Le convoi de déchets nucléaires est arrivé en Allemagne

Le convoi de déchets nucléaires est arrivé en Allemagne

Tout au long de la journée de dimanche, le convoi a été considérablement ralenti par les militants antinucléaires.

Tout au long de la journée de dimanche, le convoi a été considérablement ralenti par les militants antinucléaires. Reuters / Wolfgang Rattay
 

Le dernier convoi de déchets nucléaires allemands en provenance de France est parvenu dans la nuit de dimanche à lundi à son terminus ferroviaire à Dannenberg, malgré une farouche résistance de milliers d’opposants. Le train est arrivé à la station de déchargement à 5 heures, plus de cent neuf heures après son départ de Valognes (France), ce qui constitue d’ores et déjà un record parmi les treize convois partis depuis 1995 de la France vers Gorleben.

Les onze conteneurs transportant des déchets nucléaires allemands retraités à l’usine Areva de La Hague seront chargés sur des camions dès lundi. Cette opération prendra au moins douze à quinze heures, selon la police. Les camions devront ensuite parcourir à vitesse réduite la vingtaine de kilomètres qui les sépare de l’ancienne mine de sel de Gorleben, reconvertie en site temporaire de stockage pour les résidus hautement radioactifs.

Tout au long de la journée de dimanche, le convoi a été considérablement ralenti par les militants antinucléaires. Quatre agriculteurs locaux, qui s’étaient enchaînés aux voies ferrées et avaient coulé un bloc de béton pyramidal par-dessus, ont notamment résisté quatorze heures, à Hitzacker, aux efforts de la police pour les déloger. Ils ont finalement accepté de se libérer, peu après 22 heures.

Le transport en camion devrait lui aussi trouver sur son chemin nombre d’obstacles. Un millier de personnes sont ainsi déjà installées aux abords immédiats du site de Gorleben, malgré la pluie.

Le Monde avec AFP, 28 novembre 2011

[Lyon] Répression de la lutte étudiante

Ni gazéEs ni matraquéEs, uniEs et organiséEs !

À l’appel de la FSE et de la CNT, une centaine d’étudiant-e-s étaient de nouveau réuni-e-s devant le conseil d’administration ce vendredi 25 novembre pour protester contre l’application du plan de privatisation des universités.

Alors que le CA faisait passer les RCE la semaine dernière (cf dernières actualités), c’était ce jour le tour des Initiatives d’excellence (IDEX).

Les Initiatives D’EXcellence sont une étape sup­plé­men­taire vers une Université à deux vites­ses. En effet, le projet vise à crée des super-labo­ra­toi­res au sein de l’uni­ver­sité de Lyon, la valo­ri­sa­tion de l’élitisme pas­sant par la réduc­tion des moyens pour la grande majo­rité des filiè­res. 

Lyon 2 par exem­ple verra son budget global amputé de 10% en guise de par­ti­ci­pa­tion à l’ins­tau­ra­tion de quel­ques postes de pres­tige.  Les IDEX ce sont des for­ma­tions d’excel­lence pour une toute petite mino­rité d’étudiant-e-s pri­vi­lé­gié-e-s.

À l’inverse,pour la grande masse des étudiants ce seront des for­ma­tions sous finan­cées en licence et donc des condi­tions d’études encore dégra­dées et des frais d’ins­crip­tions exor­bi­tants pour avoir le droit d’étudier dans des filiè­res non ren­ta­bles économiquement.

Coté ensei­gnant-e-s et per­son­nels, le projet pré­voit la pos­si­bi­lité de payer des salai­res et des primes miro­bo­lants pour les quel­ques pri­vi­lé­gié-e-s sélec­tionné-e-s par le projet mais c’est tou­jours plus de pré­ca­rité et des salai­res de misère pour la majo­rité des per­son­nels !

On va donc voir s’oppo­ser des facs d’élites (dans le domaine des scien­ces dures et direc­te­ment ren­ta­bles) à des facs pou­bel­les de proxi­mité char­gées de mode­ler la masse des étudiant en main d’œuvre docile.

Sur cette nou­velle étape fran­chie dans la pri­va­ti­sa­tion de Lyon 2, les listes RED et Perspectives, for­mant la majo­rité au conseil, ont approuvé les IDEX, sui­vant de manière cohé­rente leurs inté­rêts.

Nous mili­tant-e-s orga­nisé-e-s à la FSE et à la CNT, et étudiant-e-s savons que ce n’est pas le vote au conseil qui cons­truira un rap­port de force pour com­bat­tre la pri­va­ti­sa­tion !

Nous sommes luci­des sur les manœu­vres poli­ti­ques de la pré­si­dence de Lyon 2, qui étouffe toute contes­ta­tion à la pri­va­ti­sa­tion sous les ran­gers des vigi­les, cen­sure les mails de la FSE des­ti­nés à l’uni­ver­sité, fait entrer la police sur le campus.

Car de fait la pré­si­dence, sereine, avait de nou­veau convo­qué pour l’occa­sion (ce qui semble être deve­nue la rou­tine pour un conseil) agents de sécu­rité, vigi­les privés, et mem­bres du ren­sei­gne­ment inté­rieur dans l’uni­ver­sité.

Nous, étudiant-e-s avons tenté d’enva­hir ce CA. De fait, le conseil d’admi­nis­tra­tion de Lyon 2 n’est plus qu’un vaste simu­la­cre de démo­cra­tie, une cham­bre d’enre­gis­tre­ment concer­nant les gran­des direc­ti­ves dic­tées par le minis­tère. 

Nous, étudiant-e-s, nous sommes fait gazer et frap­per dans les locaux de l’uni­ver­sité par des vigi­les privés enga­gés par la pré­si­dence.

Un élu ensei­gnant s’est également fait mena­cer par les vigi­les, soup­çonné d’être « com­plice » des étudiant-e-s.

Où est la com­pli­cité face à l’intru­sion du privé et des lobbys dans l’ensei­gne­ment et l’éducation ? Où est la com­pli­cité lors­que l’annonce des coups et des gazs reçus par les étudiant-e-s ne récolte que le silence dans le conseil ?

Rien n’enta­mera notre déter­mi­na­tion face aux laquais du gou­ver­ne­ment et du capi­tal qui frap­pent et cognent face à nos reven­di­ca­tions. Nous avons preuve qu’ils ne recu­lent plus devant rien pour faire abou­tir leurs inté­rêts capi­ta­lis­tes ! 

Telle est la réa­lité de la lutte, qui ne se joue plus dans les sièges des conseils et des par­le­ments mais dehors, toutes et tous ensem­ble contre les inté­rêts de la classe domi­nante, qui vole et exploite en toute impu­nité !

Car pen­dant ce temps là, alors que les uni­ver­si­tés n’aurait plus de finan­ce­ment, elle reçoit avec cock­tails et petits fours pour la ren­trée de la nou­velle Université de Lyon, qui fusionne toutes les uni­ver­si­tés, ins­ti­tuts et écoles lyon­nai­ses, mardi 29/11 à 18h à l’ENSATT.

Le savoir ne sera jamais une mar­chan­dise !  Toute atta­que mérite réponse !

Toutes et tous nombreuses et nombreux à l’AG appelée par la FSE et la CNT Jeudi 01/12 à 18h Amphi Fugier (campus des quais). Les étudiant-e-s de tous les université-e-s y sont invité-e-s !

Organise toi et lutte !

Contacte la Fédération Syndicale Étudiante !

uselfse[@]yahoo.fr http://fse­lyon.word­press.com

Rébellyon, 27 novembre 2011

[Lyon] Soutien aux sans-papiers contre Mc Do

Des sans-paps’ aux prud’hommes contre Mc Do

Lundi 28 à 14h30 aux prud’homme de Lyon, 48 sans papiers seront face à leur patron, la boite de nettoyage ASTIC, qui les payait 37 euros pour nettoyer les McDo de 23h à 8h.

Soutenus par la CGT du Rhône, ils espèrent ici une première victoire qui devrait leur offrir des chances de régularisations selon le syndicat. Il devrait y avoir aussi une suite de cette affaire au pénal puisque l’abus d’ASTIC s’apparente quand même à de l’esclavage.

Vous pouvez venir les soutenir lundi 28 novembre 2011 dès 13h30, au tribunal des prud’hommes, 20 boulevard Eugène Deruelle.

Rebellyon, 22 novembre 2011

[Le Blanc] Mobilisation contre la restructuration de l’hôpital

Hôpital du Blanc : la mobilisation se confirme

Suite à l’annonce d’une possible restructuration de l’hôpital du Blanc, personnels soignants et patients se mobilisent jusque dans le Montmorillonnais.

Si la maternité ferme, les Montmorillonnaises devront se rabattre sur Châteauroux ou Poitiers.

 

Si la maternité ferme, les Montmorillonnaises devront se rabattre sur Châteauroux ou Poitiers. – (Photo archives Jean-Michel Bonnet)

Créé officiellement lundi dernier, le comité de défense du centre hospitalier du Blanc a reçu le soutien du président du comité national de défense des hôpitaux de proximité. Localement, il a déjà lancé un certain nombre d’actions. 10.000 tracts annonçant la manifestation de vendredi 2 décembre sont disponibles, depuis jeudi soir. « L’objectif est que cet événement soit à la fois dynamique et digne, a souligné Alain Pasquer, président du comité, lors d’un point presse, mercredi soir. Cette manifestation doit montrer notre détermination. Il nous faut mobiliser le plus possible, tous les habitants du bassin du centre hospitalier (plus de 30.000 personnes) y compris ceux du Pays montmorillonnais et du Val de Gartempe, eux aussi très largement concernés. »

Autre affirmation : « Pour l’heure, les services de maternité et de chirurgie fonctionnent tout à fait normalement. Grâce à la mobilisation de tous, ils continueront à fonctionner comme aujourd’hui. »

En matière de mobilisation, les commerçants de l’association Art’com’in s’associeront à l’opération. Ils devraient baisser leurs rideaux lors du passage des manifestants.

Sur Internet, le blog du comité a été rapidement saturé, mercredi, les réseaux sociaux jouant, à leur tour, un rôle important. Plus de 500 signatures ont d’ailleurs été recueillies sur le site, qui viennent s’ajouter aux 2.500 recueillis sur papier. Mais le phénomène important, c’est le nombre de témoignages en faveur des services blancois qui sont déposés sur le blog, tous indiquant que, sans l’hôpital, les conséquences auraient pu être très graves. « Autant d’arguments à opposer à l’Agence régionale de la santé », soulignent les responsables du comité de défense.
 
> Le comité de défense s’étend jusque sur le Montmorillonnais. Ses représentants seront présents le 2 décembre pour la manifestation à 16 h 30, place de la Libération au Blanc. Rassemblement-débat à 19 h. Renseignements à : maternité36300@ gmail.com ou sur http ://indispensables- maternité-chirurgie-leblanc. over-blog.com

chiffres-clés

>450 salariés, dont une partie réside entre le Montmorillonnais et Poitiers.
>50 lits.
>+ 3,5 % d’entrées entre 2010 et 2011. Paradoxalement, l’activité de l’hôpital est plutôt à la hausse : + 8 % fréquentation des urgences, + 5,5 % en radiologie, +8 % en sorties de Smur, + 6,5 % d’accueil jour.
>370 naissances cette année contre 249 en 2003.
>Taux d’occupation : 90 % en médecine générale et 70 % en chirurgie.
Malgré ces bons chiffres, l’établissement est victime du nouveau mode de financement des hôpitaux qui est passé d’une enveloppe globale à une tarification à l’activité.

bon à savoir

L’historique. C’est la menace récurrente qui pèse sur ses services, dont la maternité. En 2010, le site brennou figurait déjà sur la liste noire des cinquante-quatre hôpitaux dans l’oeil du cyclone, faute de n’avoir pas atteint les 1.500 séjours requis à l’année. Cette fois, la situation est bien plus inquiétante. Le président du conseil de surveillance, et le député-maire du Blanc, Jean-Paul Chanteguet, ont rencontré ce mois-ci le directeur général de l’Agence régionale de santé (ARS). Jacques Laisné a été clair. La situation financière de l’établissement risque d’entraîner sa restructuration dès 2012 : le service de chirurgie ne fonctionnerait plus la nuit, ni le week-end, et la maternité serait transformée en centre de périnatalité.

Nouvelle République, Jean-Michel Bonnet, 28 novembre 2011

[La Défense] Destruction du camp, violences policières

[La Défense] Samedi 26 novembre – destruction du camp et toujours plus de violences policières

Dans la nuit du samedi 26 au dimanche 27 novembre 2011, vers 3 heures du matin, les forces de l’ordre on a nouveau frappé les Indignés de la Défense. Alors que le camp dormait paisiblement, de nombreux policiers (dont certains en civil) ont pénétré sur le camp, frappant plusieurs personnes sans réelles raisons puis on détruit le dôme qui avait été fabriqué la veille. Un des indigné présent a été blessé. Bilan: un bras cassé.

Les personnes sur place notent que les forces de l’ordre sont intervenues de manière beaucoup plus violente que lors de leurs précédentes interventions…

Le dôme, avant le passage des forces de l’ordre

Le campement au matin, après l’intervention policière…

Une deuxième action juridique est donc lancée. Si vous étiez sur place, merci de contacter l’équipe juridique pour témoigner des événements.

VIOLENCES DE LA NUIT DU SAM 26/11

VICTIMES, TEMOINS : IL FAUT AGIR

EXPLICATIONS ET PROCEDURES sur :

 http://paris.reelledemocratie.com/node/709

Contact LEGAL TEAM : 06 68 97 37 15

Sur le terrain : Mathilde, Renaud, Pierre, Sophie.

Occupons la Défense, Occupy France, 27 novembre 2011