[Poitiers] LGV : elle a belle gueule « l’insertion » !

NdPN : encore une fois, les promoteurs de la ligne à grande vitesse (LGV) Tours-Bordeaux, ruineuse financièrement, socialement, écologiquement, lui cherchent de pauvres justifications : elle créerait des « emplois », et de « l’insertion » (sic). Encore merci au député-maire « socialiste » Claeys, qui se « bat » pour la LGV. Et à toutes les centrales syndicales invitées par Vinci à collaborer, à se jeter sur ce chantier comme des mouches pondant sur une belle merde, pour se faire une place au soleil dans les instances de construction du désert. Course répugnante de bureaucrates opportunistes, briguant le droit à « représenter » les forçats qui vont trimer sur ce chantier.

Fin du débat ?

D’une part, si l’on veut bien faire l’exercice écoeurant consistant à rentrer dans l’obscure logique capitaliste de ses promoteurs, la création effective d’emplois à long terme n’est pas une évidence, loin de là : les subventions bloquées pour ce projet sont autant d’argent qui n’est pas investi dans d’autres types de projets, qui pourraient créer d’autres emplois. De plus, le fait même qu’une LGV existe implique fatalement une baisse d’activités dans toutes les vastes zones rurales traversées, et d’autant moins desservies.

D’autre part, faut-il créer des « emplois » à tout prix ? Nous ne le pensons pas. Les capitalistes ont recours au salariat parce que c’est le moyen d’accroître leurs profits et leur emprise sur les classes sociales qui ne peuvent survivre qu’en se vendant, en abdiquant leur force de travail. Celle-ci ne servira qu’à accroître la part du capital, et donc mécaniquement, à baisser à terme celle des salaires, suivant cette bonne vieille logique de « crise » inhérente au capitalisme. La seule « insertion » que développe cette propagande de l’emploi, c’est d’intégrer les populations à l’idéologie du travail salarié, de la soumission généralisée. La seule « insertion » que propose la LGV, comme dans tous les grands chantiers inutiles imposés aux forceps de la répression brutale des opposants (ligne THT dans la Manche, aéroport de Notre-Dame-des Landes, autoroutes..), c’est l’insertion du capitalisme dans nos vies, dans une logique de colonisation de l’espace écologique et social. Le fait qu’une ligne LGV Poitiers-Limoges soit encore soutenue, alors que les budgets manquent, démontre que le projet de LGV correspond bien à cette logique de colonisation.

Car le travail suscité par ces emplois, à savoir une ligne TGV, pose lui-même question : comme presque toutes les productions industrielles de notre triste époque, le fruit de ce travail est socialement et écologiquement nuisible. Est-ce un progrès social que de produire un dispositif de plus dans le réseau marchand qui enserre toujours plus nos vies ? Qui isolera un peu plus les zones rurales, détruira davantage notre environnement en le tronçonnant, en le mutilant d’une barrière de plus, en massacrant la biodiversité, en transformant nos campagnes en désert ? Qui sollicitera toujours plus d’énergie électrique, c’est-à-dire d’énergie nucléaire, avec son lot d’irradiations, de risques majeurs croissants, de déchets dangereux et ingérables, à gérer par un nombre de générations qui nous succèderont équivalent au nombre de celles qui nous sépare de l’australopithèque Lucy ?

Pour rire jaune, on consultera l’article de la presse locale… avec une photo d’illustration qui montre (sans doute bien involontairement) le vrai visage de « l’insertion » : un paysage dévasté par des machines, pour rien, pour du néant. Elle a belle gueule, « l’insertion » !

Plus le mensonge est énorme, plus il est grotesque.

Grand Poitiers s’engage pour l’insertion

Sur le chantier de la LGV, comme ici à Migné-Auxances, des entreprises d’insertion vont pouvoir intervenir.

La collectivité veut favoriser l’emploi par l’insertion en direction des personnes en grande difficulté. Elle va dans ce sens signer un accord avec la SNCF.

En cette période de gros temps sur le front du chômage, toute initiative en faveur de l’emploi est la bienvenue. Hier soir, lors du conseil communautaire de Grand Poitiers, on a parlé insertion. Autrement dit de la prise en charge des personnes éloignées du marché du travail, de la manière dont on peut aider les entreprises qui les emploient, enfin de la façon dont les collectivités locales, à travers leurs marchés publics, s’engagent dans cette voie.

On a ainsi appris que Grand Poitiers allait signer un accord de confidentialité avec la SNCF sur ces clauses d’insertion. Ceci concerne le grand chantier de la LGV qui représente à lui seul actuellement quelque 2.000 emplois. De nombreux autres chantiers sont ainsi mis en place à travers le Plan local pour l’insertion et l’emploi (PLIE) Celui-ci travaille avec un réseau d’entreprises, une trentaine, qui sollicitent régulièrement ses services. Ce fut par exemple le cas dernièrement sur le chantier de réhabilitation de la Ganterie. Quelque 27 personnes y ont travaillé, majoritairement sur des postes de manœuvre. Entre le 1er juin et le 30 juin 2012, plus de 25.000 heures d’insertion ont été réalisées et ce sont 113 personnes qui ont bénéficié d’un contrat de travail.

 Le chantier de la LGV et de La Ganterie

En 2011, le Plie avait accompagné 723 personnes. Parmi elles, 280 avaient décroché un CDD, 80 un CDI, 310 des contrats d’intérim. Enfin, 49 autres étaient sorties du dispositif pour un contrat de plus de six mois.

à chaud

Le projet de ligne LGV Poitiers-Limoges s’invite au débat et Alain Claeys donne de la voix

> LGV Poitiers-Limoges. En ouverture des débats, le collectif « non à la LGV Poitiers-Limoges » est venu manifester et prévenir les élus communautaires. « Cette ligne ne sera jamais réalisée, la situation économique ne le permettra pas, a prophétisé Nicolas Bourmeyster, le président du collectif, à la tribune. Ne soutenez pas l’insoutenable, refusez ce projet ! »
Quand la délibération portant sur l’approbation de la participation de l’agglo au dispositif foncier à hauteur de 25.000 € (l’engagement total de la collectivité restant limité à 375.000 €) fut présentée, le débat prit corps. Transporté par le sujet les voies à grande vitesse, le président Alain Claeys donna de la voix. « J’y crois profondément. Ce combat, je le mènerai jusqu’au bout. Aujourd’hui où la croissance est au plus bas, on doit être capable de développer des grands projets. » S’enflammant, l’élu se lança dans une petite leçon d’histoire contemporaine. « Prenez les débats municipaux du XIXe siècle, combien de communes ont-elles laissé passer le train à cause de tels arguments ? On disait aussi que la LGV SEA ne se ferait pas… Il faut se battre, bon sang. L’opposition du rural contre l’urbain, c’est dépassé. Si Poitiers crève, le département crèvera. Et vice-versa. »
Maryse Desbourdes (NPA Poitiers) répliqua : « Je suis d’accord avec vous M. Claeys, il faut se battre. Mais, cette ligne… ne doit pas se faire ! Elle est inutile, onéreuse, socialement et écologiquement désastreuse. »
Stéphane Braconnier (UMP Poitiers) s’aiguilla dans les mêmes rails que le président. « C’est un projet qui doit être soutenu pour de multiples raisons dont beaucoup sont celles que vous avez développées M. Claeys. » « Je ne suis pas convaincu de la pertinence de cette LGV, argumenta Patrick Coronas (PCF, Poitiers) […] Le ministre du Budget a prévenu : «  Il faudra élaguer, le gouvernement n’aura pas d’autre choix que d’abandonner certains prochains projets  » […] Il serait donc peut-être prudent de ne pas trop investir en attendant d’être éclairé sur les décisions réelles de financement… » Philippe Brottier (PS, Fontaine-le-comte) conclut : « Si notre territoire ne veut pas de ce projet, d’autres saisiront cette chance. »
> Subvention à Brian Joubert. Revenant savoureusement sur la prise de bec avec la secrétaire de son groupe, Odile Chauvet lors du dernier conseil municipal :
« Je me risque à une intervention sur le sport, si nécessaire je demande la protection des agents de la Ville. » – Stéphane Braconnier a expliqué ainsi son vote contre la subvention accordée à Brian Joubert.
« Je comprends les motifs mais je suis très réservé dans lesquelles on verse 15.000 €
Pas de contrôle, pas de justificatifs demandés. Je trouve cela très léger. » Florence Jardin (Migné-Auxances) s’est abstenue.

Nouvelle République, J.-M.G., 29 septembre 2012

Bye bye banquise

Bye bye banquise

La banquise arctique est sur le point de disparaître complètement. Pas d’ici 50 ans, mais plutôt d’ici 5 ans, quasiment dans l’indifférence générale. Owni fait le tour de la question avec plein de data dedans.

 

D’ici 3 ans, l’Arctique pourrait devenir un océan comme les autres.

Les derniers relevés du National Snow and Ice Data Center (NSIDC hebergé par l’université du Colorado) et la Nasa faisaient état d’une chute à 3,41 millions de kilomètres carrés de banquise au Pôle Nord (16 septembre dernier), soit 18% sous le précédent record en septembre 2007 (4,4 millions de km2). Mais surtout, moins de la moitié de mer gelée qu’à la fin des années 1970, aux premières mesures. Selon le glaciologue Peter Wadhams du département de physique de l’Océan polaire de l’université de Cambridge, l’accélération du phénomène pourrait mener à la disparition pure et simple de cet océan gelé non pas à l’horizon 2070, comme le prévoyait le Giec en 2007, mais en… 2015-2016.

[NdPN : Voir graphique sur le site]

L’ampleur du phénomène est difficile à se figurer en se postant sur un pôle (exercice peu courant sous nos latitudes). La quantité de mesures réalisées (et mises à disposition en ligne) par le NSIDC permet néanmoins de constater l’évolution générale du phénomène. Comme toute étendue de glace (terrestre ou marine), la banquise arctique gèle et fond au rythme des saisons, suivant un yoyo d’une amplitude de plusieurs millions de kilomètres carrés de patinoire. Un graphique de ce cycle prenant en compte toutes les données mises à disposition par le centre depuis les premières mesures en 1978 ne met guère en évidence phénomène qui alarme les scientifiques (voir le graphique ci-dessus). 

En revanche, en relevant les minimas de chaque année (généralement au mois de septembre), le rétrécissement de la banquise arctique apparaît comme brutal et récent (voir le graphique ci-dessus). Entre 1978 et 2000, la surface ne dépasse pas les 7,6 millions de kilomètres carrés et ne descend jamais sous 5,6. A partir de 2001, elle n’excèdera plus les 6 millions de kilomètres carrés et approchera même 4 millions de kilomètres carrés en 2007.

Un datagif qui glace le sang

Rapportés à un carte, le constat n’est pas si évident : coincée entre le Nord de la Russie et le champs clairsemé des îles canadiennes, la régression est visible mais pas spectaculaire. A la manière de Skytruth, nous avons transposé la surface de ces étendues glacées aux contrées tempérées de notre luxuriante Europe. Les relevés géographiques mensuels des contours de la banquise de NSIDC, une fois projetés sur Google Earth, font apparaître l’effondrement (voir notre carte en .gif ci-dessous). Dans les années 1980, c’est toute l’Australie que l’on aurait pu cacher sous les glaces arctiques tandis que depuis 2007, seuls les Etats membres de l’Union européenne y trouveraient leur place…

Faute de relevés géographiques, nous avons du nous contenter pour le record de 2012 d’une projection. Le plus bas de 2012 étant de 18% inférieur à celui de 2007, les contours représentés sur la carte représentent, à proportion, la diminution de la surface minimum de la banquise. Au 16 septembre 2012, la partie gelée de l’Arctique représentait seulement 3,41 millions de kilomètres carrés, soit l’équivalent des surfaces ajoutées de 16 pays européens (Allemagne, Autriche, Belgique, Espagne, France, Irlande, Italie, Norvège, Pologne, Portugal, Pays-Bas, Royaume-Uni, Suède et Suisse, en se basant sur les données géographiques de la Banque mondiale).

Plongée dans la mer, la banquise se comporte comme un glaçon dans un verre : l’eau issue de sa fonte n’entraîne pas, ni n’entraînera directement la montée des eaux. Elle représente cependant un “stock” de froid qui influence la température des courants marins et aériens, dont l’évolution pourrait influer sur notre climat si ce stock venait à disparaître. Si la banquise arctique n’est pas la fièvre elle-même, elle constitue un thermomètre efficace du bouleversement climatique qui s’opère. Mais un thermomètre qui disparaît à vue d’oeil et ne sera bientôt plus qu’une goutte d’eau dans l’océan.


Nos données

Toutes les données utilisées sont tirées du Sea Ice Index du NSIDC (à l’exception des données de surface des pays, récupérées sur le site de Banque mondiale) :
-l’intégralité des mesures de l’étendue de la banquise arctique depuis le 26 octobre 1978 (Google fusion table) ;
-les minima et maxima de surface de 1979 à 2010 (Google Drive). Les mesures n’étant pas complètes pour l’année 1978, nous avons préféré l’exclure de ce tableau.


Photos par StormPetrel et Jeff Huffman sous licences Creative Commons, remixées par Ophelia Nor pour Owni /-)
Carte et gif : Sylvain Lapoix et Nicolas Patte. La carte a été réalisée grâce à Qgis et Google Earth.

OWNI, Paule d’Atha, 28 septembre 2012

[Châtellerault] Probable prolongation du site d’enfouissement de la Sita

NdPN : Le capitalisme transforme le monde en déchet, et c’est aux contribuables de gérer la merde. Illustration avec le site de la Sita.

Sita Saint-Sauveur : vers une prolongation de 6 mois ?

Le Centre d’enfouissement de la Sita à Saint-Sauveur devait être fermé à la fin du mois. Mais après 33 ans d’activité, on parle d’une prolongation… de 6 mois.

C’est le 1er juillet 1979 qu’a été ouvert le centre d’enfouissement de Saint-Sauveur. Trente-trois ans d’activité qui n’ont pas toujours été sans histoire. En tant d’années, en effet, la législation sur le stockage des déchets a profondément évolué. La sensibilité de la population au respect de l’environnement aussi.

Toujours est-il que les relations entre l’exploitant du site et les associations de défense de l’environnement se sont détériorées. Depuis longtemps. Alors, quand en octobre 2010, la préfecture a autorisé Sita/Suez, l’exploitant, à poursuivre une activité qui aurait dû s’arrêter, la vigilance des riverains s’est encore accrue. D’autant qu’à côté des odeurs, gênantes depuis longtemps, la perspective d’une possible pollution des eaux à long terme inquiète de plus en plus.

Une probable prolongation

L’échéance définitive est donc attendue avec impatience. A la fin de ce mois-ci. Impatience d’autant plus grande qu’en avril dernier, le préfet de la Vienne avait assuré élus et responsables d’Aspect, l’association de sauvegarde de l’environnement locale, que, cette fois, il n’y aurait pas de prolongation. Une assurance dont Vincent Butruille, le président d’Aspect, et ses amis, se sont rendus compte hier qu’elle pourrait bien être remise en cause. « Nous avons demandé six mois de délais supplémentaires, nous a confirmé hier David Aniel, le responsable du site. Un délai pour fermer les alvéoles dans de bonnes conditions. Et puis si le site est fermé lundi prochain, le département n’a plus la capacité de stocker ses propres déchets puisque l’extension de capacité de 50.000 à 110.000 tonnes par an que nous avons demandé pour le site de Sommière-du-Clain reste à l’étude. » « On attend donc cette nouvelle décision qui devrait intervenir rapidement après l’avis de la commission départementale d’évaluation des risques (CODERST) qui se réunit demain (aujourd’hui jeudi, donc). Une décision dont nous redoutons qu’elle soit à nouveau positive pour Sita, prophétise Vincent Butruille. Mais si c’est pour six mois et que cela s’arrête après, on sera patient… »

«  On finit de remplir ce qui est ouvert et on arrête  »

Du côté de la Sita, on assure que cela n’ira pas au-delà. « On finit de remplir ce qui est ouvert et on arrête », assure David Aniel. Et ensuite, en mars 2013 ? « Si l’autorisation est donnée à Sommières, les déchets iront là-bas. Mais les 80 km supplémentaires, ça va coûter… », assure le représentant de la Sita. « On est tranquille jusqu’à juin 2013, puisqu’un contrat existe, répond de son côté Jean-Pierre Abelin, président de la CAPC. Ensuite, il y aura un nouvel appel d’offres… » A terme, pourtant, pour les collectivités comme pour les industriels qui amènent leurs déchets à Saint-Sauveur, il est plus que probable que les coûts augmenteront. Et puis est-il bien raisonnable de faire faire une centaine de kilomètres sur la route à des déchets avant de les stocker ? « Pour une autre solution, l’échéance est lointaine », assure encore Jean-Pierre Abelin, qui voudrait croire à une solution départementale. Mais là, il aurait fallu prendre le problème beaucoup plus tôt…

Nouvelle République, Laurent Pinot, 27 septembre 2012

Mise à jour 28 septembre 2012, extrait de la Nouvelle République (28/09/12) :

déchets

 » Les coûts ne vont pas diminuer, c’est sûr ! « 

La question devait bien venir sur la table lors de ce conseil. C’est Jean-Claude Monaury, élu communiste qui la pose : « On a vu dans le journal que les déchets de Châtellerault devraient faire 80 km sur la route avant d’être enfouis. Ça risque de coûter cher ! »

Jean-Pierre Abelin s’attendait à voir arriver le sujet. « Jusqu’à présent, nous avons réussi à négocier avec Sita un contrat plus favorable que le précédent et qui court jusqu’au 30 juin 2013. Donc, pas de coût supplémentaire. Ensuite, il y aura un appel d’offres et on verra. »

« Oui, mais si on s’y était pris plus tôt on aurait une solution pour les déchets du Nord-Vienne sans ces kilomètres qui vont augmenter le bilan carbone », s’offusque l’écologiste Guy Gratteau.

« Des centres d’enfouissement, personne n’en veut ! Avec l’étude des dossiers, les enquêtes, les recours, il faut 10-12 ans pour faire aboutir un projet. Alors, celui que nous avions il y a trois ans, il ne serait toujours pas prêt. Et de toute façon, il aurait coûté très cher du fait du faible nombre de collectivités intéressées. De toute façon, c’est sûr, compte tenu de l’évolution de la réglementation, pour les ordures ménagères, on n’est pas près de diminuer les coûts ! »

Mieux vaut être prévenu…

[Poitou-Charentes] + 9,8% de chômeurs en un an

Poitou-Charentes : 76.010 demandeurs d’emploi, + 2,7 % par rapport à juillet et + 9,8 % sur un an.

  • Vienne : 16.595 soit + 2,2 % sur un mois, + 7 % sur un an.
  • Deux-Sèvres : 13.019 soit + 2,3 % sur un mois, + 11,4 % sur un an.
  • Charente : 16.956 soit + 2, 4 % sur un mois, + 12 % sur un an.
  • Charente-Maritime : 29.440 soit + 3,2 % sur un mois, + 9,5 % sur un an.

Chiffres topés dans la Nouvelle République, 27 septembre 2012