Solidarité avec le mouvement étudiant chilien !

Après la dictature de Pinochet, après 38 années depuis le 11 Septembre 1973, nous avons perdu des vies, nous avons perdu le cuivre, nous avons perdu notre environnement, notre eau, nos terres, commençons aujourd’hui par récupérer notre éducation.
Depuis trois mois, le Chili est confronté à des manifestations très importantes en réclamant une éducation juste et de qualité, accessible à tous.
Ce mouvement citoyen entrepris par les étudiants a réussi a mobiliser l´ensemble de la population afin de demander une révision de la Constitution héritée de la dictature et maintenue par les gouvernements de transition depuis 25 ans.

Le Collectif Latino-américain de Poitiers vous invite à rejoindre le rassemblement qui a lieu le Samedi 10 Septembre à 15h, Place du Palais de Justice à Poitiers.

La grève continue à la Fonderie du Poitou alu

Les salariés d’Ingrandes ont voté la reconduite de la grève pour aujourd’hui. Ils manifesteront dès ce matin en zone Nord à Châtellerault.

Après deux jours de repos, les salariés de la Fonderie du Poitou aluminium sont toujours aussi motivés. Dès hier après-midi, ils ont décidé de la reconduite de leur mouvement. Rappelons qu’ils s’opposent depuis leur retour de congés au plan annoncé par la direction en juillet qui prévoit une baisse en moyenne de 23% des salaires. Alors que dans le même temps le groupe Montupet, qui a repris la fonderie, a réalisé un bénéfice de 6,7 millions.

Un soutien venu de Lorient

Hier, pour leur retour sur le site d’Ingrandes, les salariés ont décidé de distribuer des tracts dans le rond-point à l’entrée de Dangé-Saint-Romain afin de sensibiliser les automobilistes à leur cause. L’action n’a toutefois pas perturbé la circulation.

Après un retour pour un barbecue devant l’entreprise, les grévistes ont bloqué le passage des camions entre les deux entités, fonte et aluminium. Avant de faire une petite visite des entreprises de la zone industrielle de Saint-Ustre. A Aigle, les salariés sont entrés dans l’entreprise et ont pu discuter avec les employés. « Ils ont eu un super-accueil », résume Patrice Mochon, délégué syndical de la FDPA.

Contact moins chaleureux à Hutchinson où la direction avait été prévenue de l’arrivée de la délégation. « On n’a pas insisté. »
Les encouragements sont arrivés d’ailleurs: de Lorient, les salariés de la SBFM ? ancienne filiale Teksid comme la fonderie d’Ingrandes redevenue Renault ? ont fait part de leur soutien à leurs anciens camarades.

Avant la dispersion, les salariés ont donc revoté la grève et décidé de mener une action dès ce matin en zone Nord de Châtellerault. D’autres manifestations de formes diverses pourraient suivre dans les prochains jours.

Laurent Gaudens, Centre Presse, 06/09/2011

Fonderie Alu: le recours du comité d’entreprise rejeté

Le jugement du tribunal, rendu hier, considère que la procédure de la direction concernant son projet de plan de compétitivité n’a pas de caractère irrégulier.

 

M Ménard, l'avocate du comité d'entreprise de la Fonderie Alu, ne baisse pas les bras malgré un délibéré défavorable. jfrullier

Dans la foulée de l’audience du 24 août, le jugement du Tribunal de Grande Instance de Poitiers est tombé hier matin. Il ne conteste pas, sur la forme, la régularité de la procédure de la Fonderie Aluminium du Poitou (FDPA) concernant son projet de plan de compétitivité dévoilé le 13 juillet.

« Il nous faut plus d’éléments d’information »

Selon le juge, les convocations au comité d’entreprise et l’ordre du jour « ont été faits comme il faut » et « l’information donnée était suffisante ». Le CE de la Fonderie Alu avait assigné sa direction en référé pour « entrave et défaut dans l’information consultation ».

Ce mercredi, aucun représentant syndical n’était présent. « Tout le monde a repris le boulot lundi et ils ne vont pas faire deux heures de route pour cinq minutes de délibéré », soulignait M Malika Ménard, l’avocate du CE, déçue par la décision. « Le juge a dû estimer que nous disposions d’assez d’informations à ce stade du projet. »
Une réunion extraordinaire du CE est programmée vendredi, au cours duquel quatre mesures seront discutées selon M Ménard . « Ce jour-là, il nous faudra plus d’éléments d’information que le document de 12 pages à notre disposition pour défendre les intérêts des salariés et faire valoir notre point de vue. » Pour elle, les salariés, qui subiront un avenant à leur contrat de travail si le plan est validé, doivent pouvoir décider « en toute connaissance de cause » d’accepter ou non la proposition qui leur sera faite.

M Ménard estime que le personnel de l’usine est « très remonté » à Ingrandes-sur-Vienne: « Comment accepter une diminution de salaire alors que le groupe n’a aucune difficulté financière? » interroge-t-elle.

A l’inverse, c’est parce que les responsables jugent la situation économique du site châtelleraudais alarmante que le groupe Montupet veut prendre ce train de mesures. Pour le mettre en route, il devra prouver que l’avenir de l’entreprise est en péril. Quitte à se voir mettre des bâtons dans les roues. « Si le plan est adopté, nous demanderons son annulation », anticipe déjà M Ménard.

(1) Diminution de 15% des salaires et passage du temps de travail de 38h30 à 35h pour le premier collège; suppression de 14 jours de RTT et 50 salariés volontaires pour travailler selon les besoins dans les différentes unités du groupe pour le deuxième collège.

Patrice Mochon, délégué syndical CGT de la Fonderie Alu.
en savoir plusPatrice Mochon (CGT): « On va continuer à se battre »Au local du comité d’entreprise de la Fonderie Alu, Patrice Mochon, délégué syndical CGT, jongle avec les téléphones après le jugement du TGI de Poitiers. « Il n’est pas dans nos intentions de discuter une décision de justice, indique-t-il entre deux coups de fil. Celle-ci a plutôt tendance à inciter les salariés à continuer à se battre davantage encore ».
Après la forme, place au fond du dossier maintenant. « Ce que l’on conteste, c’est la volonté du groupe Montupet à vouloir baisser les salaires au niveau du Smic pour réaliser une plus-value supérieure sur la revente des pièces à Renault, poursuit Patrice Mochon. Et on se demande ce qu’ils ont derrière la tête à moyen terme alors que l’entreprise a réalisé des bénéfices l’année dernière avec un gain de productivité de 10%. Qu’est-ce qu’il leur faut? Pour eux, c’était une aubaine de mettre la main sur un concurrent comme nous qui fournissons Renault. Et nous sommes compétitifs dans la novation moteur qui s’annonce. Simplement, l’actionnaire doit se décider à investir. »

Jean-François Rullier, Centre Presse, 01/09/2011

Appel procès No Border 08/09

Le 2 juillet dernier, des militants No Border décidaient d’une action symbolique contre le centre de rétention de Coquelles ! Ce complexe regroupant CRA, commissariat de la PAF et annexe du TGI de Boulogne fut bloqué pendant environ 1h30 avant que les militants soient délogés de manière peu amicale.

Lors de cette intervention policière, deux militantes ont été arrêtées. Il s’agissait de L. et L., à qui les autorités ont ajouté à leur convocation du 12 juillet dernier des charges de refus de prise d’empreintes digitales et de photographie. Ces nouvelles charges à leurs dossiers ne respectant pas le temps légal de préparation à la défense ont été reportées à la demande de leur avocat, à une date ultérieure, le [jeudi] 8 septembre prochain !

Pour rappel, lors du procès du 12 juillet dernier, les deux même militantes ainsi qu’un de leur camarade ont été relaxés pour des cas de violences volontaires et occupation illégale et déclarés coupables mais sans peine pour le cas similaire de refus de prises d’empreintes.

Lutter pour la liberté de circulation, c’est aussi lutter contre le système qui cherche, fiche et traque les populations avec ou sans papiers.

RDV au TGI de Boulogne-sur-Mer, le 8 septembre 2011 à 13h30.

Legal Team Calais – 30 août 2011.