu de la foule, Christian Gargot, quarante et un ans d’usine, ne cache pas son indignation : « C’est un gâchis. Je mets en cause la direction qui n’a pas fait ce qu’il fallait. On nous a laissé mourir à petit feu. »
La CGT n’était pas seule hier. Force Ouvrière s’est joint au mouvement pour « demander des réponses sur la fermeture du site de Chasseneuil », explique Thierry Casnes du CCE (comité central d’entreprise Federal Mogul) FO. Il fustige cette décision prise en dépit des « 800.000 € d’investissement en 2013 et du fait que les comptes soient à l’équilibre ».
La direction de Federal Mogul quant à elle justifie cette fermeture « par la baisse des prix imposée par les donneurs d’ordre, PSA et Renault ». Un argument qui ne passe pas chez les salariés qui « exigent une table ronde avec les pouvoirs publics, PSA et Renault et les syndicats, et ce au niveau national et local ».

«  Ça risque de nous arriver  »

Les ouvriers de Federal Mogul étaient bientôt rejoints par ceux de Valéo, Magnetti Marelli ou encore des deux Fonderies du Poitou (Saint-Jean Industrie et les Fonderies Fontes). Tous craignent un démantèlement de la filière automobile dans la Vienne. Christian Godefroi, salarié de Valéo, résume : « Ce qui arrive aujourd’hui à Federal Mogul risque de nous arriver ».

Adrien Planchon, Nouvelle République, 16 mai 2014

[86] Un beau jeudi de mai

NdPN : quelques brèves de la Nouvelle République aujourd’hui 15 mai. Une bien belle journée !

86 –  Federal Mogul à Chasseneuil : la CGT annonce des actions coup de poing dès lundi

15/05/2014 12:01

Plus de deux cents salariés de la filière automobile de la Vienne manifestent actuellement devant l’entreprise Federal Mogul à Chasseneuil-du-Poitou. Cette action qui s’inscrit dans le cadre d’une journée d’action nationale à l’appel de la CGT et de ses syndicats dans le secteur automobile, intervient pour soutenir les 241 salariés de Federal Mogul dont le site poitevin est sous le coup d’une fermeture à la fin de l’année. Des salariés de la Fonderie Poitou Fonte et de Saint-Jean Industrie, de Valéo et Magneti-Marelli venus d’Ingrandes-sur-Vienne et de Châtellerault, les ont rejoints en milieu de matinée. Les représentants syndicaux ont pris tour à tour la parole et ont appelé les salariés à des actions coup de poing dès lundi prochain, devant l’absence de réponses à leurs revendications.

86 –  Poitiers: une banderole au tribunal pour réclamer une revalorisation salariale

15/05/2014 14:25

Les personnels des greffes du palais de justice de Poitiers ont déployé une banderole et lu un court texte cet après-midi à l’ouverture de l’audience correctionnelle pour réclamer une revalorisation salariale alors que les fonctionnaires sont aujourd’hui en grève.

86 –  Châtellerault : deux cents agents hospitaliers et territoriaux dans la rue

15/05/2014 15:57

A l’occasion de la journée d’action nationale des syndicats de la fonction publique, près de deux cents agents hospitaliers et territoriaux ont manifesté ce jeudi en début d’après-midi à Châtellerault. Une délégation a été reçue par la députée Véronique Massonneau.

86 –  Vienne: Les fonctionnaires solidaires dans la rue

15/05/2014 17:00

Environ 1200 personnes  à Poitiers et 200 à Châtellerault ont manifesté cet après-midi leur ras-le-bol en une belle unité revendicative. Les agents de la fonction publique dans toute leur diversité de métiers et d’engagement syndical sont réunis sous le même slogan « Stop à la baisse du pouvoir d’achat. ». Le gel annoncé du point d’indice dans la fonction publique fait monter la température. « Ça va péter » a été repris sur l’air lampions.

[DAL 86] Annulation de l’OQTF et régularisation de Marina !

Annulation de l’OQTF et régularisation de Marina !

Mercredi 7 mai à midi une soixantaine de personnes soutenaient Marina devant le groupe scolaire Tony-Lainé, aux Trois-Cités. Parents d’élèves, enseignants, militants associatifs et d’habitants du quartier sont venus manifester toute leur solidarité à l’égard de cette jeune veuve, mère de deux enfants de 9 et 11 ans d’origine arménienne, contre qui la préfecture et ses sbires s’acharne. VOIR et VOIR

Arrivée en France voilà 3 ans, le 26 avril 2011, Marina a déposé de suite une demande d’asile. La Croix Rouge ayant refusé de leur donner une place au CHUS, elle a vécu elle et ses deux enfants de 6 et 8 ans à l’époque, un long mois à la rue. Ils ont ensuite obtenu un logement CADA à l’Entraide Sociale Poitevine, Audacia aujourd’hui. Sa demande d’Asile a été définitivement rejetée le 27 décembre 2013. Elle a eu une première OQTF (Obligation de Quitter le Territoire Français) le 28 janvier 2013 et Audacia lui a demandé de quitter son logement à la même date, sans lui proposer une autre solution, c’est-à-dire a tenté de la mettre, elle et ses deux enfants, à la rue en plein hiver. Un comité de soutien s’est constitué aux 3 Cités autour des parents et des enseignants de Tony Lainé et du Centre Socio-culturel, d’associations et des habitants du quartier.

Sur les conseils du Dal86, et malgré les pressions, les menaces, les intimidations et les chantages des travailleurs « sociaux » d’Audacia, par exemple : « si vous ne partez pas et puisque vous avez une OQTF, la police viendra vous expulser et vous renverra dans votre pays ! », Marina a refusé de quitter son logement CADA et a réussi à y rester presqu’un an.

Rappelons quand même que devant l’augmentation du nombre de demandeurs d’asile déboutés qui refusaient de quitter leur logement CADA, les travailleurs « sociaux » menaçant de perdre leur sang-froid, de commettre des expulsions musclées et de changer les barillets des portes, la préfète Elisabeth Borne herself a été contrainte cet été de se déplacer chez Audacia pour leur préciser que c’était illégal !

Mais les maltraitances, les pressions, les menaces, les intimidations et les chantages des travailleurs « sociaux » d’Audacia ont eu raison de la résistance de Marina et l’on contrainte à la fin à quitter son logement et, pour ne pas se retrouver à la rue en plain hiver, à accepter une chambre d’hôtel en janvier dernier, la mettant, elle qui était déjà en état de fragilité, dans une situation de grande précarité. En effet, comment arriver à nourrir ses enfants et à se nourrir, en particulier à cuisiner lorsqu’on est dans une chambre d’hôtel ? Vous nous direz : « il n’y a pas beaucoup de choses à cuisiner ! » et vous aurez raison. Les Restos du cœur sont fermés et, à part la maigre distribution alimentaire – quand il y en a – et ce seulement tous les 15 jours du Secours Catholique, les familles et personnes en situation irrégulière ne peuvent compter que sur la solidarité et sur les poubelles…

Tout ceci n’est pas étonnant puisque la politique de la préfecture, aidée par certaines associations « sociales », est de durcir leurs conditions de vie jusqu’à les pourrir afin que les migrants quittent Poitiers d’eux-mêmes. Qu’importe le prix de la chambre d’hôtel, 79 € par nuit soit de 2370 à 2449€ par mois – ce qui fera à la fin du mois de mai exactement 11929€ ! -, qu’importe que ce mode d’hébergement ne peut pas durer et que Marina risque se retrouver à la rue, qu’importent les dégâts sur la vie de famille et sur la scolarité des enfants, la préfecture persiste dans sa politique destructrice et dispendieuse de la terre brûlée.

Concernant l’expulsion de Marina de son logement CADA, rappelons que le Conseil d’Administration d’Audacia a envoyé un courrier officiel à la fin de l’année 2013 à la préfète pour l’informer qu’ils ne feraient plus de zèle pour expulser les demandeurs d’asile déboutés de leur logement CADA. Traitement dont Marina n’a visiblement pas bénéficié.

Il paraît que les salariés d’Audacia ont mal vécu la présence d’un militant du Dal86 venu accompagner un couple de demandeurs d’asile déboutés qu’ils voulaient expulser de leur logement CADA avec les mêmes méthodes que pour Marina : « si vous ne partez pas on vous signalera à la préfecture et vous aurez une OQTF et la police viendra vous expulser et vous renverra dans votre pays ! ». Nous espérons que ces travailleurs « sociaux » vivent aussi mal le traitement qu’ils ont infligé à Marina et la situation difficile dans laquelle ils l’ont mise. Bien-sûr, ils peuvent aussi se rattraper. D’abord en trouvant une solution pour que marina et ses enfants retrouvent une vie digne. Ensuite en luttant avec nous pour qu’elle soit régularisée. Enfin en arrêtant de faire des pressions, sur les demandeurs d’asile déboutés pour qu’ils quittent leur logement CADA et qu’il leur trouvent des solutions comme c’est inscrit dans la loi.

Suite à cette expulsion de son logement CADA, le comité de soutien créé en janvier 2013 s’est réactivé et a organisé un premier rassemblement de soutien le 28 mars dernier devant l’école Tony Lainé VOIR

Implacable, la préfecture a répliqué en mettant Marina sous le coup d’une procédure d’obligation de quitter le territoire français sans délai. OQTF qu’elle a contesté en vain devant le tribunal administratif. De plus elle est assignée à résidence et doit aller signer au commissariat deux fois par semaine. Cette attaque de la préfecture non seulement est un acharnement inadmissible contre une personne en état de fragilité et dans une situation de grande précarité, mais est une véritable provocation envers son comité de soutien. Non seulement la soixantaine de personnes qui soutenaient Marina devant le groupe scolaire Tony-Lainé mercredi 7 mai à midi, mais les nombreux parents d’élèves, enseignants et habitants du quartier des 3 Cités qui sont venus à la manifestation du mercredi soir qui a rassemblé plus de eux cents personnes, sont là pour en témoigner.

Nous avons conscience que le quartier des 3 Cités, qui ne s’engage jamais à la légère et persévère toujours jusqu’à la complète réussite, n’acceptera aucune agression supplémentaire envers Marina. Nous avons senti que les parents d’élèves étaient prêts, entre autres, à occuper l’école Tony Lainé si la préfecture mettait ses menaces d’expulsion à exécution, occupation qui durerait jusqu’au retour de Marina

Nous avons conscience que le quartier, se battra bec et ongles pour que Marina reste en France, à Poitiers aux 3 Cités, que son OQTF soit annulée et qu’il n’arrêtera que quand Marina aura un titre de séjour lui permettant de travailler et d’entrer dans le droit commun.

Nous ne lâcherons rien !

DAL86dal86@free.fr – 06 52 93 54 44 / 05 49 88 94 56
Permanences : tous les samedis matin de 11h à 12h Maison de la Solidarité 22 rue du Pigeon Blanc Poitiers

Vu sur le site du DAL 86, 10 mai 2014