Archives de catégorie : La rue grogne

[Poitiers] Actions contre la pub

NdPN : voici l’annonce d’une action antipub qui aura lieu cet après-midi à Poitiers sur l’initiative des Amis de la Terre, ainsi que le compte-rendu de l’action de mercredi dernier, par les Déboulonneurs 86, qui s’est accompagnée de contrôles d’identité par les féroces de l’ordre…

Action antipub ce samedi 15H devant l’église Saint-Porchaire à Poitiers

À l’initiative des Amis de la Terre Poitou il y aura demain une action consistant en une petite intervention théâtrale sur le thème de la pub (mettant en scène deux comédiennes, parodies de publicitaires devenant des démons de la pub) accompagné d’un appel à la réflexion sur le gaspillage que représente les commerces laissant leurs portes grandes ouvertes en plein hiver, il y aura d’ailleurs une pétition pour demander aux commerçants de mettre fin à cette aberration (voir en pièce jointe). La pétition sera ultérieurement envoyée à la Fédération des acteurs économique (FAE) de Poitiers Centre. Rendez vous donc le samedi 22 décembre à 15h devant l’église Saint Porchaire.

NdPN : voici le texte de la pétition proposée par les Amis de la Terre :

Portes grandes ouvertes en hiver

STOP au gaspillage d’énergie ! C’est à priori une simple question de bon sens : quand le chauffage est allumé on évite de laisser la chaleur s’échapper. Mais nombre de commerces laissent pourtant leurs portes grandes ouvertes en plein hiver, s’imaginant peut-être que les passants seront plus enclins à rentrer et acheter quelque chose. Nous pensons au contraire que les gens n’ont pas à être pris pour des pantins et qu’ils peuvent très bien ouvrir eux-mêmes une porte s’ils désirent rentrer dans un magasin. De plus cette énergie qui est ainsi dilapidée a un coût et ce sont bien évidemment les consommateurs qui la paient au final. Enfin cette question devrait tous nous interpeller car les économies d’énergie sont un enjeu majeur pour l’avenir. Nous demandons donc aux commerçants de ne pas laisser leurs portes grandes ouvertes quand le chauffage est allumé.

Pétition à l’initiative des Amis de la Terre Poitou

Mailing, 21 décembre 2012

Mercredi 19 décembre, action recouvrement… et contrôles d’identité

Mercredi 19 décembre une petite équipe des déboulonneurs de Poitiers s’est retrouvée en début d’après-midi pour faire une action de recouvrement. Près d’une vingtaine de panneaux publicitaires ont donc été masqués à l’aide d’affiches de pubs (avec un verso blanc) récupérées, un peu de scotch et des tracts ont été apposés sur chaque panneau rencontré pour expliquer notre démarche.

Comme d’habitude la police est présente dès le début de l’action et suit nos déplacements mais pour la première fois ils décident au bout d’une dizaine de panneaux recouverts de faire un contrôle d’identité. Interrogés sur la raison de ce contrôle les policiers n’ont pas eu d’autre réponse à nous donner que « ce n’est pas nous qui avons décidé, c’est le chef, allez lui demander si vous voulez » se réfugiant ainsi dans une posture de simple exécutant n’usant pas de son esprit critique. L’action a cependant pu continuer sans souci.

Nous avons également eu l’occasion de discuter avec des commerçants qui annonçaient vouloir enlever nos affiches blanches dissimulant les pubs, la raison était en fait la crainte que les affiches finissent par tomber ou se désagréger et fassent sale (mais normalement les affiches sont bien scotchées et se tiennent bien). Nous avons également parlé des différents types d’action possibles et de leur impact sur la population.

Enfin quelques passants avec qui le dialogue s’est entamé ont exprimé leur soutien à notre action.

Déboulonneurs 86

[Nantes] Répression sur la ZAD : luttons contre l’enfermement !

NdPN : une personne de plus en taule (maison d’arrêt) dans la répression de la ZAD ! Vu sur le flash info du jour.

[Notre-Dame-des-Landes] Rassemblement devant la prison de Nantes-Carquefou samedi 29 décembre

Lutte contre l’aéroport / rassemblement de solidarité devant la prison

Bonjour,

On s’organise depuis une dizaine de jours pour faire un rassemblement bruyant devant la prison de Nantes-Carquefou où sont détenus deux opposants (Cyril pour 5 mois et un autre copain pour 2 mois) qui aura donc lieu le SAMEDI 29 DÉCEMBRE À 16H.

Ci-joint on vous transmet l’appel que l’on a rédigé, avec les informations pour s’y rendre.

De plus, on doit faire savoir que sur la ZAD, on fait face à une répression judiciaire plus intense qu’avant. Ainsi on doit s’occuper de frais de justice importants et de soutien actif aux copains emprisonnés et à toutes celles et tous ceux inculpé.es ou réprimé.es.

On pense qu’il faut qu’on discute de tout ça et du rassemblement, donc on vous invite à venir à une bouffe auberge espagnole sur la Chat-teigne le VENDREDI 28 DÉCEMBRE À MIDI.

On souhaite que vous puissiez transmettre ce message autour de vous, aux listes de diffusion locale, aux comités, aux groupes antirépression, aux groupes anticarcéraux, aux différentes associations et collectifs en lutte contre l’aéroport. On voudrait que ça se diffuse car pour trouver les contacts de tout le monde c’est pas encore très au point…

On veut aussi vous dire qu’on ne pourra pas centraliser toutes les idées que les gens veulent apporter pour ce rassemblement. Soyons inventifs, et on pourra en discuter le vendredi à la Chat-teigne

On sait que la période de fin d’année est pleine de “fêtes”, on souhaite quand même se retrouver avec ceux et celles avec qui on lutte pour ne pas oublier celles et ceux réprimé.es, pour faire la fête tous et toutes ensemble.

Pour la fin du monde de l’aéroport aussi en 2013 !

Mailing, 19 décembre 2012

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Contre l’aéroport et ses prisons

Parce que dans ce bocage, dans ces champs de gadoue, autour de ses barricades, lors de ces tambouilles gargantuesques, dans les rues de Nantes et partout en France, nous sommes toutes et tous ensemble contre leurs machines et leur monde du saccage Rassemblons-nous devant les murs de la prison pour faire entendre notre solidarité et notre détermination à rester ensemble.

Ce projet d’aéroport, ils veulent le faire passer par la force. Ils occupent, ils essayent de contrôler et de bloquer la zone, ils fouillent, ils foutent la pression, ils tentent de manipuler, de diviser ; nous les évitons, nous les perturbons, nous continuons à vivre, à construire et à résister encore et encore.

Certain.es d’entre nous ont été condamné.es à des interdictions du territoire, de la Zad ou du département pour 1 ou 2 ans, à de la prison avec sursis, et dernièrement à des peines de prison ferme de deux et cinq mois. Lors des procès, les procureurs de la république justifient les peines prononcées comme “n’étant pas des peines contre le mouvement de contestation du projet d’aéroport, mais contre des actes délictuels”.  Nous voulons affirmer que dans cette résistance contre les expulsions, nous ne nous habituerons pas à leur présence, à leur répression, et nous continuerons à lutter pour qu’ils dégagent.

Ils tentent de nous intimider, nous leur répondons que ça ne fonctionne pas ! Ils tentent de nous isoler physiquement, ça ne se passera pas comme ça !

RASSEMBLEMENT BRUYANT DEVANT LA PRISON DE NANTES/CARQUEFOU SAMEDI 29 DÉCEMBRE

Rendez-vous à 16H00 au parking du centre commercial Carrefour La Beaujoire du côté du Mc Donald

Pour s’y rendre depuis le périphérique de Nantes : sortie n° 41, le centre commercial est situé entre la route de Paris et le boulevard de la Beaujoire.

Information complémentaire : pour en parler, une discussion-bouffe auberge espagnole est organisée LE VENDREDI 28 DÉCEMBRE À MIDI à la Chat-teigne.

Infos compilées sur le Jura Libertaire, 20 décembre 2012

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QUAND ILS ENFERMENT, ON SORT DANS LA RUE !

Depuis ces deux mois d’expulsions, c’est 80 situations d’interpellations qui ont été répertoriées. Les premières semaines avaient ce goût étrange de la guerre douce avec des sourires de flics, le moins de vagues possible. Cette dernière semaine, des arrestations ont lieu chaque jour. Les blessé-e-s ne se comptent plus, les comparutions immédiates s’enchaînent, les condamnations tombent de plus en plus lourdes. Les flics ne cessent de faire des faux témoignages pour condamner les personnes qu’ils arrêtent. La stratégie « mains propres » façon PS-EELV a foiré, le projet d’aéroport montre son vrai visage.

La stratégie du pouvoir est de créer une situation insupportable sur la ZAD : présence policière permanente, occupation et blocage du carrefour central, contrôles de papiers et fouilles de coffres de véhicules. Pour une fois, les flics ne font pas de distinction entre habitant-e-s légaux et illégaux, tout le monde peut être empêché de sortir et de rentrer chez soi. Ça fout la colère, qu’on soit là depuis des années, quelques semaines, ou juste en visite.

Ce soir, quelqu’un se retrouve en taule, arrestation avant-hier à minuit – garde à vue – prolongation – comparution immédiate – mandat de dépot – cellule ! On ne peut pas compter les personnes emprisonnées pour préserver l’ordre établi, mais dans cette lutte c’est déjà la deuxième. Quelques mois de prison par ci, quelques semaines d’hopital par là, « bof y a pas mort d’homme », ça reste acceptable pour les porteurs de ce projet.

Casser des individus pour affaiblir le mouvement, c’est tout ce qui leur reste. Face à ça, notre meilleure arme c’est la solidarité.

RASSEMBLEMENT JEUDI 20 DECEMBRE À 18H PLACE DU BOUFFAY [NANTES]

Vu sur le site internet des camarades occupant-e-s de la ZAD, le 20 décembre 2012

NdPN : voir aussi cet article sur une action de sensibilisation à Nantes, suivie d’arrestations.

[Ingrandes – 86] Levée du blocus à la Coop Atlantique

Levée du blocus à la Coop Atlantique

Les salariés ne bloquent plus l’accès au site de la Coop Atlantique d’Ingrandes. La direction leur a donné ce qu’ils voulaient.

C‘est la première fois en 30 ans qu’on va signer un tel accord suite à un mouvement. Christian Triphose n’hésiterait alors pas à parler d’«accord historique » si le pire n’était pas certain, avec la fermeture définitive et programmée du site d’Ingrandes en juin 2014, et, la suppression de 150 emplois.

Heures sup’ majorées, prime exceptionnelle…

Après deux jours de grève et après avoir brûlé le drapeau de Super U, les salariés de la Coop Atlantique à Ingrandes-sur-Vienne ont levé le blocus hier après-midi. La raison ? Un accord de sortie de conflit a été trouvé avec la direction (NDLR : il sera signé ce matin) qui a visiblement fait des efforts, octroyant aux salariés mécontents ce qu’ils demandaient. « Les heures supplémentaires faites les samedis 22 et 29 décembre sur la base du volontariat seront majorées à hauteur de 70 % », annonce Christian Triphose. Ensuite, « les produits délocalisés vers Saintes et Prahecq seront de retour sur le site à partir de vendredi ». Troisièmement, « la direction assure que toute l’activité d’aujourd’hui resterait bel et bien sur l’entrepôt jusqu’à la fermeture en juin 2014. » Enfin, « une prime exceptionnelle de 200 € pour tous sera versée pour le mois de décembre ». Une sorte de compensation des jours de grève non payés. De leur côté, les salariés s’engagent à « reprendre le travail », et à ne plus bloquer l’accès de l’entrepôt. Mais cet accord qui engage les deux parties n’est pas définitif. Il est limité dans le temps. Jusqu’au 11 janvier prochain. Date de la prochaine réunion du CCE (comité central d’entreprise). Le piquet de grève n’est pas loin, laisse entendre Christian Triphose (*). Plus que jamais, les « Coopés » restent vigilants et mobilisés. Malgré l’issue fatale connue de tous…

(*) Après les avancées obtenues par l’intersyndicale, Christian Triphose a honoré hier après-midi le rendez-vous à la Région Poitou-Charentes.

Contactée, la direction de Coop Atlantique, à Saintes, n’a pas souhaité réagir.

la phrase

« Cette annonce a été ressentie comme une petite victoire par les grévistes présents devant la boîte et leur donne le moral. »

Le secrétaire de la CGT de Châtellerault, Alain Delaveau, réagit, dans un communiqué, à la fin de la grève à la Coop Atlantique. Il se réjouit des avancées obtenues par les salariés, avec un « accord de fin de conflit » et un « engagement écrit de la direction » (lire ci-contre). « Tous peuvent être fiers d’avoir montré à la direction que les travailleurs ne comptent que sur leurs luttes. »

et aussi

Les Coopés reçus au conseil régional

Quatre syndicalistes CFDT et CGT d’Ingrandes ont été reçus hier au conseil régional par Jean-François Macaire, premier vice-président, et Guy Eyermann. Ils ont expliqué aux élus interloqués, que le groupe Système U, nouveau partenaire de Coop Atlantique, s’apprêtait à faire subventionner la création ou l’extension de ses propres entrepôts aux portes de Poitou-Charentes (en Vendée et en Indre-et-Loire) tout en encourageant la Coop à fermer le sien à Ingrandes.

Denys Fretier, Nouvelle République, 20 décembre 2012

C’est pas Noël pour tout le monde

C’est pas Noël pour tout le monde

Nous appelons à deux rassemblements à Poitiers, vendredi 21 décembre à 16h devant la préfecture et à 18h devant la mairie

C’est pas Noël pour tout le monde

Un conte de Noël à propos de l’hébergement d’urgence des demandeurs d’asile (HUDA) dans la Vienne

et une invitation à l’action pour le début de la campagne poitevine

«Un toit pour tous, avec ou sans papiers»

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Il était une fois, à Poitiers, une famille de trois personnes qui vivait dans un centre d’hébergement d’urgence pour les demandeurs d’asile, chez la Croix-Rouge. Un jour, ces personnes furent transformées en «sans-papiers» par les pouvoirs publics. Alors, le Préfet dit à la Croix-Rouge :

– « Ma chère Croix-Rouge, ces «sans-papiers», n’ont plus à être hébergés car ils ne sont plus qu’à moitié humains. Ils doivent être mis à la rue le 25 décembre, jour de Noël. Si vous ne les mettez pas dehors, je commencerai à vous couper les subventions et autres vivres. Ces «sans-papiers» devraient recevoir une OQTF (Obligation à Quitter le Territoire Français), et ils n’ont plus à être hébergés. »

Ce n’était pas la première fois pour la Croix-Rouge, et une fois encore, elle fût bien embêtée. Elle ne savait plus quoi faire : mettre des gens à la rue en plein hiver, qui plus est, le Jour de Noël, ou bien voir sa bourse vidée petit à petit ?

Pendant ce temps, la famille «sans-papiers» alla voir des associations de Poitiers, pour savoir quoi faire pour éviter de se retrouver à la rue. Les associations savaient que, d’après la Loi du royaume, tous les humains ont le droit à l’hébergement. Or, ces associations voyaient bien que ces «sans-papiers» étaient des humains aussi ! Les associations savaient aussi que le droit à l’hébergement était de la responsabilité de l’État, et donc, localement, de la Préfecture. Alors, ces associations, qui voyaient que ce genre d’histoires se répétait souvent à Poitiers, décidèrent d’unir leur force pour faire valoir que les «sans-papiers» sont aussi des humains, et qu’ils ont donc le droit à l’hébergement, comme tous les autres.

Elles décidèrent de faire face à la Préfecture, et de l’obliger à respecter ses obligations vis-à-vis de la Loi du Royaume. Elles choisirent d’utiliser la formule « un toit pour tous, avec ou sans papiers », et appelèrent la population du Royaume à rejoindre leur combat pour l’hébergement de tous, pour que plus personne n’ait à dormir dans la rue. La lutte ne faisait que commencer.

***

Malheureusement, ce conte est vrai. La préfecture de la Vienne, aujourd’hui, va vraiment jusqu’à imposer régulièrement des pénalités financières à la Croix-Rouge pour qu’elle mette à la rue des gens qu’elle héberge, en prétextant de leur situation administrative, y compris en hiver, y compris le jour de Noël. La préfecture dénie vraiment le droit fondamental à un toit pour tous, et elle ne respecte absolument pas son obligation d’héberger tous ceux qui en ont besoin, qu’ils aient des papiers ou non.

-Un toit est un droit, pour tous, quels que soient nos « papiers »

-Nous exigeons l’arrêt immédiat de ces pratiques sordides vis- à-vis de la Croix-Rouge et des autres prestataires sociaux.

-Nous exigeons la réquisition immédiate de bâtiments vides afin d’héberger toutes les personnes qui en ont besoin(ces bâtiments ne manquent pas à Poitiers, un seul exemple : l’internat de l’ex-lycée des Feuillants)

Nous vous invitons à venir avec nous pour porter ces revendications lors de la cérémonie des vœux >de la Préfecture, et lors de la cérémonie des vœux du Maire de Poitiers

Signataires: DAL 86, Fédération Anarchiste 86 , RESF 86, Section LDH de Châtellerault, Cimade-Poitiers, Antirep 86, DAL 17, Démocratie Réelle 86, Les Alternatifs 86, PCF, Europe Ecologie Les Verts, Gauche Anticapitaliste, NPA, Halem

[Ingrandes – 86] Les salariés en colère de Coop Atlantique bloquent les marchandises

Les  » Coopés  » bloquent leur entrepôt

Sous l’effet de la colère, les salariés ont brûlé le drapeau de Super U.

Le compte-rendu de la réunion de lundi (voir notre précédente édition) a mis le feu aux poudres hier matin à la Coop Atlantique. Notamment la volonté de la direction, en cette période chargée pour l’entreprise, de transférer à partir d’aujourd’hui une partie de l’activité sur d’autres sites pendant deux semaines. En réaction, pour la deuxième fois, les salariés ont bloqué l’entrée du site dès 8 h du matin.

37 tonnes de charcuterie bloquées

La première fois, la semaine dernière, ils avaient « bloqué l’entrée de nuit avant les livraisons », rappelle Christian Triphose, porte-parole de l’intersyndicale. Cette fois, ils l’ont fait après. « Là, on a laissé entrer les marchandises (NDLR : en l’occurrence, 37 tonnes de charcuterie) et on a bloqué ensuite, explique-t-il. Donc, les marchandises ne peuvent plus ressortir. » Une manœuvre destinée à empêcher les camions de partir vers les sites de Prahecq (Deux-Sèvres) ou de Saintes (Charente-Maritime). « Ils nous ont promis du travail jusqu’en juin 2014 mais on n’est même pas en 2013 qu’ils nous en enlèvent déjà, peste le porte-parole de l’intersyndicale. Ils disent que c’est pour deux semaines mais on n’y croit pas ! » Selon lui, cette mesure aura aussi des conséquences sur l’emploi. « Il y a quarante intérimaires qui vont se retrouver au chômage ! »

Une délégation reçue à la Région aujourd’hui

Les salariés bloqueront l’entrée du site au moins jusqu’à ce matin. D’après Christian Triphose, elle devrait cependant rapidement être libérée. « Le but de l’opération n’est pas de faire grève tous les jours, mais d’interpeller les politiques », souligne-t-il. Les salariés ont en tout cas été entendus hier par la Région, qui leur a proposé un rendez-vous aujourd’hui à 16 h 30.

Invité à s’exprimer, le directeur du site Patrice Thomas s’est refusé à tout commentaire.

Vidéo sur lanouvellerepublique.fr centre-presse.fr

Alain Grimperelle, Nouvelle République, 19 décembre 2012