[Laos] Des singes torturés pour le compte de labos européens et étatsuniens

Laos: les singes destinés à des laboratoires sont maltraités, selon une ONG

Des dizaines de milliers de singes, dont une partie illégalement capturés dans la nature, sont détenus dans des conditions épouvantables dans des fermes du Laos pour le compte de laboratoires étrangers, affirme une organisation britannique.

Photo diffusée le 6 mars 2012 montrant un macaque assis dans un enclos quelque part dans une ferme au Loas

Photo diffusée le 6 mars 2012 montrant un macaque assis dans un enclos quelque part dans une ferme au Laos

Le Laos a exporté près de 35.000 macaques depuis 2004, alors que le marché mondial des espèces utilisées dans la recherche est en pleine expansion, selon l’Union britannique pour l’abolition de la vivisection (BUAV).

Les « conditions épouvantables et le traitement réservé aux singes dans les fermes d’élevage (…) violent les règles internationalement admises », estime la BUAV. « Certains singes ont été retrouvés morts en cage, d’autres étaient très amaigris et/ou souffrant de pertes de poils et de blessures ». 

Les primates sont vendus à des compagnies en Chine et au Vietnam avant d’être livrés à des laboratoires aux Etats-Unis et en Europe, selon le rapport. Le document fait état d’une « expansion rapide du commerce international des singes vivants en Asie du Sud-est depuis 2004 » et appelle les Etats à agir pour lutter contre la « cruauté et le pillage des populations de macaques ». Certains des animaux pourraient avoir été capturés dans la nature pour compenser le rendement insuffisant des fermes.

« C’est aussi moins Cher de capturer des animaux en pleine nature que de les élever », a expliqué à l’AFP Chris Shepherd, directeur adjoint en Asie du Sud-est du groupe de protection animale Traffic, évoquant « des marges énormes » pour les éleveurs.

AFP, 6 mars 2012

[Ingrandes – 86] Montupet DEGAGE !

Probable mouvement à la Fonderie Alu

Les salariés se disent contre un plan de continuation avec Montupet et l’ont fait savoir en adressant hier un courrier au tribunal de commerce et au ministre de l’Industrie. (Archives)

Une assemblée générale des salariés, à l’invitation de l’intersyndicale de l’entreprise, se tiendra aujourd’hui à la Fonderie du Poitou Aluminium (Ingrandes-sur-Vienne). Elle pourrait déboucher sur un nouveau mouvement de grève.

C’est ce qui ressort de la réunion entre syndicats, organisée hier après-midi sur le site. En mobilisant le personnel et en envisageant de possibles actions, les mêmes organisations syndicales veulent mettre la pression sur les pouvoirs publics et Renault, alors que se joueront devant le tribunal de commerce de Nanterre, le 14 mars et surtout le 11 avril, l’avenir de la fonderie et un éventuel plan de reprise.
« On entend beaucoup parler du plan de continuation de Montupet (le dernier actionnaire de l’entreprise NDLR) et on entend dire que Renault aimerait bien cette solution », expliquait-on hier de source syndicale.
Unanimement, syndicats et salariés se sont prononcés contre cette option. Un courrier dans ce sens a été d’ailleurs adressé hier, selon l’intersyndicale, au tribunal de commerce, au ministre de l’Industrie et jusqu’à l’Élysée !

Nouvelle République, F. B., 6 mars 2012

[Poitiers] Pas de papiers pour les proches de Zurab

Pas de papiers pour les proches du Géorgien tué

 

Avoir perdu son mari et père tué à Poitiers d’un coup de poing n’est pas une raison suffisante pour obtenir un titre de séjour.

Galina et Roussoudan Darbouashvili et leur avocate Me Aurélie Masson ont épuisé toutes les voies de recours pour obtenir un titre de séjour en France. Après le préfet et le tribunal administratif de Poitiers, c’est la cour d’appel de Bordeaux qui vient de confirmer leur absence de droit à rester sur notre territoire.

Ces deux femmes, la mère et la fille, ne sont pas totalement des anonymes parmi les sans-papiers poitevins. En 2008, elles ont été frappées par un drame terrible : leur mari et père est décédé après avoir reçu un violent coup de poing d’un de ses compatriotes géorgiens. Celui-ci a été condamné depuis à sept ans de prison, peine dont il a renoncé à faire appel.

Les juges suggèrent de transporter le corps

Zurab Darbouashvili repose aujourd’hui dans un cimetière de Poitiers où ses proches vont peut-être devoir le laisser à jamais. Les deux juridictions ont en effet estimé que « l’inhumation d’un proche en France ne peut justifier la délivrance d’un titre de séjour ».
Les juges considèrent par ailleurs qu’en près de dix ans de séjour en France, Roussoudan, âgée aujourd’hui de 23 ans, n’a pas « établi son insertion dans la société française ». Elle a en effet interrompu ses études tôt et n’a exercé depuis que des petits boulots.
En théorie, le préfet peut donc désormais mettre à exécution ses arrêtés d’obligation de quitter le territoire français. Se posent malgré tout quelques questions pratiques : Galina est de nationalité russe. Rien ne prouve que les autorités géorgiennes, qui ne portent pas précisément leurs voisins russes dans leur cœur, acceptent de l’accueillir comme ils l’avaient déjà fait lors d’une première expulsion en 2007. A l’époque, Zurab, ressortissant géorgien, était encore en vie. Roussoudan, elle, est Géorgienne, comme son père. Elle risque donc d’être séparée de sa mère, qui constitue désormais pratiquement sa seule famille. Mais, estiment les juges, il n’est pas démontré que les autorités russes n’admettraient par Roussoudan sur leur territoire. Là encore, compte tenu des relations tendues dans le Caucase, on peut s’interroger.
Reste le problème de la dépouille de Zurab Darbouashvili, que les juges règlent d’une phrase : « Le corps peut être transporté dans le pays d’origine. » Plus facile à dire qu’à faire, tout de même.

Nouvelle République, Vincent Buche, 6 mars 2012

[Poitiers] Appel à fax/mail pour M. DRAME

Appel à fax/mail pour M. DRAME

URGENT REAGIR

FAXONS MAILONS aux autorités gouvernementales et à la préfecture de Poitiers,

Demandons la régularisation immédiate de Monsieur DRAME

Monsieur BaBa Dramé, guinéen de Poitiers est en rétention depuis dix jours (après confirmation par le JLD), il est père de deux enfants, dont un scolarisé en CP, l’autre en Maternelle tous les deux à l’Ecole Tony Lainé de Poitiers.

Sa compagne Aminata Dramé est en situation régulière (car elle est mère d’enfant français issu d’une autre union) et doit accoucher dans quelques jours de leur troisième enfant. Il a reçu une  Obligation de Quitter le Territoire Français  fin 2011 (confirmée par le Tribunal Administratif de Poitiers début février) car la préfecture de la Vienne conteste la réalité de la vie commune. N’arrivant pas à se faire régulariser à Poitiers il avait  tenté de le faire à Grenoble. Mais la réalité de la vie commune est attestée par voisins et amis. Il était assigné à résidence et devait signer chaque matin au Commissariat de Poitiers. Le 22 février, il a été retenu au commissariat et immédiatement amené et incarcéré au CRA du Mesnil-Amelot. Il a été une première fois amené à l’avion qui devait l’expulser à Conakry, il a refusé. Le 1er mars Monsieur D. a été amené à l’avion qui devait l’expulser en Guinée. Il a refusé pour la  deuxième fois de partir.  Il risque maintenant un passage devant le Tribunal Correctionnel, une condamnation pénale et une interdiction du territoire pour ce double refus d’embarquement.

Sa femme et ses enfants vivent une situation intolérable.

Il faut réagir.

Modèle de lettre, restez courtois, faxons mailons et faisons connaitre notre indignation

Messieurs

Je m’inquiète vivement du sort de la famille DRAME, dont le père : BABA DRAME est actuellement en rétention au CRA de Mesnil Amelot. Le 1er mars 2012 Monsieur D. a été amené à l’avion qui devait l’expulser en Guinée. Il a refusé pour la  deuxième fois de partir. Sa compagne Aminata Dramé est en situation régulière (car elle est mère d’enfant français issu d’une autre union) et doit accoucher dans quelques jours de leur troisième enfant. La préfecture de Poitiers conteste la réalité de la vie commune parce que monsieur DRAME s’est rendu à Grenoble pensant pouvoir se faire régulariser dans cette ville. Or ses voisins et amis attestent de la vie commune qu’un troisième enfant va venir confirmer.

Il m’est insupportable de savoir qu’une famille va se retrouver démembrée, je demande donc le respect de la vie privée de cette famille, la libération de monsieur DRAME, afin qu’il puisse assister à la naissance de son troisième enfant, et que ses autres enfants puissent grandir avec leur père, en accord avec la convention internationale des droits de l’enfant.

Il me parait indispensable que monsieur Drame puisse bénéficier d’une régularisation rapide pour raisons de vie privée et familiale.

Veuillez agréer, messieurs………………..

Préfecture de Poitiers courrier@vienne.gouv.fr

yves.dassonville@vienne.gouv.fr

Télécopie : +33 5 49 88 12 18 

jean-philippe.setbon@vienne.gouv.fr

paquita.bannier-gauthier@vienne.gouv.fr 

Nicolas Sarkozy et ses conseillers
Elysée fax : 01 47 42 24 65
Conseiller spécial Henri Guaino henri.guaino@elysee.fr
Secrétaire général xavier.musca@elysee.fr
guillaume.larrive@elysee.fr

Ministère de l’Intérieur
claude.gueant@interieur.gouv.fr
Directeur de cabinet : stephane.bouillon@interieur.gouv.fr
Directeur de cabinet-adjoint : georges-francois.leclerc@interieur.gouv.fr
Les membres du cabinet chargés de l’immigration : pierre.regnault-de-la-mothe@interieur.gouv.fr
henri.zeller@interieur.gouv.fr
christophe.reynaud@interieur.gouv.fr

Secrétariat général à l’Immigration :
Fax: 01 77 72 61 30 et 01 77 72 62 00
Secrétariat général: secretariat-general@immigration-integration.gouv.fr
Secrétaire général : stephane.fratacci@immigration-integration.gouv.fr
Directeur de cabinet : gautier.beranger@immigration-integration.gouv.fr
Chef de cabinet : charlotte.orgebin@immigration-integration.gouv.fr

Resf86, 6 mars 2012

[Toulouse] Expulsion des sans-abris

Toulouse : expulsion des sans-abris

Une cinquantaine de sans-abri soutenus par des associations sont expulsés de l’ancien siège du promoteur Monné-Decroix.

Ils s’étaient installés samedi vers 15 H . Cet immeuble de 3 étages, rue Paul Bernies à Toulouse, est désaffecté. Appartenant au groupe immobilier Monné-Decroix, il est en instance de rachat. Ils ont été expulsés lundi matin par la police.

Les sans-abris ont du quitter les lieux.

Les sans-abris ont du quitter les lieux

Des matelas, l’eau chaude, les sanitaires et l’électricité avaient été installés.avec l’aide active des associations telles que le DAL ou le « 115 ».

Vidéo ici

France3 Midi-Pyrénées, 6 mars 2012