[Poitiers] Meeting intersyndical : l’enjeu des retraites

NdPN : on notera que Solidaires et la CNT sont absents du meeting. Sans doute pas grand chose à attendre, discours habituel des représentant-e-s syndicaux-ales, mais il s’agit aussi apparemment d’un débat : rien n’empêche  donc de s’y rendre pour rencontrer du monde et amener une voix différente, sur les enjeux aussi bien que sur les stratégies de lutte ?

RETRAITES – EMPLOIS – SALAIRES – PENSIONS : DES PROJETS INACCEPTABLES

PRIVE COMME PUBLIC TOUS CONCERNES!

MEETING INTERSYNDICAL

RETRAITE : UN ENJEU DE SOCIETE

Suite à la conférence sociale des 20 et 21 Juin 2013 et aux annonces du 18 septembre, le gouvernement a présenté ses propositions en matière de « réforme » de retraite. En particulier, l’allongement de la durée de cotisations et ses conséquences inévitables sur l’âge réel de départ à la retraite.

Les organisations CGT, FO, FSU de la Vienne s’opposent toujours avec détermination à cette réforme des retraites et pensions qui conduit à une paupérisation généralisée à long terme aggravé par le système inacceptable de la décote.

Elles dénoncent :

L’allongement de la durée de cotisations à 43 annuités à l’horizon 2020.

Le gel des pensions

la remise en cause des financements de toute la protection sociale

Elles mettent au débat leurs propositions et revendications alternatives notamment le maintien du système de retraite par répartition à 60 ans avec 37,5 annuités et d’autres financements.

PARC DES EXPOSITIONS – POITIERS

MARDI 1er OCTOBRE à 20h15

(AMPHITHEATRE DES ARENES)

C’est possible !!!!

Rien n’est inéluctable…

VENEZ NOMBREUX

débattre, comprendre, entendre et poursuivre ensemble la mobilisation.

Ce meeting sera animé par Dominique BREILLAT avec la participation de

Sophie BINET et Catherine GIRAUD pour la CGT

De Didier HOTTE et Guy CHARRE pour FO

De Gérard ASCHIERI et Myriam LIEBY pour la FSU

[Châtellerault] Grève illimitée d’un jour pour les salariés de Giron

NdPN : pas à tortiller : c’est dans les vieilles marmites qu’on fait les meilleurs plats. Il suffit parfois de lancer une grève illimitée avec blocage de la production pour avancer le soir même. Voilà de quoi donner du grain à moudre aux centrales syndicales adeptes de « journées d’action » saute-mouton… La prochaine fois, toute la galette au lieu de miettes ?

Châtellerault : la société Giron en grève illimitée

Depuis ce matin, les employés de la société Giron SAS se sont mis en grève illimitée. Les grévistes demandent une augmentation des salaires dans le cadre de la NAO (Négociation annuelle obligatoire). Située dans la zone industrielle nord de Châtellerault, l’entreprise fabrique des tamis, depuis 91 ans, pour l’extraction de matériaux dans les carrières et emploie 105 personnes.

Dépêche Nouvelle République, 23 septembre 2013

Châtellerault : fin de conflit chez Giron

Les 47 employés de la société Giron SAS à Châtellerault, en grève depuis ce matin, et leur direction, viennent de trouver un terrain d’entente: ce sera 1,5% d’augmentation des salaires et 50% des heures de grève payés. Fin de conflit.

Dépêche Nouvelle République, 23 septembre 2013 (16h32)

[Châtellerault] 9 licenciements économiques chez Panalog

Châtellerault: 9 licenciements économiques chez Panalog

La CGT Châtellerault confirme qu’un plan social a été mis en uvre chez Panalog, une entreprise de Châtellerault, qui gère la logistique de la société Panavi (leader français de la filière boulangerie viennoiserie) appartenant au groupe belge Vandemoortele. Ce plan prévoit le licenciement économique de 9 personnes sur un effectif de 21. La direction locale se refuse à tout commentaire.

Dépêche Nouvelle République, 23 septembre 2013

[Russie] Une Pussy Riot en grève de la faim après des menaces de mort

Russie: une Pussy Riot en grève de la faim après des menaces

Une des membres emprisonnées du groupe contestataire russe Pussy Riot, Nadejda Tolokonnikova, a entamé lundi une grève de la faim, se disant menacée de mort après avoir dénoncé des conditions proches selon elle de l’esclavage dans son camp de travail.

nadejda

Nadejda Tolokonnikova lors de son procès le 26 avril 2013 à Zubova Polyana

Dans une lettre transmise par son avocat à la presse, la jeune femme de 23 ans fait un récit évoquant les témoignages sur le Goulag soviétique, sur les conditions en vigueur au camp de travail pour femmes n°14 en Mordovie (600 km à l’est de Moscou) où elle purge une peine de deux ans de détention.

Dans une plainte séparée, adressée à la justice, au directeur des services pénitentiaires russes, et au délégué aux droits de l’Homme Vladimir Loukine, elle accuse le directeur adjoint du camp, Iouri Kouprionov, de l’avoir menacée de mort le 30 août dernier après qu’elle se fut plainte des conditions de détention et de travail.

Selon son récit, les détenues sont systématiquement humiliées et réduites à l’état d' »esclavage », forcées de travailler 16 ou 17 heures par jour et privées de sommeil, ainsi que de conditions d’hygiène élémentaires, affirme Nadejda Tolokonnikova.

Cette ancienne étudiante en philosophie, mère d’une fillette de cinq ans, a été condamnée en août 2012, avec deux camarades, à deux ans de détention pour une « prière punk » contre Vladimir Poutine, chantée dans la cathédrale de Moscou.

« Ce lundi 23 septembre je me déclare en grève de la faim. C’est une méthode extrême, mais j’ai la conviction que c’est la seule issue pour moi dans cette situation », écrit la jeune femme dans sa lettre. « J’exige que l’on nous traite comme des personnes humaines, et non comme des esclaves », ajoute-t-elle.

Elle explique que sa « brigade », employée à coudre des uniformes de police, embauche à 7H30 pour finir à 0H30, avec au maximum quatre heures de sommeil et un jour de repos tous les mois et demi.

Toute incartade, tout relâchement est puni de sanctions, notamment collectives, de manière à dresser les détenues les unes contre les autres.

« Le régime dans le camp est fait de telle manière que l’anéantissement de l’individu et sa transformation en esclave silencieux sont réalisés par les détenues elles-mêmes, celles qui sont chef de brigade et reçoivent des ordres de la direction », écrit-elle.

Selon elle, une des détenues a été amputée d’une jambe et des doigts d’une main, gelés, après avoir été obligée de rester des heures à l’extérieur en hiver. Une autre sanction peut être l’interdiction de se laver et d’aller aux toilettes, l’interdiction de boire et manger, ajoute Nadejda Tolokonnikova.

AFP, 23 septembre 2013