Archives de catégorie : La rue grogne

[Poitiers] Rassemblement devant le CHUS “115″ 15 rue de Montbernage 18 décembre 17h30

Rassemblement devant le CHUS “115″ 15 rue de Montbernage 18 décembre 17h30

Droit au logement : l’État bafoue la loi !

Les sans-logis, français et migrants, maltraités !

Le scandale des sans-logis

En 2012 en France, sur 10 personnes à la rue ayant appelé le SAMU, 8 n’ont pas obtenu de prise en charge sociale. Toujours en 2012, 680 000 personnes ne disposaient pas d’un hébergement personnel, et parmi elles 150 000 étaient sans abri. Du 1er janvier 2013 à ce jour, 410 personnes sont mortes dans la rue.

A Poitiers aussi, des conditions d’accueil indignes et inacceptables

Des personnes seules et des familles se retrouvent régulièrement à la rue. Les femmes et les enfants sont à peu près toujours accueillis, les hommes ne sont hébergés qu’une nuit sur deux ou trois, voire qu’une nuit par semaine, hiver comme été.

Malgré la loi du 25 mars 2009 qui prévoit :

Un accueil inconditionnel, l’accueil en hébergement d’urgence relève de plus en plus de l’arbitraire et du discrétionnaire. Les structures effectuent une sorte de tri honteux pour écarter des personnes sans titre de séjour et des étrangers.

Un  accueil digne, les locaux du CHUS très vétustes imposent une vie en dortoirs séparés, les hommes d’un coté , les femmes et les enfants d’un autre.

Un accueil continu, les personnes et les familles doivent quitter le Centre dans la matinée, ne peuvent y revenir avant 16h15 et trouvent porte fermée après 21h. le règlement est draconien, il n’est pas rare d’être puni à rester à la rue ou à faire des réparations.

Un accueil avec couvert, il n’y a pas de repas servis le soir ni a fortiori le midi. Les résidents ont interdiction de faire à manger même pour leur petits enfants et de laver leur linge.

Un accueil avec accompagnement et orientation personnalisés, les personnes et les familles sont livrées à elles-mêmes.

Nous dénonçons :

un retour vers des pratiques d’un autre âge avec une promiscuité insupportable, l’absence du droit à l’intimité avec un espace personnel, l’absence du droit à vivre en famille. Tout cela constituant une violation des droits élémentaires des personnes. Les familles et les migrants en sont les premières victimes.

Et exigeons un véritable service d’hébergement d’urgence et de logement d’insertion

  • Un accueil inconditionnel quel que soit le statut administratif de la personne.
  • Un accueil pérenne avec la mise en place effective d’un accompagnement social pour un parcours résidentiel qui permette d’aller de l’hébergement d’urgence vers le logement pérenne en tant que locataire.
  • Un accueil qui respecte la dignité de la personne, propose des prestations convenables en matière de gîte, de couvert, d’hygiène et une première évaluation médicale, psychique et sociale.

Rassemblement devant le CHUS 15 rue de Montbernage

Mercredi 18 décembre 17h30

Exigeons des mesures d’urgence :

  • Une inspection du CHUS par la Direction Départementale de la Cohésion Sociale pour un état des lieux qui permette de remédier aux graves insuffisances.
  • La mise en place par la Préfecture de mesures d’urgence susceptibles d’apporter rapidement des améliorations aux personnes. Notamment par des locaux convenables en nombre suffisant (location ou réquisition d’immeubles) et des règles de vie respectant les personnes.

DNSI signataires : Groupe local La CIMADE Poitiers, Collectif contre les expulsions et pour le droit de vivre en France, DAL86, Réseau Éducation Sans Frontières 86, Solidaires 86, ENSEMBLE 86 ( Les Alternatifs, FASE, Gauche Anticapitaliste, Gauche Unitaire), Europe Écologie-Les Verts, Jeunes Écologistes de Poitiers, Nouveau Parti Anticapitaliste, Parti de Gauche.

Vu sur DAL 86, 12 décembre 2013

[Poitiers] 35 emplois menacés à la Mission locale Poitou-Charentes

NdPN : l’Etat charge les missions locales de gérer les « emplois d’avenir » (lol), mais sans filer la thune qui va avec. Total, 35 emplois menacés en Poitou-Charentes, dont 9 dans la Vienne. Manif à Poitiers le 12 décembre, départ à 14h devant la gare.

35 emplois menacés à la Mission locale Poitou-Charentes

L’État français n’a pas fléché, pour 2014, sur les Missions locales du Poitou-Charentes, la dotation attendue. Résultat : des emplois sont menacés.

Le budget reste tous les ans un exercice d’équilibriste pour les directeurs des Missions locales. Pour 2014, l’accident social est prévisible avec l’annonce de la suppression des fonds sociaux européens : l’État a informé les responsables de ces associations qu’ils ne recevront pas, pour construire leur budget, les 1,4 M€ destinés aux 14 Missions locales du Poitiou-Charentes. Parallèlement, d’autres incertitudes s’ajoutent à cette certitude : le versement des subventions allouées par les collectivités territoriales.

Bon élève et sanctionné

Ces mauvaises nouvelles et interrogations génèrent de fortes inquiétudes chez les directeurs et les personnels : trente-cinq salariés pourraient payer chers ce changement de politique. A la Mission locale (ML) de Poitiers, quatre postes sont menacés, dans le Nord Vienne, trois autres et dans le Sud deux. Une petite dizaine de licenciements pour ce département. Le FSE représente 140.000 € du budget de la ML de Poitiers et 94.000 € pour celui de Châtellerault-Loudun. La colère des directeurs et des personnes sur le terrain n’est pas feinte : « Le paradoxe : nous avons une mission du service public avec une délégation de la gestion des emplois d’avenir et, dans le même temps, nous avons du mal à financer nos boutiques », commente Pierre Dugontier, directeur de la Mission locale du Poitou. Et d’ajouter, « Nos objectifs pour les emplois d’avenir étaient fixés à 191, nous en sommes à 241. » Dominique Comon, déléguée régionale Synami-CFDT Poitou-Charentes, ne comprend pas ce faux pas de l’État : « Le ministre, Michel Sapin, a dit que la jeunesse était une priorité et qu’il avait besoin de la Mission locale. » Cherchez l’erreur. La syndicaliste appelle à la grève jeudi 12 décembre (*) : « Nous jouerons collectif car nous avons l’espoir que ça n’arrive pas », souligne Dominique Comon. Une de ses collègues, moins optimistes, annonce que « six Missions locales sur les 14 passeront » cette année le cap difficile grâce à « leurs fonds propres. » Les autres, non.

(*) Jeudi 12 décembre, rendez-vous pour les manifestants à 14 heures à la gare de Poitiers pour un défilé dans le centre-ville.

Didier Monteil, Nouvelle République, 5 décembre 2013

[Poitiers] Grève des salarié-e-s de Socotec

Les  » Socotec  » en grève pour la première fois

Leader dans le contrôle technique en bâtiment, le groupe “ Socotec ” qui compte sept agences dans la région a connu sa première grève en soixante ans.

Dans les archives des mouvements sociaux poitevins, inutile de chercher à la lettre S, le groupe Socotec. Jusqu’à hier, pas le moindre débrayage ou grève n’avait été organisé au sein de ce groupe créé, il y a 60 ans ! Pourtant ce spécialiste du contrôle technique dans le secteur du bâtiment (construction-réhabilitation), qui compte 5.000 salariés dont 4.400 dans l’Hexagone a connu son premier mouvement de grève, hier. En cause la nouvelle politique salariale de la direction.

L’appel a été lancé au plan national par l’intersyndicale CFE-CGC, CFDT, CFTC et CGT. Il concernait les 200 agences du groupe, dont les sept implantées dans la région Poitou-Charentes et Limousin. Lesquelles comptent au total 87 salariés. C’est à la Socotec Poitiers que les salariés grévistes avaient décidé de se rassembler. Hier en début d’après-midi, ils étaient une trentaine. 65 % des effectifs (selon les syndicats), « un tiers » selon la direction, ont suivi le mouvement dénonçant la remise en cause de certains de leurs acquis sociaux au 1erjanvier 2015 et contre laquelle, ils ont entamé une procédure à Saint-Quentin-en-Yvelines, siège de la société. « La Socotec est sous le régime de la convention collective du Bâtiment et la direction ne veut plus appliquer certains des accords de cette convention comme les salaires minimaux, comme le gel de la prime d’ancienneté. C’est-à-dire qu’un salarié nouvellement embauché n’aura jamais de prime ». Entre autres revendications, les salariés grévistes réclament aussi « le maintien des augmentations générales pour toutes les catégories ». Contacté, Philippe Grenier, directeur régional Poitou-Charentes et Limousin, a tenu à préciser qu’il n’a jamais été question « de sortir » de cette convention collective « très avantageuse », souligne-t-il par rapport au code du Travail. « Nous allons donc reprendre la même convention collective à l’exception de la prime d’ancienneté. Elle est gelée. » Ce mouvement d’une journée pourrait être suivi d’autres actions ont indiqué les grévistes. « On en décidera à l’issue du prochain comité d’entreprise qui aura lieu dans trois semaines. »

Nouvelle République, 3 décembre 2013

[Poitiers] CHU : Tractage contre la nouvelle organisation du travail à l’Unité d’hospitalisation d’aval

NdPN : cette action fait suite à la grève du 26 novembre dernier.

CHU : l’intersyndicale au carrefour d’un conflit

Quelques dizaines de personnes du centre hospitalier universitaire de Poitiers ont distribué, ce matin, à quatre carrefours stratégiques de la ville situés à proximité de l’établissement hospitalier, des tracts. Ces derniers expliquaient les nouvelles organisations de travail imposées aux agents sans réelle concertation avec les représentants du personnel. Une référence à la mise en place de l’unité d’hospitalisation d’aval. Les salariés, recrutés dans ce service, n’ont pas été informés des 35 heures effectives qui ne généreront pas de jours de RTT. «Cette décision crée des personnels de seconde zone», a commenté une syndicaliste.

Dépêche Nouvelle République, 2 décembre 2013

[Poitiers] Manif des sage-femmes

Manifestation des sage-femmes, ce mardi

Une manifestation régionale des sages-femmes est prévue ce mardi devant l’Agence régionale de santé, dans le quartier de Chalons, à Poitiers. Les manifestants ont prévu de se rassembler sur place à partir de 10 h. Les soignants seront reçus par le directeur de cabinet du préfet, vers 16 h 30, avant de rencontrer le directeur de l’ARS, à 17 h.

Dépêche Nouvelle République, 19 novembre 2013