Archives de catégorie : Répression

[Marrakech] Les flics assiègent le campus

Les flics assiègent le campus de Marrakech. Déclaration des étudiants de Marrakech !

Les flics barricadent les portes du campus de Marrakech et arrêtent les militants ! Bas les pattes des luttes héroïques des étudiants au Maroc !

Depuis tôt ce matin(lundi 23 janvier), les flics assiègent le campus (Université Cadi Ayyad-Marrakech), avec leurs voitures à côté de la porte de la faculté de lettres ! Ils ont fait des barricades pour inspecter et menacer les étudiants, arrêter de nombreux militants dans une tentative de propager la peur et de forcer les étudiants à passer leurs examens. Malgré tout cela, les étudiants boycottent fermement les examens dans la continuité de leur lutte pour une meilleure éducation et la démocratie, réfutant la soi-disant « réforme de l’université », qui est un plan impérialiste et réactionnaire visant à privatiser le secteur de l’éducation et ouvrir ses portes au Capital avide, et à priver l’accès aux pauvres de l’éducation supérieure. Les étudiants se battent également pour la démocratie et un véritable changement politique.

Bas les pattes des étudiants, fils et filles des masses!

A bas le régime réactionnaire au Maroc, fidèle laquais de l’impérialisme !

Solidarité internationale avec les étudiants de l’université de Cadi Ayyad !

Vive les luttes de masse !

Comité Anti-impérialiste, 25 janvier 2012

[Tours] Appel à un rassemblement vendredi prochain

CA ARRIVE PRES DE CHEZ VOUS !

Des hommes, des femmes et des enfants laissés à la rue. Et les autorités s’en moquent ; pire, elles font tout ce qu’elles peuvent pour ne pas régler humainement cette situation. Le Préfet déclenche le plan vigipirate pour empêcher de trouver un toit à l’hôpital. Il organise la chasse aux sans papiers devant le foyer ADOMA à Joué les Tours et des hôtels pour y héberger de nouveaux demandeurs d’asile risquant à leur tour de devenir des sans papiers. Le maire de Tours expulse les familles et les militants les soutenant de l’ancienne halte de jour, rue du Canal. La présidente du Conseil Général regarde sans rien dire et rien faire.

Pourquoi le maire de Tours (Jean Germain) et la présidente du Conseil Général (Marisol Touraine) laissent cette situation perdurer ? Le premier a légalement le pouvoir de réquisitionner des logements vides. Il est aussi président de l’OPAC. Cela signifie concrètement que c’est sous sa responsabilité que l’OPAC laisse des logements vides ! La seconde est obligée légalement d’héberger des familles qui sont à la rue, par l’intermédiaire de l’Aide Sociale à l’Enfance (celle-ci est sous la responsabilité du Conseil Général). Cela signifie que la présidente du Conseil Général fait le choix de laisser des enfants et leurs parents à la rue !

Marisol Touraine, ancienne strauss-kahnienne, aurait le souhait de devenir ministre des affaires sociales et/ou de la santé si François Hollande est élu en mai. Actuellement, elle est Secrétaire nationale du PS aux affaires sociales. Elle fait partie de l’équipe de campagne de Hollande. Ainsi, elle est en charge des questions sociales, de santé, des personnes âgées et du handicap (tout un programme !). Et bien, ne serait ce qu’en matière de santé publique, il est plus que souhaitable que Madame la Présidente du Conseil Général demande à l’ASE qu’elle remplisse sa fonction et donc qu’elle héberge l’ensemble des familles dans les logements vides du Sanitas, par exemple.

La passivité (signifiant son consentement avec cette politique menée par le Préfet avec le soutien du Maire de Tours ?) de la Présidence du Conseil n’est plus supportable.

Nous exigeons que l’ASE héberge dignement les familles.

RASSEMBLEMENT VENDREDI 27 JANVIER 2012
13 H DEVANT LA GARE DE TOURS.

Tours, le 24/01/2012
LES PIEDS DANS LA PORTE
lepieddanslaporte@gmail.com
06 20 91 20 44

SOIF D’UTOPIES
soifdutopies@yahoo.fr
06 31 56 17 56

MOUVEMENT DES LOGEMENTS ET DES PAPIERS POUR TOUS
mouvementdeslogements@gmail.com

Courriel du 24 janvier 2012

[Valdivienne] L’ornière de la cogestion

Où l’on voit la manière dont un patron, avec la complicité de délégués syndicaux empêtrés dans leurs contradictions et d’un CE bafouant la décision de salariés, impose l’annualisation du temps de travail. Quitte à faire revoter les salarié-e-s…

Buroform : on négocie le temps de travail

A Valdivienne, direction et syndicats semblent s’être entendus oralement sur l’annualisation du temps de travail. Mais il manque l’accord écrit…

Le P-DG Jacques Albert tient beaucoup à cet accord.

 Le P-DG Jacques Albert tient beaucoup à cet accord. – (Photo d’archives)

Propriétaire de Buroform (mobilier de bureau), à Valdivienne, depuis juillet 2011, le groupe Arféo-Solutions Tertiaires avait annoncé la couleur d’entrée, par la voix de son P-DG, Jacques Albert : « L’impératif, c’est de signer un accord sur la modulation du temps de travail pour répondre aux problèmes de charges et de saisonnalité. » (notre édition du 28 septembre)

Les 109 salariés n’ont donc pas été surpris quand la direction a présenté un projet dans ce sens, début janvier. Après d’âpres discussions, et bien des rebondissements la semaine dernière (lire par ailleurs), un accord verbal a été trouvé avec les représentants du personnel. Si le temps de travail annuel reste le même (1.607 heures), il va pouvoir osciller entre 15,4 heures hebdomadaires (le minimum) à 44,10 heures (le maximum) selon le niveau des commandes.

Chômage partiel et suppressions de postes si…

Hier après-midi, la direction et le délégué syndical CGT de l’usine, Alain Tullio, devaient se réunir pour signer l’accord. Mais le syndicaliste a finalement décliné, demandant six jours supplémentaires pour bien examiner le texte avec ses collègues de l’Union locale de Chauvigny. Une nouvelle réunion est prévue lundi. Alain Tullio assure qu’il signera l’accord ce jour-là. « Je m’y suis engagé auprès des salariés », indique-t-il. Interrogée, la direction, par la voix de Michel Moinet, responsable qualité du groupe Arféo, regrette ce contretemps. « Ça oblige à décaler d’une semaine l’application de l’accord, juge-t-il. Or, février est un mois bas au niveau des commandes. On n’a pas beaucoup de marge de manœuvre ; plus vite l’accord est signé, plus vite on pourra jouer sur les horaires. Ceci dit, on accepte le choix du délégué syndical. On ne s’inscrit pas dans une démarche conflictuelle. On sait par où les salariés sont passés ces dernières années. Socialement, ça n’a pas été joyeux tous les jours… Donc on attend sagement lundi. » La direction a affiché clairement les enjeux. Si aucun accord n’est trouvé, elle entend : avoir recours à des périodes de chômage partiel ; imposer aux salariés de prendre les congés d’été sur la période mai-juin ; et surtout réduire les effectifs (jusqu’à neuf suppressions de postes). A l’inverse, s’il y a bien signature lundi prochain, elle s’engage, en cas de recours à du chômage partiel dans l’année, à garantir l’intégralité des salaires.

Une semaine à rebondissements

Suite à la présentation du projet par la direction, le délégué syndical CGT a organisé mercredi un referendum dans l’entreprise. Bilan : 61 voix contre le projet, 41 pour. Contre toute attente, le lendemain, le comité d’entreprise a, lui, donné un avis favorable (quatre pour, deux contre). Il se serait positionné ainsi suite à l’annonce de dernière minute de la direction de mettre en place du chômage partiel dès le mois de février si aucun accord n’était trouvé rapidement, pour faire face à des prévisions de commandes très basses. Ne sachant plus quoi faire, le délégué syndical a donc organisé, vendredi, un second referendum. En précisant aux salariés le dernier argument de la direction, à savoir du chômage partiel et donc une perte de salaire en février. Bilan, cette fois : 64 pour le projet, 61 contre. A titre personnel, Alain Tullio dit avoir voté contre, estimant que les négociations ont été menées trop rapidement et que ce projet ne permettra plus aux salariés de faire des heures supplémentaires, et donc de gonfler les fins de mois. Regrettant la « menace » de dernière minute de la direction, il assure néanmoins qu’il respectera le choix des salariés.

Nouvelle république, Anthony Floc’h, 25 janvier 2012

[Tours] Procès d’une action antipub des déboulonneurs, appel à soutien

ndPN : On vient de recevoir ça. Comme quoi il serait sans doute pertinent de remonter les Déboulonneurs sur Poitiers, histoire que ces actions publiques soient moins isolées. Une réunion des Déboulonneurs 86 est justement prévue ce mercredi 25 janvier au biblio café, à 15h. Tout le monde est bienvenu-e ( plus on est de folles, plus on roue ), on pourra notamment y parler de cette nouvelle « affaire ».

Bonjour,

Le collectif des Déboulonneurs est en procès à Tours le 20 mars à 14h, au tribunal de Police de Tours (place Jean Jaurès). Motif: « Dégradation du bien, en l’espèce des panneaux publicitaires, appartenant à JC Decaux, dont il n’est résulté qu’un dommage léger ».

Le panneau de pub en question est un panneau déroulant extrêmement consommateur en électricité, vantant notamment les mérites des cookies au chocolat pour les enfants et des crèmes antirides, ainsi que du nouvel Iphone. Biensûr tout cela ne donne aucun cancer et ne fait pas grossir, ou alors il ne faut pas le dire parce qu’il y a trop d’argent en jeu. De toutes façons, les associations qui luttent contre ces fléaux n’ont pas d’espaces pour s’exprimer à Tours ! La municipalité est d’ailleurs en infraction concernant le nombre de panneaux d’affichage libre… Pas le choix, on n’a que les bombes de peinture pour s’exprimer ! D’ailleurs, ce droit de réponse à la publicité a été reconnu par un juge parisien lors d’un dernier procès.

Vidéo de l’action:
http://www.youtube.com/watch?v=xOlrgD18h38

Si vous connaissez un médecin, qui lutte contre le cancer et/ou l’obésité chez les enfants, et qui pourrait venir donner son avis à notre procès, voici notre contact: deboulonneurs.tours [CHEZ] gmail.com

Pour nous donner des sous (à l’ordre de Trop c’est trop) :
Trop c’est trop – 22 rue Emile Zola – 37000 Tours.

Merci d’avance et faites passer le message.

Les Déboulonneurs

courriel du 24 janvier 2012

Mobilisation contre ACTA

Communiqué d’Anonymous

La vidéo

Youtube, AnonymousWar2point0, 24 janvier 2012

Le site de l’Express attaqué après une chronique de Christophe Barbier sur les Anonymous

On n’attaque pas impunément les Anonymous, surtout en racontant n’importe quoi. Christophe Barbier, directeur de la rédaction de l’Express, l’a appris aux dépends du site de son journal.

Il a attaqué les hacktivistes dans sa chronique matinale sur iTélé le 23 janvier, les traitant de voleurs, et vitupérant contre l’anonymat. Alors qu’il affirmait ne pas craindre de représailles (“on est blindé, pas de souci, on les attend”), le site de L’Express a mouliné gentiment dans le vide lundi après-midi.

Les Inrocks, 23 janvier 2012

Mise à jour : la réaction de Barbier qui nous a bien fait rigoler, jugez vous-mêmes !

Deux mille manifestants à Varsovie pour la liberté sur la toile

Lancée sur des réseaux sociaux, une manifestation contre l’accord multilatéral anticontrefaçon ACTA a rassemblé environ 2.000 personnes mardi après-midi devant le bureau du Parlement européen à Varsovie, a constaté un journaliste de l’AFP.

Des personnes manifestent le 24 janvier 2012 à Varsovie contre un accord anti-contrefaçon

Des personnes manifestent le 24 janvier 2012 à Varsovie contre un accord anti-contrefaçon

« Pas de décision nous concernant sans notre accord », affichaient les banderoles des manifestants, venus protester sous la neige contre le projet du gouvernement polonais de signer jeudi à Tokyo le traité anticontrefaçon ACTA (Anti-contrefeiting trade agreement).

Le Premier ministre polonais Donald Tusk a annoncé mardi avoir autorisé l’ambassadeur au Japon de signer ce texte.

« La signature et la ratification de l’accord ACTA par la Pologne va aboutir à la mise sous surveillance de la toile, et nous sommes là pour que le gouvernement en prenne conscience », a indiqué à l’AFP Kamil, lycéen de 16 ans se réclamant du groupe de hacktivistes Anonymous.

« Nous savons que le Gouvernement va signer le traité. Notre travail à partir de maintenant, c’est de faire du porte-à-porte chez les députés polonais pour qu’ils refusent de le ratifier », a expliqué, mégaphone à la main, Katarzyna Matuszewska, 37 ans, germaniste et militante dans une ONG s’occupant des droits de l’Homme sur internet.

« Je ne manifeste pas uniquement pour la liberté sur internet. Je veux montrer que jeunes et moins jeunes peuvent se mobiliser ensemble pour faire quelque chose de révolutionnaire », a dit Ania, une lycéenne de 17 ans, convaincue que « les Polonais sont les premiers à se soulever parce qu’ils savent mieux que les autres le prix de la liberté ».

Une centaine de sites internet polonais ont affiché temporairement mardi des pages noires en signe de contestation contre le traité ACTA, selon les médias.

La récente vague de protestations suit un week-end marqué par les attaques des groupes de pirates Anonymous et « Polish Underground » contre des sites gouvernementaux dont celui de la présidence polonaise, du Premier ministre, du Parlement et des ministères des Affaires étrangères et de la Culture.

Le site du Premier ministre (www.kprm.gov.pl) était toujours inaccessible mardi, ne présentant que des liens vers les pages officielles du Premier ministre sur les réseaux sociaux blip, Facebook et twitter.

L’accord multilatéral ACTA doit aboutir à la création de standards internationaux de protection de la propriété intellectuelle.

Dans le cadre d’une vaste campagne du gouvernement américain contre le piratage sur internet nommée « Operation in Our sites » (Opération sur nos sites) lancée il y a 18 mois, les autorités américaines ont saisi plus de 350 noms de domaine, dont la plate-forme de téléchargement Megaupload.com.

Les parlementaires américains ont reporté l’adoption d’une sévère loi anti-piratage suite à une vague de protestations dénonçant des menaces contre la liberté sur internet, menée par Google et Wikipedia.

AFP, 24 janvier 2012

Mise à jour 25/01/2012

Liste des attaques d’Anonymous :

http://mysteriousflag.net/?p=58

Appel à une manif à Lyon :

http://rebellyon.info/Manifestation-le-28-janvier-14h.html