Archives de catégorie : Répression

[Poitiers] Solidarité contre la répression !

NdPN : Profitons de l’occasion pour appeler au soutien d’un autre copain, finalement convoqué au comico le mardi 8 avril à 11h, lui aussi pour une « affaire vous concernant ».

Et soutien bien sûr au copain passant en appel au TGI, ce jeudi 27 avril à 9h. Pour rappel, dix personnes le soutenant par un tractage dans la rue ont été contrôlées il y a une semaine.

Il fait toujours aussi bon militer à Poitiers 🙂 On a toujours les flics avec soi, on se sent protégé et choyé !

Venez nombreux soutenir Bertrand le 27-03-14 à 14h30 devant le commissariat de Poitiers

Bertrand, militant des Alternatifs et du Dal86, dont tout le monde sait qu’il ne ménage pas ses engagements, est convoqué au commissariat de Poitiers à l’Unité de police administrative et des étrangers le jeudi 27 mars 2014 à 14h30 pour une mystérieuse « affaire vous concernant ».

Dal86 appelle à venir le soutenir massivement. Merci de diffuser largement autour de vous.

Vu sur le site du DAL 86, 24 mars 2014

[Poitiers] Solidarité avec les révolté.e.s de Taïwan !

Communiqué du groupe Pavillon Noir en solidarité avec les révolté.e.s de Taïwan

Ce samedi 22 mars à 14h, place de l’Hôtel de ville à Poitiers (comme dans plusieurs villes de France et d’ailleurs), des Taïwanais.es, pour la plupart étudiant.e.s, se sont retrouvé.e.s pour témoigner de leur solidarité vis-à-vis du grand mouvement de contestation qui agite Taïwan. Nous avons tenu à leur témoigner notre soutien, contre les tyrans gouvernementaux et capitalistes qui oppriment nos vies à toutes et à tous.

La grande majorité des Taïwanais.es se disent en effet révolté.e.s par un accord ultralibéral de « libre-échange », notamment en matière de services (secteur essentiel de l’économie taïwanaise), signé dans leurs dos par le gouvernement taïwanais (Kuomintang : droite nationaliste et conservatrice) avec le gouvernement chinois. Ces crapules en costume-cravate, de part et d’autre du détroit, livrent les travailleurs taïwanais, déjà fort malmenés par la bourgeoisie locale, aux appétits capitalistes et stratégiques des capitaux outre-détroit. Les prolétaires de Taïwan se retrouvent pris entre le marteau et l’enclume, pour suer toujours plus sang et larmes.

De fait, les quelques acquis sociaux issus des luttes des dernières décennies sont encore plus menacés, avec le risque à terme plus ou moins bref d’un monopole capitaliste chinois (peu réputé pour son respect des droits du travail) sur de nombreuses branches d’une économie locale fragile, encore structurée en de nombreuses petites et moyennes entreprises, souvent familiales.

Ce mouvement, porté notamment par les étudiant.e.s avec un courage et une détermination remarquables, sans avoir eu jusque là recours à la force, occupe pacifiquement l’Assemblée nationale (le yuan législatif), depuis près d’une semaine. Les occupant.e.s tiennent une sorte d’assemblée permanente, avec des débats fraternels dépassant bien souvent le cadre des revendications a minima (suspension et réexamen du traité point par point). De nombreux.euses Taïwanais.es s’inquiètent de voir leurs conditions de vie, déjà malmenées par une forte progression de la pauvreté sur l’île, encore dégradées par un capitalisme sauvage sans aucune entrave.

L’organisation spontanée fait chaud au coeur, avec le soutien logistique (livraison de nourriture, de matériel, nettoyage, chaîne humaine) de dizaines de milliers de personnes, aux abords du Parlement et ailleurs. Ils et elles démontrent ainsi que les prolétaires n’ont nul besoin de chefs pour s’organiser ! De fait, les manifestant.e.s tiennent à rappeler que leur mouvement est en-dehors des partis. Les efforts pitoyables de la « gauche » institutionnelle taïwanaise, complètement corrompue et discréditée, pour récupérer la contestation (et redorer à peu de frais son blason) ont jusque là échoué, car ils n’emportent guère l’adhésion de manifestant.e.s fier.e.s d’expérimenter l’autonomie. L’information circule rapidement, heure par heure, chez les Taïwanais.es du monde entier, malgré le silence assourdissant des médias sur l’ampleur de l’événement. On comprend bien que les médias capitalistes occidentaux, qui au passage informent si peu sur le traité transatlantique en train d’être élaboré sur le dos des prolétaires, n’aient visiblement pas envie de relayer l’information sur une résistance exemplaire aux magouilles capitalistes.

Ici même à Poitiers, de nombreux jeunes envoient à leurs proches des messages de soutien, tout en s’inquiétant d’une possible répression.

La répression, violente, et hélas prévisible, est arrivée hier (dimanche 23 mars), suite au discours, aussi attendu que consternant, d’un président Ma au sommet de son impopularité (à 9% dans les sondages : Hollande, encore un effort !). Visiblement aux abois, le chef du parti nationaliste s’est obstiné dans sa volonté implacable d’appliquer coûte que coûte cet accord. Des centaines de manifestant.e.s ont alors envahi un nouveau lieu de pouvoir : le siège du gouvernement (yuan exécutif). Le gouvernement Kuomintang n’a pas tardé à réagir. Avec l’occupation de l’Assemblée (dirigée par un président dont la place était déjà menacée, et qui s’est donc déclaré assez favorable aux manifestant.e.s, sans doute pour sauver ses fesses), le gouvernement était dans l’expectative quant à la stratégie à adopter pour étouffer le mouvement. Cette fois-ci, il a décidé de frapper fort et de tomber le masque.

Dans la nuit de dimanche à lundi, un millier de policiers qui assiégeaient les manifestant.e.s ont donc sorti leurs matraques, soutenus par deux canons à eau, pour déloger les révolté.e.s du siège du gouvernement. Il y aurait des dizaines d’arrestations et, selon une chaîne de télévision nationale, 120 blessés (dont 57 confirmés par l’hôpital le plus proche). Honte aux brutes en uniforme !

A Taïwan, comme en France, comme en Espagne où une manifestation de plus de deux millions de personnes vient d’avoir lieu, malgré la répression policière, contre le capitalisme sauvage qui met en pièces les droits sociaux, partout la résistance est solidaire ! Quelle que soit l’issue de cette lutte de grande ampleur à Taïwan, quelle que soit la violence de la répression, les manifestant.e.s de Taipei et d’ailleurs ont compris que la désobéissance, la solidarité et l’auto-organisation sont nos seules armes, et ne l’oublieront sans doute pas de sitôt contre les capitalistes et leurs alliés aux gouvernements, qui n’ont pour seule obsession que de nous maintenir dans la soumission.

Le groupe Pavillon Noir (Fédération Anarchiste de Poitiers) adresse modestement ses salutations fraternelles et son soutien indéfectible aux manifestant.e.s de Taïwan luttant pour leurs libertés, contre les gouvernements de Taïwan et de Chine et les appétits de leurs alliés capitalistes quels qu’ils soient.

Vive l’organisation autonome du prolétariat !

Groupe Pavillon Noir (Fédération Anarchiste de Poitiers), France, 24 mars 2014

[Poitiers] CSP86 : pari gagné !

CSP86 : pari gagné !

Le Collectif de familles et personnes seules sans papiers ou en situation administrative précaire (CSP86), a appelé à un rassemblement mercredi en début d’après-midi devant la préfecture pour demander l’arrêt de l’acharnement à leur encontre et le respect de leurs droits fondamentaux.

Ce fût une réussite pour une première puisque une soixantaine de personnes, principaux concernés qui ont décidé de relever la tête et quelques uns de leur soutiens, ont répondu présent pour exiger des papiers permettant d’entrer dans le droit commun et d’avoir des conditions dignes d’existence en particulier un logement décent pour tous. Nous avons demandé qu’une délégation soit reçue par madame la préfète de région ce qui nous a été refusé.

L’idée était de rendre visible sur le terrain de la lutte ce Collectif composé des principaux intéressés. En effet, il y a un an, suite aux nombreuses familles et personnes seules sans papiers ou en situation administrative précaire qui prenaient contact avec le Dal86 concernant leurs problèmes de logement, le Dal86 a décidé, car c’est précisé dans ses statuts, « de les unir et les organiser ». Un Collectif de familles est né et s’est développé progressivement dans les divers squats où ont été mis en place des Collectifs d’habitants. Et suite aux expulsions de ces squats et à la dispersion des habitants, le Collectif s’est reformé et s’est rapidement étoffé jusqu’à regrouper et organiser maintenant des familles et des personnes seules jusqu’alors inconnues du DAL86. Nous sommes et connaissons aujourd’hui plus de 150 personnes soumises à l’arbitraire et à l’acharnement de la préfecture, qui sont soit sous le coup d’OQTF soit dans de grandes difficultés en particulier concernant le logement (au CHUS « 115 », à l’hôtel, dans des conditions de logement ou d’hébergement indignes…) puisqu’elles n’ont pas de titres de séjours ou des titres de séjours précaires. Nous avons constaté mercredi qu’elles sont capables de s’organiser pour défendre ensemble leurs droits et leurs intérêts. Nous pouvons rajouter sans trop nous tromper que la lutte va continuer.

Rassemblement_19-03-14Dans l’immédiat nous réiterons nos interrogations :

– Qu’allons-nous devenir, nous familles et personnes seules sans papiers ou en situation administrative précaire qui sommes hébergées à l’hôtel en particulier depuis l’expulsion des squats ?

– Qu’allons-nous devenir, nous familles roms roumaines en particulier nous qui avons été ou allons être expulsées des squats ?

– Qu’allons-nous devenir, nous familles et personnes seules du Collectif qui sommes sans papiers ou en situation administrative précaire et ayant des problèmes de logement ?

Dernière chose, volonté délibérée ou pur hasard, en même temps que se déroulait le rassemblement devant la préfecture, la police faisait une rafle dans les rues piétonnes du centre à partir de trombinoscopes de personnes ayant des OQTF. Rada, la compagne de Radu qui s’est fait expulser manu militari en Roumanie voilà trois semaines – et qui est revenu en seulement trois jours ! – a été contrôlée, arrêté et conduite au commissariat. Les policiers ont interrogé la préfecture et comme Rada est enceinte de sept mois avec un certificat médical indiquant qu’elle doit rester le plus possible allongée et donc qu’elle ne peut pas voyager, qu’elle est mère de deux enfants scolarisés et que son compagnon et père de ses enfants est en situation régulière grâce à la sollicitude de la préfecture qui l’a expulsé… les pouvoirs publics ont été forcés de la relâcher deux heures après ! Il faut se rendre à l’évidence, l’Etat fait son gros méchant, il aboie et il grogne, mais il ‘a pas les moyens de ses ambitions. Eh oui, les faits sont têtus et il y a des droits fondamentaux en France !

Nous appelons toutes les familles et personnes seules sans papiers ou en situation administrative précaire, ceux qui sont scandalisés par les traitements indignes que les pouvoir publics nous font subir, à nous rejoindre au sein de notre Collectif pour défendre ensemble nos droits et nos intérêts.

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Dans la presse : Un collectif pour les sans-papiers NR 20/03/2014

csp86@free.fr – dal86@free.fr – 06 52 93 54 44 / 05 49 88 94 56 Réunions du Collectif tous les jeudis à 18h à la maison de la solidarité 22 rue du Pigeon Blanc 86000 POITIERS

Vu sur le site du DAL 86, 23 mars 2014

[Châtellerault] Répression à Ozon

NdPN : histoire hélas banale de contrôle d’identité qui finit en répression. L’article de la NR se passe de commentaires…

Le contrôle dégénère à Ozon : trois policiers sont blessés

Châtellerault.  Une échauffourée a éclaté mardi soir lors d’un contrôle de routine. La police a essuyé insultes et coups. Trois suspects ont été arrêtés.

Mardi soir, 22 h 30, plaine d’Ozon. Une équipe de la Bac (brigade anticriminalité) patrouille dans la plaine d’Ozon lorsqu’arrivée dans la rue Marconi, elle contrôle (*) l’identité d’un premier individu « en travers de la route », selon la police. « Je fais ce que je veux, les policiers, vous n’avez rien à faire là », aurait, en substance, rétorqué le jeune homme.

«  Coups de poings et de talon  »

Un deuxième individu intervient alors, « plus virulent et insultant », contestant la présence des policiers dans le quartier. Il est arrêté mais appelle ses copains à la rescousse pour tenter, semble-t-il, d’empêcher son interpellation. Une dizaine d’individus baissent la capuche et entourent alors les policiers (une deuxième patrouille de police arrive entre-temps en renfort) qui sont la cible d’outrages, d’insultes, de coups et caillassage. Le banal contrôle vire à l’échauffourée. Les policiers n’ont d’autre choix que de quitter les lieux avec le suspect interpellé, sous les jets de projectiles. « Deux policiers ont essuyé des coups de la part de l’interpellé (NDLR. : deux coups de poing à un policier et un coup de talon à un autre agent, selon le parquet), un troisième fonctionnaire a aussi reçu des coups, affirme la police. Deux d’entre-euxs ont huit et cinq jours d’arrêt. Le troisième a reçu un coup au visage mais ne cesse pas son service. » Moins d’une heure après les faits, les policiers reviennent sur les lieux (avec des renforts de Poitiers) et appréhendent un second individu. Un troisième, soupçonné d’être impliqué dans ces faits de violence, a été arrêté hier fin de matinée. Les trois suspects arrêtés (18 ans pour l’un, l’autre sera majeur dans une semaine et 37 ans pour le dernier arrêté), ont été placés en garde à vue. Le second suspect interpellé a été laissé en liberté hier. Une femme, soupçonnée d’avoir proféré des insultes et craché sur les forces de l’ordre, a aussi été entendue et fera l’objet de poursuites, apprend-on du parquet qui doit décider aujourd’hui des suites judiciaires à donner à cette affaire.

(*) Il s’agit de contrôle sur réquisition du procureur pour rechercher et lutter contre les stupéfiants et les armes.

à chaud

“ La persistance d’un groupe d’agitateurs ”

Le commissaire Jean-François Papineau, patron de la police de la Vienne, réagit à ces événements. « Il s’agit d’un petit groupe d’individus qui sont toujours dans le défi permanent, dans l’insulte. Il y a une persistance d’un groupe d’agitateurs. Certains, dont ceux qui ont été arrêtés, sont connus des services de police. Il y a trois mois, un trafic de stups a été démantelé. Ils sont dans l’attitude de ceux qui montrent qu’ils sont chez eux et que la police n’a rien à faire là. Cette affaire, c’est un micro-phénomène à l’échelle de Châtellerault. Des individus qui se permettent de porter des coups à des policiers, ce n’est pas acceptable. Il n’y a pas de liberté sans policiers. Les policiers vont partout parce que c’est l’État qui assure pour la population le respect des libertés et des lois. »

réactions dans le quartier

Sur place, rue Marconi, hier après-midi, une dizaine de jeunes est regroupée et discute. Certains à pied. D’autres en vélo ou en scooter. L’un fume la chicha. « On est au courant de ce qui s’est passé hier soir, raconte un jeune qui met en doute la parole de la police. Au départ, il y a eu un contrôle normal et deux bakeux (NDLR : policiers de la Bac, la brigade anticriminalité) ont attrapé un jeune et l’ont poussé contre le grillage alors qu’il n’y a pas eu d’insultes ni manque de respect. Les policiers ont mis le haut-parleur en disant «  On se retrouvera  » et ils ont appelé des renforts. Il n’y a pas eu de callaissage ni d’insultes. » Il poursuit : « Les policiers ont d’abord arrêté un jeune. On est allé lui apporter à manger au commissariat quand sur la route, une patrouille de la Bac a ralenti, a fait demi-tour, est repassé au ralenti. Ils en ont arrêté un deuxième. » Un second jeune se mêle à la discussion : « J’ai tout vu. Ils ont attrapé un petit jeune et ils se sont servi de la matraque. Des personnes du quartier sont venues pour tenter de séparer tout le monde. Ils ont arrêté deux jeunes. Il y a une politique du tout sécuritaire, du tout strict, mise en place depuis quelque temps, il n’y a plus du tout de dialogue. » Du côté des commerçants du petit centre commercial, face à l’espace Rouault, on n’a, semble-t-il, pas à se plaindre des jeunes : « C’est calme, témoigne une commerçante. On a peut-être plus de jeunes que d’habitude avec les beaux jours mais on n’a pas de souci. On n’appelle jamais la police. La nuit, on ne sait pas ce qui se passe. »

Denys Frétier, Nouvelle République, 20 mars 2014
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Mise à jour 20 mars :
Les deux suspects arrêtés après l’agression de trois policiers, mardi soir, lors d’un contrôle qui dégénère, ont été remis en liberté sous contrôle judiciaire aujourd’hui. Le mineur est convoqué chez le juge des enfants, le majeur passera au tribunal en avril tout comme une femme poursuivie pour avoir proféré des insultes. Le syndicat de police Alliance de Châtellerault «prend acte» de cette décision. Il dit que la Plaine d’Ozon «ne doit pas devenir une zone de non-droit où les policiers peuvent se faire insulter et blesser sans réponse pénale».
Dépêche Nouvelle République, 20 mars 2014

[Poitiers] Autodéfense contre la répression ! (le retour…)

[Poitiers] Autodéfense contre la répression ! (le retour…)

Texte d’un tract diffusé cet.te après-midi dans le centre-ville de Poitiers. Les camarades qui le distribuaient ont eu droit à la visite de quelques uniformes (autant qu’une voiture et un fourgon peuvent en contenir). Toutes les identités ont été relevées. Bonne ambiance…

AUTODÉFENSE CONTRE LA RÉPRESSION !

Le 5 juin 2013, Clément, un militant anticapitaliste et anti-autoritaire, était tué à Paris par un fasciste. Le lendemain, des manifestations ont eu lieu dans plusieurs villes de France. À Poitiers, trois cents personnes ont défilé dans les rues du centre-ville pour rendre hommage à Clément et exprimer leur rejet de l’extrême-droite et de ses idées. La police a laissé faire tant que certaines personnalités de la gôche poitevine, venues là se faire un petit coup de pub à bon compte, sont restées dans le cortège. Mais dès la fin de cette manifestation elle a prétexté un outrage (le refrain d’une chanson : « Flics porcs assassins ») pour arrêter deux copains. Le premier a été jugé en CRPC pour cet « outrage » et s’est vu condamné à 200€ d’amende l’an dernier.

Le second a refusé la procédure en CRPC et a comparu devant le tribunal correctionnel, le 7 janvier dernier. Au cours de cette audience, le procureur, François CASASSUS-BUILHE, a requis une peine d’un mois de prison avec sursis avec mise à l’épreuve, avec obligation de s’insérer (trouver un travail [NdT]) et de suivre un stage de citoyenneté (afin de se mettre en conformité avec l’idéologie républicaine bourgeoise dont on ne saurait dévier [NdT]). La juge, Isabelle FACHAUX, l’a reconnu coupable et finalement condamné à une peine de 200€ d’amende et à verser 150€ à la « victime » (le commissaire divisionnaire Laurent SIAM, qui lui réclamait 500€) en réparation du « préjudice moral » qu’elle a subi. Le copain a fait appel de ce jugement.

UNE NOUVELLE AUDIENCE AURA DONC LIEU LE JEUDI 27 MARS 2014 À 9H AU PALAIS DE JUSTICE DE POITIERS. L’entrée est « libre », si vous avez un peu de temps, venez voir comment on rend la justice, c’est riche d’enseignements…

Nous, individus s’organisant collectivement pour l’abolition de toutes les formes d’exploitation et de domination, appelons à la solidarité avec le copain qui passe en procès, et avec toutes les personnes qui font face à la répression et à l’enfermement. Ce procès constitue une nouvelle tentative de briser celles et ceux qui, à Poitiers ou ailleurs, cherchent à lutter en dehors des cadres institutionnels. Car, malgré les discours pacificateurs et le catéchisme social-libéral, des gens prennent acte de la guerre quotidienne et diffuse qui leur est faite et tentent de riposter en conséquence.

Les classes dominantes, leurs avatars parlementaires et leurs chiens de garde en uniforme, utilisent tous les jouets légaux à leur disposition pour nous faire rentrer dans le rang. Pas question de se laisser faire, ni de se laisser crever à petit feu.

ORGANISONS-NOUS ET DÉTRUISONS CE QUI NOUS DÉTRUIT !

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Vu sur Indymedia Grenoble, 17 mars 2014