Archives de catégorie : Ni patrie ni frontière

[Poitiers] Rassemblement pour Lacha, papa géorgien embarqué par la BAC

APPEL DE SôS La délation à l’œuvre à Limoges

LACHA GOGITIDZE, père de famille géorgien installé en France depuis 10 ans a été arrêté à Limoges au moment de son transfert vers un lieu plus sûr. Lui, sa femme et ses quatre enfants en bas âges étaient cachés depuis des mois par les réseaux SôS et RESF 86. Alors que des personnes solidaires chargeaient les bagages de la famille dans les voitures avec Lacha «la bac de Limoges a débarqué pour un contrôle d’identité inopiné». Seul Lacha a été contrôlé puis embarqué …

Nous dénonçons l’acharnement de l’état contre cette famille. SôS appelle à se rassembler simultanément dans les villes où ils ont vécu pour exiger la libération immédiate de Lacha.

Samedi 15h à Blois devant la préfecture place de la République.

Samedi 15h à Poitiers. Devant le palais de justice au 10, place Alphonse le Petit

Samedi 15h à Limoges devant le commissariat au 84, avenue Emile Labussière

Samedi à partir de 11h, la marche mensuelle de l’espoir de Colomiers sera dédiée à Lacha Gogididze et des actions de solidarité auront lieu toute la journée à Toulouse et au CRA.

Pour témoigner de votre soutien à Lacha, téléphonez-lui au centre de rétention au 05 34 52 11 06.

Liberté de circulation et d’installation

Fermeture des centres de rétention

Des papiers pour tous

Mailing, 1er mars 2012

[Maldives] L’ouverture du parlement empêchée par de violentes manifestations

Maldives: l’ouverture du parlement bloquée par de violentes manifestations

Des parlementaires de l’opposition aux Maldives ont empêché jeudi le nouveau président, qu’ils accusent d’avoir pris le pouvoir par un coup d’Etat, d’ouvrir la nouvelle session de l’assemblée, tandis que de violentes manifestations se déroulaient à l’extérieur du bâtiment.

Photo transmise par le parti démocratique des Maldives (MDC) montrant des policiers contenant le flux des manifestants à Malé le 1e mars 2012

Photo transmise par le parti démocratique des Maldives (MDC) montrant des policiers contenant le flux des manifestants à Malé le 1e mars 2012

Dans un climat électrique et au milieu de bagarres, des parlementaires se sont emparés du fauteuil du président du parlement et ont empêché le nouveau chef de l’Etat, Mohamed Waheed, de prononcer un discours devant l’assemblée située dans la capitale de cet archipel de l’océan indien, Malé.

Selon la police, 14 membres des forces de l’ordre ont été blessés, dont quatre grièvement, lors de heurts avec des opposants près du parlement. Au moins 34 manifestants ont été arrêtés. 

Des parlementaires de l’opposition brandissant des pancartes qualifiant Mohamed Waheed de « traître » ont également bloqué l’entrée réservée au président du parlement, a constaté un correspondant de l’AFP.

Le Maldivian Democratic Party (MDP), le parti de l’ancien président, Mohamed Nasheed, avait appelé ses partisans à manifester jeudi. Après ces incidents, il a rappelé dans un communiqué que les manifestations devaient se dérouler « pacifiquement et dans le respect de la loi ».

Ces manifestations interviennent au lendemain d’une visite aux Maldives du secrétaire d’Etat indien aux Affaires étrangères, Ranjan Mathai, pour tenter de résoudre la crise politique sur cet archipel prisé des touristes fortunés.

Les Maldives sont en proie à une crise politique émaillée de violences depuis la démission le 7 février de M. Nasheed, le premier président démocratiquement élu, dans la foulée d’une mutinerie de policiers et de semaines de manifestations d’opposants.

M. Nasheed a accusé son successeur de l’avoir évincé du pouvoir en accord avec l’armée.

AFP, 1er mars 2012

[NO-TAV] Solidarité dans la lutte !

NO-TAV : Occupation d’autoroute et répression

A l’annonce de l’ »accident » de Luca Abba et de l’élargissement de la future zone de chantier(voir brèves précédentes), l’autoroute traversant le Val de Suze a été occupée nuit et jour, à proximité du village de Bussoleno, et bloquée à l’aide de barricades faites de matériaux de toutes sortes(bottes de paille, barrières d’autoroute déboulonnées, bois, etc). Mardi, les flics ont tenté de mettre fin au blocage et sont intervenus pour chasser les occupants et balayer les barricades, ce qui n’a pas empéché les No-Tav de réinvestir l’autoroute directement après leur départ.

Mercredi en fin d’après-midi, plusieurs dizaines de fourgons de flics se sont amassés sur l’autoroute et ont mis plusieurs heures à déblayer et éteindre les barricades en flammes, tandis que plus de mille personnes se rassemblaient autour d’eux, au rythme des « giu le mani della val di susa ! » et « Luca ! Luca ! Luca ! », ou encore frappant les barrières de l’autoroute avec des cailloux pour faire un maximum de bruit. Les no-tav refusant de se disperser, les flics ont fini par les matraquer, les arroser au canon à eau et balancer des grenades lacrymogènes comme s’il en pleuvait. S’en est suivie une course-poursuite entre la foule tentant de repartir en direction du village de Bussoleno et les carabinieri gazant et arrosant à tout va. A l’heure actuelle, l’autoroute est malheureusement aux mains des flics, la situation est calme et tout le monde est tout mouillé. Une assemblée du mouvement No-tav a lieu actuellement dans la salle des fetes de Bussoleno. La lutte continue.

Le Réveil, 29 février 2012

Banderole NO-TAV au consulat de Genève

Un petit groupe de solidaires avec la lutte contre la haute vitesse et son monde « visite » le consulat italien à Genève. A sara dura à Calvingrad aussi !

Lyon en soutien à Luca et au NO TAV !

Une trentaine de personnes s’est retrouvée ce matin pour tagger le consulat général d’Italie à Lyon en soutien à la lutte contre le TAV et à Luca, activiste dans le coma suite à une altercation avec la police italienne. Retour en photos de l’action.

A lire également sur Rebellyon :
- Un camarade grièvement blessé dans le Val de suse
- Lavanda
- Autour du No TAV du 24 février au 4 mars à Torino
- Les arrêtés des NO TAV protestent dans leur prison. Traduction de leur lettre

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Rebellyon, 29 février 2012

Mise à jour : et aujourd’hui, 1er mars 2012…

La lutte contre le Lyon-Turin bloque les trains à la Part-Dieu

Vers 13h30, ce jeudi, une trentaine de personnes, le visage dissimulé, a fait irruption sur les rails entre les gares de Jean-Macé et Perrache et jeté des projectiles sur les caténaires. Si la circulation des trains reprend progressivement, le trafic a subi d’importantes perturbations.
Ils étaient une trentaine, encagoulés, courant sur les voies entre les gares de Jean-Macé et de Perrache. A l’aide de sacs ou ballons lestés, ils ont visé les caténaires avant de disparaître.
Les trains en provenance de la gare de la Part-Dieu et en direction du sud se sont retrouvés bloqués dans l’agglomération lyonnaise. De même que ceux au départ de Perrache et en direction du nord. Des agents de la SNCF se sont aussitôt rendus sur place et tentaient de réparer les dégâts au plus vite.
Si vers 14h30 le trafic redémarrait peu à peu, d’importantes perturbations dans la circulation ferroviaire demeuraient.
Des forces de l’ordre ont été dépêchées sur les lieux mais on ignore à cette heure le sens de cette manifestation coup de poing.

Source : Le Progrès

Les médias, qui reprennent tous à peu près cette dépêche, semblent tout ignorer de la lutte actuelle contre le Lyon-Turin, alors qu’elle a pris une tournure dramatique dimanche, quand un opposant italien est tombé d’un pylone sur lequel il avait grimpé pour échapper aux flics, lors d’une énième action. Les actions d’opposition à la ligne à grande vitesse Lyon-Turin durent du côté italien depuis des années, principalement menées par les habitant-e-s du Val Susa, sans qu’ils ne soient jamais entendu-e-s par le gouvernement italien.

Une banderole en soutien à la lutte du Val Susa, et en opposition au Lyon-Turin, aurait ainsi été déployée lors de l’action, depuis un pont SNCF près de la route de Vienne (info reçue via la privacybox de Rebellyon).

ps : Ça permis aussi de retarder l’arrivée de Pécresse et Wauquiez et inquiéter Hollande (gros meeting ce soir à Lyon). C’est toujours ça de gagné.

Hier déjà une action a eu lieu à Lyon.

Rebellyon, 1er mars 2012

[86] Manifs contre l’austérité

Hier donc, a eu lieu à Poitiers et dans toute la France une énième « journée d’action » : compte tenu d’un contexte qui mérite depuis longtemps une grève générale reconductible, et d’une journée européenne de grève, ce choix des directions des centrales syndicales a de quoi consterner. Quelle honte ! Qui plus est dans la Vienne, les manifs, les lieux et heures de rassemblements-manifestations n’étaient guère ou à peine annoncées par les directions syndicales locales, à croire que tout était fait pour éviter de mobiliser ! Résultat : huit cent personnes à Châtellerault et trois cent à Poitiers… Les syndiqué-e-s combattifs-ives, qui ont sacrifié un jour de salaire pour montrer leur colère, apprécieront une fois de plus l’attitude sidérante de leurs « directions »…

Les manifs en France ont été hier, de façon générale, largement en-dessous des capacités de mobilisation. Stratégies pitoyables et divisions minables des bureaucraties syndicales, ajoutées au contexte des élections – mouroir des mouvements sociaux – annoncées comme une échéance importante par des cadres syndicaux qui négocient l’inacceptable ! Hier soir, la TVA sociale et « l’encadrement » de la grève dans l’aérien ont été définitivement adoptés par le parlement.

Des pays comme la Grèce, le Portugal ou l’Espagne, ont connu des mobilisations bien plus importantes hier. Et pourtant, en France aussi, la colère est bien là… C’est par une solidarité réelle des syndiqué-e-s, avec les non-syndiqué-e-s, que nous pourrons enfin déborder le carcan institutionnalisé des directions syndicales et des partis. Elle ne tombera pas du ciel, il nous faut la tisser inlassablement, ici et maintenant, dans les luttes.

Pavillon Noir

800 manifestants contre l’austérité

Les manifestants étaient plus nombreux que prévu, hier. En tête de cortège, les fondeurs d’Ingrandes ont rappelé leur situation. Ils restent inquiets.

Les manifestants ont défilé pendant une heure dans les rues de Châtellerault contre « l'austérité » en Europe.

 

Les manifestants ont défilé pendant une heure dans les rues de Châtellerault contre « l’austérité » en Europe.

Trop c’est trop ! Hier, à 10 heures, environ 800 personnes (550 selon la police et 1.200 selon les syndicats) se sont rassemblées sur l’esplanade François-Mitterrand, en face de la mairie, pour protester contre les politiques d’austérité que le Conseil européen doit voter aujourd’hui et demain. « C’est une première ! Tous les syndicats de l’Union européenne se mobilisent le même jour avec la même préoccupation, clame Franck Renard, représentant de l’Union locale de la CGT. L’austérité et la discipline budgétaire vont mener tous les pays européens à la récession. »

A l’appel du syndicaliste, les manifestants forment un cortège et défilent boulevard de Blossac avant d’emprunter la rue Faubourg Saint-Jacques puis le boulevard Victor-Hugo pour rejoindre l’esplanade par l’avenue de Treuille.

Les Fondeurs décrètent 24 h de grève

Dans les rangs, des salariés de la Snecma, d’Aigle, d’Auchan, des personnels médico-sociaux, quelques enseignants, des retraités… Tous ne portent pas la bannière d’un syndicat. « Je suis là en tant que simple citoyen, affirme Nacer Bouhraoua, retraité. Je suis scandalisé par les restrictions, par ce qui se passe en Grèce. »
En tête de cortège, les fondeurs d’Ingrandes. Ils sont nombreux et invitent la foule à scander : « Compétitivité, plan du gouvernement, plan d’austérité, Montupet : on n’en veut pas ! ». En grève depuis mardi soir et pour 24 heures, les fondeurs battent à nouveau le pavé. « Notre dossier n’avance pas, explique Jean-Yves Huet, délégué du personnel CGT. Nous sommes toujours dans la tourmente. Nous ne voulons pas du plan de continuation de Montupet. Nous voulons une réintégration chez Renault. »
Les fondeurs restent inquiets quant à leur avenir. La date limite des dépôts de candidatures pour une reprise de la Fonderie Alu du Poitou est fixée au 14 mars.

«  La reprise ou la liquidation !  »

Le tribunal de commerce de Nanterre devrait statuer le 11 avril : « Il décidera d’une reprise ou ordonnera une liquidation », commente Frédéric Gouy, représentant FO au comité d’entreprise de la fonderie.
Les fondeurs sont prêts à se mobiliser de nouveau. Et ils ne seront pas seuls. Hier, beaucoup de manifestants l’ont affirmé : « Nous sommes là avant tout pour les soutenir. »

Nouvelle République, Magalie Lépinoux, 1er mars 2012

 » L’austérité conduit à la récession « 

300 personnes ont manifesté hier contre les politiques européennes d'austérité « dont les victimes seront les salariés ».

 

300 personnes ont manifesté hier contre les politiques européennes d’austérité « dont les victimes seront les salariés ».

Environ trois cents personnes ont manifesté dans le centre-ville de Poitiers, hier après-midi, à l’appel de la CGT et de la FSU, dans le cadre d’une journée européenne de mobilisation syndicale contre « les politiques d’austérité ». Les mêmes motifs avaient rassemblé 800 personnes à Châtellerault dans la matinée (lire en page 14).

Cette manifestation était relayée partout en Europe à la veille de la réunion du Conseil européen qui doit entériner le mécanisme européen de stabilité (MES) qui imposera aux États membres la mise en place d’une politique budgétaire d’austérité.
« On sait ce que cela signifiera pour les salariés, a expliqué Wilfried Durand, secrétaire départemental de la CGT au micro. L’austérité et la discipline budgétaire conduiront inévitablement à la récession et à la baisse du pouvoir d’achat du plus grand nombre. » Les manifestants ont notamment pointé du doigt (et du slogan) le projet de TVA sociale de Nicolas Sarkozy « une double lame qui diminue le pouvoir d’achat et fragilise la protection sociale », appelant à une politique alternative « de partage équitable des richesses ».
Dans la matinée, une délégation de Force ouvrière, qui ne participait pas à la manifestation, s’était rendue à la préfecture pour déposer une motion qui affirme notamment « qu’en voulant graver dans le marbre l’austérité par l’instauration d’une «  règle d’or  », les gouvernements en général, le gouvernement français en particulier, suivent une logique économiquement et socialement suicidaire ».

Nouvelle République, Ph. B., 1er mars 2012

[Espagne] Manifs de lycéen-ne-s et d’étudiant-e-s, la Bourse et des banques prises pour cibles

Espagne: lycéens et étudiants manifestent contre la rigueur

« Moins de coupes, plus d’éducation »: à Madrid comme dans toute l’Espagne, lycéens et étudiants ont organisé des marches mercredi, qui ont été émaillées d’incidents à Barcelone, contre les coupes budgétaires dans l’éducation et les violences policières.

A Barcelone, entre 25.000 manifestants, selon la police, et 70.000 selon les organisateurs, se sont mobilisés pour dénoncer « l’escroquerie sociale » des coupes budgétaires.

« Nous ne paierons pas pour leur escroquerie. Sauvons l’université publique », proclamait la banderole en tête de cortège.

Arrivés à la hauteur de la Bourse, certains manifestants ont commencé à siffler puis à lancer des « objets contondants » contre la façade du bâtiment, selon la police qui a chargé à coups de matraques pour les disperser et a interpellé plusieurs personnes.

Des vitrines d’une succursale de banque ont été brisées par des manifestants dont certains étaient encagoulés ou dissimulaient leurs visages sous des écharpes. Des poubelles, des scooters de la police et du mobilier urbain ont été incendiés.

Par précaution, l’entrée principale du Congrès mondial de la téléphonie Mobile à Barcelone a été bloquée par la police, a rapporté une journaliste de l’AFP.

Les étudiants manifestaient aussi contre les violences policières qui avaient eu lieu lors de précédentes manifestations à Valence le 20 février.

Un rassemblement de lycéens avait dégénéré dans cette ville de l’est de l’Espagne et les scènes montrant des policiers casqués, frappant à coups de matraque ou traînant à terre de jeunes manifestants, certains le visage en sang, avaient suscité l’indignation dans tout le pays.

Pour redresser les comptes de la région de Valence, la plus endettée du pays, le gouvernement régional a annoncé le 5 janvier des augmentations d’impôts et des coupes dans les entreprises publiques, les dépenses sanitaires et le secteur de l’éducation, pour 1,1 milliard d’euros.

« Ils coupent dans l’école publique. Ils ne nous donnent pas de travail et quand nous protestons démocratiquement, ils nous frappent en totale impunité », a dénoncé le secrétaire général du syndicat national des étudiants, Tohil Delgado, précisant que dans la région « plus de 65 établissements scolaires ont été frappés par des coupures de chauffage et d’électricité ».

« Nous n’avons pas créé cette crise mais nous la payons dans tous les sens du mot », a-t-il lancé.

Des marches étaient prévues dans environ 40 villes du pays, visant à dénoncer la cure d’austérité imposée par le gouvernement de droite pour juguler un déficit qui a atteint 8,51% du PIB en 2011, bien au-delà des 6% prévus.

Les étudiants fustigent également la réforme du travail annoncée pour tenter de relancer l’emploi dans un pays qui souffre d’un chômage record de 22,85%.

Mercredi, les syndicats espagnols avaient eux aussi appelé à la mobilisation dans tout le pays, dans le cadre d’une journée européenne contre l’austérité.

« Toutes les coupes et les réformes du travail rendent difficile l’entrée des jeunes dans la vie active. L’avenir, je le vois en noir après mes études », s’indigne Diego Parejo, un étudiant de 21 ans venu manifester devant le ministère de l’Education à Madrid.

Pour lui, « le travail précaire va être la norme pour des milliers de jeunes. Comment je vais louer un appartement à Madrid avec 400 euros par mois ? », se lamente-t-il.

Avec lui, des centaines d’étudiants manifestaient derrière une grande banderole barrée d’un message ironique: « Bienvenue dans le marché du travail. Le travail nous rend libres », faisant référence à un taux de chômage qui touche près d’un jeune actif sur deux.

Auparavant, une centaine d’étudiants avaient occupé dans la nuit l’université de Philosophie et de Lettres à Madrid. A Barcelone, des étudiants ont occupé cinq facultés.

AFP, 29 février 2012