Archives de catégorie : Propagande marchande

[Poitiers] Détournements de pub par les Déboulonneurs 86

Hier mercredi à Poitiers, les Déboulonneurs 86 proposaient une promenade antipub, à laquelle nous avons participé. Il s’agissait d’aller de rendre visite aux hideuses sucettes publicitaires qui jalonnent le centre-ville, pour discuter ensemble des détournements possibles, puis de scotcher sur ces totems de la marchandise des papiers annotés de formes diverses, peints ou écrits au marqueur.

Une vingtaine de personnes ont répondu à l’appel, entamant une déambulation sympathique, en compagnie d’une participante revêtue pour l’occasion d’une jolie robe en prospectus publicitaires.

Sous bonne escorte d’une demi-douzaine de flics notant scrupuleusement les phrases écrites, le cortège s’est arrêté un moment, en soutien à des personnes que les flics dégageaient du porche de Notre-Dame pour « chien non tenu en laisse », prétexte habituel pour harceler les sans-logis et mal-logé-e-s de Poitiers.

Onze sucettes publicitaires ont finalement été détournées. Des gens se sont arrêtés pour prendre le temps de regarder ces oeuvres éphémères, et lire le tract des Déboulonneurs qui était scotché à chaque fois dans un coin (lire ci-après).

Un papier est aussi paru aujourd’hui dans la presse locale (voir ci-après).

Pavillon Noir

Mise à jour – Photos

Certains détournements étant mal visibles sous ce format miniature, cliquer sur les photos pour les voir au format original.

Tract des Déboulonneur-euse-s 86

STOP LA PUB !

La publicité nous pollue

à plusieurs niveaux. Elle dévore d’énormes quantités de papier, dont la récupération et le traitement sont essentiellement facturés aux contribuables. Elle est aussi très énergivore : un seul panneau publicitaire tournant équivaut à la consommation annuelle d’un foyer de quatre personnes !

La publicité nous harcèle

pour nous faire rentrer dans le moule étouffant et uniformisant de la consommation, de l’ostentation et de la réussite. Dès le plus jeune âge, nul ne peut tenter de s’en extraire sans se sentir culpabilisé et marginalisé. L’un des exemples le plus frappant est l’image donnée des femmes, tenues d’être jeunes, minces, maquillées et richement parées. Comme aux Cordeliers, avec ce logo de «la Poitevine» rousse, consommatrice de l’enfance à l’âge adulte, pour «l’anniversaire» de laquelle des étudiantes distribuaient des tracts, revêtues de perruques rousses pour coller au «modèle».

La publicité inonde insidieusement

nos lieux de vie, avec sa propagande héritée des régimes totalitaires, alors que l’espace public nous appartient de droit. La décision démocratique sur les emplacements voués à la publicité nous échappe complètement.

La publicité n’est ni une culture

, ni une expression libre : monopolisée par les diffuseurs et les riches, elle ne tolère aucun dialogue, elle répond par la répression à quiconque émet une critique contre le système qu’elle sous-tend. Les condamnations lourdes et répétées de militant-e-s antipub, obtenues à Poitiers par Decaux, démontrent bien que la publicité est une monopolisation violente de la (pseudo) liberté d’expression Elle n’est qu’une  colonisation des esprits.

La publicité n’est pas que le spectacle

du capitalisme, elle en est la condition essentielle. La concurrence et la recherche du profit maximal supposent l’alignement de la demande sur une offre définie par un productivisme effréné, qui n’a plus aucun sens social. Cette société de fausse «abondance» implique qu’une minorité se gave, tandis que l’immense majorité tente de poursuivre un miroir aux alouettes, et qu’un milliard de personnes crèvent de faim et tentent de survivre au beau milieu de ses déchets.

Sur Poitiers, la municipalité collabore

à l’envahissement publicitaire, et prend fait et cause pour Decaux dans les procès qu’il intente aux militant-e-s antipub. Les panneaux d’affichage libre sont absents du centre-ville alors que les «sucettes» publicitaires et les panneaux lumineux y prolifèrent. «Coeur d’agglo» est typique d’un projet social où la population est considérée comme du bétail à tondre.

La désobéissance civile

, comme pour la lutte des faucheurs contre les OGM ou des salariés contre les licenciements, est un moyen de nous défendre et de défendre l’intérêt général. Par des actions antipub assumées et publiques, nous revendiquons avant tout le droit pour tou-te-s de se ressaisir de l’espace public, de lui redonner un sens plus solidaire et plus humain.

Collectif des Déboulonneurs 86

Pour que la pub ne fasse plus partie du paysage

Les antipub sont de retour à Poitiers. Le collectif “ les déboulonneur-euse-s ” ont pris pacifiquement pour cible les sucettes publicitaires du centre-ville.

Ça n’est pas sans humour que les « Déboulonneur-euse-s » Poitiers ont frappé, ici rue du Marché Notre-Dame.

Trois mois après avoir relancé leur mouvement, les « Déboulonneur euse-s » de Poitiers sont passés « à l’attaque », hier en fin d’après-midi avec pour seules armes du ruban adhésif, plusieurs mètres de papier, des ciseaux et quelques feutres ! Une petite vingtaine de « Déboulonneurs » a pris pour cible les sucettes publicitaires et les abris de bus de l’hyper centre de Poitiers. Et ce sont précisément les slogans qu’ils ont détournés et enrichis de bulles. A ne pas confondre avec l’action des antinucléaires (les « éteigneurs » de sucettes), le 17 mars dernier, cette déambulation – suivie par une demi-douzaine de policiers – a conduit le petit groupe, rue du Marché, place Notre-Dame avec la volonté d’inciter les Poitevins « à se réapproprier l’espace public, colonisé et confisqué par la publicité ». Ils n’ont forcé aucun des supports publicitaires et ne les ont pas badigeonnés de peinture. Leur action se voulait « poélitique », sympathique pour dénoncer la publicité qui, expliquent-ils dans un tract, « pollue », « harcèle », « qui n’est ni une culture, ni une expression libre ». « Notre objectif, explique Sylvain, est de susciter un débat citoyen, de faire prendre conscience aux habitants que l’espace public leur appartient. Nous voulons que les gens sachent que la somme que rapporte cette publicité à la Ville est dérisoire. Nous souhaitons provoquer le débat et à terme interpeller les élus municipaux pour un Poitiers sans pub. Avec un euro supplémentaire par contribuable, on se passerait de publicité à Poitiers ! » L’invitation lancée à ce qu’ils ont eux-mêmes appelé « promenade antipub » n’a guère trouvé d’échos auprès de Poitevins pressés de regagner leur domicile et d’entamer, pour un certain nombre d’entre eux, un long week-end comme ces trois étudiantes rencontrées, rue de l’Université que l’action n’a pas convaincues. « Les pubs, à force d’en voir, on ne les voit plus tout simplement. Elles font partie du paysage, c’est tout. »

Nouvelle République, Sylvaine Hausseguy, 17 mai 2012

Le totalitarisme publicitaire a encore de beaux jours devant lui

NdPN : une nouvelle action des Déboulonneurs 86 est prévue ce mois-ci. Plus d’infos très bientôt !

Une mesure sur l’affichage publicitaire plombe le Grenelle de l’Environnement

Ce samedi  5 mai 2012 quoi de neuf en ce monde ??? Un amendement discrètement voté par les députés fin mars rogne encore un peu plus les mesures du Grenelle de l’Environnement sur l’impact de la publicité dans les paysages. Il permet aux afficheurs d’attendre six ans au lieu de deux pour se mettre en conformité avec le tout nouveau règlement sur les panneaux de publicités et les enseignes.

Amendement à l’article 55 de la loi Warsmann : le délai de mise en conformité des panneaux publicitaires et enseignes, déjà en place au moment de l’entrée en vigueur de la loi Grenelle, passe de deux ans à six ans. Cette modification a été apportée au texte par le député-maire du Haut-Rhin, Eric Straumann. Il assure ne pas avoir offert de cadeaux aux professionnels de l’affichage, mais avoir défendu l’intérêt des collectivités locales.

En effet, une taxe sur la publicité extérieure, mise en place durant la législature, leur permet de toucher des royalties sur les panneaux d’affichages. Et plus leur taille est élevée, plus la somme est rondelette. Ainsi, la commune d’Houssen, 1.800 habitants, touche-t-elle 200.000 euros par an.

Le Grenelle de l’Environnement prévoyant une diminution de la taille de certains panneaux, Eric Straumann assure avoir voulu permettre aux collectivités de bénéficier de plus de temps pour anticiper une baisse de revenus. Cet allongement du délai s’applique à toute modification d’un règlement sur la publicité, y compris un règlement local.

Mais c’est surtout le Grenelle de l’environnement que la mesure affaiblit encore. Son résultat sur la publicité est plus que contesté par les associations. L’une d’elles, Paysages de France, a même déposé un recours devant le conseil d’Etat, accusant les afficheurs, JCDecaux en tête, d’avoir réécrit le texte. La loi est pire après le Grenelle qu’avant, s’émeuvent-elles : des dispositifs illégaux ont été validés et des nouveaux ont été adoptés, comme les pubs géantes sur les bâches de chantiers, ou les écrans de télévision, dont certains pourront mesurer 50 mètres carrés à proximité des aéroports.

Voila encore un jour en ce beau monde….allez allez circulez il y a rien à voir.

Billet d’humeur, groupes de Béthune et d’Arras (Fédération Anarchiste), 5 mai 2012

[Saint-Benoît – 86] Un vernissage détourné par deux pontes de la droite

Un vernissage détourné en tribune politique

C’est avant tout l’histoire d’un affront fait à un artiste. Christian Ruhaut estime ne pas être « à ce point obscur et méconnu pour mériter un tel mépris ». Son travail, rappelle-t-il d’ailleurs, a fait l’objet d’expositions importantes et l’écrivain Bernard Noël a consacré une monographie à son œuvre. Voilà pourquoi ce peintre de renom installé dans le Civraisien depuis une dizaine d’années a écrit à Jean-Pierre Raffarin et à Jean-François Copé pour s’indigner de leur attitude.

Au début du mois, le sénateur de la Vienne et le secrétaire général de l’UMP ont transformé le vernissage de son exposition en réunion politique au Dortoir des moines de l’abbaye de Saint-Benoît. Ils avaient bien prévenu qu’ils honoreraient l’événement de leur présence, pas qu’ils allaient en profiter pour prononcer des discours de campagne sans aucun rapport avec l’exposition. « Aucun mot ni sur l’art ni sur la culture, aucun regard sur les œuvres exposées. Aucun mot, aucun échange, aucun regard avec l’artiste Mais il a été question de voitures brûlées dans la région de Cognac ! », déplore Christian Ruhaut. « Ils ont ensuite bu un verre entourés de leur staff, complètement extérieurs et étrangers à l’événement qui se déroulait. Leur comportement était ahurissant ; des gens sont partis avant la fin, écœurés. Ce n’était pas une brocante ou une exposition de peintres amateurs Je consacre ma vie à la peinture. »

«  Irrespectueux  »

L’artiste qui a également interpellé Nicolas Sarkozy par écrit a reçu une lettre d’excuses manuscrite de Jean-Pierre Raffarin, la semaine suivante. « Il a reconnu le caractère irrespectueux d’un tel comportement envers l’artiste et s’en est excusé avec sincérité », poursuit le peintre qui ne souhaite d’aucune manière participer au débat politique. Il a simplement été blessé et tenait à le faire savoir. Jean-Pierre Raffarin qui « marche à l’affectif » l’a semble-t-il compris.

Plus que deux jours pour découvrir l’exposition de Christian Ruhaut, ce week-end, au Dortoir des moines, rue Paul-Gavin à Saint-Benoît. Entrée libre.

Nouvelle République, Baptiste Bize, 28 avril 2012

[Poitiers] Contre-attaque médiatique contre le squat Le Dédale

NdPN : la contre-attaque médiatique de la mairie continue contre les militant.e.s pour le droit au logement, et désormais contre le squat ouvert il y a bientôt trois semaines.

On a aujourd’hui droit dans la presse quotidienne régionale, une fois de plus, au seul avis de la mairie de Poitiers, aux bidonnages de laquelle le collectif des sans-logis et mal logé.e.s de Poitiers, soutenu par le DAL 86, avait répondu. Cerise sur le gâteau, on a aussi la position de la gestionnaire de biens, « propriétaire » du lieu.

Mais malgré les communiqués envoyés à la presse, une fois de plus la position des occupant.e.s militant pour le droit au logement est le grand absent des colonnes de ce journal…

Après hésitation, nous relayons ici cet article aussi pourri que révélateur de l’attitude des autorités… voir les passages soulignés en gras. Non sans l’assortir de commentaires [entre crochets].

Squat Jean-Jaurès : une demeure en panne de rénovation

Une toiture en mauvais état, des intérieurs à restaurer. Avant d’être squatté, l’immeuble du 11, rue Jean-Jaurès, attendait une hypothétique réhabilitation [ndPN : tellement hypothétique que ce beau et grand logement est vide depuis des années, abandonné à la dégradation naturelle au lieu d’être habité] .

A l’angle de la rue Jean-Jaurès et de la rue Arsène-Orillard, un immeuble noirci par la pollution et une toiture qui prend l’eau.

J‘avais des projets que j’ai mis en sommeil depuis 2008 pour des raisons financières liées à la crise, indique Annie Vignes, agent immobilier, propriétaire de l’immeuble du 11, rue Jean-Jaurès. Depuis la semaine dernière son bâtiment est squatté. Une action qui l’a totalement prise de court. « Il y a quelques heures encore, j’ignorais tout des méthodes conduites par certains pour investir des locaux inoccupés et s’y installer comme s’ils étaient chez eux. » [ndPN : oui, ils y habitent, eux, contrairement à cette gestionnaire de biens dont le métier consiste notamment à spéculer sur des besoins vitaux !]

«  Des moyens difficiles à réunir  »

Inoccupé, le 11, rue Jean-Jaurès, à l’angle de la rue Arsène-Orillard, l’est depuis de longues années. Ses façades restent noircies par la pollution à la différence de l’immeuble voisin qui a bénéficié il y a bientôt dix ans d’une totale remise à neuf. Plus sérieux : sa toiture laisse passer des infiltrations d’eau et l’intérieur se dégrade [ndPN : la faute à qui ? remarquons aussi le coup de « l’insalubrité », classique pour justifier les expulsions de squats, pour des réhabilitations prétendues mais qui ne se fait jamais. Manque de bol, le logement demeure en bon état général]. Le bâtiment de deux niveaux (sans compter l’étage sous les toits) ne bénéficie d’aucun classement, mais comporte des éléments remarquables : rampes d’escaliers, cheminées, stucs, moulures… identifiés dans le cadre de l’extension du secteur sauvegardé [ndPN : « sauvegardé«  pour qui ?] appelé à recouvrir tout le Plateau. Mme Vignes : « C’est un très bel immeuble, sain et entièrement exploitable. Mais sa remise en état nécessiterait une somme de travaux et des moyens financiers actuellement difficiles à réunir. » [ndPN : alors quel était le but réel de l’acquisition de ce bien ?La propriétaire indique avoir rencontré les services d’urbanisme de Grand Poitiers avec lesquels elle travaille « en parfaite entente. » Mais sans qu’aucun projet n’aboutisse. C’était jusqu’à ce qu’un groupe de squatters se revendiquant de l’association Droit au Logement investisse les lieux. La propriétaire : « J’espère qu’ils sauront respecter les lieux. En tout cas, s’ils veulent être entendus, je leur demande de ne pas dégrader le bien qu’ils occupent [ndPN : alors là c’est le ponpon ! Qui a laissé ce bien de « dégrader » ? Et qui essaie justement d’en faire un lieu vivable ??]. Ils sont entrés illégalement [ndPN : l’occupation est légale, tant qu’une décision de justice n’aura pas prononcé l’expulsion] Je n’ai rien contre eux, mais ils doivent partir. Avant d’engager une action en justice, je veux bien essayer de discuter. Sans pour autant entrer dans leurs revendications [ndPN : pourquoi ? Parce que ces revendications sont justes et qu’elles gênent la bonne conscience des spéculateurs immobiliers et des autorités ?]. » En cas d’échec des discussions, la propriétaire de l’immeuble se résoudra à saisir la justice pour demander le départ des squatters. « S’ils recherchent des logements, je ne suis pas la personne compétente. »

à suivre

 » Il y a des logements pour accueillir les personnes en difficulté « 

« Je ne comprends pas cette attitude qui vise à nous mettre en difficulté sur les questions de logement, indique Michel Berthier, adjoint au maire en charge de la cohésion sociale [ndPN : comme si c’était Michel Berthier et les autorités municipales qui étaient « en difficulté » sur les questions du logement !]. Contrairement à ce que dit le DAL (Droit au Logement), nous avons à Poitiers suffisamment de logements pour accueillir les personnes en difficulté [ndPN : il faudrait alors répondre aux arguments du DAL et ses solides preuves à l’appui, notamment les appels téléphoniques répétés au 115 démontrant qu’il n’y a pas de place]. Je ne veux pas dresser un tableau idyllique car la période que nous connaissons n’est pas facile [ndPN : ben voyons, et les 4122 logements vacants en 2008 selon l’INSEE ? Il y a bien assez de logements pour tout le monde, mais non, mieux vaut expulser les gens n’ayant pas les moyens matériels de payer le loyer exigé !]. Mais Poitiers n’est pas la région parisienne. Avec les éducateurs de rues, le Relais Georges-Charbonnier, l’Entraide sociale poitevine, la Croix Rouge… nous sommes à même de répondre à la demande. Et nous avons mis en place des parcours résidentiels de manière à accompagner ceux qui ont besoin d’un logement. Ils ne sont pas livrés à eux-mêmes, mais véritablement aidés dans toutes les démarches de la vie quotidienne [ndPN : voici là résumée toute la condescendance des autorités, comme si les gens étaient des mômes qu’il faudrait guider ! Rappelons qu’alors que le logement est un droit, cet « accompagnement » est assorti de tout un tas de contraintes infantilisantes et insupportables pour bon nombre de sans-logis]. L’Entraide sociale poitevine, par exemple, octroie 60 % de son budget à l’accompagnement des personnes suivies dans un parcours résidentiel. » L’adjoint au maire regrette que le DAL milite pour des logements autonomes [ndPN : enfin le mot est lâché ! ET bien oui le DAL 86 milite pour le droit au logement individuel et autonome !]. « Il pourrait finir par convaincre certaines personnes que nous accompagnons [ndPN : Comme si les sans-logis et mal-logés avaient besoin qu’on leur dise ce qu’ils doivent faire ! Le DAL 86 est en soutien à leurs revendications. En revanche on voit bien que la mairie ne souhaite pas que ces personnes l’ouvrent un peu trop fort, non il faut les « accompagner »…]. Cela nous met en difficulté [ ndPN : on avait bien compris que cela LES mettait en difficulté politique, et face à LEURS contradictions]» L’adjoint au maire a, par ailleurs, rencontré des voisins du squat, inquiets pour leur tranquillité [ndPN : quel argument pitoyable, et dont les motivations n’auront échappé à personne… le squat a au contraire reçu, depuis le début, un soutien chaleureux de la part des voisins, d’ailleurs une fête des voisins est organisée bientôt au squat !]

Nouvelle République, Jean-Jacques Boissonneau, 26 avril 2012