[Tours] Une famille à la rue

UNE FAMILLE A LA RUE !

L’ASE ET LE CONSEIL GENERAL DOIVENT L’HEBERGER

Une femme, un homme et un enfant de 3 mois sont à la rue depuis plusieurs jours à Tours. Ils ont été hébergés dans des conditions très spartiates quelques temps dans le fameux gymnase ouvert par la préfecture. Ce n’est pas possible que cette situation perdure. L’Aide Sociale à l’Enfance est dans l’obligation d’héberger des femmes ayant des enfant de moins de 3 ans. L’article 222-6 du Code de l’Action Social et de la Famille stipule : « Sont pris en charge par le service de l’aide sociale à l’enfance sur décision du président du conseil général [entre autres] Les femmes enceintes et les mères isolées avec leurs enfants de moins de trois ans qui ont besoin d’un soutien matériel et psychologique, notamment parce qu’elles sont sans domicile… »

En outre, l’ASE doit favoriser les relations familiales. A moins de considérer que le père d’un enfant ne fasse pas partie de sa famille, l’ASE doit prendre en charge tous les membres de cette famille. Sans doute l’ASE, qui est sous l’autorité du Conseil Général, n’est pas informée de cette situation. Nous allons y accompagner cette famille pour qu’une solution d’hébergement digne lui soit proposée.

Le Conseil Général est présidé par Marisol Touraine Cette ancienne strauss-kahnienne souhaite devenir ministre des affaires sociales et/ou de la santé si François Hollande est élu en mai. Actuellement, elle est Secrétaire nationale du PS aux affaires sociales. Elle fait partie de l’équipe de campagne de Hollande. Ainsi, elle est en charge des questions sociales, de santé, des personnes âgées et du handicap (tout un programme !). Ne serait ce qu’en matière de santé publique, il est plus que souhaitable que Madame la Présidente du Conseil Général demande à l’ASE qu’elle remplisse sa fonction et donc qu’elle héberge l’ensemble des familles dans les logements vides du Sanitas, par exemple.

RASSEMBLEMENT MARDI 28 FEVRIER A 9 H 30 DEVANT LA GARE DE TOURS.

POUR ACCOMPAGNER CETTE FAMILLE ET DEMANDER UN HEBERGEMENT DIGNE.

Tours, le 26/02/2012

SOIF D’UTOPIES soifdutopies@yahoo.fr 06 31 56 17 56

DAL 37 dal37tours@gmail.com 06 83 00 88 76

[Malaisie] Manifestation contre une usine de traitement de terres rares

Malaisie: manifestation contre une usine de traitement de terres rares

Des milliers de personnes se sont rassemblées dimanche en Malaisie pour protester contre une usine de traitement de terres rares, qui pose selon eux de sérieux risques pour la santé des habitants et pour l’environnement.

Manifestation contre l'usine de traitment des terres rares, le 26 février 2012 à Kuantan, Malaisie.

Manifestation contre l’usine de traitment des terres rares, le 26 février 2012 à Kuantan, Malaisie

Le groupe minier australien Lynas a presque terminé la construction de cette usine controversée, dans l’Etat de Pahang (est de la Malaisie), qui traitera des terres rares importées d’Australie.

Plus de 5.000 personnes, beaucoup vêtues en vert et agitant des banderoles sur lesquelles étaient écrit « Arrêtez la pollution, arrêtez la corruption, arrêtez Lynas », ont défilé dans la ville côtière de Kuantan, pour demander au groupe australien de cesser ses opérations.

L’usine sera ainsi une des rares structures dans Le Monde pour le traitement de terres rares, ces métaux indispensables à la fabrication de produits de haute technologie, qui vont des missiles aux téléphones portables, en passant par les voitures électriques et les éoliennes.

Le Conseil de licence pour l’énergie atomique de Malaisie avait accordé début février une licence provisoire pour l’entrée en activité de l’usine pour une période de deux ans, sous des conditions très strictes de sécurité.

« L’usine est dangereuse car elle produit une quantité énorme de déchets qui sont radioactifs », a déclaré dimanche Lee Tan, un des organisateurs de la manifestation.

Le dirigeant de l’opposition, Anwar Ibrahim, faisait partie des manifestants. Une de ses collègues, Fuziah Salleh, a estimé que le site devrait déménager « au milieu du désert ».

La police intervient fréquemment lors des manifestations dans ce pays, mais bien que largement déployées, les forces de sécurité ont laissé le rassemblement se dérouler.

Des manifestations de moindre ampleur se sont déroulés dans d’autres régions du pays, y compris à Kuala Lumpur.

Le site de Lynas avait été piraté et affichait le slogan « Arrêtez Lynas, sauvez la Malaisie ».

Le groupe australien assure que son usine opèrera selon de strictes consignes de sécurité et que les déchets radioactifs produits seront de faible intensité et sans danger pour l’homme.

A l’heure actuelle, 97% de la production de « terres rares » provient de Chine, qui ne dispose pourtant que d’environ un tiers des ressources mondiales et où l’extraction provoque de gros dégâts sur l’environnement et les populations.

Les pays acheteurs tentent depuis plus d’un an de diversifier leurs sources d’approvisionnement.

AFP, 26 février 2012

[Civaux] Alerte météo : nuage brun radioactif annoncé pour jeudi

NUCLÉAIRE Marine Le Pen annoncée à Civaux

La présidente du Front national et candidate à l’élection présidentielle, Marine Le Pen pourrait venir visiter la centrale nucléaire de Civaux, jeudi 1er mars, selon des indiscrétions concordantes. Prudent, le représentant de son parti dans la Vienne, Éric Audebert, assure toutefois ne pas avoir été informé de ce déplacement. Cette venue, s’il elle était confirmée, ne manquerait pas de donner lieu à des manifestations d’hostilité comme à Déols, dans l’Indre, aujourd’hui. Marine Le Pen s’est tout récemment encore déclarée favorable à la poursuite du programme nucléaire civil français : « Je suis contre les éoliennes, c’est immonde et ça ne marche pas », a-t-elle déclaré au site Internet Terra Eco.

Nouvelle République, 26 février 2012

[Poitiers] Rassemblement de solidarité avec le peuple grec

Manif sur la dette publique de la Grèce

Distribution de tracts hier matin à Poitiers.

Distribution de tracts hier matin à Poitiers.

La Grèce est le laboratoire de l’austérité en Europe. Non au sacrifice des peuples sur l’autel de la finance. Les tracts distribués hier matin devant l’agence du Crédit agricole de la rue du Marché Notre-Dame à Poitiers donnaient le ton de la manifestation. Une quinzaine de personnes, issues des formations de gauche et altermondialistes, s’est mobilisée samedi en fin de matinée pour dénoncer « les complices de la mainmise du monde de la finance sur le droit de vie ou de mort des populations ». Le Crédit agricole, l’un de groupes bancaires propriétaires de la dette publique grecque, se retrouve donc, dans les tracts distribués, parmi les accusés, au côté de l’Union européenne, de la Banque centrale européenne et du Fonds monétaire international… Les manifestants réclament notamment « la nationalisation et le contrôle public et citoyen du secteur bancaire, le contrôle des mouvements de capitaux et l’interdiction des mécanismes spéculatifs et un impôt sur le revenu réellement progressif ».

à suivre

Rassemblements le mercredi 29 février à 10 h devant la mairie de Châtellerault et à 14 h devant celle de Poitiers en réponse à l’appel de la Confédération européenne des syndicats « pour une Europe sociale, de justice et de cohésion sociale ». Réunion de travail du collectif 86 pour un audit citoyen de la dette publique, jeudi 15 mars, 18 h, à la M3Q de Poitiers.

Nouvelle République, S. D., 26 février 2012

ndPN : l’appel était lancé par un « collectif pour un audit citoyen de la dette publique » rassemblant des militant-e-s de gauche. Mentionnons néanmoins la présence de militant-e-s dont les analyses divergent d’une « nationalisation » des banques. Un autre tract, de l’Epine noire, a été aussi diffusé. En solidarité avec « la résistance et l’insurrection d’une grande partie du peuple grec ». Portant la critique non sur une dérive « libérale » ou « financière » du capitalisme, mais sur la logique même du capitalisme. Critiquant « l’union sacrée » de la gauche et de la droite pour faire passer les mesures que le capital réclame contre celles et ceux qu’il exploite. Et appelant à suivre l’exemple grec de la démocratie directe, la désobéissance civile, l’autogestion.

[Beauvais] Brutalités policières contre un habitant du quartier Saint-Jean

Intervention policière musclée à Beauvais : «J’ai été menotté comme un criminel»

La vidéo de l’intervention des policiers municipaux ne montrait pas tout. Si la victime, Bilaly Dembele, maintient sa version, une policière municipale, le visage encore tuméfiée, explique avoir été frappée par «un jeune non identifié».


BEAUVAIS, RUE BALZAC, HIER. Bilaly Dembele a porté plainte contre la police municipale pour « violences volontaires en réunion » et « coups et blessures ».

BEAUVAIS, RUE BALZAC, HIER. Bilaly Dembele a porté plainte contre la police municipale pour « violences volontaires en réunion » et « coups et blessures ».(LP/O. ARANDEL.)

Vingt-quatre heures après les faits, Bilaly Dembele reste fortement marqué par les violences dont il a été victime juste devant son domicile, rue Balzac, dans le quartier Saint-Jean à Beauvais. « J’ai été emmené menotté comme un criminel devant tout le quartier, raconte-t-il. J’ai été tabassé alors que je n’avais rien fait.» Hier matin, il a porté plainte contre la police municipale pour « violences volontaires en réunion » et « coups et blessures ».

Retour sur les faits : balayeur à la gare SNCF de Beauvais, Bilaly Dembele, 62 ans, est appelé d’urgence jeudi matin. « J’étais au travail et on m’a dit que des policiers voulaient enlever la voiture de mon fils, précise-t-il. J’ai tenté de les en empêcher, ils ont refusé. C’est vrai que le ton est monté. Je me suis mis devant le véhicule, ils m’ont déplacé. Mon fils est descendu mais je l’ai calmé. Le gardien de l’immeuble est intervenu et a réussi à convaincre les policiers de me laisser reprendre ma voiture. »

Selon Bilaly Dembele, l’affaire était réglée. « Je suis revenu avec les clés de la voiture mais d’autres policiers étaient arrivés entre-temps, raconte-t-il. Je ne pouvais plus reprendre l’automobile. Des insultes ont fusé contre ma fille et une voisine. J’étais au téléphone avec ma femme pour lui demander les papiers de la voiture quand un policier m’a attrapé. Je voulais qu’il me lâche le bras mais j’ai reçu un coup derrière l’oreille et je me suis retrouvé à terre. » C’est alors que l’intervention dégénère. « Ils m’ont frappé à plusieurs reprises, explique la victime. Il y avait le chien qui était là à me donner des coups et le policier qui disait : Bouffe-le. Un autre policier est venu sur moi et m’a étranglé avec son bâton. J’ai perdu connaissance. Je sais que j’ai été gazé mais pas par qui. Quand j’ai repris mes esprits, la police nationale me menottait. »

Trois heures dans une cellule

Bilaly Dembele est alors placé en garde à vue. « J’ai passé trois heures dans une cellule, précise-t-il. Au départ, ils m’ont dit que j’avais tapé les policiers. J’avais très mal au bras et au cou. En début d’après-midi, on m’a expliqué qu’une vidéo m’innocentait. Je n’étais plus coupable. »

L’enquête devra déterminer plus précisément ce qui s’est réellement passé jeudi matin rue Balzac. Les attentes de la famille Dembele sont très importantes. « On espère que justice sera faite, clame une de ses filles. Mon père se lève tous les jours à 5 heures pour travailler et on l’a traité comme un délinquant. »

Du côté de la ville, on rappelle que « porter atteinte à l’uniforme et agresser sauvagement un agent dans l’exercice de ses fonctions est un fait particulièrement grave qui ne saurait rester impuni ».

VIDEO. «Il a essayé de m’étrangler avec son bâton»

VIDEO. Un policier municipal suspendu après avoir frappé un automobiliste

Le Parisien,25 février 2012