[Nantes] Manif le 9 juin contre le projet d’aéroport

Nantes: Manif contre le projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, le 9 juin 2012

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Un groupe nantais se construit contre le projet d’aéroport à Notre Dame des Landes et a décidé d’organiser des manifs tous les mois!

Premier rendez-vous, samedi 9 juin, 15H, Place Royal, pour une déambulation/goûter/apéro.

LE CHANGEMENT C’EST MAINTENANT, L’AÉROPORT C’EST JAMAIS !

Impossible de vivre dans l’agglomération nantaise sans savoir qu’un projet d’aéroport est de plus en plus contesté. Il y a eu le 24 mars avec des centaines de tracteurs et des milliers de manifestant-e-s qui descendaient au coeur de la ville, pour porter le bocage sur le Cours des 50 otages. Puis une grève de la faim de 28 jours posait la question de l’aéroport jusque dans les élections présidentielles, poussant François Hollande à promettre une suspension des expulsions le temps d’épuiser les recours légaux. Même dans le camp politique des porteurs du projet, des opposants socialistes s’expriment enfin!

METTONS LA PRESSION POUR PORTER UN COUP D’ARRÊT DÉCISIF !

Habitant le Pays nantais, la ville ou ses banlieues, nous sommes concerné-e-s en premier lieu par ce projet d’aéroport qui par son coût, par son développement en surfaces occupées, et par les choix associés, conditionnera un mode de vie toujours plus encadré et contraint, tourné vers le seul profit.

LA SEULE DÉMOCRATIE PARTICIPATIVE QUI VAILLE, C’EST L’ACTION COLLECTIVE !

Chaque mois, descendons dans la rue en une manifestation pour montrer que nous ne voulons pas de ce projet insensé.

Ici, le PDF de l’affiche pour photocopies/impressions. Et , le PDF pour photocopier/imprimer des tracts.

Info publiée le 2 juin 2012 sur Indymedia-Nantes, reprise sur squat.net

[Saint-Léger-de-Montbrillais – 86] La carrière de l’ogre Vinci

Ils veulent enterrer le projet d’une carrière géante

Une association, qui s’était déjà opposée à Center Parcs aux Trois-Moutiers, conteste cette fois le projet d’ouverture d’une “ carrière géante ”.

Après Center Parcs, la carrière ! L’Association de protection et du patrimoine et architectural et rural (Appar) aux Trois-Moutiers monte une nouvelle fois au créneau pour protéger le patrimoine architectural rural et naturel. Dans un communiqué, Gérard Leclerc et Daniel Thonon, porte-parole de l’association, demandent « instamment au conseil général de s’opposer au projet d’ouverture d’une carrière géante et à la préfecture d’y renoncer ». « Toute autre attitude démontrerait l’inanité des promesses faites par les autorités impliquées dans le projet du Center Parcs. »

«  Ça va représenter 500 camions par jour soit 1 toutes les 4 minutes de 5 h à 23 h !  »

L’Appar déplore que les autorités préfectorales de la Vienne s’apprêtent « à autoriser l’ouverture d’une carrière géante de plus 4 hectares et demi sur la commune de Saint-Léger-de-Montbrillais, au lieu-dit «  Le Moulin à Vent « . Un million de tonnes de granulats en serait extrait en 2013 et 2014 pour alimenter le chantier de la future LGV (Ligne à Grande Vitesse). » D’après l’association, « cela représenterait 500 camions par jour, soit 1 toutes les 4 minutes de 5 h du matin à 23 h, sur la RD 347 aujourd’hui déjà surchargée et qui sera impactée demain par le chantier de Center Parcs ». L’Appar assure qu’une telle carrière entraînerait des chamboulements irréversibles pour la faune et la flore.

«  Une grave atteinte aux paysages  »

« L’ouverture de cette carrière constituerait une grave atteinte à la préservation des paysages et du patrimoine touristique de cette région, au cœur du domaine viticole d’appellation d’origine contrôlée. Située à deux kilomètres seulement du Center Parcs, elle serait en contradiction complète avec la logique environnementale de ce projet et avec tous les engagements pris de protéger l’environnement et de promouvoir le tourisme. Au plan de la sécurité, il faut évoquer les risques d’accidents liés à la noria de poids lourds, notamment dans la traversée des Trois-Moutiers. »

Nouvelle République, 4 juin 2012

[Poitiers] Fin de la grève à la polyclinique

Fin de la grève à la polyclinique de Poitiers

Les salariés ont repris le travail hier soir après deux jours de bras de fer et une manifestation qui les a conduits devant les grilles de la préfecture.

Ils ont marché pendant une heure sous un soleil de plomb, hier matin, pour aller crier leur colère sous les fenêtres du préfet de la Vienne. Les salariés de la polyclinique de Poitiers, de la clinique Saint-Charles et du service d’hospitalisation à domicile qui étaient grève depuis la veille ont ensuite fait le chemin inverse avec leurs banderoles pour être finalement admis à la table des négociations par leur direction.

La discussion a été positive : les représentants du personnel, la directrice de la polyclinique et la dirigeante du groupe Vedici ont convenu d’un protocole d’accord qui prévoit le paiement des deux jours de grève et l’ouverture d’une phase de négociations avec des groupes de travail entre le 4 et le 15 juin. « La direction a besoin de temps pour étudier nos demandes », précise Guy Mériot, le délégué syndical de la CGT.

«  Le conflit a été très soudain  »

Sur les 350 salariés de la polyclinique et la cinquantaine de collègues de Saint-Charles, 165 personnes avaient cessé le travail. « Les dirigeantes ont expliqué le protocole devant tout le monde à l’issue des discussions », ajoute Guy Mériot qui dénonce notamment l’écart des rémunérations entre le public et le privé ainsi que des conditions de travail sans cesse plus éprouvantes. Le complément du treizième mois et la réévaluation du point seront au cœur des négociations qui s’ouvrent. La grève a obligé les établissements concernés à renvoyer certains patients chez eux en anticipant leur sortie et à en transférer quelques-uns au CHU de Poitiers. D’autres dont l’hospitalisation était programmée ont été priés de revenir à une date ultérieure. « Le conflit a été très soudain, c’est une méthode à laquelle je n’étais pas habituée », explique la directrice, Valérie Carrat. « Nous nous sommes organisés en très peu de temps. » Pour maintenir le dialogue social tout en assurant l’essentiel.

Nouvelle République, Baptiste Bize, 2 juin 2012

Condamnation de l’entarteur du sénateur de la Vienne

L’entarteur de Jean-Pierre Raffarin condamné

Le jeune qui avait jeté une assiette en carton remplie de crème chantilly au visage du sénateur de la Vienne, le 24 février dernier, devant une librairie lyonnaise où il venait dédicacer son livre, a été condamné une amende de 400 euros pour « violences avec préméditation » par le tribunal correctionnel de Lyon, hier soir. Le parquet qui avait requis une peine de deux mois de prison avec sursis n’a pas été suivi. Cet étudiant en anthropologie de 24 ans s’est justifié à l’audience en précisant ne pas avoir eu « l’intention de faire mal ou d’humilier » l’ancien Premier ministre. « C’était un acte humoristique, non violent et artistique », a-t-il déclaré. « Un acte symbolique de désacralisation du pouvoir. » Jean-Pierre Raffarin qui n’avait pas été blessé n’avait pas souhaité porter plainte.

Nouvelle République, 31 mai 2012

[Civaux] Traité comme un terroriste pour avoir photographié la centrale nucléaire

Il photographie la centrale : les gendarmes le poursuivent

Le suppléant d’un candidat écologiste a été poursuivi par les gendarmes après avoir pris la centrale de Civaux en photo de nuit. Il a été arrêté.

Il n’a pas tenté de s’introduire dans la centrale nucléaire au nez et à la barbe des services de sécurité de Civaux comme d’autres. Lui, il l’a photographiée en pleine nuit. Et les gendarmes du peloton de surveillance de la centrale lui sont tombés dessus à Tercé.

Il est 4 h du matin, dans la nuit de dimanche à lundi, quand Jean-Luc Herpin, suppléant de Marc Flamant, candidat aux législatives dans la troisième circonscription achève sa tournée de collage. « Je venais de terminer par le panneau officiel de Civaux », raconte le militant du Rassemblement démocratique écologique et républicain de Corinne Lepage. « J’ai repris la route et un truc m’a alerté. Il n’y avait pas de fumée sortant des tours de refroidissement mais j’en voyais qui venaient des autres bâtiments. J’ai décidé de prendre des photos pour les montrer à des gens qui connaissent. » Le militant connu comme le loup blanc reprend sa route pour rentrer chez lui à Tercé. « J’ai remarqué que j’étais suivi par une voiture. Je me suis inquiété, je sais qu’il y a des gens qui font parfois la voiture bélier sur les routes. Ils me faisaient des appels de phare. »

«  J’ai eu peur j’ai verrouillé les portières !  »

Pourquoi ne s’arrête-t-il pas ? La sirène fonctionne. Le halo bleu du gyrophare doit illuminer la campagne alentour. Jean-Luc Herpin ne voit et n’entend rien. « J’ai une petite Clio, il y avait du bazar dedans, des affiches derrière, je n’ai pas vu que c’était des gendarmes. » La poursuite se… prolonge jusqu’aux abords du domicile de Jean-Luc Herpin. « Ils m’ont tamponné. J’ai eu peur. J’ai tout verrouillé. Ils avaient sorti les pistolets-mitrailleurs. Ils me pointaient. J’ai appelé le Samu, et le conseiller général Thierry Mesmin. Comme je ne sortais pas, ils ont cassé les vitres, ils ont tapé dans les portières, ils m’ont attrapé pour me faire sortir, je ne voulais pas. J’ai résisté. J’ai été fouillé et menotté. » Une intervention que le militant juge totalement disproportionnée. Il entend porter plainte estimant avoir été victime d’un traitement dégradant. Il a écrit une lettre ouverte à la gendarmerie. « J’ai été traité comme un terroriste. Ils m’ont pris en photos. Je veux les récupérer ! » La gendarmerie minimise l’incident et rappelle que rien ne serait arrivé si le photographe nocturne s’était arrêté tout de suite. La procédure en est là. Aucune poursuite n’a été décidée à l’issue de l’audition de Jean-Luc Herpin. Le parquet attend de prendre connaissance de l’affaire pour trancher.

Nouvelle République, 30 mai 2012