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[Poitiers] Casse-toi, pauv’con !
Il y en a qui n’ont vraiment honte de rien… après avoir supprimé des dizaines de milliers d’emplois dans l’éducation en quelques années, le « chef » de l’Etat a le culot de venir présenter ses voeux au « monde de l’éducation ».
Si initiatives de rassemblement contre Sarkozy et sa politique, n’hésitez pas à nous les transmettre, pour les relayer sur ce blog.
« Casse-toi, pauv’con !«
Pavillon Noir
Nicolas Sarkozy à Poitiers le 5 janvier
Le Président de la République, Nicolas Sarkozy, viendra au Palais des congrès du Futuroscope, le jeudi 5 janvier 2012.
L’information est confirmée par des cadres locaux de l’UMP. Rendez-vous est fixé à la mi-journée. Il présentera ses vœux au « monde de l’éducation » depuis la Technopole où se concentrent plusieurs établissements publics d’enseignement (Cned, CNDP, Ecole supérieure de l’Education nationale, université de Poitiers, Ensma…).
Ce déplacement s’inscrit dans le cadre de la traditionnelle tournée que le chef d’Etat effectue en début d’année pour adresser ses vœux aux forces vives de la nation.
L’histoire se répète. A l’invitation de Jean-Pierre Raffarin, Nicolas Sarkozy était déjà venu au Palais des congrès du Futuroscope, le 26 janvier 2007, pour un meeting de lancement de sa campagne présidentielle (notre photo).
7 à Poitiers, Romain Mudrak, 20 décembre 2011
Rencontre anarchiste internationale de Saint-Imier août 2012
Aux organisations, groupes, collectifs et individus intéressés-es
Chers et chères compagnons-agnes, cher-es camarades,
Du 8 au 12 août 2012, aura lieu une Rencontre anarchiste internationale à St-Imier (Suisse romande) pour la commémoration des 140 ans du congrès de la Première Internationale anti-autoritaire qui fut organisé en 1872.
Jusqu’ici, les organisations qui ont porté et animé cette importante échéance sont : la Fédération anarchiste (FA), l’Internationale des Fédérations anarchistes (IFA), la Fédération libertaire des montagnes (FLM), l’Organisation socialiste libertaire (OSL) et Espace Noir.
L’IFA tiendra son propre congrès à St-Imier à l’occasion des Rencontres internationales. Il en est probablement de même pour les organisations fédérées dans Anarkismo. La Coordination anarcho-syndicaliste Rouge et Noire sera également présente.
Ces Rencontres internationales sont ouvertes et portées par différentes composantes du mouvement libertaire international :
1) l’Internationale des Fédérations anarchistes (IFA)
2) Anarkismo
3) la Coordination anarcho-syndicaliste rouge et noire (CGT-Es, CNT-Fr, SAC-Suède, etc.)
4) l’Association internationale des travailleurs (AIT)
5) les Industrial workers of the world (IWW)
6) les collectifs et organisations indépendantes de ces regroupements internationaux
La Rencontre internationale est ouverte à tous regroupements agissant au niveau international, national, régional ou local ainsi qu’aux individualités sur la base d’une adhésion à la déclaration « Saint-Imier 2012 ».
Cette Rencontre entend assurer un dialogue exigeant et structuré autour, et à partir, de l’idée que l’anarchisme est une politique générale, cohérente, animatrice et actrice des luttes populaires, basé sur un socle théorique identifiable et un enrichissement permanent.
Pour compléter cela, nous pourrions dire que l’anarchisme est capable d’une politique complexe liée à des propositions stratégiques, à des objectifs intermédiaires, à un projet général d’alternative autogestionnaire, libertaire, fédéraliste et d’écologie sociale.
C’est à partir de cette orientation générale que nous avons proposé et mis en place une structuration de la Rencontre de St-Imier en quelques moments politiques forts, communs à tous les groupes qui y participeront.
Ces moments sont :
a) Table ronde sur « Anarchisme et innovation politique » : capacités de l’anarchisme contemporain à innover et à affronter des situations politiques plus complexes que celles de sa première période historique face au fascisme, aux régimes autoritaires ; face aux défis environnementaux, écologiques ; face aux mutations économiques et sociales (accent mis sur l’apport de Malatesta, Fabbri, Berneri, Abad de Santillan, Daniel Guérin).
b) Table ronde sur « Nouveaux territoires de l’anarchisme, implantation ou réimplantation de l’anarchisme en Afrique, en Asie et en Amérique Latine »
c) Table ronde sur « Faire l’anarchisme aujourd’hui », sur les pratiques et interventions militantes intéressantes ou exemplaires, notamment en Europe et dans les pays anglo-saxons.
d) Table ronde sur « Les alternatives anarchistes en actes » et comment articuler les expériences alternatives au projet et luttes révolutionnaires.
e) Table ronde sur « La crise de la dette, les politiques d’austérité et les résistances sociales et populaires ».
f) Un meeting final de clôture de St-Imier avec adoption, si possible, d’une résolution politique commune.
Un meeting d’ouverture sera organisé afin de présenter le Congrès de St-Imier de 1872 et ce qu’il a représenté pour l’anarchisme international. Un banquet final public ouvert à l’ensemble de la population locale est aussi prévu.
Nous prétendons sortir de St-Imier avec un renforcement des liens d’unité et de fédération aussi importants que possible pour les camarades présent.e.s Nous avons l’ambition de construire un échange politique systématique ; cerner, définir et approfondir les convergences ; définir politiquement et théoriquement les désaccords ; étudier les projets de collaboration. Sur cette base, hormis le meeting final, les tables rondes feront chacune l’objet d’un document de bilan aussi précis que possible que chaque collectif utilisera par la suite à sa convenance. Les groupes présents seront naturellement libres d’établir les collaborations et les associations qu’ils jugeront bons. Il ne s’agira pas de vouloir, à tout prix, prolonger St-Imier, mais bien d’en exploiter toutes les potentialités d’événements.
St-Imier va aussi avoir une importance matérielle et symbolique par le nombre de camarades que cette initiative va drainer. Être des milliers à débattre, à décider, à ouvrir des collaborations et de libres associations est une énorme richesse. Plus nombreux seront les mouvements de l’anarchisme social organisé à cette Rencontre et davantage sera renforcé la capacité d’animer, en un sens cohérent, exigeant et ouvert, l’intervention libertaire dans les luttes et l’organisation des résistances.
À chaque groupe, nous proposons la libre association sur la base d’un accord et, pour autant que les conditions matérielles le permettent, d’une contribution financière et d’une participation active des personnes militantes selon la taille des organisations (300, 600, 1000 euros). L’entrée au planning des journées et la visibilité offerte dans la communication en dépendront.
Fin mars 2012, cette proposition de libre association sera close, en principe, afin de se focaliser sur la logistique de l’évènement.
D’ores et déjà, outre les inscriptions, nous demandons à chaque collectif de nous préciser l’investissement qu’il pourrait apporter à ces journées :
Proposition de conférences, ateliers, animations. (ateliers-conferences@anarchisme2012.ch)
Traductions
Mise à dispositions de matériel d’infrastructure (cuisines collectives roulantes).
Compétences techniques pour l’organisation du village autogéré.
Militant-e-s pouvant être sur place un peu avant et durant la Rencontre pour assurer l’organisation et le fonctionnement des services de base
(volontaires@anarchisme2012.ch)
L’organisation interne pour la préparation de la Rencontre internationale fonctionne avec des groupes de travail et un comité d’organisations. On peut s’y associer à tout moment.
ANARCHISME 2012 ST-IMIER,
14 décembre 2011
Communiqué : Libération de Manon, Pauline, Sami et Serge ! Arrêt des poursuites à leur encontre et contre Audrey !
Communiqué : Libération de Manon, Pauline, Sami et Serge ! Arrêt des poursuites à leur encontre et contre Audrey !
Pour la libération des inculpé-e s de Labège
et l’arrêt des poursuites à leur encontre
Rassemblement vendredi 16 décembre
à 18 heures
Palais de justice de Poitiers
Le 15 novembre à Toulouse, une centaine de gendarmes ont opéré une série de perquisitions et procédé à une dizaine d’interpellations dans plusieurs lieux d’habitation, embarquant au passage une famille de sans-papiers, et bien sûr ordinateurs et écrits divers. Ils ont placé en garde à vue six personnes (que la presse, comme à son habitude, et suivant en cela le ciblage policier destiné à criminaliser au maximum, s’est empressée de classer dans les « mouvances anarchistes »), et quatre d’entre elles se trouvent depuis en détention à la maison d’arrêt de Toulouse-Seysses, deux autres ayant été libérées (inculpée pour l’une et témoin assisté pour l’autre).
Les chefs d’inculpation retenus contre les personnes inculpées ne sont rien moins que :
– participation à un groupement formé en vue de la préparation de violences contre les personnes ou de destruction ou de dégradations de biens ;
– violence commise en réunion sans incapacité ;
– dégradation ou détérioration du bien d’autrui commise en réunion.
De quoi s’agit-il ?
Les chefs d’inculpation concernent l’intrusion, le 5 juillet dernier, d’une dizaine de personnes dans les locaux de la Protection judiciaire de la jeunesse (PJJ), à Labège près de Toulouse, pour manifester contre l’incarcération des mineurs. Selon La Dépêche du 6 juillet, qui s’appuie sur les déclarations faites aussitôt à la presse par le procureur de la République Vallet, ces personnes étaient « “armées” de bouteilles dont elles ont déversé le contenu sur les bureaux et les ordinateurs. Un liquide marron au relent d’ammoniaque et qui pourrait contenir de l’urine et des excréments humains ». Elles sont reparties « après avoir lancé des tracts qui contiendraient des propos injurieux sur l’action éducative menée par la PJJ ».
Il faut préciser que cette action, qui n’a pas été revendiquée, n’est pas la première mettant en cause les EPM (établissements pénitenciaires pour mineurs) ! Suite au suicide en février 2010 d’un jeune placé dans l’EPM d’Orvault (44), la PJJ a été taguée « L’EPM tue », « La justice tue », « Solidarité », etc. Le 14 mai 2011, le même établissement a été la cible de graffitis : « EPM = prison », « Educ = maton ». L’action de Labège a également eu lieu après la révolte des jeunes détenus à l’EPM de Lavaur, dans le Tarn, en mai, alors que le Parlement s’apprêtait à adopter une refonte de l’ordonnance de 1945 sur la justice des mineurs, avec la création d’un tribunal correctionnel pour les récidivistes de plus de 16 ans. Des actions qui sont bien peu de choses en regard des dégâts humains causés par l’arsenal de lois sécuritaires que l’Etat met en place.
Les inculpés toulousains nient toute implication dans les faits qui leur sont reprochés et, bien qu’aux dires mêmes du procureur Vallet l’action menée « n’a finalement fait que peu de dégâts », quatre d’entre eux sont en prison depuis plus un mois – une demande de mise en liberté pour l’un d’entre eux ayant été de nouveau rejetée, malgré un dossier essentiellement constitué de présomptions, de proximité politique et… de refus de prise d’ADN (comme il est maintenant coutume de le faire en maintes circonstances).
Le Comité poitevin contre la répression des mouvements sociaux dénonce à la fois la politique sécuritaire du gouvernement et la répression menée à l’encontre des personnes actuellement incarcérées et poursuivies. Il leur exprime toute sa solidarité, et exige leur libération immédiate ainsi que l’arrêt des poursuites engagées contre elles.
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Affiche Affichepourvendredi
Comité Poitevin Contre la Répression des Mouvements Sociaux, 13 décembre 2011
[Poitiers] Les déboulonneurs se remontent
C’est maintenant fixé, la réunion des déboulonneurs de Poitiers aura lieu ce mercredi 14 décembre à 18h30 au Biblio Café (71 bis rue de la Cathédrale – centre-ville).
Pour ceux qui ne connaissent pas ce mouvement voici en résumé son principe : il s’agit de résister de façon non-violente à l’agression publicitaire. Les actions consistent le plus souvent au recouvrement ou au détournement de panneaux publicitaires. Les revendications sont notamment la limitation de l’affichage publicitaire à une taille maximum de 50x70cm (comme pour l’affichage associatif) et la limitation du nombre de panneaux dans chaque ville en fonction du nombre d’habitants.
Pour plus de détails je vous invite à consulter le site internet des déboulonneurs : http://www.deboulonneurs.org
Je précise également que plusieurs collectifs locaux des déboulonneurs choisissent de revendiquer leurs actes et se portent responsables devant les tribunaux. À noter au passage qu’en moyenne les jugements rendus se sont montrés très cléments. Cependant cette démarche n’est à priori pas dans les intentions du collectif de Poitiers, les actions peuvent aussi bien ne comporter qu’un risque légal très faible et chercher plus à s’attirer la sympathie de l’opinion publique et des médias.
Le collectif des déboulonneurs a déjà été actif à Poitiers mais a connu une longue période d’hibernation et cette première réunion sera l’occasion de discuter librement de la lutte contre la pub, des revendications, des actions possibles et éventuellement de commencer à s’organiser pour les actions à venir.
En espérant vous voir nombreux.
A bientôt.
Courriel du 11 décembre 2011