Aux dernières nouvelles, la rétention administrative de Kévin (voir ici et là) a été prolongée de 15 jours par le juge des libertés et détentions.
Samedi dernier, une nouvelle manifestation bruyante de solidarité avec Kévin et toutes les personnes expulsables a eu lieu en centre-ville.
Mercredi 4 avril prochain, grand rassemblement mensuel de soutien aux personnes expulsables, qu’il faut massif pour Kévin !
Rendez-vous devant le palais d’injustice à 17H30, parlez-en autour de vous !
Pavillon Noir
mise à jour : communiqué d’associations de défense des sans-papiers
Appel des associations poitevines de soutien aux sans-papiers dont Le Collectif contre les expulsions et pour le droit de vivre en France / La Cimade / Le Réseau Éducation Sans Frontières
En soutien à Kévin Kimpéfé
Participation au rassemblement du mercredi 4 avril, à 17 h 30
devant le Palais de Justice
Auquel sont tout particulièrement invité(e)s les lycéennes et lycéens de Poitiers ainsi qu’étudiants, enseignants et parents d’élèves.
Nous exprimons notre totale réprobation et notre profonde indignation face à l’arrestation de Kévin Kimpéfé, lycéen en terminale au lycée professionnel Kyoto de Poitiers. La place des lycéens est dans les lycées et pas dans les centres de rétention.
Nous jugeons cette arrestation hautement scandaleuse, tant par la forme qu’elle a prise (Kévin a ainsi été arrêté un dimanche sur un terrain de foot, et placé en centre de rétention) que sur le fond : Kévin vit ainsi en France depuis six ans, avec ses frères et sœurs et sa mère, et doit passer son baccalauréat dans deux mois. C’est un lycéen très consciencieux, motivé, apprécié tant par ses camarades, ses enseignants et l’équipe administrative du lycée que par les employeurs qu’il a eu d’ores et déjà l’occasion de côtoyer lors de son stage en entreprise dans lequel il s’est distingué par son sérieux.
Nous tenons à manifester tout notre soutien et notre solidarité à l’égard de Kévin, et demandons au préfet :
d’annuler sa décision d’expulser Kévin
et de l’envoyer dans un pays instable (la république « démocratique » du Congo) où il n’a de surcroît aucune attache,
de le libérer du Centre de Rétention Administrative du Mesnil-Amelot,
de lui délivrer le titre de séjour « vie privée et familiale » qu’il demande.
Kévin doit en effet pouvoir passer son baccalauréat, poursuivre ses études et continuer sa vie en France, parmi les siens, en compagnie de toute sa famille, ses frères et sœurs, sa mère, qui ont besoin de lui et dont il a besoin et avec tous ses camarades et ami(e)s.
Le 3 avril 2012