Archives de catégorie : Répression

[Village-Monde] Manifs du 14 novembre

NdPN : Hier soir, rassemblement puis déambulation à Poitiers contre « l’austérité », d’une grosse centaine de personnes, avec notamment la présence de libertaires histoire de donner un autre son de cloche que celui du « collectif pour un audit citoyen de la dette » [sic] qui appelait au rassemblement. L’appel à la grève générale n’a clairement pas été suivi en France, seuls les syndicats de Solidaires se sont vraiment bougés… triste de voir qu’il faut attendre que les gens en arrivent à crever la dalle, comme en Grèce ou en Espagne, pour voir enfin les choses bouger… faut dire que les bureaucraties syndicales sont bien acoquinées avec les fripons de la gôche au pouvoir. Bon, en France nada, mais ça a chauffé ailleurs ! A ce sujet, une fois n’est pas coutume, un beau boulot de compilation de la part des camarades du Jura Libertaire :

[14-N] « Incidents isolés »

Manifs anti-austérité : des blessés en Espagne et en Italie

Des heurts opposent les manifestants aux forces de l’ordre à Madrid, mais aussi à Milan et Turin.

http://juralib.noblogs.org/files/2012/11/0213.jpgHeurts entre policiers et manifestants, le 14 novembre à Madrid, Espagne.

La police a dispersé à coups de matraque et en tirant en l’air des balles en caoutchouc des manifestants qui s’étaient rassemblés dans le centre de Madrid mercredi lors de la journée de grève générale contre l’austérité, mercredi 14 novembre.

Ces affrontements ont éclaté lorsque des centaines de manifestants se sont heurtés à un cordon de policiers anti-émeutes qui leur bloquait l’accès à la place de Cibeles, en plein centre de la capitale espagnole.

Très vite, d’autres manifestants déjà présents sur la place sont venus encercler les policiers qui ont chargé et tiré en l’air des balles en caoutchouc pour se dégager, avant de disperser les manifestants à coups de matraque dans les rues alentour.

Depuis le début de la matinée, des groupes de centaines de manifestants faisaient face aux forces de l’ordre dans le centre de Madrid quadrillé par un imposant dispositif de policiers casqués, où de nombreuses boutiques avaient baissé le rideau.

Heurts

Des heurts de moindre ampleur avaient éclaté lors d’une première tentative de dispersion sur la Gran Via, une grande avenue centrale de la ville.

Les manifestants s’étaient alors dispersés, se regroupant à plusieurs reprises à quelques centaines de mètres de distance.

Selon le ministère de l’Intérieur, des “incidents isolés” sont survenus depuis mercredi matin dans plusieurs villes d’Espagne, faisant 34 blessés dont 18 policiers, tandis que 82 personnes ont été interpellées.

Deux manifestations étaient convoquées à Madrid en fin de journée, l’une par les syndicats et l’autre par la mouvance des indignés, témoin de l’exaspération face à la pauvreté grandissante, aux expulsions de propriétaires surendettés, aux milliards d’euros engloutis dans l’aide aux banques.

http://juralib.noblogs.org/files/2012/11/049.jpgMarée humaine contre l’austérité ce soir dans les rues de Madrid

http://juralib.noblogs.org/files/2012/11/5.jpgÀ Barcelone

Une grève de quatre heures et des manifestations se déroulaient également mercredi dans toute l’Italie à l’appel de la principale confédération syndicale, la CGIL (gauche), dans le cadre de la journée européenne contre l’austérité, marquée par des heurts à Milan et Turin.

Dans ces deux villes du nord du pays, des milliers de personnes ont pris part à des manifestations et cortèges, selon des sources syndicales.

Un policier a été grièvement blessé à Turin et cinq autres plus légèrement à Milan dans des heurts en marge des manifestations. Les affrontements les plus sérieux ont eu lieu à Turin, devant le siège du département, où des autonomes ont roué de coups un policier, brisant son casque et lui cassant un bras.

Le groupe d’autonomes a ensuite fait irruption au siège du département où les manifestants ont hissé le drapeau des militants anti-TAV, le TGV Lyon-Turin.

Jet de pierres

À Milan, les affrontements se sont produits surtout dans la zone de la gare de Porta Genova où des étudiants ont lancé des pierres et bouteilles sur les forces de l’ordre qui tentaient de les en déloger.

À Naples, quelques 300 étudiants ont occupé provisoirement plusieurs quais de la gare centrale et fait exploser des pétards et brûler des fumigènes, en criant : “occupons la ville”, “ne touchez pas à notre avenir”.

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À Rome, un millier de personnes ont pris part à un cortège qui a traversé des rues du centre-ville et doit terminer son parcours sur une petite place. Un petit groupe d’étudiants a tenté de briser le cordon de police en lançant des pierres pour rejoindre le siège du gouvernement.

Publié par des larbins de la maison Poulaga (tempsreel.nouvelobs.com avec l’Agence Faut Payer, 14 novembre 2012)

Affrontements entre manifestants et policiers à Madrid

Des incidents ont éclaté mercredi à Madrid sous haute protection policière, lorsque les forces de l’ordre ont tenté de disperser à coups de matraque des centaines de manifestants, lors de la grève générale en Espagne contre l’austérité.

Depuis le début de la matinée, des groupes faisaient face aux forces de l’ordre dans le centre de Madrid quadrillé par un imposant dispositif de policiers anti-émeutes, casqués, où de nombreuses boutiques avaient baissé le rideau.

En milieu de journée, des affrontements ont éclaté lorsque des centaines de manifestants se sont heurtés à un cordon de policiers qui leur bloquait l’accès à la place de Cibeles, en plein centre de la capitale espagnole.

Très vite, d’autres manifestants déjà sur la place sont venus encercler les policiers qui ont chargé et tiré en l’air des balles en caoutchouc pour se dégager, avant de disperser les manifestants à coups de matraque dans les rues alentour.

http://juralib.noblogs.org/files/2012/11/0310.jpg

Des heurts de moindre ampleur avaient éclaté plus tôt, lors d’une première tentative de dispersion sur la Gran Via, une grande avenue voisine.

Les manifestants s’étaient alors dispersés, se regroupant à plusieurs reprises à quelques centaines de mètres de distance.

Abus de pouvoir, criaient-ils, agitant les drapeaux rouges des syndicats CCOO et UGT, autour d’une grande banderole portant le slogan de cette journée : Ils nous privent de notre avenir, il y a des coupables, il y a des solutions.

Cette grève va servir à quelque chose. Nous sommes dans une situation qui ne nous laisse pas le choix, assurait Eduardo Ovalle, étudiant en lettres de 21 ans. Mes professeurs nous ont prévenus qu’aucun de nous ne trouvera de travail. On nous oblige à quitter l’Espagne.

Grève, grève, grève, criaient un peu plus loin les manifestants, face aux policiers qui les repoussaient une nouvelle fois, sans heurts, pour débloquer la rue. Ou encore : Plus d’éducation, moins de police.

Sur la Puerta del Sol, une grande place touristique et commerçante du centre de Madrid, des jeunes encagoulés baissaient le rideau de fer d’un magasin de souvenirs et de tabac, le forçant à fermer comme la plupart des autres commerces aux alentours.

Aujourd’hui, on ne consomme pas. Aujourd’hui, on ne travaille pas, criaient-ils.

Selon le ministère de l’Intérieur, des incidents isolés sont survenus depuis mercredi matin dans plusieurs villes d’Espagne, faisant 34 blessés dont 18 policiers, tandis que 82 personnes ont été interpellées.

Deux manifestations étaient convoquées à Madrid en fin de journée, l’une par les syndicats et l’autre par la mouvance des indignés, témoin de l’exaspération face à la pauvreté grandissante, aux expulsions de propriétaires surendettés, aux milliards d’euros engloutis dans l’aide aux banques.

Publié par des larbins de la maison Poulaga (Agence Faut Payer, 14 novembre 2012)

La police charge les manifestants à Lisbonne devant le parlement

La police portugaise a chargé mercredi soir des protestataires, rassemblés devant le parlement à l’issue d’une manifestation organisée dans le cadre d’une grève générale contre les mesures d’austérité du gouvernement.

Les forces de l’ordre ont repoussé les protestataires à coups de matraque après avoir été pendant plus d’une heure la cible de jets de pierres et d’ordures.

Les protestataires s’étaient regroupés devant le parlement à l’issue d’une manifestation, rassemblant dans la capitale plusieurs milliers de personnes.

Auparavant quelques échauffourées avaient eu lieu devant le parlement quand des manifestants avaient renversé des barrières de protection et lancé des pierres et des objets divers contre les policiers qui avaient répliqué par quelques coups de matraque.

Cinq manifestants atteints par les jets des autres protestataires ont été légèrement blessés et l’un d’entre eux à du être hospitalisé, a indiqué un porte parole de la police.

Des rassemblements ont également eu lieu dans une quarantaine de villes du pays, notamment à Porto, la grande ville du nord, où environ 2.000 personnes ont manifesté.

Les manifestations ont constitué le point fort de la grève générale qui a particulièrement perturbé les transports et les services publics.

Convoquée par la CGTP, cette grève générale, la deuxième depuis mars, s’est inscrite dans le cadre des mouvements de protestation observés dans d’autres pays d’Europe, chez le voisin espagnol en particulier.

Le secrétaire général de la CGTP, Armenio Carlos a estimé que cette grève avait été une des plus grandes jamais réalisées au Portugal. Cest la grève générale de lindignation !, a-t-il lancé.

Publié par des larbins de la maison Poulaga (Agence Faut Payer, 14 novembre 2012)

Communiqué de presse du Comité poitevin contre l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes

NdPN : ce communiqué a été élaboré à l’issue de la réunion d’information sur la ZAD, organisée hier soir à Poitiers à la maison du peuple. Du monde, plein d’infos, de la bonne bouffe et surtout de l’organisation concrète pour la manif du 17 à Notre-Dame-des-Landes !

Communiqué de presse

La lutte contre le projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes (44) continue de s’amplifier. La vaste opération militaire « César », déclenchée le 16 octobre dernier, suscite de nombreuses réactions. Messages de soutien, rassemblements et actions de solidarité se multiplient en France mais aussi à l’étranger. Partout, des comités de soutien se constituent. La lutte contre l’aéroport déborde enfin.

Faire déborder la lutte c’est s’opposer non seulement à l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes mais aussi à l’ensemble des projets, Lignes à grande Vitesse, Lignes Très Haute Tension, autoroutes, etc. qui participent à la planification territoriale dictée par l’État et l’Union Européenne. Au-delà de la résistance au projet, c’est donc un mouvement de lutte qui doit naître contre l’expansion des métropoles et la vision du monde qui va avec.

Le comité poitevin contre l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes souhaite participer à la construction de ce mouvement de résistance populaire et transversal, seul capable de l’emporter, comme à Plogoff ou au Larzac.

Une grande manifestation de réoccupation aura lieu le 17 Novembre 2012. Départ à 11h de Notre-Dame-des-Landes. Cet événement doit être l’occasion pour nous de démontrer notre solidarité avec la Zone à Défendre et notre opposition à tous les projets inutiles, socialement et écologiquement dévastateurs.

Convergeons tous vers la ZAD le 17 Novembre.

Comité poitevin contre l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes

Contact: nonaeroportnddl86@yahoo.com et Infos sur la lutte: zad.nadir.org

NdPN (2) : hier plusieurs communiqués :

sur l’agression d’un vigile, abondamment relayée par des merdias soudain diserts sur ce qui se passe à la ZAD. On lira aussi le billet de Fabrice sur Planète sans visa.

-un communiqué de clowns, Ultimatum de l’ACAB aux grands cons de ce monde

– un communiqué de refus des « soutien » d’extrême-droite.

On apprend par ailleurs que l’expulsion de la forêt de  Hambach (occupée en Allemagne contre un projet de mine de charbon) a commencé hier matin, « il ya des personnes dans des tunnels, la police roule quand même dessous« .

Enfin, une bonne nouvelle dans l’affaire du cancer du bitume : La Cour d’appel de Lyon vient de confirmer la condamnation de Vinci pour faute inexcusable à la suite de la mort d’un salarié, ce mardi après-midi. La décision fait jurisprudence : 20 000 ouvriers de la route sont exposés aux vapeurs toxiques du bitume…

[Poitiers] Procès reporté. Expulsés de la mairie par la police, reçus au Conseil régional.

Compte-rendu de la journée du 9 novembre 2012

Procès reporté. Expulsés de la mairie par la police, reçus au Conseil régional.

Il y a des journées plus intenses que d’autres. Vendredi 9, avait lieu le procès en appel du campement du 30 mars. Les sans logis et mal logés qui l’avaient mis en place s’étaient vus évacués violemment par la police et ce sans motif le 2 avril à partir de 9h du matin. Comme à son habitude et certainement pour arrondir leurs fins de mois les policiers zélés ont traînés au tribunal 5 militants dont certains étaient bien connus de leurs services pour rébellion. Début juillet les sentences étaient tombées : deux fois deux mois de prison fermes, deux mois avec sursis, 1500€ d’amendes, 1200€ de dommages et intérêts et 480€ de frais. Trois des 5 avait fait appel. Pour de plus ample informations VOIR

Petit coup de théâtre, le ministère public déstabilisé par les conclusions des avocats concernant l’illégalité de l’évacuation par la police du campement le 2 avril, a mis un genou à terre et à demandé que l’audience soit reportée. D’une manière générale, les autorités à Poitiers et en particulier la police, se croient tout permis, se dispensent allègrement de respecter les lois en vigueur et s’assoient sur les décisions de justice lorsqu’il leur arrive de s’y référer. Plus précisément concernant le Campement du 30 mars, pour que la police l’évacue, il aurait fallu qu’elle se fonde sur un texte ou qu’il y ait une situation d’urgence genre trouble à l’ordre public. Et bien sûr il n’en était rien. Il aurait fallu alors un jugement. Ce qu’il ne semble pas qu’elle ait eu. Les commissaires habillés sur leur 31 avec leur casquette à dorures, avaient beau interroger incrédules leur avocat après la décision de renvoi : « c’est quoi ce bazar », il faut qu’ils se rendent à l’évidence : Eh oui, il y a des lois et des procédures, eh oui les gens ont des droits !

Le DAL86 avait appelé à être présent devant le tribunal dès 9h. Un table a été mise en place avec café et viennoiseries et une distributions de tracts a été faite. Une trentaine de personnes s’est relayée toute la matinée. A midi devait avoir lieu une conférence de presse en présence de Jean-Baptiste Eyraud, porte parole de la Fédération Droit au logement, Mgr Jacques Gaillot. Malheureusement, ces deux soutiens ont eu un empêchement. Ils nous ont toutefois envoyé un communiqué. Et puis, il n’y a pas eu foule de journalistes… Vers 12h30 la délégation forte d’une dizaine de personnes du DAL17 est arrivée et nous avons pu prendre en commun un repas mérité.

Nous avions décidé de faire une action dans l’après-midi. Nous nous sommes donc rendus à la Mairie ou une délégation de 6 personnes est rentrée pour demander audience au maire vers 14h30 concernant louverture d’un centre d’hébergement dans l’ex-Lycée des Feuillants. Ce n’est qu’après moins d’une demie heure que la police, le commissaire Papineau avec son écharpe tricolore en tête, est arrivée pour nous annoncer que le maire ne voulait pas nous recevoir et nous faire partir. Nous avons demandé au DDSP qui semble être devenu le nouveau directeur de cabinet du maire s’il n’y avait pas quand même un élu pour nous recevoir. Il nous a dit qu’il n’était pas habilité pour nous répondre. Après un éniemme contrôle d’identité nous avons quitté les lieux.

Nous sommes alors allés au Conseil Régional pour essayer d’interpeller Michel Sapin qui y était venu pour signer des contrats d’avenir.  Arrivés sur place la police a fait fermer les grille et nous avons scandé quelques slogans. Très vite, Yves Debien Vice-Président de la Commission Permanente nous a informé qu’il était mandaté par Ségolène Royal pour recevoir une délégation des DAL86 et DAL17. Il a fait ouvrir les grilles gardées par la police et une délégation de 6 personnes est rentrée sous l’œil incrédule des policiers, surtout ceux de la BAC qui disaient : « une délégation ? C’est quoi une délégation ? ». L’entrevue à duré plus d’une heure et nous avons pu aborder tous les points qui agitent le Droit au Logement. En particulier l’hébergement, la réquisition, le logement social, la répression et le fait que ce soit la police qui gère la politique du logement à Poitiers, l’attitude scandaleuse du maire de Poitiers, le fait que le problème n’est pas le bâti mais l’accès au logement, Notre Dame Des Landes… Yves Debien nous a proposé que l’on envoie rapidement un mémorandum à la présidente de région.

Puis le Dal17 est parti à la gare pour prendre son train pour La Rochelle. Vers 18h, ceux qui restaient sont allés boire un dernier pot.

Le procès du DAL reporté : enquête sur une vidéo NR 10/11/2012

France3 12h 09-11-12. Le procès en appel du campement du 30 mars

DAL 86, 11 novembre 2012

[Poitiers] Manifestation de réoccupation Non à l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes – Réunion publique

Manifestation de réoccupation Non à l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes

Jusqu’ici, rien ne semblait pouvoir résister à l’expansion effrénée de « Nantes Métropole ». L’opposition au projet d’aéroport du « Grand Ouest » à Notre-Dame des Landes semblait être maîtrisée. Il a néanmoins fallu l’opération militaire « César », déclenchée le 16 octobre 2012, soit la mobilisation de plus d’un millier de Gendarmes Mobiles, CRS et groupes d’intervention spécialisés, appuyés par des hélicoptères, pour engager les expulsions des habitant.e.s de la Zone à Défendre. Le triomphalisme affiché ce jour-là par les autorités, s’est rapidement dissipé devant la puissance de retournement des opposant.e.s. Cette résistance, faite de pratiques débordantes de vie et des solidarités nouvelles, s’amplifie.

Le bocage de Notre-Dame-des-Landes sera le cauchemar de César !

Abandonné dans les années 1970, le funeste projet est déterré au début du siècle. En 2010 un Partenariat public-privé (PPP) est signé entre l’État et le groupe Vinci – leader mondial du BTP, impliqué par ailleurs dans de louches compromissions. Mais aucun argument suspendu à des intérêts économiques (ou aux ambitions mégalomaniaques de J-M Ayrault) ne peut justifier, au regard de la situation écologique et sociale, la destruction de cette région bocagère, l’expulsion et la répression des habitant.e.s qui résistent. Ce projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes, ainsi que les Lignes à Grande Vitesse, dont celle envisagée entre Poitiers et Limoges et celle déjà en chantier entre Tours et Bordeaux, participent d’une même planification territoriale dictée par l’État et l’Union Européenne. Cette métropolisation redessine les paysages, reconfigure les territoires. Elle dévore nos potagers et nos champs, nos haies et nos forêts, nos lieux de vie. Elle cherche à nous étouffer. Combattons ces projets inutiles et mortifères !

Une grande manifestation de réoccupation aura bien lieu pour reconstruire un lieu ouvert d’organisation sur les terres menacés. Démontrons notre solidarité en actes. Convergeons tous vers la ZAD le 17 novembre 2012.

Vous êtes également convié.e.s à la réunion publique d’information en vue de cet événement qui se tiendra à la Maison du Peuple à Poitiers, 21 bis rue Arsène Orillard, le mardi 13 novembre 2012 à 18h30.

Comité poitevin contre l’aéroport de Notre-dame-des-landes

Contact: nonaeroportnddl86@yahoo.com et Infos sur la lutte: zad.nadir.org

Mail, 8 novembre 2012

[Notre-Dame-des-Landes] Infos du 8 novembre

Infos heure par heure pour aujourd’hui, ça se passe ici.

Ca a chauffé hier sur les barricades du Far-Ouezt ! Barricades démolies par les flics… et reconstruites immédiatement après. On lira un témoignage ici. Et aussi une vidéo sympatoche sur fond de musique western ici.

Les actions de solidarité avec les habitant-e-s de la ZAD se poursuivent un peu partout. Rassemblements, manifs, mais aussi des attaques de locaux PS (voir la synthèse sur cet article des Brèves du désordre).

Enfin, une petite analyse de Gédicus est diffusée sur le juralib.

Pavillon Noir