[Poitiers] Les Roms par-delà les préjugés et stéréotypes

Vu sur Demosphere Poitiers

Roms : un après-midi pour dépasser les clichés

La maison de quartier Sève de Saint-Éloi accueille jeudi des conférences et un temps de fête autour des Roms. Pour aller au-delà des préjugés.

Le centre socioculturel le Toit du Monde et l’association Divano veulent tordre le cou aux idées reçues. Du moins tenter de dépasser les nombreux clichés et préjugés qui entourent les populations Roms, à Poitiers comme ailleurs.
Jeudi prochain, elles organisent à Saint-Éloi, à la maison de quartier Sève, un après-midi de conférences et de rencontres intitulé « Les Roms par-delà les préjugés et stéréotypes ». (voir programme).
« C’est un sujet qui nous a toujours intéressés et questionnés ici, précise Chantal Luque, la directrice du Toit du Monde, depuis quelques mois, voire quelques années, on parle de plus en plus de ces questions, pas forcément positivement. Parce que nous n’avons pas l’habitude de parler à la place des personnes, nous avons fait appel à l’association Divano. »

 «  Il y a un réel travail à faire  »

L’association, dont l’objectif est la promotion de la culture rom, réactivée il y a un an, est partie prenante de cet après-midi qui s’adresse à la fois au grand public, aux professionnels, aux éducateurs et aux élus. « On souhaite en tout cas que les gens osent venir poser des questions », précise Chantal Luque.
« Il s’agit de modifier les regards et là il y a un réel travail à faire, ajoute Gwendoline Da Conceiçao, responsable du secteur interculturel au Toit du Monde, les Roms et les gens du voyage, par exemple ce n’est pas pareil. Les Roms ne sont pas des voyageurs. »
Précarisées parmi les précarisés, ces populations sont toujours sujettes à des discriminations dans cette société française censée les accueillir. « Les discriminations sur le terrain existent, constate Mélanie Forestier pour Divano, on demande par exemple de plus en plus de justificatifs et de certificats d’assiduité scolaire à ces familles. La suspicion est toujours là. »
Un après-midi ne sera sans doute pas de trop pour dissiper des malentendus, voire éliminer certains fantasmes. « Nous on travaille cette idée d’intégration, résume Chantal Luque, des familles ont réussi. Des gens s’intègrent, font des études, participent à la vie sociale. Mais il faut leur laisser une chance. »

en savoir plus

Quatre temps forts

> Maison de quartier Sève,
11, boulevard Saint-Just.
Entrée libre et gratuite.
> A 14 h. Conférence d’Olivier Legros, géographe. « Réflexion sur la dimension spatiale des politiques de régulation de la grande précarité ».
> A 15 h 30. Michel Massé, professeur
de droit privé, autour
de la circulaire du 26 août 2012
encadrant le démantèlement
des camps et bidonvilles.
> A 16 h 30. Intervention de Slavka Radenez, médiatrice scolaire, « Les Roms par-delà les préjugés et stéréotypes ».
> A 19 h. Dégustation culinaire par l’association Divano.

Jean-Michel Gouin, Nouvelle République, 11 juin 2014

[Poitiers] Grève reconductible des cheminots

Les cheminots veulent une SNCF sur les bons rails

Le bras de fer ne fait que commencer. Les cheminots ont lancé, hier, un appel à la grève pour refuser l’éclatement de la SNCF.

La CGT cheminots de la Vienne a lancé l’appel à la grève, Sud rail s’est mis dans le sillon de ses camarades : depuis hier soir, 19 heures, les trains au départ et à l’arrivée des gares de Poitiers et Châtellerault sont moins nombreux. Motif de la grogne : le projet de loi gouvernemental sur la réforme ferroviaire. « Nous avons la certitude qu’il s’agit d’un démantèlement de la SNCF avec une perspective de privatisation de l’entreprise », analyse Joël Vignerie, secrétaire général de la CGT cheminots de la Vienne.

 «  La certitude d’un démantèlement  »

Le projet annonce un EPIC (Établissement public à caractère industriel et commercial) mère, une holding intégrant l’administration et le domaine de ressources humaines notamment, qui coifferait deux autres établissements publics coprésidés et dont les missions seraient distinctes. L’un réinternaliserait RFF, (Réseau ferré de France) les agents d’entretien et les agents de circulation alors que l’autre gérerait les transports voyageurs et marchandises. « Ce projet n’offre aucune perspective sur le financement de la rénovation et du développement du réseau », dénonce les syndicats. « Séparer l’organisation en deux ÉPIC, ce ne fonctionne pas, rappelle Joël Vignerie, c’est le constat avec le modèle RFF. »
Les cheminots grévistes proposent un autre projet de loi, « La Voie du service public », un établissement public indépendant « unique avec les fonctions transverses et la création d’une branche RFF pour être eurocompatible. » De surcroît, les syndicalistes disent avoir trouvé « un financement » pour leur projet alternatif.

Didier Monteil, Nouvelle République, 11 juin 2014

Les cheminots de Poitiers reconduisent le mouvement de grève

Réunis en assemblée générale à l’appel de la CGT et de Sud Rail, les cheminots de Poitiers ont voté à 100 % ce matin la reconduction du mouvement de grève lancé depuis hier soir. Le trafic devrait donc connaître de nouvelles perturbations demain jeudi. Secrétaire général du syndicat CGT des cheminots de la Vienne, Joël Vignerie n’écarte pas des actions d’alerte à l’adresse de la population et des élus. Les cheminots sont actuellement devant la préfecture à Poitiers pour un pique-nique solidaire avec les salariés de Federal Mogul dont une délégation est reçue par la préfète.

Dépêche Nouvelle République, 11 juin 2014

Poitiers : les cheminots prolongent la grève

L’assemblée générale des cheminots de la Vienne qui s’est déroulée ce matin à Poitiers s’est conclue par une reconduction de la grève jusqu’à demain. Joël Vignerie, secrétaire général du syndicat CGT des Cheminots de la Vienne, annonce une nouvelle AG vendredi suivie d’un rassemblement devant la mairie et la préfecture, « la préfète n’ayant pas encore donné suite à notre demande de rendez-vous », explique-t-il.

Dépêche Nouvelle République, 12 juin 2014

 

[Poitiers] Goûter solidaire en soutien à Mariam et Sargis

Bonjour,

dans la suite des actions menées par les parents d’élèves des écoles Renaudot et Damien Allard/Jules Ferry pour soutenir la famille de Mariam et Sargis, nous organisons mercredi 11 juin, après l’école, à partir de 16h à Blossac, un goûter solidaire auquel sont conviés tous les enfants et parents d’élèves des deux écoles ainsi que tous ceux qui souhaitent manifester leur solidarité à cette famille. Ce goûter a pour vocation de rappeler à tous que la situation de la famille de Mariam et Sargis ne s’est pas améliorée, et également, de manifester à cette famille la solidarité de la communauté scolaire et citoyenne.

En effet, la situation de la famille demeure inchangée, la maman et les deux enfants étant toujours sans droits (puisque le recours de la maman auprès du tribunal n’a pu encore être effectué, son cas n’étant pas jugé prioritaire). Nous avons demandé depuis 15 jours une audience à la préfecture, afin de reparler de la situation de la famille, compte tenu de nouveaux éléments apportés à leur dossier durant ces dernières semaines, mais n’avons eu aucun retour à cet égard.

Bien à vous,

avec tous nos remerciements anticipés pour la prise en compte de cette information et sa diffusion la plus large,

Comité de soutien de la famille de Mariam et Sargis.

GOUTER SOLIDAIRE parents – enfants

EN SOUTIEN A LA FAMILLE de Mariam et Sargis

NON indifférence  NON expulsion de Mariam (5 ans,école Renaudot), Sargis (7 ans, Ferry) et de leur maman !

mercredi 11 juin 2014 ( ! école toute la journée) à partir de 16H00 au parc de Blossac enclos des chèvres)

Venez nombreux avec ballons, jeux, instruments de musique…

un mois, ces enfants et leur maman sont  seuls, sans logis et sans droits.

UNE SITUATION ABSURDE :

Du fait de la procédure Dublin, leur maman n’a pas le droit de demander l’asile en France, alors que sa demande d’asile en Pologne, au nom de laquelle elle ne pouvait la faire ici, n’est plus valable aujourd’hui. La famille est ainsi condamnée à vivre dans le dénuement et la peur d’une expulsion, qui peut arriver à tout moment. Une demande d’audience a été faite auprès de la préfecture, dont on en attend la réponse.

Afin d’aider cette famille dans la détresse, une vente de gâteaux et de boissons sera organisée et une caisse de solidarité sera à disposition de tous.

Le collectif des parents d’élèves des écoles Renaudot et Damien Allard/Jules Ferry.

La pétition de soutien à la famille peut toujours être signée sur le site du RESF86 : http://www.educationsansfrontieres.org/article49694.html

Pour aider la famille, vous pouvez également envoyer vos dons à l’association RESF86 (Réseau Education Sans Frontières) à l’adresse suivante (dons déductibles d’impôt) :

RESF86, ligue de l’enseignement,

18 rue de la Brouette du Vinaigrier

86000 Poitiers

Pour les chèques : préciser l’ordre : « RESF 86 appel aux dons »

mentionner au dos du chèque : « pour Mariam et Sargis »

Mail, 11 juin 2014

Le ballon de la Coupe du monde fabriqué par des ouvrières payées 74€ par mois

NdPN : de mieux en mieux le petit monde pourri du ballon rond : alors qu’au Brésil, après les expulsions massives d’habitant.e.s, a lieu une répression brutale des manifestations contre la ruineuse coupe du monde, on apprend que le ballon est fabriqué par des ouvrières payées une misère.

Le ballon de la Coupe du monde fabriqué par des ouvrières payées 74€ par mois

La coupe du monde de football ne se fera pas sans le Pakistan. Classé au 164ème rang mondial selon le dernier classement de la FIFA, le pays sera pourtant bien présent pendant toute la compétition qui débute au Brésil ce 12 juin. Il fournira les ballons, utilisés lors des 64 rencontres.

L’information a été dévoilée par le site américain Bloomberg [1]. L’entreprise Forward Sports, basée à Sialkot dans la région du Penjab, à l’est du pays, a récupéré le contrat proposé par l’équipementier Adidas, deuxième plus grand fabriquant d’articles de sport au monde, pour fabriquer le ballon officiel. Initialement, le « Brazuca » (c’est son petit nom) devait être intégralement produit en Chine. Dumping social oblige, la société allemande préfère confier en partie le marché à un sous-traitant d’un pays voisin. L’une des raisons : des coûts de production moindres, 74 euros/mois par employé pour huit heures de travail par jour, six jours par semaine. Un salaire légèrement inférieur au revenu moyen par habitant. Aujourd’hui, 1 800 ouvriers et ouvrières pakistanaises s’activent et produisent à la chaîne « Brazuca ». Ce qui n’a pas empêché l’ancien joueur international brésilien Cafu, lors de la présentation officielle le 3 décembre 2013, de vanter un ballon « 100% brésilien ». « Il est de toute beauté et a réellement les caractéristiques et les couleurs du Brésil. »

140 € le ballon

Lire la suite sur Bastamag (article de Morgane Thimel, 10 juin 2014)

[Le Vigeant] Essence et kérosène contre le cancer ?

NdPN : la Ferrari Testarossa consomme 15 litres aux 100 kilomètres en situation normale, 29 litres en consommation sportive. Quant aux avions Alpha Jet de la patrouille acrobatique de France, ce sont 700 à 800 kilos de kérosène qui sont consommés par heure (et PAF !). La foule, venue voir ce show « contre le cancer », a pu inhaler joyeusement les résidus cancérigènes en pagaille. La prochaine année, un stand de cigarettiers à la fête contre le cancer ?

Le Vigeant : plus de 20.000 personnes devant la Patrouille de France

Le 20e anniversaire de Sport et Collection au Vigeant, aura battu des records de fréquentation. Pour la seule journée d’aujourd’hui, les organisateurs estiment qu’entre 20.000 et 25.000 personnes sont venues admirer les 500 Ferrari contre le cancer, mais aussi le show de la Patrouille de France. Habituellement, la manifestation accueille entre 15.000 et 20.000 visiteurs en trois jours.

Dépêche Nouvelle République, 8 juin 2014