Archives de catégorie : La rue grogne

[Rennes] Réunion publique sur la lutte contre l’Ayraultport

Réunion publique sur la lutte contre l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes

Mercredi 9 mai à 18h30, amphi B6, Université de Rennes 2

A Nantes, le 24 mars dernier, 10 000 personnes se sont rassemblées pour protester contre le projet d’aéroport à Notre Dame des Landes. Face au mépris et à la passivité du député maire Jean-Marc Ayraut, il nous semble indispensable d’étendre la lutte au delà des frontière de la ZAD-Zone à Défendre-.

Parce que les bulletins de vote seuls ne permettront pas de faire abandonner le projet, nous appelons à lutter localement contre les activités de Vinci, multinationale chargée du chantier et futur concessionnaire du site. C’est aussi l’occasion de s’opposer à un acteur important de l’urbanisme imposé à Rennes, en le reliant au projet d’aéroport du grand ouest. En effet, avec la collaboration des responsables politiques (notamment du parti socialiste), le groupe Vinci s’accapare l’espace public pour toujours plus de profits : parkings, routes, centrales nucléaires, hôpitaux, écoles, prisons…

http://stopvinci.noblogs.org/

http://zad.nadir.org/

Rennes Info, 2 mai 2012

[Poitiers] Le 1er mai, lutte comme il te plaît

Hier les rassemblements du premier mai ont été plus fournis que les années précédentes. Plus de 500 personnes à Châtellerault, dont les Fondeurs du Poitou, et plus de 1500 personnes à Poitiers.

Notre groupe avait appelé à rejoindre le cortège contre l’esclavage salarial, qui a rassemblé une bonne quarantaine de personnes. Cortège festif, avec deux banderoles (dont « faisons sa fête au travail »), des drapeaux noirs et des drapeaux rouges et noirs de la CNT ; des slogans rageurs ont été scandés (« c’est pas les présidents qu’il faut changer, c’est le capitalisme qu’il faut éliminer »), des pétards ont éclaté, des chansons anarchistes ont été entonnées (Le Père Duchesne, La Révolte, La rue des bons enfants, La Dynamite, Hécatombe, La vie s’écoule…), mettant de la bonne humeur en queue de manif. Même le soleil était de la partie ! Grosse distribution de tracts avant et pendant la manif.

Le rassemblement avait lieu aux Trois-Cités mais le parcours n’était donné sur aucun site syndical. Nous avons été surpris-es de constater qu’après un petit tour de pâté de maison et un discours syndical, le cortège était amené à se disperser… à son point de départ, aux Trois-Cités.

Nous avons alors décidé ensemble d’aller faire du bruit au centre-ville. Une trentaine de personnes ont donc reconstitué le cortège anti-autoritaire pour marcher sur le centre-ville, en gueulant et en chantant, ralentissant partiellement la circulation, ce qui nous a permis de continuer à tracter (en tout sur la journée, plusieurs centaines de nos tracts ont été diffusés).

Nous avons été encadré-e-s tout du long par les flics, une bagnole passant à travers notre cortège en trombe à un moment, suscitant des slogans rageurs.

Nous avons finalement achevé la manif place d’armes, devant les terrasses des cafés, recouvrant d’une banderole les visages des candidats sur les panneaux électoraux devant la mairie.

Après une petite dispersion stratégique, les flics commençant à se montrer relous, et un petit repas tranquille, le tractage a continué l’après-midi avec quelques-un-e-s d’entre nous. Le tract du groupe Pavillon Noir & d’individus a été bien reçu en général, suscitant des questionnements et des mails.

Le premier mai, tous les jours de l’année, vive la lutte contre l’esclavage salarié !

Groupe Pavillon Noir (Fédération Anarchiste 86)

NB : une dépêche AFP sur les manifestations du 1er mai à travers le monde, une autre sur celles ayant eu lieu aux Etats-Unis, appelées par le mouvement Occupy.

Nestor Makhno – sur le premier mai (1928)

Le premier mai, symbole d’une ère nouvelle dans la vie et la lutte des travailleurs

La journée du premier mai passe dans le monde socialiste pour la fête du travail. Cette fausse définition a tellement pénétré la vie des travailleurs qu’effectivement, dans beaucoup de pays, ils le célèbrent ainsi. Le premier mai n’a rien d’un jour de fête, cependant. Non que les travailleurs doivent rester ce jour-là dans les ateliers ou dans les champs. Les travailleurs de tous pays doivent se réunir dans chaque village, dans chaque ville, organiser des réunions de masse, non pour fêter quoi que ce soit, ainsi que le voudraient les socialistes étatistes et en particulier les bolcheviks, mais pour faire le compte de leurs forces, pour, déterminer les possibilités d’une lutte armée directe contre un ordre pourri, lâche, esclavagiste, fondé sur la violence et le mensonge. En ce jour anniversaire, il est plus facile aux travailleurs de se rassembler, de manifester leur volonté collective, de discuter en commun tout ce qui concerne les questions essentielles du présent et de l’avenir.

Il y a plus de quarante ans, les travailleurs américains de Chicago et des environs se rassemblèrent ce jour-là. Ils écoutèrent les discours de nombreux orateurs socialistes, et ceux des anarchistes surtout, car ils avaient assimilé les idées libertaires et se mettaient franchement du côté de leurs partisans. En ce jour, les travailleurs américains tentèrent de s’organiser pour exprimer leur protestation contre la domination infâme du capital et de l’Etat.  C’est ce dont parlèrent les libertaires américains Spies, Parsons et d’autres. Des provocateurs à la solde du capital interrompirent le meeting, qui s’acheva par le massacre de travailleurs désarmés, suivi de l’arrestation et de l’assassinat de Spies, Parsons et d’autres camarades.

Les travailleurs de Chicago et des environs ne se rassemblaient pas pour fêter la journée du premier mai. Ils étaient là pour résoudre en commun les problèmes de leur vie et de leurs luttes. Actuellement aussi, partout où les travailleurs se sont libérés de la tutelle de la bourgeoisie et de ses alliés sociaux-démocrates (mencheviks ou bolcheviks), partout où ils tentent de le faire, ils considèrent le premier mai comme l’occasion d’une rencontre pour s’occuper de leurs affaires directes et préparer leur émancipation. A travers ces aspirations, ils affirment leur solidarité avec les martyrs dont ils honorent la mémoire. Ils sentent bien qu’il ne peut s’agir pour eux d’un jour de fête. Non, pour les travailleurs conscients, le premier mai ne peut être la fête du travail, comme les socialistes professionnels voudraient nous le faire croire !

Le premier mai est le symbole d’une ère nouvelle dans la vie et la lutte des travailleurs, une ère qui leur présente chaque année de nouveaux combats, plus difficiles et plus décisifs – contre la bourgeoisie, pour la liberté et l’indépendance qui leur sont arrachées, pour la réalisation de leur idéal social !

Nestor Makhno

Diélo trouda – n° 36 – mai 1928 (traduction alexandre Skirda)

NdPN : rendez-vous ce matin à 11h au Clos-Gaultier (Trois Cités – Poitiers) pour un cortège contre l’esclavage salarial

[Châtellerault] La Bourse du travail a cent ans

NdPN : La Bourse du travail de Châtellerault a cent ans ! Elle fait paraître demain une brochure  sur les luttes ouvrières locales.

A cette occasion, on relira les articles de Normand Baillargeon ou de David Rappe, sur les origines anarchistes et plus spécifiquement anarcho-syndicalistes de ces bourses du travail. Ces travaux nous rappellent que le syndicalisme des origines proposait comme but ultime « la disparition du salariat et du patronat » et considérait que « l’émancipation intégrale des travailleurs ne peut se réaliser que par l ‘expropriation capitaliste ».

A Poitiers, pour toutes celles et tous ceux qui, syndiqué-e-s ou non, veulent réaffirmer ces objectifs, rendez-vous à la manifestation de demain, mardi premier mai, dans le cortège contre l’esclavage salarié.

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La Bourse du travail compile cent ans de vie ouvrière

Pour ses cent ans, la Bourse du travail fait paraître ce mardi une brochure  retraçant la vie ouvrière du Châtelleraudais. Cent ans de luttes et de conquêtes.

Al’occasion de ses cent ans, la Bourse du travail publie une brochure ce mardi. De la création de la maison des syndicats à la lutte des Fabris ou des fondeurs, en passant par la Manu, le Front populaire ou encore Mai 1968, elle revient sur les événements marquants des luttes dans le Châtelleraudais.

> La bourse ou la vie syndicale. La Bourse du travail de Châtellerault, située rue Cognet, c’est la maison des syndicats. Elle est créée dans l’Hôtel Brochard, ou immeuble Moreau, le 20 décembre 1911 sous la poigne de Clément Krebs, alors adjoint au maire, puis inaugurée le 13 avril 1912. > Première victoire du prolétariat. 65 ouvriers maçons et tailleurs de pierre de Châtellerault font grève contre leur patron et se constituent en association ouvrière en 1906. > La Manu. En 1910, plus de 90 % des syndiqués de Châtellerault et près de la moitié des syndiqués de la Vienne travaillent à la Manufacture. > Boulangers dans le pétrin. En janvier 1920, les ouvriers boulangers (suppression du travail de nuit et un repos hebdomadaire obligatoire) et les ouvriers des usines Roche (Cenon-sur-Vienne) entrent en conflit contre leurs patrons. Ils exigent une revalorisation de leurs salaires. > Perquisition chez les « cocos » châtelleraudais. A la suite de l’arrestation du Polonais, dit « Fantomas », pour espionnage, on recherche en 1932 des documents de la Défense nationale relatifs à la fabrication du nouveau fusil-mitrailleur. > La nuit des ligues fascistes. Coup de force contre le régime parlementaire le 6 février 1934 à Paris. Le journal Le Front populaire de la Vienne s’indigne des « punitions qui pleuvent sur les ouvriers de la Manu », dont un ingénieur, surnommé « Le Négus », brûle le journal CGT à l’atelier central. > Premiers chômeurs. Création d’un comité de chômeurs à la Bourse du travail en 1935. > 1er mai 1936. C’est le Front populaire, les grèves… en France. Dans la Vienne comme à Châtellerault, c’est la droite et l’échec du Front populaire. Aucun candidat de gauche n’est élu. La Vienne a voté à l’inverse de la France. > « Plus vite ! » Note du directeur de la Manu le 31 mars 1941 : « Il faut marcher plus vite, il faut travailler plus vite, il ne faut plus se promener, il ne faut plus faire causette avec ses camarades, il faut du travail et du rendement. » > La rafle du 23 juin 1941. Un instituteur raconte que des communistes sont arrêtés « sur décision de la Gestapo et sur exécution de la Feld-gendarmerie avec appui de la police française ». 24 sont déportés. > La Grande grève à la Manu. En 1942, les listes de départ STO sont « de plus en plus longues ». Les ouvriers décident d’une grève surprise. > L’après-guerre. C’est le temps des grèves avec les postiers, gaziers et électriciens (août 1953), de l’augmentation importante du coût de la vie… > On ferme, on ouvre ! Fermetures programmées de la Manu et de la base américaine de Saint-Ustre à Ingrandes-sur-Vienne. Arrivée de nouvelles entreprises : Jaeger, Sochata, Hutchinson, Sfena… > Mai 1968. 23 usines en grève, 16 occupations. Mouvements à la Sochata, à la Mac, chez Duteil, Blereau, AMS, Mescle, Semis, Hawk… Accords de Grenelle et fin de conflit. Ex : 30 % de hausse de salaire à Hutchinson. > La décennie de la grève (1970-1980). Chez Hutchinson, Jaeger, Rivet, Micromeca… > Châtellerault, ville morte. Une manifestation d’ampleur a lieu le 6 juillet 1978 pour la défense de l’emploi et la revalorisation du pouvoir d’achat. > Cent ans de CGT (1995). Claude Baury réalise une sculpture. > Les années 2000. Liquidation des « Fabris » le 16 juin 2009, reprise des « Fonderie Alu » (ex-Montupet) par Saint-Jean-Industries…

« 100 ans de vie ouvrière à Châtellerault, le journal des luttes ». Brochure tirée 300 exemplaires. Prix : 12 €. En vente à partir de ce mardi à la Bourse du travail de 9 h à midi (100ansboursetravail@ voila.fr).

Les syndicats appellent à se rassembler ce mardi à 10 h 30 devant la Bourse du travail. Au programme, remise de médailles à douze récipiendaires et distribution de tracts.

en savoir plus

Un siècle d’histoire, trois mois de travail

« 100 ans de vie ouvrière, le journal des luttes », c’est un ouvrage qui relate, sous forme chronologique, la vie ouvrière du Châtelleraudais à travers ses luttes. Il rassemble et s’appuie sur des archives de la CGT, des documents tirés d’ouvrages d’historiens, ainsi que de témoignages d’ouvriers, acteurs de la vie ouvrière châtelleraudaise. Cet almanach, c’est 116 pages de textes et photos inestimables qui ont réclamé un travail impressionnant de la part de ses auteurs, dont le rédacteur en chef, Joseph Chotard. « On a mis trois mois pour faire ce travail de compilation. On a surtout puisé dans les archives de la CGT, longtemps le seul syndicat, et qui archivait. La CFTC est apparue en 1919, la CFDT en 1964, la CGC en 1944 et FO en 1947. » L’Association pour la célébration des cent ans de la Bourse du travail de Châtellerault, à l’origine de cette brochure, va la mettre en vente ce mardi 1er mai, Fête du travail et des travailleurs. Tout un symbole.

Nouvelle République, Denys Frétier, 30 avril 2012

[Poitiers] Réponse du DAL 86 aux attaques du maire

Communiqué du DAL86 29-04-12

COMMUNIQUE DU DAL 86 SUITE A LA DECLARATION PUBLIQUE DU MAIRE DE POITIERS SUR NOTRE ASSOCIATION ET LES MAL LOGES ET SANS LOGIS EN LUTTE

Question rhétorique rappelons que c’est quand on est à court d’arguments que l’on a recours aux attaques ad hominem. C’est pour cela que le DAL86 restera comme il l’a toujours été dans une critique politique, non pas d’Alain Claeys comme personne mais des agissements du maire de Poitiers. Maire de Poitiers qui engage lorsqu’il s’exprime la « majorité municipale ».

Le maire de Poitiers aime donner des leçons. Des individus sans scrupules instrumentalisent des gens en souffrance, les manipulent… dit–il. Hormis le fait  que toutes les décisions au DAL 86 et dans le collectif des sans-logis et mal-logés de Poitiers soient prises collectivement, qu’il n’y a pas  de responsables et que les porte-paroles occasionnels ne transmettent  que les décisions collectives, cette déclaration relève du mépris à  peine voilé et de la condescendance pour des sans-logis et mal-logés qui ont été tout à fait capables de se prendre en main et de décider les  choses par eux-mêmes.

Pourquoi cette thèse, si ce n’est pour tenter de cibler, intimider, réprimer ?

Par ailleurs, le maire accuse les gens en lutte de « chercher à remettre en cause tout ce qui a été bâti à Poitiers depuis des années en matière sociale et qui constitue, en France, une référence ». Vraiment ?

Ce n’est pourtant pas le Dal86 qui a inventé le harcèlement au quotidien de personnes sans domicile, par la police nationale et de la police  municipale, cette véritable politique de purification sociale du centre ville dénoncée à la fin de l’année dernière par Démocratie réelle maintenant Poitiers VOIR

Allons plus loin. Comment le maire de Poitiers peut-il accepter que la maraude ait encore “perdu” son laissez -passer pour venir distribuer la soupe chaude aux sans logis place du marché ?

Comment peut-il accepter  que le 115 soit complet tous les soirs, que les gens qui nécessitent un hébergement soient contraints de téléphoner plusieurs fois dès le matin pour s’entendre dire tard dans la soirée qu’il n’y a pas de place ?

Comment peut-il accepter que l’on y parque les gens dans des dortoirs, que les chiens ne  soient pas admis avec leurs maîtres, que les sans logis doivent quitter les lieux dès 7h30 le matin ?

Comment peut-il accepter qu’il y ait une liste d’attente de plusieurs jours dans les CHRS, que l’accompagnement social y soit rendu obligatoire – au mépris de la loi – et que cela  serve, comme le traitement réservé aux chiens, les règlements absurdes et les punitions arbitraires, de moyen de dissuasion ?

Comment peut-il accepter qu’il y ait encore des personnes à la rue ou si mal logées ? Des personnes qui sont forcées de réquisitionner des immeubles, d’y vivre en s’éclairant à la bougie au risque de mettre le feu et de mourir  brûlées vives ? Pourquoi notre maire ne s’est-il pas déplacé au 11 rue Jean Jaurès pas plus qu’au campement devant Notre Dame,  pour discuter avec les sans logis et mal logés de leurs besoins ?  Pourquoi même ne leur a-t-il pas proposé de leur faire ouvrir l’électricité et l’eau ?

Comment a-t-il pu accepter les destructions répétées du campement place du marché et la répression féroce qui a suivi durant 3 semaines ? Rappelons que ces exactions ont été perpétrées envers « des gens en souffrance, au parcours de vie difficile »… dans les mots du maire lui-même.

Comment peut-il accepter  que les bailleurs sociaux aient deux files d’attente, l’une pour ceux qui ont les moyens et qui sont servis rapidement et l’autre pour ceux  qui ne les ont pas et qui peuvent attendre longtemps ?

Comment a-t-il pu accepter qu’un sans logis soit mort dans le parking souterrain de la place du marché en janvier dernier ? Il est vrai que “ouf”, il n’était pas mort de froid… Rappelons que 400 personnes par an meurent en France dans la rue, autant l’été que l’hiver.

Comment peut-il accepter que la propriété privée et la spéculation immobilière priment sur le droit au logement ? Au 11 rue Jean Jaurès, les habitations ont été laissées à l’abandon et à la dégradation pendant 14 années par la propriétaire ! Rappelons qu’il y avait 4122 logements vacants à Poitiers en 2008. Combien y en a-t-il aujourd’hui ?

Comment notre bon  maire, lui qui était présent sur place avec Michel Berthier à 4h du matin, si attentif au confort de ces « gens dans la souffrance » peut-il accepter que les victimes de l’incendie aient fait 13 longues heures de garde à vue, et soient convoquées au tribunal correctionnel pour le 12 juillet prochain pour entre autres, dégradation involontaire par utilisation de bougie sans surveillance? Pourquoi n’a-t-il pas proposé comme le maire de Toulouse l’a fait en mars 2010, de reloger les sans abris et mal logés VOIR ?

Enfin, comment peut-il se  focaliser, lors de ce moment si grave, non sur les victimes, mais sur un tag, dont rien ne prouve qu’il ait été commis par les occupants ?

C’est l’entêtement du  maire à dénier l’existence de problèmes de logement à Poitiers qui le conduit dans cette impasse : s’attaquer aux  personnes en lutte pour le droit fondamental d’un logement décent pour tous, afin de les faire taire.

Mais le DAL86 ne se laissera pas intimider, défend et continuera à défendre ses militants contre les attaques présentes et à venir. Et tant que le droit à un logement décent ne sera pas effectif pour tous, les militants du DAL86 continueront à lutter aux côtés des personnes mal logées et sans logement.

DAL 86, 29 avril 2012