ndPN : Lieux communs a compilé toute une série d’extraits d’écrits critiques sur la famille et le couple, que l’on lira avec plaisir ici :
Archives de catégorie : Éducation populaire
Si un jour, rien n’était interdit… (1977)
Si un jour rien n’était interdit j’irais tous les jours à la foire du trône, mais avant j’irai cambrioler une banque (la BNP). Je monterais tout le temps dans les trains fantômes et dans les auto-tamponneuses. Je casserais des carreaux et j’irais à la boulangerie pour prendre des gâteaux et bonbons. (…) J’irai pas à l’école. Je ferez plein de blagues.
Un jour Martial et Bernard était dans une ville ou on avait droit de tout faire. Quand on avait fain on allait à l’agora avec notre lance-pierre et quand a voullé une boulangerie on tira sur le carreau et on ouvri la porte, on mangé des gâteaux à la crème au chocolats et après nous allons voir le garagiste et nous lui demandons une ford mustang il ne voulu pas alors on lui cassa ses dents, on pris la voiture est on parti. Nous arrivons devant une maison elle était très jolie, alors on rentre dans la maison et les propriétaires nous metent à la porte alors nous rentrons de force et ils nous donnent un coup de point. Alors on alla chercher une mitrailleuse.
A l’école, je decoré à la peinture les murs, les portes, les fenêtres, les tables, les chaises, le plancher, les radiateurs ex ex. Je me serai déchénée sur les maîtres je l’eur lancerai des pétards des bombes puantes dans leur mouchoir.
Je me déguiserai en indien. Je casserai les vitres des voitures et je briserai les sonettes d’alarmes. Je ferai des croche pâtte à tous le monde. Je déclancherai des incendis. J’irai dans les boulangeries patisserie confiserie glacerie et je prenderai tout ce qu’il y a et après je partirai en courant sans payer. Je ferai des farce au docteur et aux hommes politiques. Je marcherai à reculons avec des ressors au pied.
Libération, 1977 – cité dans l’Anthologie de la subversion carabinée, de Noël Godin
Quelques billes pour une critique anarchiste de la démocratie
Une critique anarchiste de la démocratie
Nous nous proposons d’analyser la démocratie et ses définitions en cherchant à débusquer les structures d’oppression et de domination où qu’elles se trouvent et en mettant en cause leur légitimité et, advenant qu’elles ne peuvent se justifier – ce qu’elles ne peuvent faire que très rarement – en cherchant des façons de les éliminer. Et c’est bien çà aller vers et être dans l’anarchisme.
Définissons donc la démocratie autour de la volonté du peuple. Le peuple qui va introduire la notion de collectif, par rapport à l’individu premier sujet de l’oppression vécue ou du vécu de l’oppression, prémisse à la révolte vers l’aspiration « révolutionnaire » au changement anarchiste.
Prenons par exemple la source wikipédia,.
La démocratie est le régime politique dans lequel le peuple est souverain. La formule d’Abraham Lincoln, la démocratie est « le gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple », est l’une des définitions canoniques couramment reprise, comme dans la Constitution de 1958 de la Cinquième République française.
Le peuple renvoie à la notion plus restrictive de citoyens (la citoyenneté n’étant pas forcément donnée à toute la population). On notera qu’aujourd’hui encore, il n’existe pas de définition communément admise de ce qu’est ou doit être la démocratie.
Le premier élément de réflexion sera de savoir ce qu’est le peuple, et s’il existe une conscience populaire.
Le deuxième élément sera de réfléchir aux formes différentes de démocratie. Démocratie directe et démocratie indirecte ou représentative, délégataire. Mais aussi des formes dites mixtes comme la démocratie semi-directe par référence à l’usage plus ou moins important du référendum ou comme la démocratie participative par référence à l’information, à l’enquête et au contrôle plus ou moins important des décisions des représentants. Il peut aussi être fait état de système où le représentant est tiré au sort parmi le peuple. Ce fut le cas parfois dans la démocratie athénienne, c’est le cas aujourd’hui dans les cours d’assises pour le choix des jurés représentant le peuple.
Pour continuer dans les critiques, on pourra en distinguer deux types :
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celles extérieures visant à la critique de la définition de la démocratie commune aux différentes formes de démocratie ;
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celles internes au système, sur son fonctionnement, sur le fonctionnement des élections, plus spécifiques à la démocratie représentative.
Pour celles extérieures visant à la critique de la définition de la démocratie :
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fiction du peuple qui aurait des intérêts politiques convergents alors que l’égalité économique n’est pas réalisée, voire s’aggrave au sein d’une même population regroupant le renard et la poule dans un poulailler ;
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fiction de la liberté du choix dans un système où les moyens de la propagande sont détenus en majorité par les détenteurs du capital, une partie d’entre eux au moins ;
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limite du champ de la démocratie aux décisions politiques, laissant le champ immense de l’économie et de l’entreprise hors jeu démocratique, l’entreprise est dans son espace un régime autoritaire de pouvoir quasi absolu, sans droit de parole des travailleurs salariés sur leur travail, et une représentation syndicale acquise par la lutte mais aux pouvoirs limités et circonscrits à certains champs (santé au travail, salaire, arrêt de travail, expression, …) ;
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limite de l’égalité d’accès aux connaissances nécessaires pour établir une position « en toutes connaissances de cause », car limites de l’accès à la formation, à l’information, … ;
Et pour celles internes au système sur son fonctionnement, sur le fonctionnement des élections :
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limite de la démocratie représentative en ce sens que les représentants ont les pleins pouvoirs par rapport à leurs électeurs, une fois élus, absence de mandat impératif et de révocabilité ;
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limitation du corps électoral par définition : tous les citoyens ne sont pas électeurs, il y a des conditions (âge, nationalité, doits civiques, … voire sexe, imposition/cens) ;
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limitation du corps électoral par érosion : tous les citoyens « exclus » ne participent pas d’un droit qui les a déçus, leur choix ne leur semble pas présenté ;
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limitation de l’offre soumise au corps électoral par l’argent : toutes les propositions n’ont pas les moyens d’être représentées (parrainages, coûts d’une campagne, …) ;
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limitation par le suffrage : le suffrage majoritaire rend nul ou quasi nul l’intérêt pour les minorités, si ce n’est « se compter », le suffrage proportionnel connaît lui aussi bien souvent des seuils minimaux ;
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limitation par le suffrage : la non-prise en compte du vote blancs ou des votes nuls, ne permet pas à des expressions non proposées de s’exprimer ;
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limitation de la capacité à soumettre ses propositions en dehors du système des partis politiques, à la fois machine d’élaboration et filtre des propositions. Le processus d’émergence des propositions à adopter suit moins une voie ascendante de la base vers le représentant ou mandaté qu’une voie descendante de l’oligarchie, des lobbys, des leaders pour demander la validation par le peuple, (voir le rôle essentiel de la propagande, et les travaux de Noam Chomsky sur la fabrication du consentement) ;
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limitation par la représentation : représentation des territoires et rarement représentation des projets ;
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limitation par le poids marginal du projet : absence d’engagement sur les propositions du projet du candidat, impossibilité de mixer les propositions, fonctionnement programmatique (c’est tout ou rien), argumentation ad hominem, arguments de rhétoriques et peu de débats de sociétés ;
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limitation par l’opacité des décisions et des actions, absence de contrôle citoyen. En principe, les parlementaires peuvent sous certaines conditions contrôler l’exécutif qu’ils ont nommé ;
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limitation par le poids d’un homme dans le cas des régimes présidentiels rendant encore plus éloignés du peuple le système, régime proche des empires, même si plus limités dans le temps ;
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limitation par le tempo : les débats soumis sont souvent ceux entre deux échéances électorales alors que les problèmes de la collectivité varient entre l’immédiateté et la génération ;
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interrogation sur l’isoloir : comment un système basée sur le choix individuel peut-il rendre clandestine l’expression de ce choix ? comment ne se donnent-ils tous les moyens pour que chaque électeur puisse être fier de ses opinions, quitte à en changer, et être assuré que cela n’aura aucun impact sur le respect de ses droits élémentaires, …
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la démocratie à mains levées fait plus « peuple », mais comment se garantit-on alors des effets de foule et manipulations des groupes de pressions ?
Question : doit-on décider de tout pour tout le monde ? La conception républicaine d’une société fait que « le peuple » décide de tout ce qui est dit « public » pour tout le « peuple ». On peut en tant qu’anarchiste considérer, au contraire, que toute décision doit être prise par et seulement par les individus qui sont concernés, pensent pouvoir être concernés. Par exemple : pour des questions de transports seront concernés celles et ceux qui travaillent dans le transport ou son environnement (aménagement, entretien, …), celles et ceux qui sont ou peuvent être les usagers du transport, celles et ceux qui sans utiliser le transport en son impactés comme mes riverains.
En conclusion, l’anarchisme n’est pas vraiement démocrate mais encore moins républicain.
En annexes, des définitions, des citations, d’autres réflexions sur les décisions collectives
Blog du cercle libertaire Jean Barrué (FA 33), 31 décembre 2011
ndPN – pour (re)lire le tract du groupe Pavillon Noir sur la critique des élections* :
http://fa86.noblogs.org/?p=1219
* notre tract en PDF : http://fa86.noblogs.org/files/2011/12/tract-v3.pdf
Nouvelle taxe sur les étudiants étrangers à partir de Janvier 2012
Billet d’humeur du samedi 31 décembre 2011 (Taxe sur les étudiants étrangers à partir de Janvier 2012)
En ce samedi 31 décembre 2011, quoi de neuf en ce monde ??? En psychiatrie, on appellerait ça une névrose obsessionnelle. Après la circulaire du 31 mai 2011 relative à la maîtrise de l’immigration professionnelle, dite « Circulaire Guéant », bras armé d’une politique du chiffre en matière d’immigration légale, après le décret du 6 septembre 2011 (pris pour l’application de la loi du 16 juin 2011 relative à l’immigration, l’intégration et la nationalité et relatif aux titres de séjour) qui augmente de 30% les ressources exigées pour obtenir un titre de séjour étudiant, le Gouvernement a créé dans la loi de finances pour 2012, promulguée hier, une nouvelle taxe sur les étudiants étrangers…
Gratuit jusqu’en décembre 2008, le renouvellement d’un titre de séjour étudiant est actuellement soumis à une taxe comprise entre 55 et 70 euros. A partir du 1er janvier, la taxe variera entre 200 et 385 euros. A cela s’ajoute une nouvelle contribution de 110 euros payable dès le dépôt de la demande et non remboursable même en cas de refus. Alors qu’une politique intelligente d’attractivité universitaire supposerait d’investir ou au moins d’inciter les meilleures étudiants étrangers à venir étudier et travailler en France, c’est exactement le contraire qui se passe.
Depuis la décision de Nicolas Sarkozy d’octroyer la gratuité de l’enseignement aux Français expatriés, les frais de scolarité des lycées français à l’étranger ont explosé pour les élèves étrangers. Pour venir étudier en France, il leur faut ensuite, depuis septembre 2011, justifier de 615 euros minimum de ressources mensuelles pour obtenir un titre de séjour étudiant. Les demandes et les renouvellements de titres de séjour seront ensuite, à partir du 1er janvier 2012, surtaxés à chaque nouvelle année scolaire. Une fois diplômé, le matraquage continue : s’il arrive à obtenir auprès des directions régionales de l’emploi son changement de statut, l’étudiant devenu salarié devra demander à son employeur de verser une taxe, réévaluée par la circulaire du 11 mars 2011 (relative aux taxes liées à l’immigration et à l’acquisition de la nationalité) à 50 % de la rémunération brute mensuelle, dans la limite de 2,5 fois le SMIC la première année, et de 160 euros les années suivantes.
Ces taxes servent-elles à financer les universités, la recherche, les instituts culturels français ? Sont-elles affectées au désendettement ? Non, elles servent à payer les factures l’Office français de l’Immigration et de l’Intégration (OFII), une agence publique dirigée par Arno Klarsfeld, ancien avocat brillant, reconverti dans le sarkozysme primaire, qui a succédé en 2011 à Dominique Paillé, ancien porte-parole adjoint de l’UMP, reconverti dans l’écriture de romans d’anticipation. Et l’OFII sait habilement dépenser cette manne financière : sa dotation lui sert en bonne partie à payer les aides au retour volontaire de migrants roumains, puis à acheter sur place des troupeaux de moutons à ces paysans sans terre , une politique totalement inefficace, condamnée par le Conseil de l’Europe…
Pour des raisons électoralistes et idéologiques, le Gouvernement était prêt à sacrifier une génération entière d’étudiants étrangers, avant la mobilisation du Collectif du 31 mai, relayée par les syndicats d’étudiants, de salariés, le patronat, les universités, les Grandes écoles, les lycées français à l’étranger, les associations de défense des étrangers, les associations de défense des droits de l’Homme, les chercheurs, les intellectuels, les partis politiques, etc…
Malgré le revirement récent le mal est fait et l’image de la France à l’étranger est déjà écornée. Cela se traduit déjà par les chiffres de préinscription d’étudiants étrangers dans l’enseignement supérieur en France. A moins d’un coup de barre fort dans la direction opposée, cet effet risque d’être durable. Les revendications du Collectif du 31 mai sont simples, un retrait immédiat de la circulaire et l’association systématique de toutes les parties prenantes à la définition de nouvelles règles. A terme, il faudra prévoir une autorisation provisoire de séjour automatique d’un an à la fin des études, afin de laisser le temps à l’étudiant de trouver un travail ou de créer son entreprise en France. Un titre de séjour de cinq ans renouvelable pour les étudiants qui deviennent salariés pourrait ensuite être créé.
De plus, la simplification et la dématérialisation de toutes les démarches administratives pour les étudiants étrangers est indispensable. Il n’est pas admissible que des étudiants en période de partiels dorment la nuit devant les préfectures pour pouvoir déposer leurs dossiers. Il faudra ensuite supprimer les taxes servant à financer des administrations dont la seule raison d’être est de percevoir ces taxes. Voici pour 2012 des propositions clés en main pour facilement diminuer les dépenses de l’Etat, stimuler la croissance et faire de nouveau rayonner la France à l’étranger. Aux candidats républicains de s’en saisir.
Voila encore un jour en ce beau monde….allez allez circulez il y a rien à voir !!!
Groupe de Béthune (Fédération Anarchiste), 31 décembre 2011
On parle des Editions Libertaires dans la presse
Les Editions libertaires, debout et sans se taire
La maison d’édition a publié 150 titres en dix ans. Rencontre avec son fondateur militant.
Jean-Marc Raynaud, éditeur et auteur, mais toujours militant. (PHOTO K. C.)
Dans la vie, celui qui ne veut ni dieu, ni maître, a pourtant un maître (-mot) : c’est le bonheur ! « Si on peut, pas la peine de s’emm… quand même ! » Voilà ce qui guide Jean-Marc Raynaud en tout domaine.
Et ce Rochefortais de 64 ans, installé en Oléron depuis belle lurette, en a plusieurs des casquettes ! Son métier, c’était intendant au collège du Château. Ça, c’était pour l’alimentaire, même si Jean-Marc Raynaud, efficace et bosseur, s’épanouissait dans sa carrière.
Politique et éducation
Mais ce militant généreux a apporté sa pierre à bien d’autres édifices. L’école BonAventure qui vit le jour à Saint-Georges-d’Oléron de 1993 à 2001, c’est lui. Sa femme enseignait et lui gérait l’établissement parallèle qui pratiquait la méthode Freinet. Et puis, l’amoureux des mots a toujours écrit, dans « Le Monde libertaire » notamment, sur la politique et l’éducation, ses deux dadas.
Voilà comment, de fil en aiguille, Jean-Marc Raynaud s’est retrouvé responsable des éditions de la Fédération anarchiste dont il est membre. Et le jour où il a passé la main, il y avait pris goût. « Je trouvais dommage de ne pas poursuivre sur cette voie. »
Ainsi sont nées les Éditions libertaires, voilà dix ans. Pour comprendre la ligne éditoriale, les titres de collections devraient suffire : « Propos mécréants », « Ni dieu, ni maître d’école », « Anarchisme », « Graine d’ananar », pigé ? « On est cinq ou six copains à travailler gratuitement, du graphiste à l’imprimeur, des auteurs au gestionnaire. »
Bien sûr, au départ, le noyau dur a injecté quelques sous dans l’aventure, bien lancée grâce aux premiers livres qui ont bien marché : « Du rouge au noir », de Gérard Lorne et « Les Égorgeurs », de Benoist Rey. « Depuis, dès qu’on a trois ronds, on réinvestit dans d’autres bouquins. »
Il écrit aussi
Et, en dix ans, la petite maison d’édition, qui s’est fait un nom chez les anars, a pondu quelque 150 titres. Et comme Jean-Marc Raynaud est un épicurien né, « ce sont tous des coups de cœur ! » Il faut dire que « La Lutte des signes, 40 ans d’autocollants politiques », de Zvonimir Novak, ou les fables d’Ésope orchestrées par Melon sont de purs bijoux. Sans parler du tout dernier, aussi politiquement incorrect que drôle, « Divin capital », de Claude Margat, copain de lycée de Jean-Marc Raynaud. Tiens, tiens !
Enfin, Jean-Marc Raynaud s’amuse aussi à écrire. Après son premier polar, voilà trois ans, « Meurtres exquis à la librairie du « Monde libertaire » », il a accouché d’autres « Meurtres exquis » à Oléron ou à la Libre Pensée, et bientôt au… PS ! C’est pour avril et ça devrait saigner !
« Je me fends la gueule, je règle quelques comptes, c’est loufoque, mais il y a de la vérité noyée entre les lignes. » Bien sûr, comme dit Boby Lapointe, comprend qui peut ou comprend qui veut.
Les Éditions libertaires, 35, allée de l’Angle-Chaucre, 17190 Saint-Georges-d’Oléron. editions-libertaires.org. Tél. 05 46 76 73 10
Sud-Ouest, 29 décembre 2011