Archives de catégorie : Répression

La loi sur le harcèlement sexuel a été abrogée !

APPEL AU RASSEMBLEMENT DE L’AVFT – Association contre les Violences faites aux Femmes au Travail.

« Ce matin, le Conseil Constitutionnel a déclaré non conforme la loi sur le harcèlement sexuel et a choisi de l’abroger immédiatement alors qu’il aurait pu attendre qu’une nouvelle loi soit rédigée.

Concrètement cela signifie que les victimes de harcèlement sexuel n’ont plus aucun recours pour le dénoncer et que les procédures en cours sont annulées.

Le Conseil Constitutionnel adresse un message d’impunité totale à tous les harceleurs sexuels en France. Le Conseil Constitutionnel choisit de rétablir le droit ancestral des hommes d’accéder librement aux corps des femmes, alors même que la loi abrogée ménageait déjà largement les droits des harceleurs.

Pour contrer cette décision criante d’injustice, une nouvelle loi doit être rédigée. Cette loi aurait d’ores et déjà du être votée ; en effet les pouvoirs publics – gouvernement, parlement, avaient de longue date été alertés par l’AVFT sur les carences des textes en vigueur et sur le risque de contrariété à la Constitution.

Cette décision représente une grave régression et une attaque frontale pour les droits des femmes. »

Venez exprimer votre révolte, mobilisons-nous pour combler ce vide juridique et exiger une nouvelle loi ! .Nous appelons à un rassemblement près du Conseil Constitutionnel samedi 5 mai 11H00 sur la place devant le métro Palais Royal

Décision du conseil constitutionnel

Vu sur Indymedia Paris-IDF, 4 mai 2012

[Poitiers] Droit de réponse du DAL 86 publié sur le site de la mairie

La municipalité a été contrainte de publier notre Droit de réponse à    la suite de sa déclaration.

En écrivant : « Messieurs CHAZERANS et CLOCHARD, deux des cinq personnes en charge de l’administration du DAL 86, comme en émoigne les statuts des cette association » la municipalité de Poitiers persiste à ne pas comprendre que le DAL86 est une association collégiale dans laquelle tous les adhérents sont administrateurs. Ceux qui ont déposé les statuts avaient un mandat pour le faire et ne sauraient être considérés comme les seuls administrateurs.

En écrivant «  et dans lequel avaient été retrouvés des menaces de mort à l’encontre d’Alain CLAEYS » la municipalité se place d’emblée dans une polémique dans laquelle le DAL86 ne veut pas entrer. Car concernant ces graffitis, s’il y a plainte, il y a enquête, non ? Assurons-nous donc des faits et arrêtons de nous substituer à la police, au procureur et à la justice. La présomption d’innocence existe et ce n’est ni au maire ni même au DAL86 de juger. Il y a des tribunaux pour ça. Surtout que déjà la dernière fois (après le 6 février 2010) de tels graffitis providentiels avaient sauvé le maire d’un bien mauvais pas. Les coupables n’ont d’ailleurs jamais été retrouvés, mais l’attitude déjà problématique du maire avait été occultée de cette façon et comme par magie oubliée… (http://antirep.free.fr/ )

Le DAL86 quant à lui souhaite être très prudent et ne pas se substituer à la justice. Imaginez que cette dernière estime que ces tags étaient anciens ou sans menace de mort ou pas visibles de l’extérieur. Surtout si on ne connaît jamais leurs auteurs ». Quelles seront donc la réactions de la municipalité de Poitiers s’il y a un non lieu ? Fera-t-elle son mea culpa ? Condamnera-t-elle les    condamnations hâtives et alors injustifiées ?

Mail du DAL 86, 4 mai 2012

NdPN : droit de réponse du DAL 86 [avec introduction en italiques]

Messieurs CHAZERANS et CLOCHARD, deux des cinq personnes en charge de l’administration du DAL 86, comme en témoigne les statuts des cette association, ont souhaité adresser un droit de réponse à la déclaration ci-dessus du Maire de Poitiers.

Celle ci concernait l’incendie d’un immeuble, 11 rue Jean-Jaurès, occupé par « le Collectif des Sans Logis et mal logés de Poitiers » soutenu par le DAL86 et dans lequel avaient été retrouvés des menaces de mort à l’encontre d’Alain CLAEYS.

Bien que ce droit de réponse ne respecte pas les dispositions de l’article 3 du décret n° 2007-1527 du 24 octobre 2007, nous avons néanmoins accepté, par souci de transparence, de le mettre en ligne in extenso. 

Droit de réponse
 » Nommément mis en cause par M. Claeys maire de Poitiers dans sa déclaration publiée le 27/04/2012 sur le site de la ville de Poitiers, nous sommes abasourdis par la brutalité de l’attaque et par l’outrance des diffamations et des calomnies.
Nous agissons simplement au sein du Dal86 qui n’a pas de « responsables » car c’est une association collégiale qui prend ses décisions au consensus. De ne citer que deux personnes sur la cinquantaine d’adhérents actuels ne peut conduire qu’à désigner des coupables à la vindicte publique afin d’en faire des bouc émissaires et d’occulter les vrais problèmes de logement.
Nos buts personnels de militants de terrain sont clairs et se confondent avec ceux du DAL national inscrits dans sa charte que nous avons acceptée et dans les statuts du Dal86 : •    d’unir et d’organiser les familles et les individus, mal-logés ou concernés par le problème du logemement, pour la défense du droit à un logement décent pour tous ; •    d’exiger l’arrêt des expulsions sans relogement ; •    d’exiger le relogement décent et adapté de toute famille et personne mal-logée ou sans logis ; •    d’exiger l’application de la loi de réquisition sur les immeubles et logements vacants appartenant aux collectivités locales, à des administrations, à l’Etat, à des banques, à des compagnies d’assurance, à de gros propriétaires, à des professionnels de l’immobilier.
Nous n’avons pas d’autres but que de coopérer avec les sans logis et mal logés afin de les soutenir, de les appuyer pour mettre en place des solutions concrètes. Et nous exigeons : •    l’arrêt immédiat de la condescendance à leur égard et de cette attitude charitable qui confine au mépris ; •    l’arrêt immédiat du harcèlement, des humiliations et de la répression féroce envers ceux dont le seul tort est d’avoir osé lever la tête et exiger le respect de leurs droits ; •    l’arrêt immédiat des poursuites judiciaires envers les cinq personnes mises injustement en cause après la destruction du campement devant Notre Dame et convoquées au TGl le 10 juillet, ainsi qu’envers les trois personnes sinistrées, convoquées au TGl le 12 juillet après l’incendie accidentel du squat du 11 rue Jean Jaurès ; •    un relogement décent pour tous les militants du Collectif des sans logis et ma logés et tous ceux qui en ont besoin. •    Et, bien sûr l’arrêt immédiat de cette chasse aux sorcières visant des militants de terrain exclusivement préoccupés des droits des sans logis et mal logés, et n’agissant que pour que les lois soient appliquées. •    Enfin l’arrêt de ces grotesques attaques personnelles et contre le DAL86, attaques diffamatoires et calomnieuses basées sur des allégations mensongères et des contre vérités. Nous exigeons non seulement retrait de cette déclaration du maire du 27 avril mais un communiqué qui rétablit la vérité.

Jean-François Chazerans – Jean-Christophe Clochard « 

[Poitiers] Soutien à J-C, condamné pour un jet de confettis !

Aujourd’hui la justice française a franchi un nouveau cap dans le grotesque.

J-C était poursuivi pour avoir « outragé » un commandant de police  par un jet de confettis, lors de la tranquille dispersion d’une chorale de Brassens, le jour de la fête de la musique, en défense de la liberté d’expression.

Il s’agissait en effet, de façon non-violente et festive, de soutenir la liberté d’expression, et d’être solidaires avec les personnes poursuivies pour avoir chanté « Hécatombe » de Brassens, à travers plusieurs villes. Et ce, en soutien à un Rennais condamné pour avoir poussé la chansonnette à sa fenêtre, à une trentaine de personnes ayant chanté devant le commissariat de Toulouse (arrêtées, puis ayant subi un rappel à la loi) et à deux personnes ayant chanté devant le commissariat central de Paris (finalement relaxées à leur procès).

A Poitiers, la police avait d’abord cherché à dissuader les choristes. La police avait ensuite menacé de disperser ce rassemblement en faisant usage de la force, ce qui n’est légal qu’en cas de « trouble à l’ordre public »… qui n’en était pas un puisque cette chorale n’avait rien d’illégal. La police avait enfin recouru à plusieurs sirènes pour couvrir la chorale, ce qui est un usage abusif de ces dispositifs. Un policier, le commandant Merle, avait finalement profité de l’étalement du groupe lors de la dispersion, pour embarquer brutalement J-C, qui lançait des confettis en l’air comme d’autres choristes avec qui il se trouvait… alors que le but de ces confettis était justement de désamorcer la tension instaurée par la police.

Tous ces faits ont été rappelé au procès : sirènes déclenchées, légalité du rassemblement, menace de dispersion. Mais l’avocat et le procureur ont trouvé tout cela normal : la sirène répondait tout simplement à des paroles « provocatrices » d’une chanson chantée là par « provocation ».

J-C a été déclaré coupable d’avoir outragé le commandant de police Merle, sur la base de cet argument : il se serait éloigné délibérément du groupe, pour jeter au visage d’un policier des confettis !

La justice a ainsi royalement ignoré le témoignage à la barre d’un des témoins de J-C, affirmant que J-C était resté près de lui, et donc du groupe, et ne s’en était jamais éloigné. Ce qui signifiait que le policier l’ayant brutalement embarqué ne se trouvait pas à la porte du commissariat, qui était à plusieurs mètres au moment des faits, mais sur le trottoir.

Les témoins du commandant de police Merle (des policiers, ainsi que l’adjoint du préfet), n’étaient pas présents au procès mais ont tous produit une version semblable : le commandant Merle se serait trouvé à la porte du commissariat et aurait pris au visage une poignée de confettis par J-C, qui se serait éloigné délibérément du groupe de choristes pour perpétrer cet « outrage ».

Ils ont été déclarés plus « précis » que les témoins de J-C qui sont venus à la barre !

Amende de 50 € avec sursis, 1 € de dommages-intérêts pour M. Merle, 1 € de dommages-intérêts pour la justice. Plus des frais de justice à régler de 85€ avec réduction de 10% s’il paye dans le mois. Plus les frais d’avocat… se montant à 700€ !

Voilà qui fait cher de la défense de la liberté d’expression pacifique. C’est inacceptable. Nous sommes révoltés par le résultat de ce procès, qui ajoute au grotesque le volet répressif avec des frais lourds pour J-C. C’est là un véritable blanc-seing donné aux attaques contre la liberté d’expression exercés par la police sur Poitiers. Police et justice ont aujourd’hui montré, une fois de plus, leur vrai visage !

Les dons de soutien sont les bienvenus, auprès du comité poitevin contre la répression des mouvements sociaux : contacter antirep86@free.fr

Pavillon Noir (Fédération Anarchiste 86), 4 mai 2012

[Poitiers] Soutien à J-C ! Nous sommes tou-te-s des lanceurs-euses de confettis !

NdPN : Au palais d’injustice de Poitiers aura lieu, demain vendredi à 9H , le procès de J-C… pour outrage au jet de confettis à la suite d’une chorale Brassens en soutien à la liberté d’expression, le jour de la fête de la musique 2011.

Ce jeudi soir à 18h est prévu un rassemblement de soutien, proposé par le comité poitevin contre la répression des mouvements sociaux, devant le centre commercial des Cordeliers (côté rue du Marché Notre-Dame).

Venez nombreux-euses soutenir J-C et la liberté d’expression, contre la répression policière !

Pour rappel, un compte-rendu des faits, et le communiqué de soutien :

Soutien à J.-C.en procès pour avoir chanté du Brassens et jeté des confettis !

Le 21 juin 2011, jour de Fête de la musique à Poitiers comme ailleurs en France, une chorale Brassens est allée chanter Hécatombe devant le commissariat local. Cette initiative, prise par l’assemblée Démocratie réelle 86, visait de même que dans d’autres villes à manifester une solidarité envers des personnes aux prises en France avec la police et la justice pour avoir interprété cette chanson.

Il y eut d’abord un Rennais, condamné en mai pour avoir chanté Hécatombe à sa fenêtre : 40 heures de travaux d’intérêt général plus 200 euros à verser aux policiers qui se trouvaient alors dans la rue. Puis une trentaine de personnes furent interpellées à Toulouse pour « outrage », ayant chanté le tube du moustachu devant le commissariat de cette ville en solidarité avec le mélomane rennais et afin de défendre la liberté d’expression. Deux personnes passèrent aussi en procès à Paris pour « violence à agent », lors de la dispersion brutale par la police d’un rassemblement de même nature (elles furent relaxées). Au même moment, la Cité de la musique, sous tutelle du ministre de la Culture, fêtait pourtant ce cher Georges et invitait à un « championnat du monde des Brassens »…

A Poitiers ce 21 juin, Cf. compte rendu , la chorale fut bon enfant, mais des policiers ont lancé à fond les sirènes de plusieurs de leurs véhicules pour couvrir la chanson, recourant ainsi à un usage abusif de ces appareils réglementés. D’autres policiers ont filmé le subversif événement. Enfin, les policiers sont venus en nombre signifier à cette chorale que c’était une « provocation », qu’elle était « illégale » (le soir de la Fête de la musique…) et devait se disperser, sous peine d’« usage de la force ». Alors que la chorale s’éloignait, ses membres ont jeté des confettis devant ce commissariat si farceur avec la liberté d’expression. J.-C., 52 ans, a alors été brutalement attrapé par un policier qui l’a emmené au poste. Un rassemblement de soutien s’est vite constitué, et J.-C. a été libéré une heure et demie après, en ayant nié avoir commis le moindre « outrage » et après que les policiers lui ont signifié qu’il devait se tenir tranquille à l’avenir s’il voulait éviter des suites.

Mais voilà, ce 27 janvier 2012, J.-C. était convoqué au commissariat. Les quatre personnes qui l’y ont accompagné ont été surprises de trouver devant un comité d’accueil de cinq policiers. Et plus encore surprises de voir J.-C. en ressortir dix minutes après avec à la main une convocation à un PROCÈS, prévu le 4 mai 2012 ! Les termes de la convocation explosent les dernières barrières du grotesque : J.-C. est en effet poursuivi pour avoir « outragé par parole, gestes, menaces, écrit non rendu public, image non rendue publique, envoi d’objet, de nature à porter atteinte à la dignité ou au respect dus à la fonction de Monsieur M. J.-C., commandant de police, personne dépositaire de l’autorité publique, dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de ses fonctions, en l’espèce en lui ayant projeté au visage une poignée de confettis ».

L’OPJ, sans doute un peu gêné, a confessé à J.-C. qu’il n’était pour rien dans cette poursuite… J.-C. n’a évidemment insulté ni menacé personne, ni par parole ni par écrit, mais tout est bon hélas, pour la police poitevine, quand il s’agit de harceler des gens qui sont engagés politiquement et qui défendent la liberté d’expression.

Rappelons que récemment six personnes ont été arrêtées pour diffusion d’un journal dont les exemplaires ont été saisis et détruits par la police (sans suite). Que deux personnes sont passées en procès pour avoir récupéré des produits alimentaires périmés dans une poubelle – elles ont expliqué leur geste par un tract  (relaxe). Qu’un ancien président de maison de quartier, connu pour son militantisme, a été convoqué au sujet d’affiches dénonçant les expulsions d’étrangers avec lesquelles il n’avait rien à voir (pas de suite mais on ne sait jamais)…

Il semble qu’une étape de plus ait été franchie par la police poitevine dans le grotesque : l’outrage au jet de confettis ! On hésite entre le rire et la consternation.

Pour la liberté d’expression et contre le harcèlement policier à l’encontre des personnes qui la défendent.

Arrêt immédiat des poursuites contre J.-C. !

Démocratie réelle maintenant – Poitiers, Comité poitevin contre la répression des mouvements sociaux

Blog du comité de soutien à Laura Gomez

Le groupe Salvador-Segui (un des groupes parisiens de la Fédération Anarchiste) vient de monter un Comité de soutien à Laura Gomez, une secrétaire de la CGT espagnole (anarcho-syndicaliste), incarcérée depuis le 25 avril dernier pour avoir brûlé des faux billets de banque devant le siège de la Bourse de Barcelone lors de la grève générale du 29 mars dernier.

Le comité est ouvert à tout individu souhaitant agir pour la libération de Laura, quelle que soit son appartenance organisationnelle ou syndicale.

Toutes les infos provenant d’Espagne seront traduites dans des délais très bref et publiées sur le blog du comité :

http://comitelauragomez.blogspot.fr/

Il en ira de même pour tous les communiqués et articles de soutien.

Plusieurs diff de tracts devant l’ambassade espagnole à Paris sont d’ores et déjà prévues pour les jours qui suivent. Plus d’infos à partir de vendredi.

Communiqué fédéral :

Communiqué de soutien de la Fédération anarchiste

Nous sommes solidaires face à la répression dont est victime Laura, une des secrétaires de la CGT espagnole.

Le 24 avril, Laura Gomez, Secrétaire d’organisation de la Fédération locale de la CGT de Barcelone a été arrêtée en pleine rue par la police catalane. Le lendemain, elle était officiellement mise en examen pour complicité, désordres publics, délit d’incendie et de dommages corporels et d’atteinte aux droits fondamentaux. Le juge refusa de la relâcher. Les « graves délits » qui lui sont reprochés sont en réalité d’avoir théâtralisé, le 29 mars, jour de grève générale, une scène où des papiers dans des caisses furent brûlés symboliquement.

Le gouvernement Rajoy, qui n’a plus de crédit dans l’opinion publique du pays, est acculé à réprimer les contestations qui montent, alors que la situation des gens se dramatisent de mois en mois. Alors qu’un jeune sur deux et 25% de la population est au chômage, le gouvernement lance des messages d’avertissements pour calmer la colère. Un projet de loi est en attente qui vise à rendre responsable pénalement toute organisation (association, syndicat, parti politique…) qui aurait ainsi à répondre des agissements de chacun de ses adhérents au cours de toute manifestation de rue ou piquet de grève.

C’est dans ce cadre qu’il faut comprendre la répression contre Laura Gomez, mais aussi contre tous ceux et celles qui furent arrêtées lors de la grève générale du 29 mars 2012.

Ces intimidations n’empêchent pas de nombreuses organisations de continuer à descendre dans la rue, et de ne pas se laisser déposséder sans réagir. C’est donc tout naturellement que la Fédération anarchiste apporte son soutien à Laura Gomez, à la CGT-e catalane et, plus généralement, à toutes les organisations de luttes sociales et syndicales d’Espagne. La population espagnole lutte pour sa survie, notre solidarité et notre vigilance doivent s’exercer pour la soutenir. Quand ils touchent à l’une d’entre nous, c’est à nous tous et toutes qu’ils s’en prennent ! Liberté pour Laura et toutes les personnes emprisonnées du 29 mars !

Fédération anarchiste

relations-internationales@federation-anarchiste.org