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Nouvelle fédération à la CNT : Transports, logistiques et activités auxiliaires

Une nouvelle fédération à la CNT : la FTTLA !

La CNT se dote d’une nouvelle arme syndicale : la Fédération des travailleurs des transports, de la logistique et activités auxiliaires.

Elle a pour but de réactiver l’esprit combatif des travailleurs des transports, trop longtemps assommé par la classe dominante, le patronat et ses sbires.

Cette Fédération se donne comme objectif, de regrouper les travailleurs des transports et de la logistique afin de réunir les différentes luttes qui permettront de reconquérir nos acquis sociaux et surtout d’en gagner de nouveaux.

La « FTTLA » de la CNT englobe tous les secteurs des transports et de la logistique, qu’ils soient de marchandises ou de personnes, quels que soient leur statuts, public ou privé, quels que soient leur mode, aérien, maritime, fluvial, ferroviaire, routier…..ect.

La CNT un syndicalisme autogestionnaire ?

- Pour le contrôle des négociations par la base
- Pour des assemblées générales souveraines
- Pour le refus des permanents syndicaux
- Pour le refus des hiérarchies salariales
- Pour des délégué(e)s élu(e)s et révocables
- Pour la défense de tous les travailleurs, quelle que soit leur nationalité

Nous ne sommes pas des chiens ! Il est grand temps qu’un syndicalisme de lutte de classe se développe dans notre secteur d’activité et au delà !

Face à ton exploiteur, ne reste pas seul, syndique toi !

 

FÉDÉRATION DES TRAVAILLEURS DES TRANSPORTS,DE LA LOGISTIQUE ET ACTIVITÉS AUXILIAIRES
Confédération Nationale du Travail
6, rue d’Arnal,30000 Nîmes
federation.transports@cnt-f.org

[Poitiers] Rassemblement de soutien aux migrant-e-s, ce mercredi à 18H devant le palais d’injustice !

La situation de nombreuses familles et de nombreux-euses étudiant-e-s « étrangers » est de plus en plus critique et révoltante. De plus en plus de gens avec qui nous vivons, nos voisin-e-s, nos collègues, nos ami-e-s, nos compagnes-ons, sont transformé-e-s en « sans-papiers » par l’ignominie préfectorale, à Poitiers comme ailleurs.

Parmi elleux, la famille Diallo-Cissé, Hawa et ses trois enfants nés en France et scolarisé-e-s dans des écoles et un collège de Poitiers, est menacée par une nouvelle OQTF expirant le 26 décembre ! A partir de noël, Hawa se retrouvera sans papiers et sans travail, elle est contrainte de faire un nouveau recours devant le tribunal administratif le 19 janvier. La solidarité des parents d’élèves est exemplaire, mais ne suffit pas. Il faut le soutien d’un maximum de monde.

La situation exige une mobilisation populaire et solidaire, à la mesure des attaques tous azimuts portées au droit de vivre ensemble !

Comme tous les premiers mercredis du mois, aura lieu ce mercredi 18h devant le palais d’injustice de Poitiers, un rassemblement de soutien solidaire avec les migrant-e-s. C’est, plus que jamais, le moment de venir y crier notre colère et témoigner de notre solidarité déterminée !

Groupe Pavillon Noir, 6 décembre 2011

NB : voici un communiqué de la Coordination Poitou-Charentes Solidarité Migrants :

 Solidarité avec tous les migrants

 Le 10 septembre 2011 les associations d’aide aux migrants et aux demandeurs d’asile des 4 départements de la Région se sont réunies pour constituer une Coordination Poitou-Charentes Solidarité Migrants.

Cette Coordination tient à dénoncer la politique menée par le Gouvernement et les dernières déclarations du Ministre de l’Intérieur tendant à stigmatiser les étrangers vivant en France et à remettre en cause le droit d’asile.

Au plan régional, les associations constatent les contradictions entre les missions affichées par l’Office Français de l’Immigration et de l’Intégration (accueil, information et orientation) et les difficultés rencontrées par les migrants pour faire valoir leurs droits.

C’est pourquoi la Coordination Poitou-Charentes Solidarité Migrants invite la population à se joindre au rassemblement/performance :

 Le samedi 17 décembre à 14h30 devant la Mairie, Place du Maréchal Leclerc à Poitiers

Après le camp à Valognes

APRES LE CAMP À VALOGNES, communiqué n°4

À Valognes, le 23 novembre dernier, c’est un peu de l’arrogance du lobby nucléaire qui a dû en rabattre, et c’est un peu du sentiment d’impuissance qui poisse depuis tant d’années celles et ceux qui le combattent qui s’en est allé. Alors qu’Areva se permettait la semaine précédente d’exposer aux journalistes comme il leur avait été simple de faire retirer le paragraphe sur le MOX de l’accord PS-EELV, dévoilant ainsi aux yeux de tous qui est le maître en ces matières, ils offraient à Valognes l’image du plus complet désarroi : ils hâtaient d’un jour, dans la précipitation, le départ du train CASTOR, faisaient boucler par la préfecture tout le centre de Valognes, fermer les collèges et lycée de la ville pour la journée et dénonçait ensuite ces gens «qui ont perturbé le fonctionnement de toute une région». Tout cela parce que 500 personnes venant de toute la France s’étaient donné rendez-vous dans un camp pour bloquer un train et partager leur désir d’en finir avec la mainmise du nucléaire sur leur vie.

L’efficacité véritable de l’action collective réside rarement dans ses effets les plus perceptibles. Que nous ayons réussi par trois fois à accéder en masse aux voies, à y soulever les rails, en ôter le ballast sur plusieurs dizaines de mètres et finalement à retarder le départ du train de plusieurs heures, et ce malgré l’énormité du dispositif policier, n’est certes pas un résultat négligeable. Mais nous accordons plus d’importance à la façon dont nous sommes parvenus à un tel résultat, à l’intelligence collective qu’il faut avoir acquise pour arriver, par une marche nocturne à travers champ, à prendre de court les forces adverses et, de là, à les fixer en un point pour que d’autres trouvent les rails libres quelques centaines de mètres plus loin. Nous nous souviendrons pour longtemps du soleil qui se lève sur une brume à l’odeur de gaz lacrymogène, des habitants et habitantes de Flottemanville qui nous offrent spontanément du café et nous encouragent, de ces maires qui nous ouvrent leur mairie, réconfortent nos blessés, nous offrent le refuge. Et nous n’oublierons pas de sitôt ces cartouches de gaz CS qui pleuvent indistinctement sur tout le village, dans ses maisons, ses poulaillers, et qui témoignent assez de tout le respect que la police éprouve à l’endroit de la population. Qui a dit, d’ailleurs, que la population du Cotentin était uniformément favorable au nucléaire qui la fait vivre ? Nous avons, nous, croisé ce ce jour-là, de nombreux soutiens actifs dans la population, tout comme auparavant des voisins, des familles, étaient venues sur le camp pour partager le repas.

Plutôt que de minorer le nombre des manifestants, de les traiter de «casseurs», de se féliciter que le train soit tout de même parti, Areva et sa préfecture feraient bien de s’inquiéter de la détermination de celles et ceux qui ont agi là, comme de la solidarité qui s’est exprimée à leur endroit, que ce soit localement ou en Allemagne. A combien de décennies remonte, en France et toute proportion gardée, la dernière grande bataille contre la pieuvre atomique ? Faut-il être aux abois pour inculper une manifestante de 65 ans pour vol, parce qu’elle a prélevé quelques canettes de soda sur un camion de livraison de repas de la gendarmerie en flammes et nier devant les journalistes tout coup de matraques quand cela fait plusieurs heures que les images de manifestants tabassés sont sur tous les écrans ?

Le feuilleton national des dernières semaines autour du nucléaire ne peut guère laisser de doute sur ce qu’il y a à attendre des gouvernements pour ce qui est d’en sortir. En la matière, nous ne pouvons compter que sur nos propres forces. Si Valognes nous a renforcés et a renforcé notre cause, c’est en cela : que ce soit pour l’organisation du camp ou de l’action, pour ce qui est de prendre les décisions justes ou d’exprimer nos idées, nous n’avons attendu personne. Nous avons fait ce que nous pouvions, dans la mesure de nos moyens certes limités, mais non dérisoires. Et en dépit des manoeuvres d’Areva, de la SNCF et de leurs complices, nous avons réussi à faire ce que nous nous étions proposés de faire. La chose n’est pas si courante. Qui plus est, nous savons que Valognes ne fut pas le seul point de blocage du CASTOR en France, et même si Areva et la SNCF tentent de taire le harcèlement dont ils font l’objet, nous sommes omniprésents et irréducitbles. Les retards du CASTOR, consécutifs à l’action de blocage de la voie dans le sud-manche et à l’usage de signaux d’alarme dans la région de Rouen en sont la preuve. Nous espérons seulement que cet exemple donnera de la force à toutes celles et tous ceux qui, ailleurs, brûlent d’en faire autant.

Nous n’avons jamais envisagé Valognes comme un coup d’éclat, mais plutôt comme un nouveau départ, un apport de vigueur, une contribution déterminée à tout ce qui, en France, veut s’affranchir de la fatalité nucléaire. Nous savons que le chemin sera long et âpre. En même temps qu’il nous faut nous arracher à la production électrique centralisée et retrouver dans notre façon de vivre comme dans ce qui nous entoure l’énergie dont nous avons besoin, il nous faut perturber par tous les moyens les flux d’uranium et de déchets qui tissent le fonctionnement régulier et soigneusement occulté de l’industrie de l’atome aussi bien que son maillon faible. Il nous faut empêcher la construction de l’EPR de Flamanville et déboulonner les lignes THT qui doivent y aboutir, si nous ne voulons pas en reprendre pour 40 ans de plus de soumission au chantage nucléaire. Il y a tout un décrochage à organiser, un décrochage technique et politique vis-à-vis de la normalité nucléarisée. Areva juge nos méthodes «inacceptables»; nous jugeons que c’est l’existence même d’Areva qui est, en chacun de ses détails, inacceptable. Les milliards investis dans le lifting de son image, depuis que la Cogema est devenue Areva, n’y changeront rien. Il faut que la production d’énergie à partir de l’atome devienne partout visiblement le problème qu’elle est essentiellement. Comptez sur celles et ceux de Valognes pour y travailler.

Collectif Valognes stop castor

Aux un-e-s et aux autres présent-e-s à Valognes, n’hésitez pas à nous envoyer vos impressions, analyses, ressentis après le camp et l’action du 23 novembre 2011 sur le mail du collectif, valognesstopcastor arobase riseup point net.
Par rapport à l’action, pour celles et ceux ayant eu des démêlés avec les forces de l’ordre , vous pouvez contacter la legal team du collectif : legalteamvalognes arobase riseup point net

Valognes Stop Castor, 2 décembre 2011

[Paris] Dates de procès suite à une instruction antiterroriste (Fumigènes, Vierzon, Dépanneuse, SNCF)

Paris : Dates de procès suite à une instruction antiterroriste (Fumigènes, Vierzon, Dépanneuse, SNCF)

 

 

Après plus de trois ans d’enquête, le juge Brunaud a clos son instruction à la fin du mois d’août 2011 et a décidé de renvoyer six camarades devant le tribunal correctionnel antiterroriste. La date définitive du procès sera fixée lors de l’audiencement le 13 février prochain au TGI de Paris. Des dates ont déjà été réservées, le procès devrait donc probablement se dérouler durant cinq après-midi les 14, 15, 16, 21 et 22 mai 2012 devant la 10e chambre du Tribunal correctionnel de Paris.

Quatre affaires ont été jointes durant cette instruction et seront jugées ensemble sous le prétexte d’une même association de malfaiteurs dans un but terroriste :

— L’arrestation de trois camarades avec un fumigène et des clous tordus en janvier 2008 peu avant une manifestation se rendant au centre de rétention de Vincennes ;

— L’arrestation de deux camarades au péage de Vierzon quelques jours plus tard ;

— L’accusation de tentative d’incendie d’une dépanneuse de la police nationale en mai 2007 au moment de l’élection de Sarkozy, sur la base de relevés ADN ;

— L’accusation de tentative d’incendie d’une armoire électrique de la SNCF en mars 2006, au moment de la lutte contre le CPE, également sur la base de relevés ADN.

Six camarades — Ivan, Bruno, Damien, Frank (Farid), Inès (Isa), Javier (Juan) — seront jugés, ils ont déjà fait de cinq à treize mois de détention provisoire. Ils sont toujours sous contrôle judiciaire depuis leur sortie de prison. Ce contrôle leur interdit de rentrer en contact entre eux pour la plupart et de sortir du territoire français sans autorisation. Ils doivent également pointer une fois par mois au commissariat ou au tribunal et être suivis par un contrôleur judiciaire (tous les mois ou tous les trois mois) pour notamment justifier de leurs activités professionnelles. Les critères du contrôle judiciaire évoluent suite aux demandes répétées des mis en examen.

Les six camarades sont accusés de :

— Participation à un groupement formé en vue de la préparation d’actes de terrorisme (pour les six) ;

— Fabrication d’engins explosif ou incendiaire (pour trois) ;

— Tentative (ou complicité de tentative) de dégradation ou de destruction d’un bien appartenant à autrui (pour trois) ;

— Détention et transport de produits incendiaires ou explosifs (pour quatre) ;

— Refus de se soumettre au prélèvement ADN (pour trois) ;

— Refus de soumettre aux prises d’empreintes digitales (pour trois).

À noter que les cinq derniers délits sont tous « en lien avec une entreprise terroriste ». Ce ne sont pas ici les termes tout à fait exacts de la justice, les motifs du renvoi de le tribunal correctionnel font dix pages, nous essaierons de les transmettre plus en détail dans les semaines qui viennent.

Pour rappel, l’ensemble de ces affaires et des actions de solidarité qu’elles ont suscitées est détaillé sur le site de « Mauvaises Intentions ».

Contact

Indymedia Nantes, 4 décembre 2011.

[Poitiers] tractage contre la gentrification

Suite à l’assemblée Démocratie réelle 86 (qui se tient désormais chaque samedi à 15H, parvis notre-dame), un rassemblement a eu lieu contre la gentrification du centre-ville de Poitiers et la purification sociale du centre-ville.

Le tractage (trois cent tracts distribués) a bien marché, de nombreuses personnes se sont arrêtées pour partager leur colère face à la transformation du centre-ville en chiure bétonnée, marchande et aseptisée, où les zonard-e-s et les basané-e-s sont régulièrement contrôlés et harcelés par la police nationale et municipale.

Groupe Pavillon Noir, 4 décembre 2011

ndPN : un article dans la PQ-ère :

POITIERS  » De la place pour tous en centre-ville  »

Hier après-midi à Poitiers, des membres de Démocratie réelle maintenant Poitiers ont procédé à une distribution de tracts. Lesquels, « dénoncent l’attitude de la police, de la municipalité et des commerçants » vis-à-vis des « zonards » pour qu’ils soient sortis du centre-ville. A l’avenir, Démocratie réelle maintenant Poitiers envisage la création d’un Droit Au Logement 86 et d’un garage associatif dans le secteur des Trois-Cités.

Leur presse, Nouvelle République, 4 décembre 2011