Archives de catégorie : La rue grogne

[Italie, Val Susa] Grande manifestation NO-TAV le 25 février

Italie : No Tav : Grande manifestation

Brève…..

Tav : projet coûteux et destructeur de l’environnement.

Résistance et Détermination !

Tav : No Passaran

Grande manifestation nationale Samedi 25 Février 2012 à Bussoleno (Val Susa)

Venez nombreux témoigner votre solidarité internationale à la population de la vallée italienne.

Hébergement assuré.

Contact : postanotavtorino.org

Tel :0039 338 6086915(silvano)

http://www.notavtorino.org/

Articles liés (pour qui ne comprend pas l’italien) : sur Rebellyon : ici et puis sur le mouvement no-tav (en français)

[Paris] Occupation du siège de l’ONF

Le siège de l’ONF à Paris occupé pour « une gestion durable de la forêt »

Il était 7 heures du matin, mardi 31 janvier, quand près de quatre-vingts gardes forestiers ont entrepris d' »emballer » le siège de l’Office nationale des forêts (ONF), dans le 12e arrondissement de Paris. Ces syndicalistes du Syndicat national unifié des personnels de la forêt et des espaces naturels (Snupfen, affilié à Solidaires) ont déroulé, du haut de la cinquantaine de mètres de la tour, d’immenses bâches agricoles noires sur lesquelles ils avaient écrit en blanc « Quelle forêt pour nos enfants ? » Alors que le thermomètre descendait en dessous de 0 °C, « une température douce » pour ces hommes venus de Franche-Comté, d’Alsace ou de Lorraine, et que le vent s’engouffrait avec force sous les toiles accrochées non sans mal, les militants ont aussi peint en vert sur le trottoir, la couleur de leurs polaires et de leurs bonnets, « – 700 emplois ». C’est le nombre des suppressions de postes prévues à l’ONF dans le contrat d’objectif 2012-2016.

Pascal Viné, directeur général de l’office, venu discuter avec les occupants, concède que ces suppressions auront des conséquences. « Les agents voient bien que les missions qui leur sont confiées sur le terrain se font avec moins d’agents », dit-il en détaillant les 563 emplois de fonctionnaires à supprimer d’ici à 2016, ainsi que les 180 postes d’ouvriers forestiers (de droit privé). « Personne n’est mis à la porte, il s’agit de non remplacements, mais l’impact est important », ajoute M. Viné.

 

Les syndicats, eux, font les comptes et rappellent « les mille emplois déjà supprimés en dix ans ». L’ONF compte aujourd’hui quelque 6 300 fonctionnaires et 3 100 ouvriers forestiers. Derrière les suppressions de postes annoncées se jouent, pour les hommes en vert, les capacités de l’office à gérer les forêts, l’avenir de la biodiversité et de l’économie de la filière bois, vantée par le chef de l’Etat à de nombreuses reprises.

25 SUICIDES EN 7 ANS

Il y a aussi un profond malaise, une forte inquiétude qui, amplifiés par des conditions d’isolement et de « management agressif », selon le Snupfen, se sont traduits par un nombre de suicides impressionnant : vingt-cinq en sept ans, six pour le seul été 2011. Peu enclin à faire de la publicité à ces gestes désespérés, dus souvent à de multiples causes, le syndicat a néanmoins décidé de se porter partie civile sur deux cas, pour accompagner les familles de ces deux victimes qui, elles, ont porté plainte contre la direction de l’ONF.

Devant la porte entravée du siège, Jean-Jacques, garde forestier en Moselle, apostrophe le directeur. « Vous ne soupçonnez pas la souffrance sur le terrain, lui dit-il. La semaine dernière, un collègue a été à deux doigts de se foutre en l’air, il avait son pistolet de service sur la table de la cuisine et il m’a dit que si son épouse n’était pas là, il se serait tiré une balle dans la tête. » Silence compréhensif mais gêné de Pascal Viné. Jean-Jacques reprend. « C’est lourd, j’ai discuté longtemps avec cet agent et j’ai été obligé d’en parler à son chef de service », poursuit-il. Selon lui, « la responsabilité de l’encadrement est directement engagée ». Lui-même a des problèmes. Pascal Viné lui suggère de lui écrire directement.

Le climat social est tellement délicat que la direction a décidé l’an dernier de réaliser une enquête interne. Elle s’est conclue, vendredi 27 janvier, par la remontée des questionnaires remplis par 40 % des fonctionnaires et 20 % des ouvriers. Résultats à venir.

Au-delà de leurs conditions de travail, les gardes forestiers veulent attirer l’attention sur l’avenir de la forêt et dénoncer « le désengagement de l’Etat qui met en péril la gestion durable de la forêt ».

Philippe Berger, secrétaire général du Snupfen, dit vouloir attendre un rendez-vous avec le ministre de l’agriculture, Bruno Le Maire. En début d’après-midi, mardi, une proposition était faite au syndicat de rencontrer le ministre le 6 février. Les militants devaient décider de lever l’occupation, sans pour autant relâcher la pression. « Nous pouvons être patients : gérer une forêt nécessite de savoir prendre son temps, explique Sylvestre Soulié, responsable syndical de Franche-Comté. Les politiques doivent comprendre que nous sommes les meilleurs experts de ce patrimoine, capables d’analyser les effets du temps et des modifications climatiques sur les écosystèmes et que, même d’un point de vue économique, la gestion ne peut se faire sans nous. »

Rémi Barroux, 31 janvier 2012

[Indonésie] Furie villageoise contre une mine d’or

[Terre et Liberté] Protestation contre les exactions minières à Bima (Indonésie)

Indonésie. Furie villageoise contre une mine d’or

Une foule de 10 000 personnes a mis le feu le 26 janvier à l’hôtel de ville de Bima, sur l’île de Sumbawa, à l’est de Bali, pour contraindre le maire à annuler le permis d’exploitation de PT Sumber Mineral Nusantara, une société qui extrait de l’or sur 24’980 hectares, écrit Kompas.

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Une manifestation pour les mêmes motifs, le 24 décembre dernier, avait fait deux morts parmi les villageois et la police avait procédé à des dizaines d’arrestations. Les manifestants ont par ailleurs réussi à libérer les 53 personnes détenues précédemment en menaçant d’incendier aussi la prison. Un porte-parole de la mairie a assuré que les autorités étaient disposées à revoir leur position mais en respectant une procédure légale qui demanderait du temps.

Leur presse (CourrierInternational.com), 27 janvier 2012.

[Egypte] Les islamistes tombent le masque

Egypte: les islamistes empêchent des manifestants d’atteindre le Parlement

Des partisans des Frères musulmans, qui dominent l’Assemblée, ont empêché mardi plusieurs centaines de manifestants réclamant le départ des militaires au pouvoir de parvenir au siège du Parlement, selon des photographes de l’AFP.

Des militants avaient appelé à une marche depuis la place Tahrir, épicentre de la révolte qui a chassé du pouvoir le président Hosni Moubarak le 11 février 2011, jusqu’au siège du Parlement, pour presser la nouvelle Assemblée de réaliser les objectifs de la révolution: fin des procès de civils devant des tribunaux militaires, refonte du ministère de l’Intérieur, respect des libertés et de la justice sociale.

Alors qu’ils commençaient leur marche en direction du Parlement jouxtant la place Tahrir, les manifestants ont été bloqués par des militants des Frères musulmans.

« Nous ne tenons là comme des boucliers humains car si les manifestants vont plus loin, ils s’affronteront avec la police. Ils veulent entrer à l’Assemblée, que voulez-vous que je fasse », a déclaré à l’AFP un membre de la confrérie Hamdy Adbdelsamad.

Derrière lui, les manifestants scandaient des slogans contre le Conseil suprême des forces armées (CSFA), qui dirige le pays depuis le départ de l’ancien président, mais aussi contre la confrérie.

« Badie, tu es en train de vendre la révolution », ont scandé les manifestants, en référence au guide suprême de la Confrérie, Mohammad Badie.

Les Frères musulmans ont, au travers de leur formation politique, le Parti de la liberté et de la justice (PLJ), raflé 47% des sièges aux premières élections législatives depuis la chute du président Moubarak.

L’ensemble des formations islamistes détient les trois quarts des sièges de l’Assemblée, dont la séance inaugurale s’est tenue le 23 janvier.

Après plusieurs heures, les manifestants ont renoncé à leur projet de parvenir à l’Assemblée et sont retournées manifester non loi, devant le siège de la télévision.

Ces derniers jours, la commémoration du premier anniversaire de la révolte anti-Moubarak lancée le 25 janvier 2011 s’est accompagnée d’une poussée de contestation contre le pouvoir militaire.

L’armée a promis de céder la place une fois un président démocratiquement élu, avant la fin juin, mais beaucoup l’accusent de perpétuer la politique répressive de l’ancien régime et de chercher à préserver les privilèges de l’institution militaire.

AFP, 31 janvier 2012

[Clamart] Lutte victorieuse : c’est dans les vieilles marmites qu’on fait les meilleurs plats.

C’est dans les vieilles marmites qu’on fait les meilleurs plats. Voici quelques méthodes du syndicalisme des origines qui ont encore fait leurs preuves :

Grève reconduite

caisse de grève

unité des enseignants avec les élèves

blocage du lycée par les élèves

extension de la lutte avec visite aux autres établissements solidaires…

Bingo : le Rectorat a été contraint de céder.

Victoire du Lycée Monod de Clamart !

La lutte unitaire – enseignants/ parents / élèves – et déterminée pour le maintien de deux filières STG, soit quatre classes a été victorieuse.

Un rassemblement devant le rectorat de Versailles, une manifestation, une pétition et surtout une grève qui s’est donnée les moyens d’être reconduite, avec une caisse de grève – a conduit à ce résultat.

Ce type de succès montre qu’il est possible de gagner dans l’éducation nationale comme ailleurs.

SUD Education 92 pense qu’il est nécessaire de se mobiliser de cette manière et de coordonner ces combats.

SUD Education 92