Archives de catégorie : La rue grogne

[Notre-Dame-des-Landes] Infos du 23 novembre : attaque sur la ZAD

11h21

Ca y est, l’Etat socialiste a relancé l’attaque. Ca chauffe aujourd’hui sur la ZAD, les forces armées sont passées à l’attaque dès tôt ce matin avec plus de 500 gendarmes accompagnés de tractopelles, sur la ferme du Rosier, et les constructions en chantier de la forêt de Rohanne et de la Châtaigneraie. Voir aussi ici.

Les paysans sont sommés de dégager leurs tracteurs mais ont organisé un convoi allant vers le Rosier.  La barricade sud du Rosier a été détruite pour aménager un accès au site.

Les habitant-e-s du Rosier et des cabanes ont été réveillé-e-s par les vitres brisées et les lacrymogènes. Sur les chantiers, il semble que la priorité des forces étatiques soit la confiscation des outils de (re)construction – rappelant cette bonne vieille logique capitaliste consistant en la dépossession des moyens de production ! Trois interpellations signalées pour l’instant, avec confiscations de téléphones. Des habitant-e-s continuent d’occuper des cabanes en hauteur dans la forêt de Rohanne mais la forêt, encerclée, commence à être investie, les gendarmes ont sorti leurs matraques, déjà un blessé, et ça chauffe sur un champ au nord. Des bruits de détonation. Il est très difficile d’accéder à la ZAD par la route, les forces armées bloquent l’accès.

Voir le fil info du jour ici. On essaiera de mettre à jour les infos ici aussi.

Des rassemblements de soutien s’organisent spontanément dès aujourd’hui dans plusieurs villes. Plus d’infos ultérieurement sur cet article pour une éventuelle action à Poitiers ? Les messages de soutien à la ZAD affluent sur le site zad.nadir.org. A noter : un rassemblement à Lorient contre la venue de ministres PS : « Manuel Valls et Jean-Yves Le Drian doivent être en visite à Lorient ce vendredi pour rendre visite aux gendarmes (terre et maritime). D’après nos infos ils arriveraient sur les coups de 12h à la gendarmerie maritime. Rendez-vous à 11h devant la FNAC de Lorient (place Aristide Brian) avec le plus de monde possible et ramener drapeaux, pancartes et banderoles anti-ayraultport ».

13h15

Les pelleteuses sont arrivées sur le chantier, ainsi qu’un camion-benne, sans doute pour destruction. « Plein de tracteurs » font face aux flics qui encerclent la forêt, sur la D81. Nombreux tirs de grenades assourdissantes dans la forêt, le lieu de chantier/construction du Châtaigner est gazé.

Au Rosier, la barricade nord est attaquée par les flics. Tirs de lacrymos. Les tracteurs venus en soutien se sont fait gazer. Le ravitaillement en bouffe est quand même arrivé.

Sur Poitiers : appel à un rassemblement de soutien aux habitant-e-s de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes, à 18H place du marché, relayé par le Comité poitevin contre la répression des mouvements sociaux, et le DAL 86. D’autres rassemblements prévus en Poitou-Charentes (Niort, La Rochelle, nord Deux-Sèvres). Faites tourner l’info !

14H00

Les flics gazent et grenadent de plus belle dans la forêt et sur le chantier, pour tenter de disperser une centaine de personnes venues en renfort. Une personne a été gravement blessée par des grenades assourdissantes et les gens tentent de l’évacuer en demandant une voiture pour l’emmener à l’hosto…

Dans un article de Libé, on apprend que le gouvernement, par la voix du sinistre Valls, dit aujourd’hui qu’«il est hors de question de laisser un kyste s’organiser». La charmante métaphore ne désignant pas Vinci et son aéroport… mais les habitant-e-s. Miam ! Quant au secrétaire national du PCF, il ne regrette que la méthode (et le fait que l’aéroport ne soit pas en gestion d’Etat), et assène un «Nous sommes favorables à cet équipement» ! Re-miam.

14h45

Plein de gens dans la forêt : les machines dans la forêt ne parviennent plus à avancer à cause du nombre de manifestant-e-s ! La maison de la Châtaignerie a été reprise, avec des gens sur les toits ! Les flics restent prudemment à distance. La copine blessée attend d’être évacuée par les pompiers.

Pour rappel : rassemblement de soutien ce soir à Poitiers, 18H place du marché.

16H00

La solidarité est à l’oeuvre : bouffe, boissons et médocs affluent sur la ZAD, et des cars arrivent d’un peu partout pour le soutien. A Nantes, des gens se rassemblent peu à peu devant la préfecture. Un tractopelle a fait demi-tour dans la forêt.

Mais la Châtaignerie est à nouveau la cible des flics, qui ont lancé des sommations, et les machines y sont aussi à nouveau au travail…  Bref, gros besoin de renfort dans la forêt de Rohanne ! Quant au Rosier, l’électricité a été coupée. Pas mal de gens, notamment des paysans avec leurs tracteurs, font face à pas mal de flics.

Les articles se multiplient sur le net. Sur le site du Reveil, mais aussi sur Rue 89 qui signale qu’un paysan a vu son champ (non encore exproprié) envahi, et diffuse une vidéo. Une plainte va être déposé contre les flics après constat d’huissier. Bastamag fait un portrait des résistant-e-s de la ZAD.

Pour Poitiers, un tract a été rédigé par le comité poitevin contre la répression des mouvements sociaux et le comité poitevin contre l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes. Il sera diffusé lors du rassemblement de 18H place du marché.

18h10

A la Châtaignerie, les machines ont fini par lâcher leur sale besogne, du fait des affrontements : les résistant-e-s tentaient d’empêcher la confiscation de matériel, ils ont été gazés à coups de lacrymos, et ont reçu de nombreuses blessures à cause des grenades assourdissantes : la medical team est en effervescence et il y a du monde qui va devoir aller à l’hosto… deux journalistes blessés aussi dans les affrontements (TF1 et M6), selon TF1.

Quant au Rosier, les machines ont détruit la ferme, ça y est… Dominique Rosier, paysan près de la ZAD, raconte son expulsion tôt ce matin du Rosier sur le site du Nouvel Obs.

Deux personnes ont été embarquées pour s’être mises nues devant la charge des gendarmes, pour « exhibitionnisme »… elles sont finalement convoquées lundi. Une autre personne embarquée et menottée ce matin, pas de nouvelles.

Les actions de solidarité se poursuivent un peu partout (voir carte google). Voir le site des comités de soutien pour le détail. Plusieurs routes bloquées : opération escargot ! A Saint-Affrique (Aveyron), la mairie PS est occupée. A Poitiers, manifestation en cours, voici le texte du tract qui a circulé sur plusieurs listes militantes :

Ils l’ont refait !

Dans le plus total mépris des 40 000 manifestants venus samedi dernier manifester leur opposition au projet d’aéroport et leur soutien aux occupants de la ZAD, le gouvernement socialo-écologiste a fait ce matin donner l’armée pour détruire une nouvelle fois ces lieux de vie et de lutte qui avaient été reconstruits. Pas moins de 500 gendarmes se sont lancés à l’assaut de différents points jugés par eux stratégiques en tentant d’encercler plus de 500 militants. Le cri unanime à la manifestation du 17 était « nous reviendrons », « nous serons solidaires ». C’est le moment de passer aux actes et de montrer que ce ne furent pas de vains mots. Un peu partout dans l’hexagone des manifestations de solidarité se sont mises en place dès ce matin. Le pouvoir tente de profiter de la pantalonnade Copé-Fillion qui occupe tout l’espace pour procéder à ses basses oeuvres de police. C’est de bonne guerre comme on dit ! Alors ne lâchons rien. Samedi dernier une nouvelle période est peut-être née dans l’enthousiasme de la manifestation, ne laissons pas les braises refroidir, soufflons dessus. Multiplions les actions de solidarité dans les jours qui viennent et soyons nombeux à la manifestation à Nantes demain samedi 24 à 16h

Comités poitevins contre la répression des mouvements sociaux et contre l’aéroport de Notre-dame-des-Landes

18H45

Au Rosier le bâtiment est entièrement détruit, les flics ont crevé les pneus de deux tracteurs et ont roulé avec, appel à solidarité financière pour les paysans. A la Châtaignerie, les affrontements se poursuivent pour empêcher les flics de confisquer le matériel, ça continue de chauffer, appel à renfort.

20h10

Les pelleteuses seraient toujours en action à la Châtaigneraie. Beaucoup de monde encore dans la forêt, où on entend toujours des déflagrations de grenades assourdissantes. Un blessé par tir tendu de gaz lacrymogène sur la tête, blessure ouverte.

Des vidéos du jour ici. En ligne sur Rue 89, l’arrêté préfectoral en vertu duquel l’intervention a eu lieu à la Châtaigneraie.

Un communiqué de l’OCL a été publié aujourd’hui, à lire ici.

La manif à Poitiers s’est bien passée, avec une soixantaine de personnes et des banderolles.

[Le Vigeant – 86] 72% de grévistes à l’AFPA, dans le cadre d’une journée de grève nationale

NdPN : cela fait longtemps que les salarié-e-s de l’AFPA se battent pour maintenir leur service public de formation professionnelle des adultes et des chômeur-euse-s. Le gouvernement précédent a attaqué ce service public, tant en termes de suppressions de postes que de restructurations, avec une dérive de plus en plus nette vers la privatisation de la formation pour adultes.

Hier une grande journée de mobilisation nationale s’est traduite par un fort taux de grévistes partout en France, dont au Vigeant dans la Vienne. En tout 5000 salarié-e-s sur 9150 (selon la direction, beaucoup plus selon l’intersyndicale étaient en grève ! A Paris, ce sont 30% des salarié-e-s du pays (3000 personnes) qui se sont retrouvé-e-s pour manifester et porter leurs revendications, et exiger du premier ministre qu’il tienne ses engagements, pour l’instant en berne. On retrouvera la pétition de l’intersyndicale ici, et le communiqué de la CGT là.

La brève de la Nouvelle République :

Le Vigeant : 72 % de grévistes à l’AFPA

L’appel à la grève lancé à l’AFPA a été très suivi au centre de formation du Vigeant, où 72 % du personnel était absent ce matin. Les salariés sont inquiets pour l’avenir du site tandis qu’au niveau national, l’AFPA fait face à d’important déficits.

Nouvelle République, 22 novembre 2011

Gaz de schiste : flagrante entourloupe !

Flagrante entourloupe

Le dossier du gaz de schiste est-il clos, comme tente de le faire croire le gouvernement ? Loin de là ! Près de cent soixante permis d’exploration quadrillent toujours le territoire, et au nord d’Alès, les travaux commencent.

La distance qui sépare les déclarations politiciennes de la réalité peut être assez étendue. Avec le gaz de schiste, elle semble devenue infiniment extensible. Ainsi, le 14 septembre, le Président annonce que le gouvernement tourne le dos à ces explosives recherches d’hydrocarbures et demande à la ministre de l’Écologie de prononcer « le rejet des sept demandes de permis qui ont légitimement suscité l’inquiétude des populations. » Pour ceux n’ont pas suivi l’affaire, c’est limpide : il n’y avait que sept demandes de permis, il n’y en a plus. Cécile Duflot trouve le discours « émouvant » et José Bové se réjouit : dispersion générale. Sauf que des permis de recherche, la France en est couverte ! Sur le site du ministère de l’Écologie, on en dénombre encore quatre-vingt-dix-sept en cours d’instruction. Sans oublier les soixante permis attribués par le gouvernement précédent qui débouchent déjà sur la construction de plates-formes de forage dans le bassin parisien. En résumé : si Hollande avait annoncé « le rejet de sept permis », ça aurait déjà été démagogique. Mais annoncer le rejet des sept permis, c’est un flagrant délit d’entourloupe, puisqu’il a essayé de nous faire oublier les quelque cent soixante autres !

Les Cévenols, eux, ne risquent pas d’oublier leur existence car, quelques jours après cette conférence, les maires de treize communes du Gard et de l’Ardèche sont convoqués par les préfectures de Nîmes et de Privas. Motif : informer les élus que des camions vibreurs s’apprêtent à sillonner la région pour sonder le sous-sol, en prévision de forages liés au permis du « bassin d’Alès », attribué en mars 2010. « Tout le gratin nous attendait », raconte Édouard Chaulet, maire de Barjac, « le préfet, la suppléante du député PS, la DREAL [1] et les représentants de la société MouvOil, titulaire du permis. Comme nous avions refusé de rencontrer la société, ils ont utilisé le préfet comme entremetteur. Ça fait partie de leur stratégie du consentement : utiliser l’autorité pour nous faire plier. Le préfet nous a fait la leçon, expliquant que si les hommes des cavernes avaient fait comme nous, s’ils avaient refusé de sortir de leurs grottes, rien n’aurait jamais bougé. Je lui ai répondu que le rétrograde, c’est lui, parce qu’il croit que le développement des forces productives peut continuer à l’infini ! » Et le préfet d’insister : il ne s’agit pas de forages mais seulement de recherche scientifique pour connaître le sous-sol. « C’est leur stratégie », commente le maire de Barjac, « fractionner une idée pour la faire accepter : les camions vibreurs, puis les forages, en fait c’est le même processus. On nous accuse de refuser le progrès et l’emploi. Mais dites-moi quelle offense à l’environnement n’a pas été faite au nom du progrès et de l’emploi ? » À Nîmes comme à Privas, où plus de cinq cents personnes escortaient les élus convoqués, les maires ont prévenu les préfets que le passage des camions vibreurs susciterait « de graves troubles à l’ordre public ».

Le permis du bassin d’Alès, détenu par la société suisse MouvOil, couvre deux cent quinze km2 à la frontière du Gard et de l’Ardèche. Comme toutes les entreprises détentrices ou candidates à l’obtention de permis de recherche d’hydrocarbures en France, MouvOil assure chercher du pétrole conventionnel et jure qu’elle n’utilisera pas la fracturation hydraulique, interdite par la loi de juillet 2011. Cette technique consiste à créer des fissures artificielles en grande profondeur (deux mille quatre cents à quatre mille mètres sous terre) pour y récupérer pétrole ou gaz de roche-mère, en injectant plusieurs dizaines de milliers de mètres cubes d’eau sous pression. Mais comme le confiait à Mediapart Joël Jolivet, hydrogéologue et maire de Tharaux, « compte tenu de la nature de la roche du bassin d’Alès […], on peut y trouver des gisements non conventionnels d’hydrocarbures », d’autant plus que la société compte réaliser un échantillonnage de roche-mère et un forage à deux mille quatre cents mètres. « Peu importe ce que dit MouvOil », résume Christian Buisson, maire de Vagnas, « ce qui les intéresse avant tout, c’est de s’installer. Après, tout est possible. »

En effet, la loi interdisant la fracturation hydraulique est fragile. Parce que la technique n’est pas définie, ce qui permet aux pétroliers d’envisager des méthodes d’extraction proches. Mais aussi parce que cette loi charge une commission d’encadrer « des expérimentations réalisées à des seules fins de recherche scientifique ». Un cadre juridique si équivoque que des députés socialistes, alors dans l’opposition, avaient préparé un projet de loi moins spécieux destiné à interdire pour de bon l’exploration et l’exploitation des hydrocarbures de roche-mère… Or parmi eux figuraient Jean-Marc Ayrault et Arnaud Montebourg qui, aujourd’hui ministres, ne cachent pas leur intérêt pour la manne pétrolière ! Ces contradictions, Michel Mariton, militant associatif ardéchois, espérait les porter à la conférence environnementale où il était officiellement convié. « Mais les déclarations de Hollande sur le rejet des sept permis et la fermeture de Fessenheim avaient un but précis : elles ont servi à exclure ces deux sujets, que le gouvernement promettait d’examiner depuis des mois. Le gaz de schiste et le nucléaire ont été rayés du programme de la conférence ! »

Seulement, à force de semer la confusion, les dirigeants finissent par s’emmêler les pinceaux. En réponse à une missive des opposants gardois au président de la République, le 20 septembre, un courrier officiel du cabinet présidentiel leur apprend que leur permis est… supprimé : le président a demandé le « rejet des sept demandes de permis déposées auprès de l’État », leur écrit-on, « y compris celle (sic) de la plaine d’Alès et du bassin d’Alès » ! « Une phrase malheureuse », s’excuse un conseiller de Hollande répondant au Midi Libre : le rédacteur de la lettre a fait une bourde ! « Ils sont complètement paumés dans leur propre cirque », commente Michel Mariton, excédé. « Ce n’est pas un cadre juridique normal, c’est une espèce de jungle bizarre. On ne cherche plus à comprendre. Ici, les gens vont les foutre dehors, c’est tout ! »

En attendant mieux, la compagnie MouvOil s’est mise hors de portée de la vindicte cévenole en envoyant un hélicoptère faire ses premiers relevés de terrain. Mais il faudra bien un jour qu’elle remette les pieds sur terre…

Les habitants de l’Ardèche et du Gard peuvent signaler toute circulation de véhicules suspects et annonces en mairie au Comité de Veille du Collectif 07 (06 23 66 15 51). Les personnes souhaitant être prévenues en cas d’alerte sont invitées à faire passer leur n° de téléphone portable par courriel à contact@stopaugazdeschiste07.org.

[1] Les Directions régionales de l’environnement, de l’aménagement et du logement sont les services déconcentrés du ministère de l’Écologie.

CQFD, 21 novembre 2012

[Poitiers] Rassemblement réussi contre les intégristes

Hier soir la pièce «  Sur le concept du visage du Fils de Dieu  » a pu se jouer au TAP (théâtre-auditorium de Poitiers), malgré la menace d’une intervention d’intégristes et de fachos réclamant son annulation.

Face à cette menace, qui a déjà frappé (parfois violemment) d’autres représentations ailleurs, un rassemblement militant antifasciste a eu lieu pour affirmer la liberté de création et d’expression contre l’intégrisme religieux. Les flics qui étaient aussi là en nombre pour filtrer les entrées, ont empêché les antifascistes d’approcher ; un mégaphone a même été confisqué.

Il était politiquement hors de question pour les antifascistes de laisser traiter le problème par les flics ou la mairie. Et de fait, la présence nombreuse d’antifascistes a dû faire changer d’avis les petits fachos et les intégristes… 80 cathos se sont regroupés, à l’appel de l’association Jeanne d’Arc, à une « veillée de réparation contre le blasphème », à la chapelle de la Fraternité de la transfiguration, rue Jean-Jaurès. Ils se regrouperont de nouveau ce soir pour leur petite prière de « réparation », à l’occasion de la seconde et dernière représentation de la pièce. Qu’ils « réparent » dans leur petit atelier de bondieuseries obscurantistes, pas de souci ! Restons néanmoins vigilant-e-s pour ce soir, un nouveau rassemblement antifasciste est appelé pour 17H30 devant le TAP.

Samedi, un rassemblement pour le droit à l’avortement et contre l’obscurantisme intégriste aura aussi lieu dès 13H30, devant le parvis de Notre-Dame, contre la prière annuelle de rue des intégristes anti-IVG de « SOS tout-petits ».

La rue de Poitiers n’appartient ni aux fachos ni aux fanatiques religieux censeurs sexistes et homophobes, et nous continuerons de l’occuper !

Pavillon Noir

[Ingrandes – 86] Les salariés de la Coop Atlantique manifestent demain à Saintes

Les salariés de la Coop Atlantique d’Ingrandes manifestent demain à Saintes

Deux bus des salariés de Coop Atlantique à Ingrandes-sur-Vienne (154 salariés) se rendent à Saintes où est programmée une réunion de CCE de leur groupe. Depuis le 1er janvier dernier, Coop Atlantique a cessé son partenariat avec Carrefour pour s’associer avec Super U, et décidé de réorganiser sa logistique. Ingrandes figure parmi les entrepôts qui pourraient fermer. La réunion de demain verra l’expert mandaté par la CCE remettre son rapport sur la situation de l’entreprise et la réorganisation envisagée. Une centaine de salariés d’Ingrandes devrait manifester avec leurs collègues saintais. L’appel est lancé par la CGT et la CFDT.

Nouvelle République, 20 novembre 2012