Archives de catégorie : Se trouver

[Tours] Face à la répression, construisons la solidarité !

FACE A LA REPRESSION CONSTRUISONS LA SOLIDARITE !

On nous veut isolé-e-s, dociles et impuissant-e-s Comment essayer de faire taire des militant-e-s luttant pour le droit au logement, la régularisation de tous-tes les sans papiers, la libre circulation et installation, contre le racisme et la xénophobie d’Etat, la précarité, l’autoritarisme, l’antisexisme, la marchandisation du monde, la destruction du vivant,… ? Comment empêcher d’agir ceux et celles qui par exemple n’acceptent pas que les espaces publics soient envahis par la pub ou qui essayent de préserver les arbres dans l’espace urbain ? Comment faire passer sous silence les brutalités, les assassinats policiers ? Etc., etc., etc. Sous couvert de démocratie, de justice indépendante (si, si, ils en parlent encore, cela relève de la méthode coué !), nous sommes convoqué-e-s devant les tribunaux, condamné-e-s à des amendes, à de la prison… C’est un des moyens qu’utilise l’Etat pour tenter de nous bâillonner, de nous contraindre à l’inaction. Nos pensées, nos idées doivent rester dans nos têtes à l’état de chimères et ne pas être partagées en vue d’être concrétisées ! Elles doivent en aucun cas devenir des alternatives concrètes à cette société fondée sur la domination, l’exploitation, la recherche de profits pour quelques uns conduisant à l’appauvrissement des autres.  Envisager le monde au delà de ce que nous impose cet ordre établi, signifie pour l’Etat que nous ne sommes plus démocrates, au sens où les tenant-e-s du système l’entendent : « La démocratie [représentative], ce n’est pas quand le peuple exerce le pouvoir, mais quand la lutte pour y accéder est ouverte et concurrentielle. » (« Le populisme du FN, un dangereux contresens », A. Collovald, Editions du Croquant 2004, page 104). Bien évidemment, cette lutte n’a lieu réellement qu’entre les partis politiques gérant l’Etat.

Une initiative contre l’enfermement individualiste : organiser la solidarité financière La solidarité est un des meilleurs moyens pour s’opposer à cet enfermement individualiste qui peut conduire à une sorte d’autisme social : être indifférent-e- au monde et surtout à ce qui s’y passe pour simplement assouvir des désirs immédiats et matériels à travers la consommation d’objets, de territoires (tourisme), d’êtres humains (exploitation, domination, sexisme), de culture limitée au divertissement et transformée en une juxtaposition d’œuvres conduisant à la marchandisation de ce qu’on appelle l’art. Ce sont toujours des personnes qui sont poursuivies, condamnées. La justice ne reconnaît jamais la dimension collective de nos luttes. En ne laissant pas seul-e-s les copains et copines face à la police, dans leurs cellules, devant les tribunaux et payer leurs amendes, nous pouvons réaffirmer notre volonté d’agir collectivement et solidairement. C’est pourquoi, nous avons ouvert un compte bancaire (Les pieds dans le plat) pour pouvoir récolter de l’argent et ainsi aider collectivement à payer les amendes auxquelles sont condamné-e-s de plus en plus d’entre nous. Autre proposition permettant d’exercer sa solidarité : signer des chèques d’un faible montant (sans spécifier l’ordre) qui seront portés collectivement (pourquoi pas lors d’une manifestation) au trésor public et aux parties civiles, comme les flics et autres plaignant-e-s assoiffé-e-s d’ordre social qu’ils veulent immuable.

Pour nous écrire, envoyer des chèques ou d’autres formes de solidarité :  Contre la répression solidarité c/o STAJ 85 rue Deslandes 37000 Tours

SOIF D’UTOPIES : 06 31 56 17 56 soifdutopies@yahoo.fr

DAL 37 : dal37tours@gmail.com

LES PIEDS DANS LA PORTE :

lepieddanslaporte@gmail.com

VELORUTION : velorutiontours@no-log.org

NI POLICE NI CHARITE

Indymedia Paris-IDF, 23 mai 2012

[Poitiers] « En tous genres » contre l’homophobie

NdPN : Alors que les agressions homophobes progressent, un article sort aujourd’hui dans la presse locale, à l’occasion de la Journée Internationale contre l’homophobie et la transphobie. Action sympathique prévue ce soir à 18H sur la place de l’hôtel de ville par l’association « en tous genres ».

La communauté gay sort du placard à Poitiers

L’association “ En tous genres ” met le débat de l’égalité des droits pour les homosexuels sur la place publique aujourd’hui. Elle souhaite interpeller.

La communauté gay sort du placard à Poitiers

La société évolue mais les discriminations persistent. Dans un café de la rue Victor-Hugo, à Poitiers, le président de l’association « En tous genres » n’a pas à chercher les exemples bien loin : « Rien qu’ici, regardez autour de nous. Il y a la préfecture d’un côté où les homosexuels étrangers persécutés dans leur pays ne peuvent pas bénéficier du droit d’asile. Il y a la mairie où les homosexuels n’ont pas le droit de se marier. Il y a le lycée où des gamins se font traiter de sales pédés à longueur de journée. Et il y a une banque où les couples de salariés homos n’ont pas les mêmes droits que les hétéros ! »

David Allizard s’arrête là mais la liste des revendications de l’association de visibilité et de lutte contre les discriminations fondées sur le genre, le sexe et l’orientation sexuelle est longue. Elle inclut aussi la procréation médicalement assistée pour les couples de femmes et la gestation pour autrui pour les couples d’hommes. « Les homosexuels ne sont pas stériles », insiste leur représentant. Les choses bougent tout de même ; dans la Vienne comme ailleurs. « L’homosexualité est peut-être mieux acceptée mais le coming out reste compliqué pour de nombreux jeunes ; le taux de suicide est plus élevé que chez les hétéros et beaucoup de personnes sont victimes de persécutions. » C’est pour recueillir leurs appels de détresse que l’association a mis en place une messagerie téléphonique. « Ça peut aller loin », ajoute David Allizard. « En 2006, un homme a été frappé dans un fast food de Poitiers sur la base de son homosexualité supposée. Il y a aussi des gens qui sont agressés sur les lieux de drague et qui n’osent pas déposer plainte parce qu’il n’est pas facile de se présenter au commissariat… »

«  Se donner la main  »

L’association qui fait régulièrement des interventions dans les collèges et les lycées mesure la difficulté de vivre librement son homosexualité en milieu rural : « C’est encore moins facile dans une petite ville que dans une grande ville où on peut avoir un certain anonymat », explique un adhérent. « Et puis à Poitiers, on peut trouver des soutiens et se référer à des images. On se sent moins seul. » La discrète capitale régionale n’abrite pourtant pas une communauté homosexuelle particulièrement visible. Il y a bien deux bars gay friendly (le Josette Bar et le Sixties), une boîte de nuit qui sert de repaire (le George-Sand) et un lieu de rencontre (autour du Moulin de Chasseigne) mais peu de couples homosexuels qui se tiennent par la main dans la rue. David Allizard est rêveur : « Le jour où on pourra se donner la main dans les lieux publics sans que cela n’interpelle personne, alors on aura gagné ! »

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Un mariage militant aujourd’hui à Poitiers

A l’occasion de la journée mondiale de lutte contre l’homophobie, aujourd’hui, l’association « En tous genres » organisera un mariage militant entre deux jeunes femmes, à 18 h, devant l’hôtel de ville de Poitiers. Camille et Coralie sont toutes les deux hétérosexuelles mais elles s’engagent pour l’égalité des droits. Leur union sera célébrée par Quéquette, sœur de la perpétuelle indulgence, et Patrick Coronas, conseiller municipal communiste. « Nous voulons rappeler ses engagements de campagne au nouveau président de la République sur le mariage homosexuel et l’adoption », explique le président du mouvement. « La devise républicaine n’est pas appliquée. Si on ne respecte pas l’égalité, il ne peut y avoir ni liberté, ni fraternité. »

Nouvelle République, Baptiste Bize, 17 mai 2012

[Poitiers] Débat sur l’alimentation locale

Ce mardi 15 mai, à 20h au Biblio café, est organisé un « Débat-réflexion autour de l’alimentation locale, Initiatives, difficultés, avantages, impacts et enjeux mondiaux ».

Seront présent-e-s pour nous parler de leurs visions et relater leurs expériences :

-Françoise Lechanjour, gérante de la Desserte Locale

-Marion Regincos, la super cuisinière du salon de thé le Bonheur est dans le thé.

-Des éleveurs-producteurs de la Ferme du Maras (chèvres)

-Samuel Mesnard, militant au CCFD-terre Solidaire

-Samuel Bonneau permanent de l’Association Minga en Poitou charentes.

d’après un courriel, 14 mai 2012

Nouvelle version de la brochure « S’organiser contre l’expulsion – Que faire en cas d’arrestation ? »

S’organiser contre l’expulsion – Que faire en cas d’arrestation ?

La brochure « Sans-Papiers : s’organiser contre l’Expulsion. Que faire en cas d’Arrestation ? » a été révisée pour la dernière fois en septembre 2009. Depuis, les lois ont profondément changé et elle était devenue inutilisable. La présente version, terminée en février 2012, tient compte de ces modifications. Elle s’appuie autant que possible sur l’expérience pratique de l’application des nouvelles lois (surtout dans la région parisienne). Cependant cette expérience est encore limitée. D’ailleurs, l’interprétation des nouveaux textes fait débat et de futures modifications sont probables. Nous nous efforcerons de mettre à jour cette brochure au besoin. Cette brochure a pour but de trouver des moyens pour s’opposer concrètement aux expulsions et ne sert donc pas pour constituer un dossier de régularisation. D’autre part, ce sera à chacun de l’adapter à sa situation. Par ailleurs, selon les juges, des décisions différentes peuvent être prises dans des situations identiques. La justice de classe est aussi une loterie. Pendant que les lois défilent, la chasse aux sans-papiers s’intensifie, comme la répression tous azimuts, d’autant plus qu’en ce temps de crise les boucs émissaires sont de plus en plus nécessaires. Aussi faudra-t-il envisager de nouveaux moyens de lutte et se les communiquer. Si vous avez des commentaires et surtout des expériences à nous transmettre, vous pouvez écrire à : anticra@laposte.net

Pour ceux qui sont en région parisienne, vous pouvez rencontrer des personnes travaillant sur la brochure lors de la permanence «Sans papiers: s’organiser contre l’expulsion»: tous les 1er samedi du mois, de14h à 18h, au local « Le Rémouleur »,106 rue Victor Hugo 93170 Bagnolet (métro Robespierre ou métro Gallieni).

Appel aux dons pour la diffusion de  cette brochure – janvier 2012

Cette brochure décrit la procédure à laquelle sont confrontées les personnes sans-papiers lorsqu’elles sont arrêtées par la police et donne des conseils juridiques et pratiques pour s’en sortir au mieux. Elle s’adresse autant aux personnes sans papiers qu’à leur entourage et à toutes celles et ceux qui luttent contre la machine à expulser. La nouvelle loi sur l’immigration de juillet 2011 a modifié les procédures d’expulsion, ce qui nécessitait de réécrire entièrement cette brochure. Ce travail est bientôt fini. Nous avons besoin d’argent pour payer l’impression de la nouvelle version ainsi que pour sa traduction en anglais, arabe et chinois.

Si vous souhaitez participer à diffuser la brochure, aider à la traduire ou simplement prendre contact avec nous, vous pouvez nous écrire à : anticra@laposte.net

Si vous souhaitez envoyer de l’argent, vous pouvez envoyer vos chèques à l’ordre de : Martin Zerner, à l’adresse : La Brochure « sans papiers » au Rémouleur 106, rue Victor Hugo 93170 Bagnolet

>>> télécharger la Brochure en français, 72p, page à page

Site http://sanspapiers.internetdown.org/