NdPN : Après la grotesque mascarade de débat orchestrée sur France 3 il y a quelque temps, voici un foutage de gueule médiatique de plus. Une belle brochette de défenseurs du projet délirant et destructeur de la LGV Tours-Bordeaux ont été invités, pour cette nouvelle opération de com’. Cette fois-ci, c’est France Bleu Poitou que les habitant-e-s expulsé-e-s de leurs lieux de vie doivent remercier. Lisea et Cosea bien sûr, pour la philanthropique firme Vinci qui engrange les profits, mais aussi les habituels politiciens locaux, l’inénarrable Alain Claeys en tête. Hervé Mariton est ici présenté comme un « opposant », alors même que son rapport sur les LGV affirme que le chantier Tours-Bordeaux a les meilleures perspectives de recettes… Sans surprise, les opposants des collectifs anti-LGV n’ont manifestement pas été invités. Il ne s’agit manifestement pas d’un débat, la pertinence de cette LGV n’étant pas discutée. Tout juste soulèvera-t-on peut-être, pour la forme, les questions de financement, mais cela est déjà bouclé : ce sont les contribuables et les consommateurs, c’est-à-dire les prolos, qui assureront sa rente à Vinci.
Les techniciens, journalistes et animateurs de France Bleu Poitou poseront leurs micros sur le chantier de la ligne ferroviaire à grande vitesse Tours-Bordeaux, demain, au nord de Poitiers. Depuis le studio aménagé pour l’occasion sous une tente à proximité de l’estacade de la Folie, ils seront en direct de 6 h à 12 h pour une une émission spéciale destinée à emmener les auditeurs dans les coulisses du plus grand chantier d’Europe qui traverse la Vienne et affecte leur quotidien.
Ce programme spécial donnera la parole au concessionnaire (Lisea), au constructeur (Cosea) et aux entreprises locales. Aux élus, aussi : le député-maire PS de Poitiers, Alain Claeys, favorable à une extension de la ligne jusqu’à Limoges, et le député UMP de la Drôme, Hervé Mariton, auteur d’un rapport critique sur les projets de LGV, interviendront en direct. France Bleu Poitou mettra surtout à l’honneur les équipes du chantier qui œuvrent tous les jours pour livrer la future ligne à grande vitesse, qui reliera Poitiers à Bordeaux en 1 h 05 à l’été 2017.
France Bleu Poitou sur la bande FM : 87.6 Poitiers, 103.3 Châtellerault et 106.4 dans le reste de la Vienne.
NdPN : nous ne reprendrons pas ici tous les arguments que nous avons déjà répétés contre le projet de ligne à grande vitesse Poitiers-Limoges ; arguments économiques, mais aussi environnementaux, politiques et sociaux. Les citations extraites de ces deux articles de la Nouvelle République sont déjà très parlantes, et nous n’oublierons pas les prises de position des « responsables politiques ». Honte aux politicien-ne-s promouvant le projet, ou réduisant leurs critiques aux seules difficultés de financement, montrant par là tout le mépris porté aux habitant-e-s et à notre environnement. Quant à l’affirmation par la presse que « les habitants ont la parole », est-ce une mauvaise blague ? Voilà des années que leurs arguments d’évidence contre ce projet mortifère font face à la surdité des autorités ! Continuons à lutter avec les habitant-e-s contre cette colonisation de nos lieux de vie !
L’enquête publique sur le projet de barreau ferroviaire débute aujourd’hui. Opposants et partisans ont jusqu’au 13 juillet pour faire valoir leurs arguments.
Depuis neuf ans qu’il est question de ce projet, tout a été dit et tout a été écrit sur la ligne ferroviaire à grande vitesse Poitiers-Limoges. Durant quarante-quatre jours, les partisans et les opposants vont tout de même avoir l’occasion de faire valoir très officiellement leurs arguments auprès du commissaire enquêteur chargé d’émettre un avis favorable ou défavorable à la déclaration d’utilité publique.
Ils vont aussi pouvoir consulter l’intégralité du dossier préparé par Réseau Ferré de France : « Un gros pavé de cinq mille pages qui comprend le rapport rendu par l’Autorité environnementale en mars dernier et le mémoire complémentaire du maître d’ouvrage », précise Marie-Paule Hennuyer, la représentante de RFF en Limousin.
« On va momifier le territoire »
Les opposants qui demandent depuis longtemps à prendre connaissance du volet socio-économique ne manqueront pas de le consulter. Pour le reste, ils savent déjà les remarques qu’ils formuleront ; de l’empreinte carbone négative pour les cinquante prochaines années aux risques d’inondations accrus dans la vallée du Clain en passant par l’incompatibilité avec les engagements pris par l’État sur la ligne Paris-Toulouse. « Nous sommes effarés par la précipitation des événements », insiste Nicolas Bourmeyster, le président du collectif Non à la LGV. « Comme il n’y aura pas d’argent pour financer ce projet avant au moins quinze ans, on va momifier le territoire, les maisons y seront invendables, les gens vont hésiter à s’y installer… » Il s’étonne surtout que le gouvernement engage cette démarche dès maintenant alors que la commission Mobilité 21 chargée de hiérarchiser les projets d’infrastructures de transport doit rendre son rapport (peu favorable aux lignes à grande vitesse) en juin. C’est que ce projet est soutenu en haut lieu. Le président (corrézien) de la République qui suit personnellement le dossier a d’ailleurs récemment nommé un ancien camarade de promotion de l’ENA, Michel Jau, à la tête de la préfecture de la Haute-Vienne. « C’est un projet validé. Je ne pense pas qu’il soit de nature à être remis en cause », a déclaré le représentant de l’État qui a évoqué une « décision irréversible » en prenant ses fonctions. En Limousin, les élus espèrent toujours pouvoir prendre le TGV dès 2020.
les dates-clés
> 2004 : le Premier ministre, Jean-Pierre Raffarin, abandonne le projet Paris – Orléans – Limoges – Toulouse et lance les études pour la LGV Poitiers-Limoges pour une mise en service en 2014. > 2006 : un débat public est organisé dans douze villes en Poitou-Charentes et Limousin. > 2007 : Réseau Ferré de France retient l’option du tracé central, le plus direct, passant à proximité de Montmorillon ; une convention de financement des études (30 M€) est signée entre RFF, l’État et les collectivités. > 2012 : la commission nationale du débat public décide qu’il n’y a pas lieu d’organiser de nouveau débat public malgré l’expiration du délai de cinq ans avant l’ouverture de l’enquête publique. > 2013 : le gouvernement donne son feu vert au lancement de l’enquête publique sans attendre le rapport Mobilité 21.
pratique
L’enquête publique se déroulera du jeudi 30 mai au vendredi 12 juillet 2013 inclus, durant 44 jours. Dans la Vienne, le public pourra consulter le dossier d’enquête publique et présenter ses observations à la préfecture de Poitiers et à la sous-préfecture de Montmorillon, mais aussi dans les mairies des dix-neuf communes concernées par le tracé : Aslonnes, Civaux, Dienné, Fleuré, Gizay, Gouëx, Iteuil, Lathus-Saint-Rémy, Lhommaizé, Lassay-les-Châteaux, Mazerolles, Moulismes, Persac, Plaisance, Les Roches-Prémarie-Andillé, Vernon, La Villedieu-du-Clain et Vivonne. Le dossier de l’enquête doit également être consultable sur le site Internet de la préfecture de la Vienne : www.vienne.pref.gouv.fr.
Collectif des opposants : http :// non-lgv-poitiers-limoges.fr Association de promotion de la LGV : http://tgv-plb.asso.fr
pour
> Alain Claeys Le député-maire PS de Poitiers est le principal avocat de la LGV Poitiers-Limoges dans la région. Il souhaite placer la gare multimodale de Poitiers au cœur d’un nœud ferroviaire dans la perspective d’une poursuite de la ligne à l’Est jusqu’à Lyon. > Catherine Coutelle La députée PS de la 2e circonscription de la Vienne défend le projet avec une réserve sur le financement. « Il ne me semble plus possible d’imaginer que ces infrastructures particulièrement coûteuses soient financées par l’État et les collectivités territoriales, seuls », écrivait-elle l’an dernier.
indécis
> Ségolène Royal Après avoir longtemps affiché son scepticisme, la présidente PS de Poitou-Charentes a changé de stratégie en début d’année : la Région est à présent officiellement favorable au projet mais elle ne veut pas le financer, comme pour la ligne Tours-Bordeaux. « Le projet actuel de RFF n’a pas encore démontré sa pertinence sur le plan de sa rentabilité économi- que », écrivait-elle en 2009. « La Région soutient ce projet essentiel pour le Limousin », précise-t-elle maintenant. > Jean-Pierre Raffarin L’ancien Premier ministre qui a lui-même mis le projet sur les rails il y a neuf ans fait désormais campagne contre la LGV Poitiers-Limoges mais sans le dire franchement. A un peu plus d’un an des sénatoriales, il conditionne son soutien à la construction très hypothétique d’une gare dans le Montmorillonnais : « Ou on a une gare et la LGV a un sens ou on n’a pas de gare et le développement du TER peut résoudre la question… »
contre
> Jean-Michel Clément Le député PS de la troisième circonscription (Sud Vienne) plaide depuis longtemps pour un abandon du projet : « Les territoires ruraux sont oubliés pour ne pas dire sacrifiés. Par ailleurs, le temps gagné ne serait pas énorme, et disproportionné, par rapport au coût », expliquait-il l’an dernier. > Yves Bouloux Le maire DVD de Montmorillon et président de la communauté de communes du Montmorillonnais s’oppose à la LGV défend le projet de mise à 2X2 voies de la RN 147 entre Poitiers et Limoges. > Robert Rochaud Le porte-parole des élus écologistes de Poitou-Charentes précise que les Verts ne sont « pas opposés par principe au TGV » : « L’urgence, ce n’est pas la LGV Poitiers-Limoges. L’urgence est de moderniser la ligne Poitiers-Limoges. »
Au fond de son jardin, un champ de blé s’étend jusqu’à une haute haie. C’est là, à environ 250 mètres de la maison de Thierry Ferreira que doivent s’élever le remblai et le viaduc permettant à la LGV Poitiers-Limoges de franchir le Clain, à proximité du Port, à Iteuil, pour se raccorder à l’actuelle ligne ferroviaire Paris-Bordeaux. Quand il a choisi d’acheter ce petit bout de verdure avec son épouse, il y a douze ans, c’était pour « son côté calme et bucolique », précise cet enseignant-chercheur de l’Université de Poitiers. À l’époque, il n’était pas encore question de cette LGV… « Je ne suis pas inquiet parce qu’on peut partir même si notre maison est maintenant invendable », assure Thierry Ferreira. « Mais il y a des gens ici qui se retrouvent piégés. Les voisins ne dorment plus. L’agriculteur en face se retrouve avec une exploitation coupée en deux que son fils ne pourra pas reprendre… Ce projet va tout détruire. » Dans cette aventure, ce riverain estime avoir été « déniaisé » : « Si j’avais encore des illusions sur la politique, je les ai perdues.Tous les feux sont au rouge mais le projet continue d’avancer. » Il juge surtout le projet coûteux et inutile. Donc plus difficile encore à accepter.
NdPN : La Nouvelle République fait aujourd’hui un point alarmant (et alarmiste) sur les emplois en Poitou-Charentes, en berne. En relayant cet article, nous ne déplorons pas la chute du nombre d’emplois en elle-même : nous sommes partisan-e-s de la fin de l’esclavage salarial ; nous ne voulons plus engraisser des patrons en nous faisant racketter, ni participer à la machinerie de destruction des liens sociaux et de destruction écologique qui est au coeur de la logique capitaliste. Nous déplorons plutôt les effets de cette situation qui nous est imposée par le pouvoir économique et politique, en termes de conditions de vie. Le chômage, aussi bien que le travail salarié, sont des armes redoutable au services des exploiteurs pour briser nos vies : les autorités conditionnent en effet notre droit à vivre, au chantage odieux du travail consistant à trimer comme des esclaves dans des tafs de merde, et nous contraignent à les implorer de nous donner des « emplois » quand nous en sommes privés. Dans les deux cas, on subit, avec le couteau sous la gorge : obéis ou crève de faim. Nous sommes en colère face à cette organisation autoritaire et cynique de la société, contraignant tant de gens parmi nous à des conditions de vie de plus en plus éprouvantes voire misérables, pour le seul profit éhonté de quelques-uns. Et en disant merci s’il-vous-plaît ! Nous sommes aussi en colère face à ces bureaucraties syndicales, biberonnées de subventions, qui pour maintenir leur caste méprisable, ne font qu’implorer plus d’emplois et négocient des ANI et autres collaborations répugnantes, pour participer à nous plonger toujours plus dans l’aliénation et la soumission. Face à cette situation consternante, l’alternative n’est pas de bosser ou de pas bosser, mais de nous organiser pour ne plus avoir à subir, ni l’esclavage salarié ni la misère. A savoir, pourvoir ici et maintenant à nos besoins en partageant et en nous entraidant, salarié-e-s ou non, et en reprenant l’offensive contre ce système d’oppression généralisée, prêt-e-s à rendre coup pour coup !
A l’exception de l’agriculture, du ferroviaire et du tourisme, tous les indicateurs économiques régionaux sont dans le rouge selon l’Insee.
Didier Blaizeau, le directeur régional de l’Insee, s’en excuserait presque : « Nous n’allons rien vous apprendre que vous ne sachiez déjà. » L’Institut de la statistique présentait hier à Poitiers le bilan économique de l’année 2012. Et effectivement, il n’y a pas de surprise : il est catastrophique. Jamais depuis la guerre, la région (comme d’ailleurs la France entière) n’avait connu une succession de trimestres (six) à croissance nulle, voire négative.
Quatre domaines, pas un de plus, échappent à la sinistrose : la production céréalière, grâce à une récolte et des prix exceptionnels qu’on ne reverra pas cette année ; les exportations de cognac ; l’industrie ferroviaire, dopée par les résultats d’Alstom à l’export ; et le tourisme, qui maintient ses positions, ce qui n’est pas si mal dans le contexte ambiant.
En 2012, la région a perdu 2.150 emplois
Tous les autres indicateurs sont « dans le rouge ». En un an, le secteur marchand non agricole a perdu 2.150 emplois dans la région. La Charente et la Charente-Maritime s’en sortent plutôt moins mal en perdant respectivement 0,1 % et 0,6 % de leurs emplois. A lui seul, l’intérim, qui s’effondre depuis la mi-2011 (-5,4 % en un an), explique 800 de ces pertes d’emplois salariés. Après avoir été, jusqu’à la crise de 2008 le gros pourvoyeur de travail en Poitou-Charentes, la construction a perdu tout ce qu’elle avait gagné. Et la baisse des permis de construire accordés (sauf en Charente-Maritime, grâce aux immeubles collectifs) ne laisse pas présager un retournement de situation. Autre signe de la dégradation considérable du contexte économique : le nombre de créations d’entreprises a baissé de 20 % dans la région. Poitou-Charentes avait la réputation d’être la région de France où on créait le plus de PME et de TPE : elle détient aujourd’hui le triste record des baisses de création. Si la Charente limite la casse (-7 %), la Charente-Maritime fait exploser les compteurs : -28 % ! Certes, les créations d’autoentreprises viennent compenser en nombre le manque de créations « classiques ». Mais on sait désormais que l’envolée du nombre d’autoentrepreneurs est tout sauf un signe de santé économique. Telle sœur Anne dans son donjon, les observateurs de l’économie picto-charentaise scrutent l’horizon en quête d’un bien improbable signe de reprise : « Si l’intérim redémarre, ce sera un signe avant-coureur », prévient sans grande conviction Didier Blaizeau.
Ce n’est pas l’ouverture prochaine de l’enquête d’utilité publique qui calme les ardeurs des opposants à la LGV Poitiers-Limoges. Ainsi ont-ils organisé vendredi soir un apéritif « citoyen » place de France, à Poitiers, devant la permanence de Catherine Coutelle, députée de la circonscription et favorable au projet. « Nous voulons rappeler à notre députée l’engagement pris durant sa campagne : pas de déclaration d’utilité publique d’un projet si son financement n’est pas déjà établi. Et ce pour éviter de bloquer tout un territoire durant des années d’attente. Or, en l’occurrence, le financement est loin d’être acquis », affirme Nicolas Bourmeyster, le président du Collectif. Catherine Coutelle étant absente vendredi, rendez-vous a été pris pour ce lundi afin de débattre de cette question capitale aux yeux des opposants.
NdPN : Poitiers by night ville morte ? Cette protestation du gérant de l’A minima café de Poitiers témoigne plus largement d’un ras-le-bol contre la politique municipale imposant, depuis déjà plusieurs années et en accord avec la préfecture, un véritable couvre-feu sur la vie nocturne. Laisserons-nous la ville entière devenir un cimetière de vie sociale, à l’image de la rue Carnot ou de la Place d’Armes ?
Dans sa lettre ouverte, Guillaume Lagandré questionne le maire de Poitiers de façon sarcastique sur l’existence même des bars lors de la prochaine mandature.
Grand-rue, le patron de bar n’a pas apprécié les remarques faites lors d’un contrôle de police et a tenu à le faire savoir au maire dans une lettre ouverte.
Visiblement, Guillaume Lagandré est remonté. Un maximum. « A donf » comme diraient les étudiants qui composent la majeure partie de sa clientèle. Il est le patron, depuis quatre ans et demi, du bar A minima Café, situé derrière la belle façade historique du 17e de l’hôtel du Grand Prieuré d’Aquitaine au 159 de la Grand-rue.
Membre de la commission municipale de la vie nocturne créée en 2010 autour de Jean-Claude Bonnefon, conseiller municipal délégué à la tranquillité publique, Guillaume Lagandré a saisi sa plume pour envoyer une lettre ouverte (consultable sur la page Facebook de l’établissement) à Alain Claeys, maire de la ville. Une lettre qui fait suite à la visite d’un policier dans la nuit de vendredi à samedi dernier.
» L’ambiance était bon enfant «
Se voir reprocher la quarantaine de personnes stationnant devant le bar et signifier une convocation ultérieure pour « tapage » étonne Guillaume Lagandré. « Alors quepersonne n’est en état d’ivresse manifeste, personne ne tient de verre à la main, personne ne se bat, l’ambiance est bon enfant », précise-t-il dans sa lettre ouverte. Il y fait part de son étonnement quand son interlocuteur lui reproche de ne pas avoir d’autorité sur l’attroupement situé devant son établissement tout en le menaçant de sanction. « Un cafetier n’est en rien détenteur de l’autorité publique », explique le commerçant qui devient visiblement agacé quand il évoque son interlocuteur remettre finalement en cause dans leur entrevue l’existence même des lieux de vie nocturne : « Si ce bar n’existait pas, il n’y aurait eu personne devant. » Jean-Claude Bonnefon, qui a pris connaissance de la lettre ouverte, relativise l’évènement et entend calmer le jeu en assurant qu’ « il y a fort longtemps que l’ établissement n’a pas fait parler de lui. » Et de poursuivre : « « Il s’agit d’un contrôle ordinaire », m’a-t-on dit au commissariat, dans le cadre d’une rue sensible qu’est la Grand-rue. »
Dominique Bordier, Nouvelle République, 24 mai 2013