[Nantes] Entartage du président de la fac

50 ans de l’Université de Nantes : le Président de la fac entarté ! Joyeux anniversaire !

« Une vraie crème, ce privatiseur en chef. »

Le ventripotent Président de l’Université de Nantes, Yves Lecointe, a reçu un cadeau crémeux à l’occasion d’un colloque « L’Université, demain » sur le campus.

Pour rappel, ce brave homme, en bon caniche du pouvoir, avait tenu le 1er décembre une réunion durant laquelle il martelait un fort joli discours managerial aux personnels de la fac dans un amphithéâtre : « Gérer la masse salariale », « réductions budgétaires », « réduire les coûts », « appel d’offre » « s’adapter au marché », « faire sauter le tabou des frais d’inscriptions »… Ce sont ses propos.

Il y a deux ans, déjà, Lecointe le Hardi était en pointe pour réprimer les luttes contre la réforme LRU du gouvernement. Aujourd’hui, en faisant semblant de s’étonner du désengagement « inattendu » de l’État dans le budget de la fac, il se met encore en avant pour mieux la privatiser, précariser ses personnels, augmenter les frais d’inscriptions, supprimer des filières… Bref, créer un enseignement supérieur au service des riches et des patrons.

Nous tenions à remercier ce gestionnaire qui a su mettre en place une université sponsorisée par les multinationales. La chantilly sied à ravir à son crâne chauve et tout lustré (à l’image de sa Berline avec chauffeur).

Notre offrande crémeuse est également un avertissement pour les amis de Lecointe : les barons socialistes locaux, mais également les chefaillons syndicaux étudiants qui enterrent nos luttes, venus assister au colloque et se gaver de petits fours (pas de déficit pour leurs frais de bouche).

Merci, et heureux anniversaire.

Fraction Terroriste Pâtissière.

PS : le site d’indymedia étant momentanément en panne, voici les liens vers les photographies du bel entarté :

http://img855.imageshack.us/img855/4760/88919036.jpg

http://img202.imageshack.us/img202/6919/55104993.jpg

http://img52.imageshack.us/img52/4195/43518689.jpg

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Indymedia Nantes, 8 décembre 2011

[Lyon] Rassemblement de soutien à Pierre-François, intoxiqué par le Lasso de Monsanto

Défendons notre santé, soutenons le combat de Paul François !

Lundi 12 décembre au Tribunal de Grande Instance de Lyon, s’ouvre le procès qui oppose Paul François à la firme Monsanto. Ce céréalier charentais a été intoxiqué par le puissant pesticide Lasso, en avril 2004. Par ce procès il tente de faire reconnaître la responsabilité de l’entreprise multinationale.

La Confédération Paysanne soutient ce combat, contre toutes les firmes qui commercialisent des produits dangereux au détriment de la santé de ceux qui les utilisent. Alors que le pesticide Lasso était interdit dans de nombreux pays, la compagnie avec la complicité de l’Etat, sans prévenir de ces dangers, continuait à le vendre. Comme pour l’amiante, le médiator ou le cruiser, la santé et l’environnement passent après les profits des multinationales !

La Confédération Paysanne dénonce ces choix politiques qui enferment les paysans dans le piège de l’agriculture intensive, qui n’assure ni revenu ni santé ni environnement décents.

La Confédération Paysanne appelle à se rassembler devant le TGI de Lyon (67, rue Servient , arrêt metro ligne B : Place Guichard, arrêt tram T1 : Moncey), Lundi 12/12 à 13h30 en solidarité avec Paul François et toutes les victimes des pesticides!

Contact :

Véronique Léon, secrétaire nationale : 06 22 16 13 99
Jean-Luc Juthier, Confédération Paysanne de la Loire : 06 38 85 43 38
Jean Sabench, commission pesticides : 06 73 91 23 78

Confédération paysanne, 8 décembre 2011

[Paris] Manif de solidarité contre la répression en Russie

Paris – Manifestation de solidarité contre la répression des opposants russes

Les actions de protestations se sont multipliées ces dernières heures en Russie contre la mainmise du pouvoir russe sur la population et la manipulation des élections.

Au delà de la défense d’une chimère démocratique à laquelle nous ne croyons plus, c’est surtout au peuple russe et aux activistes emprisonnés que nous devons témoigner notre solidarité.

Des jeunes russes vivant en France ont décidé de s’organiser pour manifester devant les représentations russes en France.

Il y a déjà eu un rassemblement ce jeudi devant l’ambassade russe boulevard Lanne.

C’est l’occasion pour nous de témoigner notre solidarité envers les copains et copines russes qui luttent et souffrent sous le joug du totalitarisme du Kremlin.

SAMEDI 10 DECEMBRE à 14:00, RASSEMBLEMENT DEVANT LE CENTRE POMPIDOU

Actions des anarchistes, antifascistes, écologistes et antispécistes russe à Moscou le 05/12/2011

photo empruntée sur

http://yaroslavn.livejournal.com/

site d’un camarade moscovite

« Выше, выше, черный флаг, государство – главный враг ! »

Amitiés anarchistes !

Indymedia Paris-IDF, 9 décembre 2011

[Montamisé] sur le VICE-président du grand Poitiers…

Le maire de Montamisé à nouveau devant la justice

Le maire de Montamisé sera jugé en mai pour prise illégale d’intérêt. La suite d’une affaire de vente de terrains qui lui avait déjà valu une condamnation.

L’affaire des terrains colle aux pieds de Christian Martineau, le maire de Montamisé. La justice vient en effet de décider de le renvoyer devant le tribunal correctionnel, en mai prochain, pour prise illégale d’intérêt en récidive, confirme une source judiciaire (1).
Un procès qui aura un air de déjà-vu. C’est en effet la suite de l’affaire qui avait valu au maire de Montamisé de comparaître en justice en septembre 2006. Il avait alors été condamné à 6.000 € d’amende. Une condamnation qui l’avait, de facto, frappé d’inéligibilité.
En appel, en février 2007, la cour avait confirmé l’amende mais écarté la radiation des listes électorales car son action « n’avait pas été dictée par la recherche d’un gain ou d’un avantage personnel », notaient les magistrats. Christian Martineau avait conservé son mandat et gagné sa réélection en 2008.
En 2004, c’est l’avocat Jean Damy qui avait soulevé le lièvre : le maire avait participé et voté lors des réunions concernant la mise en place du nouveau plan local d’urbanisme. Le hic, c’est que plusieurs de ces terrains étaient sa propriété ou celle de ses proches. Le soupçon de prise illégale d’intérêt était instillé.

 » Je ne veux pas en rajouter  » lâche un élu

La nouvelle affaire n’est que la suite de celle-ci. Certains des terrains contestés ont fait l’objet de la signature d’un compromis de vente avec un promoteur, Batimmo, en vue de construire des logements. C’est lui qui a, cette fois-ci, porté l’affaire devant la justice. Sophie Bercier, son ancienne gérante, la société ayant été liquidée en mai dernier, n’a pas souhaité s’exprimer sur le dossier avant le procès.
Depuis le mois de septembre, de nombreuses auditions ont été menées en enquête préliminaire par les gendarmes de Poitiers. Des membres actuels du conseil municipal mais aussi d’anciens élus ont été auditionnés. Ceux que nous avons contactés ne souhaitent parler que sous le couvert de l’anonymat.
« On attend que ça sorte publiquement », indique l’un. « Je ne veux pas en rajouter », ajoute un autre. Le sujet aurait été évoqué, mercredi soir, lors d’une réunion à laquelle le maire ne participait pas.
Ce qui se murmure depuis des semaines sous le manteau, à Montamisé, sera public mercredi soir. En effet, ce soir, là, d’après des élus, le conseil doit voter sur la question de la protection juridique du maire mis en cause dans ce dossier.
« On saura alors vraiment ce qu’on lui reproche et qui a porté plainte », indique un membre du conseil qui ne savait pas que le maire serait jugé en mai prochain.
Une question reste en suspens : que va faire Christian Martineau, maire, mais aussi vice-président du Grand-Poitiers ?
Dans l’ombre, certains sont déjà en embuscade à Montamisé.

(1) Le maire de Montamisé et son avocat n’ont pas donné suite, hier, à nos tentatives de contact.

Nouvelle République, Emmanuel Coupaye, 9 décembre 2011

[Poitiers] Squat Vinci : l’avocate « exécute le tribunal »

Suite à notre article d’hier, nous publions ici un article de la Nouvelle République :

L’affaire du  » squat  » de l’avenue de Nantes en délibéré

Poitiers. 41 personnes en garde à vue mais cinq prévenus devant le tribunal. Y a-t-il eu, au 144 avenue de Nantes, infraction ? Réponse le 12 janvier.

Les événements du 10 octobre 2009, où le centre-ville de Poitiers a été saccagé par une bande de jeunes organisés, planaient sur la tête des cinq prévenus convoqués, hier, devant le tribunal correctionnel, pour répondre à une « participation à un groupement formé en vue de la préparation de violences contre les personnes ou de destructions ou dégradations de biens ». Pour Maître Sillard, avocat de la défense, le doute n’existe pas : « Il y a une explication dans cette affaire, assène-t-il, le problème avec les Expressifs. »
 
 » On vous demande à vous juge de faire un exemple  »

Les cinq jeunes, tous de Poitiers (à l’exception d’un qui vit à Rennes), qui se sont présentés devant la juridiction, ont été embarqués avec trente-six autres personnes au commissariat central de Poitiers et placés en garde à vue. Les faits se sont déroulés le 5 novembre dernier, au 144 avenue de Nantes à Poitiers, dans une maison condamnée à la démolition dans le cadre du futur viaduc des Rocs. C’était un samedi. Les policiers ont été obligés d’appeler des collègues de Châtellerault et des gendarmes pour déloger les quarante-une personnes, portant « vêtements sombres et capuches », qui avaient investi les lieux. Un taser a été utilisé contre un occupant.
Hier, à la barre du tribunal, les cinq jeunes (dont quatre présentaient des condamnations sur leur casier judiciaire) ont fait front commun face aux questions du président. Même ligne de défense, même réponse : « J’ai croisé quelqu’un qui m’a appris l’existence d’une réunion sur l’urbanisme. J’y suis allé mais je ne connaissais personne. » Mauvaise foi ou sincérité ? Pas d’ambiguïté pour le ministère public : « Il y a une unité de version et de comportement qui laisse rêveur, s’insurge Laurent Roulaud. Les dégradations sont une évidence. » Ses réquisitions aussi : deux mois d’emprisonnement avec sursis mis à l’épreuve pour chacun des prévenus. De quoi mettre en colère la défense, Maître Ménard, qui exécute le tribunal : « On vous demande à vous juge de faire l’exemple alors que l’infraction n’est absolument pas constituée. Il n’y a rien dans ce dossier. » Et d’interroger le tribunal : « Si vous entrez en condamnation, quelle est la juste réponse pénale ? » Réponse le 12 janvier.

Plaidoirie applaudie

Ils étaient venus en nombre, hier, soutenir leurs camarades convoqués devant le tribunal correctionnel. Environ une bonne cinquantaine de jeunes. La salle d’audience n’a pu les accueillir tous, certains sont restés dehors faute de places assises. Mais la quarantaine qui a assisté aux débats a applaudi la plaidoirie de Maître Ménard, qui défendait deux des prévenus. Une manifestation de soutien que n’a pas apprécié le président du tribunal qui a commenté cette expression en rappelant au public un très sec : « On n’est pas au théâtre. »

Nouvelle République, Didier Monteil, 9 décembre